samedi, septembre 01, 2012

Si j'étais candidat à la présidentielle américaine ...

Tout comme Mitt Romney, je parlerai longuement de mes parents et de mes grands-parents et comment il était leur difficile de gagner leur vie, mais aussi comment grâce à leur travail acharné et à leur détermination, ils ont amélioré leur vie et on pu m'envoyer à l'école. Tout cela aurait été possible, si ils avaient eu assez de sous pour quitter la France et sauter dans un navire à destination des États-Unis.

Ne pas être né ici est donc la raison pour laquelle il ne me sera jamais possible d'être président de ce merveilleux pays ! Sauf sous l'occupation allemande, et pendant toute ma vie en France, mes parents et moi-même étions à peu près libre de faire comme bon nous semblait, à l'exception que sur un continent européen déjà établis depuis de longs siècles, il y avait beaucoup moins de place pour croître et s'enrichir comme dans un pays flambant neuf tel que l’Amérique.

Cela dit, si j’étais candidat, j'ajouterai aussi que je n'aurai aucune d'objection à payer ma part d'impôts et même si nous revenions aux taux d'imposition qui existait avant la présidence de George Bush, fils, j'adorerai payer un million de dollars d'impôts par an, car cela signifierai qu'il m'en resterai encore un sacre paquet pour moi et ma famille.

Je promettrais également de solutionner, une fois pour toutes, notre système scolaire public défaillant au lieu de réinventer la roue en créant des écoles spéciales et de privatiser l'enseignement. Je couperais une grosse partie du budget défense car dépenser autant que les 14 autre plus grandes nations militarisées au monde revient à de la folie pure et simple. J'exigerai aussi que la civilité retourne au sein de notre congrès, car ce qu'y s'y passe est devenu l’élément le plus démoralisant qui soit pour la santé morale du pays.

Bien sûr, je couperais toutes les dépenses gouvernementales inutiles, je réparerai notre infrastructure qui ne cesse de se dégrader et s'il reste un peu d'argent, je commencera à rembourser notre dette. Enfin, peu importe si j'étais un candidat à la présidence ou pas, j’arrêterai d'aller voir les films de Clint Eastwood, mais ca, c'est un tout autre sujet !

Aucun commentaire: