jeudi, juillet 26, 2012

L'aspect mental du VTT

La plupart des sports réclament leur part d'influence mentale. Le meilleur exemple dans la catégorie est sans doute celui du golf; je suis assez d'accord avec cet argument et quand j'applique cette idée au ski, j'irai jusqu'à dire que ce sport est lui aussi entre 80 et 90% mental.

Aujourd'hui, je dirai la même chose du VTT. Hier, je faisait ma première incursion dans ma dernière partie inexplorée du sentier « Mid-Mountain » à Park City, celui qui relie la station de Canyons au village de Pinebrook. Avec une bonne soif d'aventure et un sens aigu de la découverte j'enfourchais mon vélo pour compléter cet itinéraire.
Comme je l'ai expliqué sur un blog assez récent, bien connaître est capital en VTT, c'est pourquoi lorsqu'on s'aventure en territoire inconnu, beaucoup d'appréhension se manifeste. De plus, si les conditions sont difficiles, il faut se concentrer d'avantage, donc le cerveau se fatigue vite ; ceci a très vite un effet désastreux sur le jugement.

Par exemple, hier je me suis perdu une fois, en m'embarquant comme une bête vers le haut de la montagne au lieu de rester sur le bon sentier (je ne voulais pas perdre mon élan, donc je ne me suis pas arrêté pour lire la signalisation), à un autre moment, j'ai été tout simplement prit d'une peur assez irrationnelle dans un passage escarpé.

J'ai aussi raté pas mal de virages en épingle à cheveux qui étaient délicats, mais pas techniquement impossibles. En clair, j'oubliais ma technique élémentaire sous l'effet du stress. Le bout du chemin n'était pas du gâteau non plus ; il se terminait dans des propriétés privées et m'a carte n'étant pas des plus précises, j'ai eu du mal à bien comprendre par où passer, ce qui m'a apporté encore plus d'anxiété.

À la fin de mon périple, j'étais littéralement vidé, même si je n'avait parcouru qu'un peu moins de 16 kilomètres sur sentier étroit. Ceci montre bien que le côté mental de l'activité peu saper les meilleures réserves d’énergie !

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