Plus heureux en Utah !

L'Utah et l'Alaska sont les états dans lesquels les habitant sont les quatrièmes plus heureux de la Nation, selon un sondage téléphonique sur le bien-être, conduit par l'institut Gallup-Healthways au cours de 2011. Des appels téléphoniques au hasard ont été utilisés pour échantillonner 353,492 adultes, âgés de 18 ans vivant sur l'ensemble des États-Unis.

L’État numéro un est Hawaï, suivi par le Dakota du Nord et le Minnesota. Alors que je peux parfaitement comprendre que nos iles du Pacifiques soient classées en tête, je me creuse un peu la cervelle en ce qui concerne les deux états suivant, mais suis suffisamment heureux pour ne pas en chercher les raisons et je suis encore plus heureux de vivre dans un état où nous sommes plus heureux que tout les autres !

Redémarrage économique ?

Il n'y a aucun doute que l'économie américaine commence à montrer des signes d'amélioration. Une chose est certaine, notre pays a été d'avantage frappé par la crise que les autres pays développé, de sorte que notre rebond apparaît d'autant plus spectaculaire. Maintenant, est-ce du solide, du sérieux, cette reprise économique? Personne n'en est trop sûr.

Ce qui est clair pour moi, c'est que nous ne sommes pas près de retourner aux niveaux qui ont marqués l'euphorie financière de 2007. D'abord, cette période était totalement « dopée », tout le monde faisait de son mieux pour tricher impunément et aujourd'hui, la donne a radicalement changé. Nous ne sommes plus les seuls à « piller » les reste du monde. Qu'on le veuille ou non, il faut désormais partager un peu mieux la richesse.

Les choses vont s'arranger, mais sans toutefois retourner aux excès qui on marqués cette crise financière. Il va falloir que nous sortions du trou financier dans lequel nous nous sommes mis, très probablement par une combinaison d'austérité et de hausses d'impôts, et tout cela prendra de temps à se réaliser en l'absence de toute catastrophe causée par l'homme ou la nature, qui pourrait démolir tout ce que nous sommes en train de reconstruire ...

Trois choses qu'on oublie quand on ski ...

Presque tous les skieurs savent que leur sport n'est pas évident et surtout pas du tout naturel. Pourtant, après y avoir passé pas mal de temps et après avoir fait des kilomètres sur les planches, il semble que l'on finisse pas s'y habituer. Dans la plupart des cas, nous nous rappelons de la plupart des mouvements essentiels et nous nous en tirons plutôt bien.

Ce qui reste vrai, cependant, c'est que lorsque les choses se corsent, nous avons tous tendance à faire les mêmes erreurs, que nous soyons des vétérans aguerris, des compétiteurs de grande classe ou des skieurs occasionnels qui ne passent guère que cinq jours par an sur les planches. Nous semblons tous faire les mêmes erreurs. Au fil des ans, j'ai constaté que celle-ci sont toujours les mêmes et j'en distingue trois qui sortent du lot.

Bien sûr, aucune d'elles n'est intuitive et semble bien difficile à développer en temps que réflexe permanent. J'en fais la liste aujourd'hui et pour celles qui n'ont jamais ete couvertes dans ce blog, j'ai bien l'intention d'y revenir pour en discuter en détail un peu plus tard.

Anticipation:
Nous pouvons faciliter grandement le déclanchement d'un virage en orientant le haut du corps vers la pente. Cela d'autant plus que la pente s'accentue et que les conditions sont plus difficiles.

Position « debout: »
En gardant une position élevée ou debout en toute circonstance, nous forçons genoux et chevilles à assurer plus efficacement notre équilibre.

Détente totale:
En skiant de manière très « relaxe, » et en évitant de nous battre contre la montagne et d'attaquer excessivement, nous devenons beaucoup plus efficaces et économisons énormément d'énergie. La tension est notre ennemie, elle produit de la fatigue et va toujours à l'encontre d'une glisse naturelle et efficace.

C'est tout pour le moment. Essayez de bien vous rappeler de ces trois « ennemis » et faites en sorte que ceux-ci soit bientôt éradiqués de votre vie de skieur !

Une solution à la crise Syrienne

Les récentes déclarations de Mme Clinton sur la Chine et la Russie, bien que tout à fait justes, étaient à la fois provocatrices, peu diplomate et pas de nature à convaincre les deux pays de reconsidérer leur droit de veto.

Alors qu'il est clair rien de constructif et rapide peut se produire sans le réalignement de ces deux puissances mondiales au sein du consensus général, il convient de les convaincre que c'est dans leur intérêt qu'il convient pour eux de changer leur approche en ce qui concerne le régime Assad. Voici ce que je propose par l'intermédiaire de contacts diplomatiques « en coulisse. »

Russie: Indiquer que si Moscou refuse de resserrer les rangs avec le reste du monde, les Comités Nationaux Olympiques d'Europe, d'Australie, Canada, Japon et États-Unis boycottent les Jeux olympiques de Sotchi.

Chine: Avertir que les consommateurs en Europe, Amérique du Nord, et dans tout autre pays développés sont sur ​​le point de lancer un boycott de produits chinois. Pas massive au départ (beaucoup plus réaliste), l'action serait progressive et pourrait ainsi s'avérer particulièrement dévastatrice pour l'économie chinoise. Au début, l'initiative pourrait prendre la forme d'une réduction de 25% sur l'ensemble de la consommation des ménages, mais passerait éventuellement à 33% et ainsi de suite.

Dans les deux cas, les diplomates donneraient aux deux pays au moins un mois de préavis pour réviser leur positions respectives avant que ces « sanctions » commencent à prendre effet. Une simple action diplomatique concertée qui ferait « mal » là où il faut à ces deux pays.

Joyeux 100e anniversaire, Émile Allais!

Aujourd'hui, l’idée était de skier la Vallée Blanche, mais cela n'a pas été possible à cause de toutes ces années empilées un peu trop haut ! La dernière fois que la légende vivante du ski français était sur ​​les ski, c'était il y a deux ans à Megève (photo), mais sur les ski ou pas, il reste un héros pour tous ceux qui aiment le ski et un exemple à suivre ...

Merci de continuer de nous inspirer, Émile!

Les avalanches tuent

Il y a deux nuits, la tempête était violente et le peu de neige poudreuse que nous avions s'est envolée pour former ce que l'on appelle des « plaques à vent » sur toutes les crêtes. Les plaques à vent sont extrêmement dangereuse car le vent déplace les petits cristaux de neige légers dans des zones où ils s’accumulent en petites particules particulièrement denses formant ainsi une forte couche de neige très lourde qui va ainsi surcharger dangereusement une sous-couche structurellement beaucoup plus faible.

En dépit d'un tel danger d'avalanche, hier, un jeune snowboarder de 24 ans a ignoré les avertissements du Centre d'avalanche de l'Utah et a déclenché une assez petite coulée qui l'a pourtant enterré sous plus d'un mètre de neige et l'a tué, à « Dutch Draw » sur la station de ski de Canyons, juste au-dessus de notre coin de prédilection où nous skions le plus souvent. C'est le deuxième accident mortel en 7 ans à cet endroit. Soyez prudents !

Couvre-chefs pour skier ...

La nature m'a doté d'une tête volumineuse. Il y a eu une époque dans ma vie de skieur quand les bonnets de ski étaient assez grands pour la couvrir. Il faut dire qu'après les années 80, la production de tous ces bonnets est partie en Chine et les fournisseurs, non contents de faire plus de marge avec leurs bonnets « Made in Hong-Kong » et plus tard « Made in China, » ont également rogné sur leurs coûts de production en réduisant la taille de leur produits.

Ces dernières décennies, mes bonnets de ski ont toujours cherchés à se séparer de ma tête et si je n'ai perdu qu'un seul bonnet à une rafale de vent (histoire vraie !), j'ai toujours eu mes grandes oreilles qui finissaient par être exposées au froid et au vent. En parlant de mes oreilles, celles-ci ne s'entendent absolument pas avec les oreillettes Apple qui, littéralement, refusent de rester en place dans la cavité auditive. La solution à ce problème, qui a également résolu le dilemme précédent, fut de porter un bonnet Inca. Ça marche, mais je n'aime pas ce style particulier sur moi.

C'est seulement lorsque les caméras vidéo portable du style GoPro sont sorties que j'ai décidé d'acheter un casque afin de m'en servir comme plate-forme pour filmer. Dans le coup, j'ai découvert que le casque tenait mes écouteurs en place, gardait ma tête bien au chaud, me servait de récipient pour ranger cagoule, lunettes de neige et gants, ainsi que de me faire une tête énorme ! Ai-je parlé du rôle protecteur de ce casque ?

Légitimer l'irrationnel

Que l'on suive la campagne républicaine primaire américaine ou que l'on observe un islam qui ne cesse de s'affirmer, l'irrationnel devient monnaie courante dans nos vies et est pris pour acquis par la plupart des gens. Je n'ai pas encore vu des pattes lapin pendus à tous les rétroviseurs d'autos, mais ça ne saurait tarder !

Quand un homme comme Rick Santorum proclame que le changement climatique est une soi-disant « théologie » qui se dresse contre la crédibilité même de la Bible, les gens devraient s'insurger et réagir fortement, mais au contraire, il semble que la plupart des américains absorbent ce genre de déclarations sans sourciller.

 Je suis parfaitement d'accord que chacun a droit de penser de la manière la plus irrationnelle qui soit, d'accepter l'astrologie, la superstition populaire ou toute autre forme de religion organisée, mais ces concepts douteux et totalement sans fondement ne devraient jamais s'infiltrer dans les discours politiques et contaminer les esprits sains.

Quand je vois ça, je ne vois guerre de différence entre ces dirigeants de pays développés, au demeurant bien éduqués, et les mollahs iraniens, les talibans et tous les autres extrémistes religieux ...

Plus du tout jaloux ?

Hier, si les conditions de ski avaient valeur d'indicateur, on aurait pu dire que l'hiver était enfin arrivé après une saison bien sèche et marquée par un manque de neige exceptionnel. Jusqu'à tout récemment, le plaisir du ski en Utah n'était que l'ombre de la glorieuse saison précédente, alors que cailloux, souches et arbustes en tout genres étaient devenus la triste réalité quotidienne de nos sorties à ski.

Dans le même temps, j'entendais sans arrêt les commentaires de mes amis et de ma famille qui vivent dans les Alpes et qui ne cessaient de me rappeler l'abondance du manteau neigeux chez eux et leur folles aventures à ski depuis le début de la saison.

Difficile donc de ne pas se sentir un peu envieux dans ces circonstances! Heureusement, depuis environ une semaine, les choses ont commencé à changer et des conditions de neige excellentes reviennent petit à petit. La jalousie n'est désormais plus de mise et notre superbe neige de l'Utah a retrouvée ses lettres de noblesse. Touchons du bois pour que ça dure !

Le « plat » républicain

Imaginez un peu. Vous êtes un chef de cuisine et on vous demande de préparer un plat spécial appelé « primaire républicaine. » Vous êtes fiers de votre réputation, sur de vos compétences, et avez pratiqué cette recette à de nombreuses occasions et chaque fois, avec un assez bon succès. Parfois vous avez gagné le prix, parfois vous l'avez manqué de justesse, mais vous connaissez votre métier. Maintenant, vous allez au marché pour choisir vos ingrédients. Déception. Il n'y a rien que vous aimez vraiment et presque à cause de cela, vous doublez les quantités en pensant que, peut-être, sur le tas, il y en aura bien un qui sortira du lot et vous sauvera la mise, votre plat et votre réputation.

 Vous vous mettez alors à travailler sur chaque ingrédient. Le plus vous les travaillez, les plus que vous voyez qu'ils sont vraiment nuls, en fait, ils sont absolument horribles. C'est ainsi qu'un jour, vous en voyez un qui est le « moins mauvais, » un autre jour c'est un autre, et ainsi de suite, mais rien malheureusement ne marche. Vous investissez encore plus d'argent dans vos efforts, mais cela semble rendre le plat encore plus raté, révélant certains côtés que vous préféreriez cacher.

En fait, alors que vous cuisez ces ingrédients disparates, ils semblent se battre les uns des autres, en faisant des bruits horribles et générant une odeur nauséabonde. Vous aimeriez tout jeter et recommencer à zéro, mais il est trop tard maintenant, le dîner est sur le point d'être servi, et vous vous rendez déjà compte que votre réputation sera détruite et que vous ne gagnerez pas le prix. En tant que chef, vous auriez pourtant dû savoir qu'une bonne cuisine commence toujours avec de bons ingrédients !

Justice et chance

Hier, je tombais sur un avis de décès dont le nom ne m’était pas inconnu et il m'a pourtant fallu un certain temps pour me souvenir de la personne en question. Il s'agissait en fait d'une personnalité bien connue de l'industrie du ski que j'ai déjà quitté depuis plus de 17 ans et comme en plus je me fais vieux, ma mémoire laisse parfois à désirer. Après quelques instants j'ai finalement réalisé qui était ce Bill Nicoll, qui venait de mourir d'une crise cardiaque à seulement 53 ans.

Je me rappelai alors clairement du moment où il avait commencé à travailler pour RBS, un groupement d'achats pour détaillants américains. Il était alors très jeune, et l'image d'un type bien et très agréable me revint en mémoire. C'est là que je me suis mis à penser, comment était-il possible qu'un homme si jeune, ai pu être frappé d'une telle malchance ? Une fois de plus, j'ai alors réalisé que la vie n'est pas toujours équitable.

Ceux d'entre nous qui passent sans trop de mal au travers des écueils de la vie ont une sacrée chance et affirment souvent avoir travaillé dur et être plus intelligent que la moyenne, mais rares sont ceux qui reconnaissent le rôle immense que les circonstances favorables et la chance peuvent jouer dans nos vies et notre réussite personnelle. Bill, en nous quittant bien trop tôt, tu nous a rappelé une fois de plus nous ne devrions toujours rester très reconnaissants et humbles d'avoir l'immense chance de participer à cette vie. Reposes en paix.

Bill Nicoll, In It for the Right Reasons from SnowSports Industries America on Vimeo.

La vie de nos batteries

La vie reste une valeur fugace. Pareil pour les humains, les animaux et la végétation. Les objets s'usent aussi, et pas plus tard qu'hier, c'était au tour de ma batterie d'auto. Le plus drôle, c'est que l'incident s'est produit alors que j'attendais qu'une superbe place de parking se libère à la station des Canyons.

J'ai arrêté le moteur et attendu patiemment que les skieurs ôtent leur chaussures, rangent leur matériel avant de quitter les lieux. Des qu'ils sont partis, ma voiture n'a pas pu redémarrer, bloquant, tel un albatros, l'allée de stationnement. Nous avons eu une chance inouïe de tomber sur deux gars supers, l'un avec un gros camion et une autre avec un jeu de câbles.

Sans perdre de temps, ceux-ci redonnaient vie à mon moteur et nous nous sommes précipités vers le garage le plus proche pour remplacer la batterie. Moins de 45 minutes et 180 dollars plus tard, nous étions de retour, trouvions un autre place libre et étions prêt à sauter sur nos skis. Avez-vous vérifié l’état votre batterie récemment ?

Le projet Ghirardelli

Ce projet, c'est d'abord beaucoup de chocolat (délicieux !), ce sont aussi des mètres de fil qui constituent une petite collection de grosses boules scintillantes. C'est un projet qui est parti de rien, un beau soir, alors que nous grignotions sur ce qui est connu sous le nom de « carré Ghirardelli. » Ce n'est pas le Tobler, le Cailler, le Godiva ou même le Leonidas de votre maman. Il s'agit d'une confection tout à fait Américaine, fondée en 1852 à San Francisco.

Ces petits carrés gourmands, tout en offrant un équilibre parfait entre intensité gustative et le fondant lent du chocolat, sont enveloppés dans du Mylar coloré que je n'ai jamais aimé jeter. Cette enveloppe spéciale est en fait un film de polyester connu pour sa résistance à la traction et sa réflectivité entre autres vertus. C'est donc ainsi, qu'un jour (il y a deux ou trois ans) j'ai décidé de confectionner un petit ruban en utilisant cet emballage tout simple après l'avoir déchiré longitudinalement en petites bandes de 8 à 9 millimètres de large et avant de les nouer ensemble.

Bien sûr, l'idée était beaucoup plus facile que la réalisation. Il faut d'abord déballer le chocolat sans abîmer le papier, faire très attention en déchirant les bandelettes et enfin, utiliser toute ma dextérité (malgré de gros doigts bien gras) pour attacher le tout. À force d'effort et de persistance, j'y suis finalement parvenu en tissant d'abord une guirlande de 3 mètres de long qui allait plus tard être mise en boule et allait ensuite grandir pour atteindre près de 20 centimètres de diamètre et, aujourd'hui, après avoir consommé une quantité impressionnante de chocolat, nous avons une véritable collection de ces boules pailletées.

Sous peu, je prévois de tourner un film documentant cette aventure, mais pour l'instant, je vous laisse encore le soin d'imaginer les détails …

Comment vont vos genoux?

La semaine dernière, je repérais un Ford Flex sur le parking de la station de ski de Deer Valley arborant une plaque d'immatriculation « Badneez » qui signifie « Mauvais genoux » en Français. Déjà, je ne pouvais pas m’empêcher de m'interroger sur l'état de l'articulation de son propriétaire. Peut-être que le skier avait un genou entièrement artificiel, ou avait subi des opérations des ligaments croisés ou un rabotage des ménisque ?

Peut-être que cette personne n'avait pas la moindre blessure, mais que son genou ne pouvait pas fléchir au-delà de 120 degrés ou émettait un grincement désagréable lorsqu'il était plié trop rapidement ? Il aurait pu s'agir aussi que l'individu en question avait les genoux parfaitement fonctionnels, mais estimait que ceux-ci n'étaient pas suffisamment attrayant pour permettre le port d'une mini-jupe ou d'une paire de shorts. Et voilà, toutes ces observations et pensées vagabondes m’amènent à me poser la question existentielle du jour: Qu'est ce qui ne va donc pas avec ces genoux ?

Jeux Olympiques réchauffés?

Au moment même où l'Utah commémore le 10e anniversaire des Jeux Olympiques de 2002, un comité exploratoire a été créé pour étudier la possibilité d'une nouvelle candidature. Moi, ça me convient parfaitement bien. Ce serait l'occasion de profiter un peu mieux de toutes ces infrastructures coûteuses telles que les tremplins de saut nordique et pistes de bobsleigh.

Cela pourrait peut-être marcher si nous positionnions cette deuxième candidature comme celle de Jeux Olympiques « recyclés » caractérisés par des dépenses minimales absolues et quelques profits garantis pour la communauté qui les organise. Le problème avec tout cela est que des « J.O. raisonnables » pourrait s’avérer comme une proposition bien difficile à vendre auprès du siège du CIO à Lausanne, en Suisse, où un cout faramineux de quelques 33 millions de dollars pour les prochains Jeux de Sotchi ne semble choquer personne.

Cela dit, une proposition de Jeux « économiques » vaudrait le coup d’être tentée, ne serai-ce que comme un ballon d'essai, destiné à mesurer la pureté des intentions du CIO ?

À propos de la Syrie

Suite aux vétos chinois et russe, il me semble que notre département d’État américain n'a pas le bon contact nécessaire ou volonté d'engager ces deux pays de manière plus productive. L'engagement diplomatique n'a pas besoin d'être médiatisé et visible par tous.

Il pourrait (et devrait probablement) se passer en coulisses, être savamment élaboré pour y inclure des mécanismes permettant à ces nations qui font « bande à part » de sauver la face, mais je ne vois pas pourquoi nous ne pouvions pas arriver à une approche diplomatique à la fois plus compréhensive et sérieuse …

Trente centimètres de différence !

Hier, nous avions enfin droit à notre deuxième importante chute de neige de l'année. Après avoir déneigé les abords de la maison et pris un déjeuner copieux, je suis allé à Deer Valley pour évaluer en personne l'impact que pouvait avoir toute cette neige fraiche sur la qualité du ski.

Comme la neige n'a pas cessé de tomber tout l'après-midi et que les massifs étaient pris dans une épaisse couverture nuageuse, je suis resté en forêt et j'ai fait dix “Centenial Trees” enchaînés, parmi les arbres, en me laissant littéralement porter, virage après virage, par ce moelleux matériau qui pardonne tout en douceur ... J'en ai littéralement transpiré tant j'ai du faire d'efforts, tant il a fallu me concentrer sur mes trajectoires parmi tous ces arbres et surmonter la résistance importante de cette neige fraiche et abondante.

Ce jour-là, il est tombé 36 centimètres de neige et j'ai bien ressentit celle-ci qui ne cessait pas de me caresser les bas des genoux. Toutes ces bosses qui étaient encore bien désagréables 24 heures auparavant, ne comptait désormais plus, les branchages étaient éclipsés et bien moins menaçants, les troncs étaient enfin cachés et les cailloux enterrés; c'est incroyable la différence qu'une trentaine de centimètres de neige fraîche peuvent avoir sur une journée de ski !

Jeter un œil sous le capot

Hier, la plus grande organisation médicale à but lucratif de l'Utah, connu sous les initiales IHC offrait une journée de dépistage gratuite des maladies cardio-vasculaires, à l'intention de la population de la région de Salt Lake City. Plus précisément, cet établissement de soins de santé offrait de mesurer les niveaux de cholestérol et de glucose des patients ainsi que l'ECG de chacun.

Une belle initiative en matière de prévention qui, comme on pourrait l'imaginer, fut souscrite par une foule impressionnante. Bien sûr, quand on laisse à des médecins le soin de jeter un coup d’œil « sous le capot » cela amène inévitablement à quelques petites surprises désagréables, mais c'est là que réside le prix à payer pour toute évaluation « gratuite ! »

Obama et la contraception

Le président Obama n’était pas au plus haut de sa forme il y a quelques jour quand il a fait une déclaration forçant l'Église catholique à offrir la contraception dans le cadre de la couverture sociale de certaines de ses organisations. Depuis, son administration à fait machine arrière et a offert une série de règles de nature à (presque) satisfaire les dirigeants de cette même Église.

Même si je pense que le fait d'offrir la contraception est une merveilleuse idée pour endiguer la surpopulation, je me demande encore si ce service devrait être gratuit pour les gens aisés qui peuvent se l'offrir. Ne pensez-vous pas qu'il s'agit, non pas d'une dépense liée aux soins de santé, mais plutôt au divertissement, comme l'abonnement à la télévision ou l'achat d'un billet de cinéma. Quelle est votre point de vue ?

Une nouvelle voiture ?

La dernière fois que je me suis acheté une auto, je l'ai fait de manière fort irrationnelle. Je suis tombé sous le charme de l’esthétique, du prestige de la marque et, surtout, j'ai succombé à l'influence persuasive du vendeur. Cette fois-ci, j'ai décidé que le processus d'achat serait radicalement différent.

Je sais parfaitement de quelle voiture j'ai vraiment besoin et quel est le modèle qui me convient le mieux. Fort de cette connaissance, je l'ai examiné sous tous ses angles, l'ai bien essayé sur route et j'ai également considéré des solutions alternatives qui se sont toutes montrées inférieures à ce véhicule.

Puisqu'il me reste encore plus d'un mois avant cette importante acquisition, j’espère que je garderai la tête froide et que mon processus décisionnel restera objectif. Nous verrons bien, mais jusqu'à présent il me semble que je suis fin prêt pour ce mariage de raison plutôt que de la passion, comme c'est souvent le cas avec les voitures ...

C'est quoi ça ?

Lors de la dernière Coupe du Monde de Ski Acrobatique à la station de Deer Valley, quelques-uns des principaux sponsors avaient des tentes ou des stands assurant la promotion de leurs produits et services et distribuant les incontournables objets promotionnels. Le stand de la compagnie aérienne Delta offrait un objet qui ressemblait à un manchon en tissu extensible et comme il n'y avait pas de mode d'emploi, je me suis gratté la tête pendant un bon moment en tentant de comprendre à quoi cela pouvait bien servir. 

Heureusement, j'avais lu sur l'emballage qu'il s'agissait du « Yowie », couvre-chef multifonction.  Après avoir bien recherché le sujet, je découvrais qu'il s'agissait d'un produit conçu en Espagne par Original Buff SA.  Bien sûr, dans mon processus de recherche, j'ai aussi découvert comment l'utiliser l'objet, ce qui m'a ainsi permit de « sauver la face! »

Queues aux remontées mécaniques et crise grecque

Pourquoi certains pays sont-il économiquement plus efficace que d'autres?  Les réponses peuvent être multiples et et dépendent par exemple des ressources naturelles disponibles, des traditions, des coutumes sociales, de l'influence du système politique, du respect des lois, de la religion ou son absence et beaucoup d'autres choses.

Il y a toutefois un signe qui en dit long sur la perspective de réussite future d'un pays, et celui-ci se trouve dans les queues de remontées mécaniques. Quand je compare l'organisation et la discipline qui règnent dans les queues des remontées mécaniques nord-américaines par rapport à ce que l'on peu voir en Europe, je me sens rassuré ...

Politiciens, ennemis du peuple!

Le monde se porterai beaucoup mieux sans ses politiciens. De l'Iran à Israël en passant par les États-Unis, leur mission semble être de créer des problèmes tous azimuts, ce qui monte les gens les uns contre les autres en engageant constamment dans la tromperie, l'obstruction et haine.

Bien sûr, ils semblent avoir besoin de toutes ces forces polarisantes et ne parviennent guère à survivre dans un monde tranquille et pacifique.  Ils leur faut créer de la douleur, du chaos et de l'agitation afin de se maintenir à flot et de prospérer ; si ces ingrédients sont absents, ils vont vite les créer et les inventer. Je n'ai pas besoin de citer des noms, ces gens sont tout autour de nous. Un politicien est une malédiction, en tout cas tous ceux que nous avons ...

« Dériver » sur l'échiquier politique ...

Si vous avez une orientation politique extrémiste, à gauche ou à droite, les chances sont vous ne serez jamais convaincu par toute autre chose que ce dans laquelle vous êtes convaincu de.  Vous tombez dans ce que je j’appellerai le partisan borné de l'aile extrême de la pensée politique.

Le reste d'entre nous « flotte » ou se balade d'un coté ou d'un autre  dans cette zone indescriptible qui est influencée par les slogans du moment ou le cas le plus convaincant qui attire nos valeurs, notre position sociale ou nos aspirations à un instant bien précis.

Cette grande masse d'individus est pourtant d'une importance capitale pour les politiciens, mais ceux-ci ne parviennent généralement pas à bien la saisir, la comprendre et bien sûr, lui parler en des termes qui sont capable de l'atteindre.

Le résultat final est que nous sommes tous à la dérive sur cet échiquier politique et nous sentons de plus plus cynique lorsque les  « extrémistes » viennent nous parler.  Cela ressemble d'avantage à du harcèlement que de la bonne conversation et c'est ce qui finit par créer toute l'aversion que nous ressentons ...

Maintenir mon niveau à ski

Vendredi dernier aura été une de mes meilleures journées de ski dans le contexte d'une saison plutôt médiocre. Ce n'était pas tant à cause de la neige que par le fait que je me suis poussé et que j'ai bien puni mes jambes encore un peu molles pour un mois de Février. Quand on a la soixantaine, il devient nécessaire de faire un sérieux effort et de se pousser d'avantage pour demeurer pertinent sur les skis ainsi que dans tout autre sport.

Et bien oui, tout comme en matière professionnelle ou intellectuelle, on en revient à la pertinence, cette qualité insaisissable qui ne peut guère être maintenue que grâce à des efforts qui, dans le domaine physique, deviennent presque impossible à fournir, ou du moins c'est un peu l'impression que j' en ai - pour l'instant !

Chute inexorable du prix des maisons …

Si vous croyez que l'immobilier américain a touché le fond, détrompez-vous! Une analyse du groupe de presse McClatchy, basée sur quatre années de données et des milliers de dossiers de propriété reprises par les institutions bancaires a trouvé des niveaux d'inventaire records dans plusieurs marchés immobiliers à travers les États-Unis.

Même si les analystes du secteur immobilier ignorent régulièrement cet « inventaire fantôme », l'influence que ceux-ci exercent sur le prix réel des maisons est de plus en plus forte. Voyez un peu: Dans un marché immobilier fortement influencé par l'offre et la demande, le nombre d'habitations à vendre recensées officiellement se monte à environ 3,5 millions d’unités, soit environ neuf mois de stock ; ceci dit, les ventes pourraient atteindre environ 5 millions cette année.

Mais si l'on ajoute cet « inventaire fantôme » on arrive à 7,5 millions. Normalement, un marché du logement saint devrait être à environ 2,4 millions d’unités. Cela voudrait donc dire que le marché résidentiel est saturé par un facteur de trois. Attendez vous à voir les prix continuer de chuter !

La poésie et moi

Je n'ai jamais écrit de poèmes, mais cela pourrait changer sous peu. Il y a quelques jours, j'ai entendu parler d'un concours qui me donnerait l'occasion de m'essayer à ce genre d'écriture, qui me permettrai ainsi de changer de style.

J'ai l'intention de tenter ma chance. Ce n'est pas que j'ai un sujet particulier à l'esprit ou quelque chose que je veux dire de cette manière, mais après tout, pourquoi pas ?

Le ski acrobatique et moi ...

Mon nouveau travail de vidéaste me mets aux prises avec des missions très diverses pour le compte de la station de ski qui emploie mes services. Ces jours-ci, je dois couvrir les épreuves de Coupe du Monde en ski acrobatique qui se composent de sauts et de compétitions de bosses. Il est fort intéressant d'observer ces athlètes de haute classe en compétition dans un sport qui depuis toujours n'a jamais été capable de se hisser au niveau de son homologue alpin, du moins en Europe, mais en tout cas un peu partout en ce qui concerne couverture de presse, contrats, argent et célébrité.

Pourtant, le ski acrobatique reste un sport spectaculaire, qui peut être vu par le public sans recourir à un grand écran de télévision comme c'est le cas pour des courses de slalom géant et de descente et peut être organisé dans un site de taille relativement petite. Alors, pourquoi le ski acrobatique n'est-il pas plus suivit ? La réponse à cette question est sans doute liée à la pléthore d'épreuves offertes par le ski et le snowboard. Ces sports de glisse sont devenus trop atomisée et il ne semble pas y avoir assez de place pour tous.

C'est ainsi que de nouvelles épreuves comme le « slope-side » viennent encore d'être ajoutées, diluant ainsi davantage l'impact des épreuves existantes. La FIS, la Fédération internationale de ski et le snowboard, n'a pas été fichue de maitriser ce problème et reste incapable de proposer une formule qui serait en mesure de mieux promouvoir ces sports en s'inspirant d'avantage de ce que les X-Games ont fait ...

Skis larges et neige dure ...

Jusqu'à présent, notre hiver en Utah n'aura pas été idéal pour les skis de poudreuse super-larges. Ça viendra peut-être, mais chaque jour qui passe sans une chute de neige notable est une occasion perdue d'en prendre plein « la gueule » et un rappel assez difficile que sur neige dure, les skis larges ne tiennent pas bien, sont lents à réagir et ne sont tout simplement pas dans leur élément .

Le bon moment en fait pour passer à des lignes de cote plus étroites, pas vrai ? L'engouement pour les skis larges auquel nous avons assisté au cours des trois dernières saisons d'hiver serait peut-être un signe que l'on est allé un peu trop loin côté neige profonde et qu'il est maintenant grand temps de retourner à des skis un peu moins large sous le pied. Qu'en pensez-vous? Pas plus de 90 mm ​​pour un ski passe-partout ?