Le site internet « Money Side of Life » vient de publier un hit-parade des primes versées à Sotchi par les Comités Nationaux Olympiques ou le ministères des sports respectifs des différents pays aux athlètes qui avaient été médaillés.
Les Russes ont gâtés leurs lauréats avec des primes faramineuses, sans même mentionner un 4x4 Mercedes gratuit pour chaque détenteur de « breloque. » Tout ça grâce à l'obsession de Poutine de damer le pion au reste du monde et d’arriver numéro un au final.
Par comparaison, les États-Unis et la France font figure de radins, tandis que la Norvège et la Suède sont les seuls pays qui semblent encore adhérer à l’idéal olympique et qui participent juste « pour le sport. » Les scandinaves semblent toujours réussir à garder une sacrée longueur d'avance sur ces autres pays encore bien corrompus !
vendredi, février 28, 2014
jeudi, février 27, 2014
Skis larges dangereux pour les genoux ?
Ce serait peut-être possible si l'on croit certains articles publiés récemment sur ce sujet. Il est bien évident qu'un skieur peut être incroyablement en porte-à-faux sur un ski de 120 mm sous le patin quand il skie sur de la glace ... Mais, avant de commencer à approfondir la question, qu'est-ce qu'on appelle un ski « large » ?
Pour moi, c'est une planche de plus de 100 mm sous le patin. Le « plateau » sur lequel on évolue marche peut-être dans la pouf de cinéma, chose qui se produit 10% du temps, et je suis très généreux, mais si vous êtes coincé avec ces planches sur de la neige damée, ça va vous prendre une bonne semaine pour changer de carres.
Le rêve de ma vie en tant que skieur est de réduire mon matos à une paire capable de tout faire, et il me semble qu'entre 80 et 95 mm sous le patin est là où se situe la réponse ; au-delà, je ne suis plus dans la course, surtout dans ma nouvelle maison où je n'aurai droit qu'à deux casiers sur le râtelier au lieu des cinq qui me sont réservés aujourd'hui. C'est aussi simple que ça !
Pour moi, c'est une planche de plus de 100 mm sous le patin. Le « plateau » sur lequel on évolue marche peut-être dans la pouf de cinéma, chose qui se produit 10% du temps, et je suis très généreux, mais si vous êtes coincé avec ces planches sur de la neige damée, ça va vous prendre une bonne semaine pour changer de carres.
Le rêve de ma vie en tant que skieur est de réduire mon matos à une paire capable de tout faire, et il me semble qu'entre 80 et 95 mm sous le patin est là où se situe la réponse ; au-delà, je ne suis plus dans la course, surtout dans ma nouvelle maison où je n'aurai droit qu'à deux casiers sur le râtelier au lieu des cinq qui me sont réservés aujourd'hui. C'est aussi simple que ça !
mercredi, février 26, 2014
Qu'est qui fait courir nos champions de ski ?
Voila une bonne question ; courent-ils pour eux-mêmes ? pour les spectateurs ? Je soulève ça suite à un commentaire posté sur mon blog à propos du slalom hommes de Sotchi, par Alain Lazard , un ancien entraîneur et un vétéran de la branche du ski.
Lisez d'abord ce qu'il dit, et puis revenez à ce blog. La plupart des coureurs et des entraîneurs qui n'étaient ni autrichiens, ni norvégiens ont bien entendu été outrés par le tracé d'Ante Kostelic, mais se soucient-ils vraiment de ce que pense le grand public ? Pourtant , au bout du compte c'est ce dernier qui paye l'addition du coût élevé du ski de compétition . Cela dit, je tiens à recadrer le débat sous forme d'un conte marrant.
Une histoire que Mario Matt, le champion olympique, aurait pu nous raconter :
Mario : « J'ai vraiment eu du pot dans cette deuxième manche ; tout comme moi , Ante Kostellic se fait vieux et contrairement à moi, il commence à perdre un peu la "boule". Vous n’êtes pas forcés de me croire, mais il m'a pris pour son fils Ivica et voici ce qu'il m'a dit » :
Ante : « Quel genre de slalom voudrais-tu que je te trace, fiston, pour redorer ce dernier jour des J.O. ? »
Mario : " C'est gentil, mais je ne veux pas tout bousculer pour les autres coureurs à cause de tes tracés diaboliques. »
Ante : « T’inquiètes pas, dis-moi juste les pièges que tu veux, c'est tout . Moi tu sais, quand je trace un slalom, je ne fais qu'appliquer les règles, peu être pas l'esprit de réglement, mais juste les règles. Par exemple, j'adore la règle 803.4.1 qui dit qu'il faut éviter de placer les portes de manière régulière et monotone. De plus, si ça n'est pas réglo, il y a toujours un délégué technique qui traine par là et n'a rien d'autre à faire que de prendre sa bonne indemnité journalière de la FIS et se balader sur le circuit. Ne devrait-il pas se décarcasser un peu pour s'assurer que les conditions de course sont tip-top ? »
Mario : « J'dis pas le contraire ... »
Ante : « Et les spectateurs ont le droit de s'amuser aussi ; on ne devrait pas les forcer à regarder une course où les gros cadors vont comme des balles et l'œil humain n'arrivent plus à voir s'ils passent les portes à cheval où si ils volent au-dessus du tracé ! »
Mario : « Je sais, je sais ... »
Ante : « Ivica , j'ai toujours dit à ta sœur et à toi que reconnaître le parcours c'était pas juste pour vous en rappeler, mais aussi pour voir si quelque chose clochait. Les coureurs peuvent toujours se plaindre auprès du DT et du jury . Bien sûr, personne n'ose rien dire en espérant secrètement qu'Hirscher n'arrivera pas en bas ... »
Mario : « Je sais , mais je ne suis pas un de ces mecs qui pleurniche tout le temps, Papa ! »
Ante : « Je sais, Ivica, t'es le meilleur ; quelqu'un d'aussi bon que toi peu creuser le trou quand les conditions sont aussi dégueulasses qu'à Sotchi et sur un tracé corsé comme celui que je vais te concocter. Je suis convaincu que tu vas nous éblouir avec le meilleur ski dont tu es capable et que tu finira en haut du podium. »
Mario : « Merci, Papa , je ferai ce que tu m'a dit. »
Lisez d'abord ce qu'il dit, et puis revenez à ce blog. La plupart des coureurs et des entraîneurs qui n'étaient ni autrichiens, ni norvégiens ont bien entendu été outrés par le tracé d'Ante Kostelic, mais se soucient-ils vraiment de ce que pense le grand public ? Pourtant , au bout du compte c'est ce dernier qui paye l'addition du coût élevé du ski de compétition . Cela dit, je tiens à recadrer le débat sous forme d'un conte marrant.
Une histoire que Mario Matt, le champion olympique, aurait pu nous raconter :
Mario : « J'ai vraiment eu du pot dans cette deuxième manche ; tout comme moi , Ante Kostellic se fait vieux et contrairement à moi, il commence à perdre un peu la "boule". Vous n’êtes pas forcés de me croire, mais il m'a pris pour son fils Ivica et voici ce qu'il m'a dit » :
Ante : « Quel genre de slalom voudrais-tu que je te trace, fiston, pour redorer ce dernier jour des J.O. ? »
Mario : " C'est gentil, mais je ne veux pas tout bousculer pour les autres coureurs à cause de tes tracés diaboliques. »
Ante : « T’inquiètes pas, dis-moi juste les pièges que tu veux, c'est tout . Moi tu sais, quand je trace un slalom, je ne fais qu'appliquer les règles, peu être pas l'esprit de réglement, mais juste les règles. Par exemple, j'adore la règle 803.4.1 qui dit qu'il faut éviter de placer les portes de manière régulière et monotone. De plus, si ça n'est pas réglo, il y a toujours un délégué technique qui traine par là et n'a rien d'autre à faire que de prendre sa bonne indemnité journalière de la FIS et se balader sur le circuit. Ne devrait-il pas se décarcasser un peu pour s'assurer que les conditions de course sont tip-top ? »
Mario : « J'dis pas le contraire ... »
Ante : « Et les spectateurs ont le droit de s'amuser aussi ; on ne devrait pas les forcer à regarder une course où les gros cadors vont comme des balles et l'œil humain n'arrivent plus à voir s'ils passent les portes à cheval où si ils volent au-dessus du tracé ! »
Mario : « Je sais, je sais ... »
Ante : « Ivica , j'ai toujours dit à ta sœur et à toi que reconnaître le parcours c'était pas juste pour vous en rappeler, mais aussi pour voir si quelque chose clochait. Les coureurs peuvent toujours se plaindre auprès du DT et du jury . Bien sûr, personne n'ose rien dire en espérant secrètement qu'Hirscher n'arrivera pas en bas ... »
Mario : « Je sais , mais je ne suis pas un de ces mecs qui pleurniche tout le temps, Papa ! »
Ante : « Je sais, Ivica, t'es le meilleur ; quelqu'un d'aussi bon que toi peu creuser le trou quand les conditions sont aussi dégueulasses qu'à Sotchi et sur un tracé corsé comme celui que je vais te concocter. Je suis convaincu que tu vas nous éblouir avec le meilleur ski dont tu es capable et que tu finira en haut du podium. »
Mario : « Merci, Papa , je ferai ce que tu m'a dit. »
mardi, février 25, 2014
Neige pourrie à Sotchi
S'il y a un élément qui aura constitué la toile de fond pendant ces J.O. mais qui n'a pas trop été développé c’était bien la qualité de la neige olympique à Sotchi . Le CIO et les Russes ont fait tout ce qu'ils on pu pour éviter que toute cette neige fondante n'inonde pas la chronique quotidienne. Peu importe ce que diront les supporters de Poutine, la neige était loin d’être idéale et les conditions beaucoup plus printanières qu'hivernales.
Pour ceux d'entre nous qui ont voyagé un peu et connaissent bien le milieu montagnard, il existe une importante corrélation entre l'altitude minimum de ski et la latitude. À titre d'exemple, la station canadienne de Whistler se trouve à seulement 675 m d'altitude mais est située à une latitude de 50 degrés, tandis que la station américaine de Taos Ski Valley, plus au sud, au Nouveau-Mexique, est à 2806 m de haut pour une latitude de 36,6 degrés.
Entre ces deux extrêmes se situe Rosa Khutor avec une altitude de 1170 m au pied des pistes sous une latitude de 43,6 degrés . Aux États-Unis, Jackson Hole qui se trouve à la même latitude que la station russe, n'a pas trop de neige, mais est quand même perchée à 1966 m. Pour aggraver les choses, la station de montagne de Sotchi souffre d'un temps très doux en raison de la proximité de la Mer Noire qui tempère encore d'avantage le climat.
Il fallait quand même être bête pour choisir ce site pour le ski alpin ! Maintenant que vous savez ça, vous êtes en droit de vous demandez combien de Roubles ont été versées aux délégués du CIO pour décrocher l'investiture de Sotchi ...
Pour ceux d'entre nous qui ont voyagé un peu et connaissent bien le milieu montagnard, il existe une importante corrélation entre l'altitude minimum de ski et la latitude. À titre d'exemple, la station canadienne de Whistler se trouve à seulement 675 m d'altitude mais est située à une latitude de 50 degrés, tandis que la station américaine de Taos Ski Valley, plus au sud, au Nouveau-Mexique, est à 2806 m de haut pour une latitude de 36,6 degrés.
Entre ces deux extrêmes se situe Rosa Khutor avec une altitude de 1170 m au pied des pistes sous une latitude de 43,6 degrés . Aux États-Unis, Jackson Hole qui se trouve à la même latitude que la station russe, n'a pas trop de neige, mais est quand même perchée à 1966 m. Pour aggraver les choses, la station de montagne de Sotchi souffre d'un temps très doux en raison de la proximité de la Mer Noire qui tempère encore d'avantage le climat.
Il fallait quand même être bête pour choisir ce site pour le ski alpin ! Maintenant que vous savez ça, vous êtes en droit de vous demandez combien de Roubles ont été versées aux délégués du CIO pour décrocher l'investiture de Sotchi ...
lundi, février 24, 2014
T'auras jamais à changer ces LED !
Comme je suis un peu écolo et politiquement correct, ma nouvelle maison ne sera éclairé que par LED. Plus d'ampoules incandescentes ou de tubes fluorescents ! Pour ça, il a fallu vider le porte monnaie et investir nos derniers dollars pour acheter ces lumières en vogue.
Quand j'ai apporté la centaine d'ampoules et autres spots lumineux à l'électricien chargé de faire l'installation, il a regardé les ampoules et m'a dit: « T'auras jamais à les remplacer de ta vie ! »
Comme je devais ne pas avoir l'air de vouloir comprendre ce qu'il me racontait, il m'a mis le lettrage rouge de l'emballage sous le nez qui annonçait « Durée: 22,8 années ». Ceci dit, je dois avouer que cet électricien était un peu plus généreux qu'un couvreur, qui dix ans auparavant m'avait prédit que le toit qu'il venait d'installer et garantit vingt-cinq ans allait durer jusqu'à la fin de mes jours.
Quel que soit le chiffre, si vous connaissez mon âge, il vous sera maintenant facile de calculer ma date de péremption !
Quand j'ai apporté la centaine d'ampoules et autres spots lumineux à l'électricien chargé de faire l'installation, il a regardé les ampoules et m'a dit: « T'auras jamais à les remplacer de ta vie ! »
Comme je devais ne pas avoir l'air de vouloir comprendre ce qu'il me racontait, il m'a mis le lettrage rouge de l'emballage sous le nez qui annonçait « Durée: 22,8 années ». Ceci dit, je dois avouer que cet électricien était un peu plus généreux qu'un couvreur, qui dix ans auparavant m'avait prédit que le toit qu'il venait d'installer et garantit vingt-cinq ans allait durer jusqu'à la fin de mes jours.
Quel que soit le chiffre, si vous connaissez mon âge, il vous sera maintenant facile de calculer ma date de péremption !
dimanche, février 23, 2014
Avez-vous un problème avec Ante Kostelic ?
Pour être parfaitement honnête , je n'ai jamais eu d'atomes crochus pour ce bonhomme , mais il faut reconnaître qu'il a produit des résultats assez impressionnants en forçant ses propres gamins à atteindre les sommets du ski de compétition. Je ne sais pas si son esprit est aussi tordu que sa façon de tracer les slaloms , mais depuis que j'ai vu le slalom olympique de Sotchi , je commence à le trouver un peu plus sympathique .
Un des problèmes que j'ai avec les courses de ski alpin moderne, c'est que lorsqu'on en a vu un coureur, on les a pratiquement tous vus . Les nouvelles techniques, l'équipement moderne , la préparation des pentes hyper-lisses et injectées - je ne parle pas de Sotchi ! - ont considérablement réduit les écarts perceptibles entre coureurs, à la fois dans le style et dans les chronos. Pour le grand public, en tout cas, pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre une enfilade et une porte horizontale, c'est un peu comme si tous les coureurs étaient clonés.
Ce dimanche , Ante a tracé une deuxième manche qui était un exemple parfait de schizophrénie, mais que j'ai trouvé particulièrement divertissante. Nous avons enfin pu voir une nette différence entre le peu de coureurs confirmés qui sont arrivés en bas et ceux, nombreux, qui ont choisit de s'arrêter à mi-parcours. Blague à part, les meilleurs ont gagné. Était-ce un si mauvais service rendu au sport que nous aimons tant, comme certains coureurs mécontents et assez mauvais joueurs semblaient le suggérer ? Pas vraiment , j'ai aimé le spectacle et j'arrive encore à faire tourner mes skis des deux cotés.
La seule chose que je n'ai pas du tout apprécié, c'est que papa l'entraîneur ne devrait pas être autorisé à tracer le slalom sur lequel le petit fiston va s’élancer. Mais allez essayer de raconter ça aux vieux dinosaures de la FIS ! Je doute qu'ils ne changent jamais cette réglementation, et je crois qu'à moins que le vieil Ante se voie offrir un contrat en or avec le Cirque du Soleil, il va bientôt réapparaître et se remettre à tracer des slaloms encore plus déments dès que ses petits-enfants seront en âge de courir en Coupe du Monde. J'attends ça avec impatience !
Un des problèmes que j'ai avec les courses de ski alpin moderne, c'est que lorsqu'on en a vu un coureur, on les a pratiquement tous vus . Les nouvelles techniques, l'équipement moderne , la préparation des pentes hyper-lisses et injectées - je ne parle pas de Sotchi ! - ont considérablement réduit les écarts perceptibles entre coureurs, à la fois dans le style et dans les chronos. Pour le grand public, en tout cas, pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre une enfilade et une porte horizontale, c'est un peu comme si tous les coureurs étaient clonés.
Ce dimanche , Ante a tracé une deuxième manche qui était un exemple parfait de schizophrénie, mais que j'ai trouvé particulièrement divertissante. Nous avons enfin pu voir une nette différence entre le peu de coureurs confirmés qui sont arrivés en bas et ceux, nombreux, qui ont choisit de s'arrêter à mi-parcours. Blague à part, les meilleurs ont gagné. Était-ce un si mauvais service rendu au sport que nous aimons tant, comme certains coureurs mécontents et assez mauvais joueurs semblaient le suggérer ? Pas vraiment , j'ai aimé le spectacle et j'arrive encore à faire tourner mes skis des deux cotés.
La seule chose que je n'ai pas du tout apprécié, c'est que papa l'entraîneur ne devrait pas être autorisé à tracer le slalom sur lequel le petit fiston va s’élancer. Mais allez essayer de raconter ça aux vieux dinosaures de la FIS ! Je doute qu'ils ne changent jamais cette réglementation, et je crois qu'à moins que le vieil Ante se voie offrir un contrat en or avec le Cirque du Soleil, il va bientôt réapparaître et se remettre à tracer des slaloms encore plus déments dès que ses petits-enfants seront en âge de courir en Coupe du Monde. J'attends ça avec impatience !
samedi, février 22, 2014
Comparons les médailles olympiques !
Je me répète, mais je suis convaincu que les médailles olympiques sont loin d'être créés égales. Voici quelques idées pour les classer et de voir comment chaque épreuve, et par conséquent, chaque médaille se classe les unes parmi les autres.
La liste est loin d'être exhaustive . Si vous avez des idées supplémentaires ou des suggestions, partagez-les sur ce blog!
Voici juste quelques idées pour lancer la conversation : Niveau de participation ( intensité de la concurrence ), facilités locale disponibles, courage requis, coût monétaire, difficultés techniques locales , subjectivité par opposition à des mesures objectives , danger physique , l'intensité de la formation requise , popularité et accès du sport au grand public, dons et dispositions naturelles de l’athlète ainsi que valeur du spectacle auprès du spectateur . À suivre ...
La liste est loin d'être exhaustive . Si vous avez des idées supplémentaires ou des suggestions, partagez-les sur ce blog!
Voici juste quelques idées pour lancer la conversation : Niveau de participation ( intensité de la concurrence ), facilités locale disponibles, courage requis, coût monétaire, difficultés techniques locales , subjectivité par opposition à des mesures objectives , danger physique , l'intensité de la formation requise , popularité et accès du sport au grand public, dons et dispositions naturelles de l’athlète ainsi que valeur du spectacle auprès du spectateur . À suivre ...
vendredi, février 21, 2014
Se taper la tête au mur !
Je n’avais jamais remarqué cet ouvrage d'art jusqu'à hier, quand je suis allé acheter du vin. Ma femme l'avait vu depuis quelques semaines déjà . La sculpture représente un skieur qui s'écrase contre le mur du grand magasin de vin et spiritueux que nous avons à Park City.
Celle-ci illustre le danger que l'alcool représente auprès de jeunes en suggérant que la pratique du ski et la consommation d'alcool ne font pas bon ménage. L'œuvre d'art est co-parrainée par l'Équipe de ski des États-Unis et celle ci est pour le moins - pardonnez le jeu de mots - frappante !
Celle-ci illustre le danger que l'alcool représente auprès de jeunes en suggérant que la pratique du ski et la consommation d'alcool ne font pas bon ménage. L'œuvre d'art est co-parrainée par l'Équipe de ski des États-Unis et celle ci est pour le moins - pardonnez le jeu de mots - frappante !
jeudi, février 20, 2014
Règles du ski et du slalom géant
Après avoir observé la victoire bien méritée de Ligety dans le géant des J.O. j'ai enfin bien assimilé des principes incontournables dans la pratique du ski. J'en vois trois :
1. L'anticipation du virage suivant doit être obsessive.
2. Il faut toujours bien rester léger sur ses skis .
3. Enfin, éviter trous, rails et autres obstacles qui sont juste là pour vous foutre en l'air.
Bien que le point numéro un est une règle que tous les skieurs alpins devraient connaître par cœur, il semble qu'ils l'oublient constamment et on du mal à la transformer en instinct naturel . Pourtant , c'est là qu'il faut concentrer tout l’entraînement. Si nous pouvons anticiper, la suite se passera bien. Dès qu'il faut « rattraper, » c'est simplement la « cata . »
Le point numéro deux est tout aussi évident. Si nous pouvons être capable de skier en légèreté à tout moment , nous conservons notre énergie, nous réponse sur ski sera plus rapide et notre image d'avantage proche de la perfection.
Le dernier point est beaucoup plus difficile à maîtriser, car , la plupart du temps , nous ne le contrôlons pas. Les coureurs doivent débuter dans les trous avant de monter en série et gagner le privilège de courir dans des conditions presque parfaites. Pour le reste d'entre nous, c'est d'avantage nos choix de pistes et les conditions du moment qui déterminent le confort sous nos skis.
Je dirais donc que cette dernière qualité viendra tout naturellement après que nous avons déjà maîtrisé les deux premiers éléments. Cela dit , le ski est d'une simplicité limpide. Appliquez justes ces quelques règles et vous skierez comme un dieu .
1. L'anticipation du virage suivant doit être obsessive.
2. Il faut toujours bien rester léger sur ses skis .
3. Enfin, éviter trous, rails et autres obstacles qui sont juste là pour vous foutre en l'air.
Bien que le point numéro un est une règle que tous les skieurs alpins devraient connaître par cœur, il semble qu'ils l'oublient constamment et on du mal à la transformer en instinct naturel . Pourtant , c'est là qu'il faut concentrer tout l’entraînement. Si nous pouvons anticiper, la suite se passera bien. Dès qu'il faut « rattraper, » c'est simplement la « cata . »
Le point numéro deux est tout aussi évident. Si nous pouvons être capable de skier en légèreté à tout moment , nous conservons notre énergie, nous réponse sur ski sera plus rapide et notre image d'avantage proche de la perfection.
Le dernier point est beaucoup plus difficile à maîtriser, car , la plupart du temps , nous ne le contrôlons pas. Les coureurs doivent débuter dans les trous avant de monter en série et gagner le privilège de courir dans des conditions presque parfaites. Pour le reste d'entre nous, c'est d'avantage nos choix de pistes et les conditions du moment qui déterminent le confort sous nos skis.
Je dirais donc que cette dernière qualité viendra tout naturellement après que nous avons déjà maîtrisé les deux premiers éléments. Cela dit , le ski est d'une simplicité limpide. Appliquez justes ces quelques règles et vous skierez comme un dieu .
mercredi, février 19, 2014
JO en surpoids !
Dans mon dernier blog, j'essayais der partager ma fatigue pour ces Jeux Olympiques d'Hiver qui n'en finissent pas. Une des raisons est le nombre excessif d’épreuves. Si l'on considère ces dernières années, les Jeux d'Hiver ont vu leur nombre total d'épreuves plus que tripler entre 1960 à Squaw Valley et aujourd'hui à Sotchi.
Je pense que moins serait beaucoup, beaucoup mieux, surtout après avoir vu le boarder-cross qui s'apparente d'avantage du cirque Pinder qu'aux sports d'hiver. Je n'irai pas tout à fait jusqu'à dire « débarrassons-nous du snowboard » ou « éliminons le skeleton », mais il est grand temps de faire un peu de ménage et ramener le nombre total d'épreuves autour de 50 ou quelque chose de cet ordre, ce qui était à peu près ce que nous avions à Sarajevo. Le CIO a du s'endormir au volant ...
Je pense que moins serait beaucoup, beaucoup mieux, surtout après avoir vu le boarder-cross qui s'apparente d'avantage du cirque Pinder qu'aux sports d'hiver. Je n'irai pas tout à fait jusqu'à dire « débarrassons-nous du snowboard » ou « éliminons le skeleton », mais il est grand temps de faire un peu de ménage et ramener le nombre total d'épreuves autour de 50 ou quelque chose de cet ordre, ce qui était à peu près ce que nous avions à Sarajevo. Le CIO a du s'endormir au volant ...
mardi, février 18, 2014
Usure olympique ...
Alors que nous sommes à un peu plus de mi-chemin dans ce marathon que sont les jeux olympiques d'hiver, je commence à en avoir marre d'avaler cet océan de résultats que je ne souhaite pas toujours, toutes ces pubs qui rendent idiot et tout ce travail important que je laisse un peu de côté, pour lequel je ne remporterai aucune médaille, mais qui devrait m’éviter bien des ennuis.
Je pense que c'est le prix à payer quand on veut s'empiffrer de divertissement, mais je ne veux même pas imaginer comment je pourrais survivre à cette dernière semaine de spectacle. Je devrais peut-être aller au ciné au lieu de rester coincé devant la télé ?
Je pense que c'est le prix à payer quand on veut s'empiffrer de divertissement, mais je ne veux même pas imaginer comment je pourrais survivre à cette dernière semaine de spectacle. Je devrais peut-être aller au ciné au lieu de rester coincé devant la télé ?
lundi, février 17, 2014
Le Graal du sport
Il se peut que cette dimension ait été parfaitement illustrée ces deux soirées à Sotchi quand Meryle Davis et Charlie White se sont élancés sur glace lors de leur compétition olympique avant d'encaisser l'or qu'ils méritaient. Les deux font preuve d'une telle maîtrise que leurs évolutions paraissent d'une légèreté magique et que ce qu'il font semble si simple et si facile. En plus de tout cela, ils donnent vraiment l'impession d'avoir du plaisir à patiner.
Toutes ces dispositions se traduisent en une plus grande efficacité de leurs mouvements et une optimisation de tous leurs efforts ; c'est ça pour moi le Graal du sport. C'est généralement le résultat d'un entraînement physique intense et d'une préparation rigoureuse que l'on retrouve dans les sports les plus exigeants comme la gymnastique ou l'acrobatie.
J'essaie toujours de rappeler ce concept à ma tête bien trop dûre chaque fois que je vais skier. Vous trouverez peu de cet ingrédient en skeleton ou en luge !
Toutes ces dispositions se traduisent en une plus grande efficacité de leurs mouvements et une optimisation de tous leurs efforts ; c'est ça pour moi le Graal du sport. C'est généralement le résultat d'un entraînement physique intense et d'une préparation rigoureuse que l'on retrouve dans les sports les plus exigeants comme la gymnastique ou l'acrobatie.
J'essaie toujours de rappeler ce concept à ma tête bien trop dûre chaque fois que je vais skier. Vous trouverez peu de cet ingrédient en skeleton ou en luge !
dimanche, février 16, 2014
Place aux Jeux Olympiques de Printemps !
Jusqu'à présent, nous n'avions à notre disposition que deux versions des J.O., été et hiver. Aujourd'hui, avec Sotchi, voici enfin l’avènement des Jeux Olympiques de Printemps ! Nous parlons de météo d'Avril quand la boue reprends ses droits et que pour les skieurs en particulier, il est temps de s'habiller légèrement ou pas du tout, de se déguiser en clown, de sauter dans les flaques d'eau et faire des imbécillités en tout genre qui seraient inimaginables en Février.
Cette nouvelle version des jeux anciens restera l'héritage le plus marquant de ces Jeux Russo-Poutiniens dans la tradition olympique, et marquera les mémoires en tant que Grand Niveleur. Grâce à ces différentes conditions qui ne cessent de changer, les victoires et les défaites surprises seront enfin garanties et ce changement constant sera la seule certitude. Certains esprits mal tourné ont déjà rebaptisé ces Jeux « Roulette Russe ... »
Cette nouvelle version des jeux anciens restera l'héritage le plus marquant de ces Jeux Russo-Poutiniens dans la tradition olympique, et marquera les mémoires en tant que Grand Niveleur. Grâce à ces différentes conditions qui ne cessent de changer, les victoires et les défaites surprises seront enfin garanties et ce changement constant sera la seule certitude. Certains esprits mal tourné ont déjà rebaptisé ces Jeux « Roulette Russe ... »
samedi, février 15, 2014
Plaidoyer pour un salaire minimum décent
Ne pas avoir de salaire minimum ou payer le moins possible est une aubaine pour les employeurs qui ne peuvent pas s'offrir des robots mais peuvent cependant fonctionner avec une main-d’œuvre jetable et à très bas prix.
Aux États-Unis, des entreprises, comme ces éleveurs industriels de volailles, excellent à ce genre de pratique. Ils ne payent pas leurs employés mais sont tout aussi malin pour payer un minimum d'impôts eux-mêmes.
Résultat ? La classe moyenne, vous et moi, payons la facture en fournissant à toute cette main-d'œuvre sous-payée une aide sociale ruineuse qui prend la forme de bons d'alimentation et autres subventions en tout genres. Le fait reste que si nous rémunérions ces gens avec un salaire de subsistance, nous n'aurions pas à mettre la main à la pâte pour les aider à survivre.
D'accord on payerai un peu plus pour tous ces services, et certains produits (ceux fabriqués dans ce pays) pourraient peut-être coûter un plus cher, mais les choses ne seraient pas si dysfonctionnelles. Il n'y a plus aucune raison pour que des gens qui travaillent gagnent moins de 11 Euros de l'heure!
Aux États-Unis, des entreprises, comme ces éleveurs industriels de volailles, excellent à ce genre de pratique. Ils ne payent pas leurs employés mais sont tout aussi malin pour payer un minimum d'impôts eux-mêmes.
Résultat ? La classe moyenne, vous et moi, payons la facture en fournissant à toute cette main-d'œuvre sous-payée une aide sociale ruineuse qui prend la forme de bons d'alimentation et autres subventions en tout genres. Le fait reste que si nous rémunérions ces gens avec un salaire de subsistance, nous n'aurions pas à mettre la main à la pâte pour les aider à survivre.
D'accord on payerai un peu plus pour tous ces services, et certains produits (ceux fabriqués dans ce pays) pourraient peut-être coûter un plus cher, mais les choses ne seraient pas si dysfonctionnelles. Il n'y a plus aucune raison pour que des gens qui travaillent gagnent moins de 11 Euros de l'heure!
vendredi, février 14, 2014
La valeur relative des médailles
Les Jeux olympiques ont ce don de mélanger une variété d'épreuves grandissante et de véhiculer l'idée que tous ont la même valeur. C'est donc ça, toutes les médailles ont-elles la même valeur ? Je ne le pense pas et je ne cesse de me poser la question. Pour moi, le curling n'arrivera jamais au niveau des disciplines de ski alpin.
Parfois, je pense à créer un tableau comparatif entre toutes ces épreuves qui intégrerait des difficultés techniques, le danger physique, l'intensité de l’entraînement requit, les mesures subjectives et objectives, les dons et dispositions naturelles des athlètes ainsi que la valeur de divertissement qu'une discipline représente pour le spectateur.
Quelque chose à explorer et qui pourrait rendre possible une comparaison plus objective des diverses épreuves … Avez vous des suggestions ?
Parfois, je pense à créer un tableau comparatif entre toutes ces épreuves qui intégrerait des difficultés techniques, le danger physique, l'intensité de l’entraînement requit, les mesures subjectives et objectives, les dons et dispositions naturelles des athlètes ainsi que la valeur de divertissement qu'une discipline représente pour le spectateur.
Quelque chose à explorer et qui pourrait rendre possible une comparaison plus objective des diverses épreuves … Avez vous des suggestions ?
jeudi, février 13, 2014
« Accro » des Jeux Olympiques !
Avec une différence de fuseaux horaires de onze heures, il est difficile de regarder n'importe quel épreuve olympique se déroulant la journée en direct. Cela dit, même si j'essaie de voir le programme de soirée en direct pendant la journée, je trouve que c'est une perte de temps difficile à justifier même pour le soi-disant retraité que je suis.
En fin de compte, et après avoir été un critique particulièrement virulent de la chaîne américaine NBC dans le passé, j’apprécie beaucoup de regarder le résumé télévisé en soirée, même si celui-ci est constamment entrecoupée de publicités interminables et répétitives. Cela me donne un bon aperçu de la journée pour ce qui est des athlètes nord-américains.
Bien sûr, je ne vois pas grand choses des autres compétiteurs, mais qui devrait s'en soucier, nous sommes en Amérique après tout !
En fin de compte, et après avoir été un critique particulièrement virulent de la chaîne américaine NBC dans le passé, j’apprécie beaucoup de regarder le résumé télévisé en soirée, même si celui-ci est constamment entrecoupée de publicités interminables et répétitives. Cela me donne un bon aperçu de la journée pour ce qui est des athlètes nord-américains.
Bien sûr, je ne vois pas grand choses des autres compétiteurs, mais qui devrait s'en soucier, nous sommes en Amérique après tout !
mercredi, février 12, 2014
Pénalité pour arrogance ?
Je n'aime pas tellement les gens arrogants en général, mais encore moins les athlètes arrogants en particulier. Je sais, le chemin est très étroit entre l’humilité et la confiance en soi.
Hier, Shaun White, ce fameux snowboarder américain - et oui – arrogant aussi, en a eu pour son grade quand il n'a même pas réussît à remporter une médaille de bronze dans l'épreuve de « half-pipe » à Sotchi.
Ce héros turbo-chargé au delà de la réalité a obtenu le résultat désastreux qu'il courtisait depuis qu'il a remporté sa première médaille d'or olympique dans une discipline qui continue de se chercher.
Appelez-ça du mauvais karma si vous voulez, ou être un peu dépassé ou tout simplement poussé de coté par la génération montante ; la réalité est qu'il a perdu la partie et que perdre fait toujours très mal surtout quand on est convaincu de son invincibilité. Une leçon à bien retenir !
Hier, Shaun White, ce fameux snowboarder américain - et oui – arrogant aussi, en a eu pour son grade quand il n'a même pas réussît à remporter une médaille de bronze dans l'épreuve de « half-pipe » à Sotchi.
Ce héros turbo-chargé au delà de la réalité a obtenu le résultat désastreux qu'il courtisait depuis qu'il a remporté sa première médaille d'or olympique dans une discipline qui continue de se chercher.
Appelez-ça du mauvais karma si vous voulez, ou être un peu dépassé ou tout simplement poussé de coté par la génération montante ; la réalité est qu'il a perdu la partie et que perdre fait toujours très mal surtout quand on est convaincu de son invincibilité. Une leçon à bien retenir !
mardi, février 11, 2014
Politique à l'équipe de France de ski
Pendant des années, Cyprien Richard a été l'un des meilleurs géantistes de l’équipe de France. Une médaille d'argent en championnats du monde et une victoire en Coupe du monde en 2011, plusieurs 3e places les années précédentes et toujours des classements dans le top 15 ces dernières saisons, auraient du garantir au Morzinois de 35 ans un billet pour Sotchi, même en tant que remplaçant.
À la place, on lui a demandé de rester chez lui et d'attendre le coup de fil de l'équipe juste au cas où. Je trouve que cela mangue de fair-play car les Pinturaults et autres Fanaras doivent beaucoup aujourd'hui à « Priou » qui leur a ouvert la voie et a fortement contribué à créer la plus forte équipe de géant masculine au monde. Pas une façon bien élégante de dire « merci ! »
À la place, on lui a demandé de rester chez lui et d'attendre le coup de fil de l'équipe juste au cas où. Je trouve que cela mangue de fair-play car les Pinturaults et autres Fanaras doivent beaucoup aujourd'hui à « Priou » qui leur a ouvert la voie et a fortement contribué à créer la plus forte équipe de géant masculine au monde. Pas une façon bien élégante de dire « merci ! »
lundi, février 10, 2014
Descente masculine de Sotchi ...
J'ai été très déçu, mais pas tellement surpris par la contre-performance de Bode Miller ; cela montre une fois de plus que le talent pur ne suffit pas à combler les lacunes d'un programme d’entraînement qui laisse à désirer, car ce dernier est alors incapable de fournir cet élément essentiel appelé « marge de supériorité. »
Cela dit, alors que le « designer de pistes de descente » qu'est Bernhard Russi a concocté un parcours contenant tous les ingrédients intéressant et nécessaires à la « confection » d'une descente moderne, le produit final reste très artificiel.
Ajoutez à cela le fait que ce « ruban » bien qu’extrêmement glacé est parfaitement raboté, qu'il y a très peu d'arbres le long du parcours, le spectateur a donc du mal à apprécier les difficultés du terrain ainsi que la vitesse, car il manque de repères visuels, en particulier sous « le jour blanc » qui caractérisait cette compétition.
Tout cela m'amène à dire que ces pistes de descente « synthétiques » vieillissent assez mal, sauf peut-être pour Beaver Creek et sa « Birds of Prey », et qu'au bout du compte, le Hahnenkamm reste un classique indéboulonnable.
Cela dit, alors que le « designer de pistes de descente » qu'est Bernhard Russi a concocté un parcours contenant tous les ingrédients intéressant et nécessaires à la « confection » d'une descente moderne, le produit final reste très artificiel.
Ajoutez à cela le fait que ce « ruban » bien qu’extrêmement glacé est parfaitement raboté, qu'il y a très peu d'arbres le long du parcours, le spectateur a donc du mal à apprécier les difficultés du terrain ainsi que la vitesse, car il manque de repères visuels, en particulier sous « le jour blanc » qui caractérisait cette compétition.
Tout cela m'amène à dire que ces pistes de descente « synthétiques » vieillissent assez mal, sauf peut-être pour Beaver Creek et sa « Birds of Prey », et qu'au bout du compte, le Hahnenkamm reste un classique indéboulonnable.
dimanche, février 09, 2014
Dérive olympique ?
Si quelque chose ne s’améliore pas au fil du temps, ce sont bien les Jeux Olympiques. Sochi 2014 est une autre preuve que le CIO est en train de se fourvoyer en laissant un pays comme la Russie dépenser des fortunes obscènes sur des jeux qui ne sont pas tant à la gloire des athlètes participants, mais plutôt à celle du tyran en chef local, Vladimir Poutine.
Dois-je ajouter que cette occasion de rassembler les peuples du monde entier est de plus en plus ternie par une commercialisation excessive, trop d'athlètes choisissant un « pavillon de complaisance » pour se retrouver là, et une pléthore d'événements. Le CIO semble les ajouter juste pour voir si ceux-ci vont prouver leur pérennité.
Les cérémonies d'ouverture sont un autre exemple de dévoiement. D'accord pour le Défilé des Nations et pour allumer la flamme, mais faites nous grâce du numéro de cirque autour de tout cela. La simplicité et l’authenticité des Jeux Olympiques de Squaw-Valley en 1960 aux États-Unis me manque terriblement!
Dois-je ajouter que cette occasion de rassembler les peuples du monde entier est de plus en plus ternie par une commercialisation excessive, trop d'athlètes choisissant un « pavillon de complaisance » pour se retrouver là, et une pléthore d'événements. Le CIO semble les ajouter juste pour voir si ceux-ci vont prouver leur pérennité.
Les cérémonies d'ouverture sont un autre exemple de dévoiement. D'accord pour le Défilé des Nations et pour allumer la flamme, mais faites nous grâce du numéro de cirque autour de tout cela. La simplicité et l’authenticité des Jeux Olympiques de Squaw-Valley en 1960 aux États-Unis me manque terriblement!
samedi, février 08, 2014
Représentant Park City à Sotchi ...
Jamais Park City n'avait aligné autant de participants aux Jeux Olympiques. Aujourd'hui même, nous avons eu la joie d'apprendre que notre concitoyen Sage Kotsenburg avait ouvert le score en remportant la première médaille d'or des J.O. en Snowboard Slopestyle et avait ainsi mit sa communauté à l'honneur.
Espérons que cela continue avec Joss Christensen, qui participera au Ski Slopeside, notre impressionnant contingent féminin constitue de Sarah Hendrickson , Lindsey Van et Jessica Jerome au saut Nordique. Steven Holcomb, pour sa part, nous montrera à quelle vitesse il peut descendre à bobsleigh, Megan McJames sera notre skieuse alpine et qui pourrait oublier notre héros local , Ted Ligety en ski alpin !
Espérons que cela continue avec Joss Christensen, qui participera au Ski Slopeside, notre impressionnant contingent féminin constitue de Sarah Hendrickson , Lindsey Van et Jessica Jerome au saut Nordique. Steven Holcomb, pour sa part, nous montrera à quelle vitesse il peut descendre à bobsleigh, Megan McJames sera notre skieuse alpine et qui pourrait oublier notre héros local , Ted Ligety en ski alpin !
vendredi, février 07, 2014
Prouves-moi que tu existe !
Bonne question, n'est pas ? En tout cas, c'est celle que le gouvernement français vient de me demander, avant d'envoyer mon premier versement de retraite. Ma réponse : « Oui, je suis bel et bien vivant, je pète la santé ! » Le problème est que j'ai dû passer une journée pour trouver une autorité américaine que voulait bien fournir ce précieux certificat.
La realite est que des tas de gens dans mon cas, et en particulier les algériens qui ont travaillé en France ont une petite tendance à abuser de la générosité de la France en ne mourant jamais. En d'autres termes, dès qu'ils touchent la retraite, ils deviennent immortels, s'il décident de s’installer Algérie pour leur retraite.
La CNAV, système de retraite français, paye environ 1 milliard de dollars chaque année pour ces roublards qui tournent autour des 125 ans mais qui, apparemment, continuent a bien se porter, tandis qu'en Amérique , ils me demandent de prouver que je me suis pas mort et que je suis encore capable de tenir debout sur mes skis !
La realite est que des tas de gens dans mon cas, et en particulier les algériens qui ont travaillé en France ont une petite tendance à abuser de la générosité de la France en ne mourant jamais. En d'autres termes, dès qu'ils touchent la retraite, ils deviennent immortels, s'il décident de s’installer Algérie pour leur retraite.
La CNAV, système de retraite français, paye environ 1 milliard de dollars chaque année pour ces roublards qui tournent autour des 125 ans mais qui, apparemment, continuent a bien se porter, tandis qu'en Amérique , ils me demandent de prouver que je me suis pas mort et que je suis encore capable de tenir debout sur mes skis !
jeudi, février 06, 2014
Un autre rêve idiot ...
J'essaie de comptabiliser mes rêves sur ce blog car il est assez rare que je m'en souvienne et parce qu'ils sont si stupides et tellement dépourvus de sens qu'ils feraient rougir Dr Carl Jung. Alors voilà, je viens de rêver que je volais vers l'Europe par New York et que j'avais pris avec moi Woody, le labrador de mon voisin.
J'avais en quelque sorte kidnappé ce chien sans même demander l’autorisation à son propriétaire. Quand j'ai changé d'avion à l’aéroport Kennedy, deux incidents se sont produits. J'ai d'abord réalisé que j'avais perdu le chien et en plus que j'avais laissé mon gros anorak à l'intérieur du compartiment à bagages.
C'était l'hiver et j'avais froid. Je n'avais pas pris d'autre veste et c'était à la fois une situation insolvable et désespérée. Mes problèmes sont resté irrésolus jusqu'à ce que je me réveille et je me demande encore ce qui m'a pris d'emmener le chien de mon voisin sans même demander l'autorisation. Pour ce qui est de l'anorak, pas de soucis, j'en ai encore des tas dans mon armoire !
J'avais en quelque sorte kidnappé ce chien sans même demander l’autorisation à son propriétaire. Quand j'ai changé d'avion à l’aéroport Kennedy, deux incidents se sont produits. J'ai d'abord réalisé que j'avais perdu le chien et en plus que j'avais laissé mon gros anorak à l'intérieur du compartiment à bagages.
C'était l'hiver et j'avais froid. Je n'avais pas pris d'autre veste et c'était à la fois une situation insolvable et désespérée. Mes problèmes sont resté irrésolus jusqu'à ce que je me réveille et je me demande encore ce qui m'a pris d'emmener le chien de mon voisin sans même demander l'autorisation. Pour ce qui est de l'anorak, pas de soucis, j'en ai encore des tas dans mon armoire !
mercredi, février 05, 2014
Le rebelle en moi ...
Alors que je regardais une émission de télévision à propos de jeunes Amish aux prises avec leur système autoritaire et archaïque, je pensais que je n'étais pas beaucoup différent d'eux quand j'étais plus jeune.
Enfant, je questionnais le statu quo, je m'aventurais dans des endroits interdits et j'entretenais des idées qui n'étaient pas nécessairement du goût de tous. Étais-je déjà un rebelle ? Probablement, en tout cas par rapport aux valeurs de certains.
Aurais-je été heureux, si j’étais resté dans mon patelin, avais grandi bien gentiment et fait ce que l'on attendait de moi ? Sûrement pas, j'étais un explorateur, j'adorais les sensations fortes, l’aventure et tout ce qui était à contre-courant de la norme. Ais-je été l’influencé ou était-ce déjà dans mes gènes ? C’était inné je pense ; les rebelles sont nés, on ne les fabrique pas.
Enfant, je questionnais le statu quo, je m'aventurais dans des endroits interdits et j'entretenais des idées qui n'étaient pas nécessairement du goût de tous. Étais-je déjà un rebelle ? Probablement, en tout cas par rapport aux valeurs de certains.
Aurais-je été heureux, si j’étais resté dans mon patelin, avais grandi bien gentiment et fait ce que l'on attendait de moi ? Sûrement pas, j'étais un explorateur, j'adorais les sensations fortes, l’aventure et tout ce qui était à contre-courant de la norme. Ais-je été l’influencé ou était-ce déjà dans mes gènes ? C’était inné je pense ; les rebelles sont nés, on ne les fabrique pas.
mardi, février 04, 2014
Avantage jeunesse
Comme tout bon Américain, je sais quelle équipe a remporté le Superbowl et ce que j'ai cru comprendre est que la victoire est allée à l’équipe la plus jeune, celle qui avait tout à gagner et c'est précisément ce que ses joueurs on fait, sans trop s'attarder sur la stratégie ou la psychologie à suivre.
À l'opposé, les Broncos avaient tout à perdre, étaient plus âgés et se sont fait piégés en réfléchissant trop, en restant conservatifs et défensifs. Tout cela pour dire qu'une bonne dose de sagesse est précieuse, mais quand celle-ci domine tout, elle peut piéger l’athlète.
Quand tous les autres éléments (entraînement, forme physique, talent naturel) sont égaux, le fait de ne rien avoir à perdre reste un énorme avantage. Mon conseil pour les plus âgés? Restez jeune mentalement, ne vous creusez pas trop la cervelle, et comme dit Nike : « Just do it! »
À l'opposé, les Broncos avaient tout à perdre, étaient plus âgés et se sont fait piégés en réfléchissant trop, en restant conservatifs et défensifs. Tout cela pour dire qu'une bonne dose de sagesse est précieuse, mais quand celle-ci domine tout, elle peut piéger l’athlète.
Quand tous les autres éléments (entraînement, forme physique, talent naturel) sont égaux, le fait de ne rien avoir à perdre reste un énorme avantage. Mon conseil pour les plus âgés? Restez jeune mentalement, ne vous creusez pas trop la cervelle, et comme dit Nike : « Just do it! »
lundi, février 03, 2014
Coupe du monde de ski à deux vitesses ?
S'il fallait le souligner, il est bien évident qu'il existe désormais deux ligues distinctes en Coupe du Monde de ski masculin, au moins en ce qui concerne les épreuves techniques. Trois ou quatre skieurs dominent tout le reste.
La victoire décisive de Ligety dans le GS d'hier à Saint-Moritz, accompagné sur le podium par les « abonnés » que sont Hirscher et Pinturault, montre qu'il existe une différence constante entre ces « über-skieurs », dont fait partie également Felix Neureuther, et le reste des concurrents.
Ces coureurs qui sont juste un cran en dessous, se démènent du mieux qu'ils peuvent et n'obtiennent guère que quelques miettes, de temps en temps. Cet écart en supériorité technique semble difficile à expliquer et je pense qu'il y a des tas de directeurs d’équipes et d’entraîneurs qui se grattent la tête pour essayer de trouver les secrets et les raisons qui font que ces athlètes restent intouchable ...
La victoire décisive de Ligety dans le GS d'hier à Saint-Moritz, accompagné sur le podium par les « abonnés » que sont Hirscher et Pinturault, montre qu'il existe une différence constante entre ces « über-skieurs », dont fait partie également Felix Neureuther, et le reste des concurrents.
Ces coureurs qui sont juste un cran en dessous, se démènent du mieux qu'ils peuvent et n'obtiennent guère que quelques miettes, de temps en temps. Cet écart en supériorité technique semble difficile à expliquer et je pense qu'il y a des tas de directeurs d’équipes et d’entraîneurs qui se grattent la tête pour essayer de trouver les secrets et les raisons qui font que ces athlètes restent intouchable ...
dimanche, février 02, 2014
Le jour préféré des américains
Savez-vous quel est le jour de l’année le plus sacré pour les américains ?
Noël ? Thanksgiving ?
Non.
On essaye encore ?
Le 4 Juillet ?
Faux !
Vous donnez votre langue au chat ?
La bonne réponse c'est le dimanche du Superbowl ; c'est ça, aujourd'hui ! Pendant des semaines, nous avons été assommés par les médias à propos de ce cataclysme artificiel où deux équipes de football américain s'affrontent devant toute une Amérique rassemblée bière à la main, chips, bretzels et autres saloperies dans la bouche, et ou chacun retient son souffle en acclamant son équipe favorite et en se faisant charmer par des pubs qui coûtent des dizaines de million de dollars.
Comment allons nous honorer cette journée sacrée ? En allant skier cet après-midi car nous aurons la certitude que les pistes seront désertes. Au retour, bien sûr, nous regarderons pour voir ces fameuses pubs et être quand même au courant de quelle équipe aura gagné !
Noël ? Thanksgiving ?
Non.
On essaye encore ?
Le 4 Juillet ?
Faux !
Vous donnez votre langue au chat ?
La bonne réponse c'est le dimanche du Superbowl ; c'est ça, aujourd'hui ! Pendant des semaines, nous avons été assommés par les médias à propos de ce cataclysme artificiel où deux équipes de football américain s'affrontent devant toute une Amérique rassemblée bière à la main, chips, bretzels et autres saloperies dans la bouche, et ou chacun retient son souffle en acclamant son équipe favorite et en se faisant charmer par des pubs qui coûtent des dizaines de million de dollars.
Comment allons nous honorer cette journée sacrée ? En allant skier cet après-midi car nous aurons la certitude que les pistes seront désertes. Au retour, bien sûr, nous regarderons pour voir ces fameuses pubs et être quand même au courant de quelle équipe aura gagné !
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samedi, février 01, 2014
Ceux qui ne supportent pas le changement
Avant-hier , tout à fait par hasard, alors que j'étais assis dans la salle d'attente du dentiste, je suis tombé sur un de mes compatriotes qui a vécu à Park City presque aussi longtemps que moi. Je ne le vois rarement parce qu'il vit plutôt en solitaire et fait souvent la navette entre l'Utah et la France.
Comme la plupart des Français, il n'a pas cessé de se plaindre pendant toute notre conversation . « L'Amérique n'est plus ce qu'elle était, c’était bien mieux avant », « La France a trop d'immigrants », « Vivement que mes enfants soient grands et plus à maison pour pouvoir enfin profiter de la vie », etc . Mon diagnostic est assez simple : Ce type là déteste le changement et ne pourra jamais s'y habituer.
La réalité est que la vie n'est que changement ; comment alors mener une vie heureuse si on ne peut pas accepter le seul élément constant de notre vie sur terre ?
Comme la plupart des Français, il n'a pas cessé de se plaindre pendant toute notre conversation . « L'Amérique n'est plus ce qu'elle était, c’était bien mieux avant », « La France a trop d'immigrants », « Vivement que mes enfants soient grands et plus à maison pour pouvoir enfin profiter de la vie », etc . Mon diagnostic est assez simple : Ce type là déteste le changement et ne pourra jamais s'y habituer.
La réalité est que la vie n'est que changement ; comment alors mener une vie heureuse si on ne peut pas accepter le seul élément constant de notre vie sur terre ?
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