En Juin 1983, nous étions en train de faire visiter la Suisse et l'Italie à toute la force de vente américaine des chaussures de ski Lange et alors que nous étions sur la rive suisse du lac Léman, près de Lausanne, j'ai montrais à l'un d'entre eux (Rob Mucci, de Boston, pour être bien exact) l'endroit d'où je venais et où j'avais vécu pendant un quart de siècle.
À ce moment précis, je me souviens avoir ressentis une nostalgie intense sur mes origines, mon pays, ma ville natale et une énorme partie de ma vie que j'allais désormais laisser derrière moi. Ce rivage français paraissait si proche, qu'il était presque palpable, et pourtant il était déjà trop loin pour que je puisse y revenir.
Ce moment devait être la charnière qui allait me faire lâcher mes origines, mon vieux continent Européen et un long chapitre de mon histoire personnelle. C'est arrivé à ce moment et à cet endroit là et puis après ce fut irréversible ...
mardi, janvier 31, 2012
lundi, janvier 30, 2012
Fin de Festival
En fin de soirée, nous aurons vu 14 films lors de ce dernier Festival du Film de Sundance qui a officiellement fermé ses portes hier. Ce soir, les projections que nous verrons sont à l'attention des habitants de Park City, mais dans l'ensemble, l'édition de cette année aura été excellente avec un grand nombre de très bons films, beaucoup d'inspiration et du plaisir à revendre !
Maintenant, nous sommes ravis que tout se termine car nous sommes fatigués de courir de salle de cinéma en salle de cinéma, de faire la queue et de nous stresser un peu trop pour ce genre de divertissement. De plus, nous avons besoin de retourner à notre routine, de faire du ski et de vivre à nouveau « normalement » pour changer …
Cette année, j'ai absorbé de tas de bonnes idées qui vont m'aider à améliorer mon travail de vidéaste et aussi me permettre d'aller beaucoup plus loin dans l'exercice de mon nouveau passe-temps favori. Cette expérience me rappelle - une fois de plus - que tout est possible ; ça je le savais, mais c'est quand même pas mal de se le faire rappeler !
Maintenant, nous sommes ravis que tout se termine car nous sommes fatigués de courir de salle de cinéma en salle de cinéma, de faire la queue et de nous stresser un peu trop pour ce genre de divertissement. De plus, nous avons besoin de retourner à notre routine, de faire du ski et de vivre à nouveau « normalement » pour changer …
Cette année, j'ai absorbé de tas de bonnes idées qui vont m'aider à améliorer mon travail de vidéaste et aussi me permettre d'aller beaucoup plus loin dans l'exercice de mon nouveau passe-temps favori. Cette expérience me rappelle - une fois de plus - que tout est possible ; ça je le savais, mais c'est quand même pas mal de se le faire rappeler !
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dimanche, janvier 29, 2012
Judicieux?
En vieillissant, nous deviennent souvent moins pertinents. Ce n'est pas une vérité absolue, mais une réalité bien acceptée. Mais qu'est-ce qui peu bien faire que nous restions « branchés » ou pertinent ? Le communisme n'est aujourd'hui pas plus pertinent que l'alchimie était encore il y a quelques siècles et la même remarque s'applique pour les « bonnes raisons » qui ont pousser les États-Unis de déclarer la guerre à l’Irak avant de l'envahir, n'est-ce pas ?
La pertinence est comme le vent, ce dernier peut souffler très fort, changer de direction et disparaître. Rester pertinent pourrait être un moyen de rester présent, actif et bien vivant. Dans le même ordre d’idée, la question que nous devons nous poser, au quotidien, peut-être comme du genre : « Qu'ai-je fait aujourd'hui pour rester pertinent demain? »
La pertinence est comme le vent, ce dernier peut souffler très fort, changer de direction et disparaître. Rester pertinent pourrait être un moyen de rester présent, actif et bien vivant. Dans le même ordre d’idée, la question que nous devons nous poser, au quotidien, peut-être comme du genre : « Qu'ai-je fait aujourd'hui pour rester pertinent demain? »
samedi, janvier 28, 2012
Envie de faire du cinéma
En voyant tous ces grands films pendant le festival du film de Sundance, je suis plus que jamais stimulé par ma nouvelle passion pour la vidéo et le tournage ! Maintenant, j'adorerai produire un documentaire long métrage. J'ai déjà presque une idée de ce que je voudrai réaliser, mais je ne suis encore pas prêt à annoncer de quoi il va s'agir. Soyez encore être patient, vous le saurez en temps voulu!
J'ai déjà presque une idée de ce que je voudrai réaliser, mais je ne suis encore pas prêt à annoncer de quoi il va s'agir. Soyez encore être patient, vous le saurez en temps voulu!
J'ai déjà presque une idée de ce que je voudrai réaliser, mais je ne suis encore pas prêt à annoncer de quoi il va s'agir. Soyez encore être patient, vous le saurez en temps voulu!
vendredi, janvier 27, 2012
La vidéo va-t-elle aussi tuer le ski ?
Vous vous souvenez peut-être de la chanson de 1979 « video killed the radio star », c'est à dire « la vidéo a tué la star de radio ? » C'est peut-être bien aujourd'hui ce qui se passe avec mon ski. Mon addiction pour la vidéo pourrait-elle être en train d'endommager sérieusement ma pratique du ski, car il semble que désormais, je passe plus de temps à tourner et à monter des vidéos qu'à skier en poudreuse ou en foret.
Il est vrai que l'hiver a décidé de venir avec un bon mois de retard cette année. Peut-être vais-je être capable de jongler avec mes deux passions. Nous allons distiller tout ça et tirer les conclusions qui s'imposent en fin de saison ...
Il est vrai que l'hiver a décidé de venir avec un bon mois de retard cette année. Peut-être vais-je être capable de jongler avec mes deux passions. Nous allons distiller tout ça et tirer les conclusions qui s'imposent en fin de saison ...
jeudi, janvier 26, 2012
Épuisé!
Le Festival du Film de Sundance est loin d’être de tout repos. Même en étant bien organisé, il faut quand même se rendre du point A au point B, s'assurer de ne pas rater les navettes, vérifier les horaires des films, ne pas s’étaler sur la glace, monter dans le bon bus et jongler avec le reste des choses habituelles.
Le fait que nous soyons des bénévoles tôt le matin de 7 à 10 heures n'arrange rien, ajoute encore un peu plus de stress et constitue, s'il le fallait, un autre rappel subtil que nous n'avons plus vingt ans !
Le fait que nous soyons des bénévoles tôt le matin de 7 à 10 heures n'arrange rien, ajoute encore un peu plus de stress et constitue, s'il le fallait, un autre rappel subtil que nous n'avons plus vingt ans !
mercredi, janvier 25, 2012
La gouttière qui frustre !
Imaginez qu'il y a une gouttière dans la maison qui provient du toit, mais il est très difficile de la localiser avec précision, comme le filet d'eau coule le long de chevrons et de l'endroit où la gouttière ce manifeste est juste à un autre endroit. Si c'est l'hiver, il y a en plus la neige et la glace à enlever et cela rend la recherche encore plus déroutante et bien plus frustrante.
Que faut-il faire dans une telle situation? La réponse est aussi ironiquement simple que le problème est profondément compliqué: Observez la situation avec la plus grande attention qui soit, soyez patient, méthodique et continuez d'avancer dans votre travail d'investigation. Il n'y a aucune solution rapide disponible ; c'est tout simplement une autre façon de mettre à l’épreuve notre patience atrophiées du 21ème siècle !
Que faut-il faire dans une telle situation? La réponse est aussi ironiquement simple que le problème est profondément compliqué: Observez la situation avec la plus grande attention qui soit, soyez patient, méthodique et continuez d'avancer dans votre travail d'investigation. Il n'y a aucune solution rapide disponible ; c'est tout simplement une autre façon de mettre à l’épreuve notre patience atrophiées du 21ème siècle !
Le ski n'a jamais été aussi facile !
Si vous pensez toujours qu'apprendre à skier doit être difficile, dur à maîtriser et reste trop coûteux, il existe une alternative. Durant Janvier, les stations de ski américaines offrent un programme pour apprendre à skier à l'attention de tous ceux qui n'ont pas eu la chance de se mettre au le sport quand ils étaient jeunes ou leurs moyens ne leur permettaient pas.
J'aurai bien aimé pouvoir apprendre à skier dans de meilleures conditions que celles auxquelles j'ai été confronté de mon temps. A cette époque, même en habitant tout près de Morzine, en Haute-Savoie, il n'y avait aucun programme pratique et abordable offert aux enfants d'âge scolaire comme moi et mes débuts modestes sur neige ont été placés sous le signe d'aides-toi, le ciel t'aidera, avec une paire de skis taillées dans un morceau de frêne par mon propre père, sans compter une paire de fixations rudimentaires à tendeur.
Quant à la « pente pour débutants » située à côté de la maison familiale, il ne s'y trouvait aucune remontée mécanique pour la gravir. Celle-ci assez raide et courte, taillée dans la forêt arrivait sur les champs avoisinants. Cette piste de ski consistant d'une tranchée dans les arbres, était dominée par un tremplin de fortune. C’était un peu comme si on espérait que j'allais sauter avant même d'apprendre à skier, mais c’était comme ça dans le bon vieux temps. La séparation entre ski alpin et nordique était encore un peu floue et le saut continuait d'être considéré comme faisant partie de l'expérience générale du ski.
Je ne me souviens même pas exactement comment j'ai débuté sur les skis, mais je dois avoir pratiqué quelques glissades sur neige et perfectionné un « christiania arrêt » avant d'oser lancer sur le tremplin en question. La seule chose qu'il fallait que je fasse soit faire ce virage élémentaire à droite au pied de la descente (je suis gaucher ...) En plus de mes incursions dans le « vol à ski, » j'ai du aussi participer à des courses de ski de fond que je détestais ; mes skis rustiques en bois brut et de leurs semelles nues me chargeaient d'un sérieux handicap par rapport aux vrais skis de fond qu'utilisaient déjà mes camarades d'école plus fortunés.
C'est comme ça que tout a commencé pour moi. Plus tard, je me souviens avoir travaillé aux remontées mécaniques pendant les vacances scolaires. Cela me donnait droit à un forfait de ski gratuit et c'est ainsi que j'ai sérieusement appris à skier - jamais avec de vrais leçons - mais juste en observant, en imitant et en avalant des kilomètres. Je n'ai jamais eu accès à de vrais cours de ski et il m'a fallu attendre de devenir un moniteur de ski avant d'y avoir droit. À ce moment, ma technique a été radicalement « corrigée. » et mes « mauvaises habitudes » ont été passées au crible par certains des professeurs aussi haut placés que dogmatiques.
Il y a juste quelques jours, je tournais une vidéo à propos d'une jeune fille faisant ses premiers pas à ski ; j'étais épaté par l'évolution du matériel aujourd'hui mis à la disposition des débutants et par les méthodes d'enseignement qui se sont nettement améliorée. En quelques heures, un débutant est désormais capable d'évoluer de façon indépendante sur neige et d'apprécier les joies de la glisse sur des pistes assez longues ...
Janvier est presque terminée, mais il n'est pas trop tard pour sauter sur l'occasion et apprendre à skier dans un environnement idéal et sous la houlette de moniteurs de ski autant consciencieux que talentueux. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez n'a jamais eu l'occasion de se mettre au ski, cela n'a jamais été aussi facile qu'en ce moment. Faites le premier pas ; vous ou vos amis en serez tellement heureux !
J'aurai bien aimé pouvoir apprendre à skier dans de meilleures conditions que celles auxquelles j'ai été confronté de mon temps. A cette époque, même en habitant tout près de Morzine, en Haute-Savoie, il n'y avait aucun programme pratique et abordable offert aux enfants d'âge scolaire comme moi et mes débuts modestes sur neige ont été placés sous le signe d'aides-toi, le ciel t'aidera, avec une paire de skis taillées dans un morceau de frêne par mon propre père, sans compter une paire de fixations rudimentaires à tendeur.
Quant à la « pente pour débutants » située à côté de la maison familiale, il ne s'y trouvait aucune remontée mécanique pour la gravir. Celle-ci assez raide et courte, taillée dans la forêt arrivait sur les champs avoisinants. Cette piste de ski consistant d'une tranchée dans les arbres, était dominée par un tremplin de fortune. C’était un peu comme si on espérait que j'allais sauter avant même d'apprendre à skier, mais c’était comme ça dans le bon vieux temps. La séparation entre ski alpin et nordique était encore un peu floue et le saut continuait d'être considéré comme faisant partie de l'expérience générale du ski.
Je ne me souviens même pas exactement comment j'ai débuté sur les skis, mais je dois avoir pratiqué quelques glissades sur neige et perfectionné un « christiania arrêt » avant d'oser lancer sur le tremplin en question. La seule chose qu'il fallait que je fasse soit faire ce virage élémentaire à droite au pied de la descente (je suis gaucher ...) En plus de mes incursions dans le « vol à ski, » j'ai du aussi participer à des courses de ski de fond que je détestais ; mes skis rustiques en bois brut et de leurs semelles nues me chargeaient d'un sérieux handicap par rapport aux vrais skis de fond qu'utilisaient déjà mes camarades d'école plus fortunés.
C'est comme ça que tout a commencé pour moi. Plus tard, je me souviens avoir travaillé aux remontées mécaniques pendant les vacances scolaires. Cela me donnait droit à un forfait de ski gratuit et c'est ainsi que j'ai sérieusement appris à skier - jamais avec de vrais leçons - mais juste en observant, en imitant et en avalant des kilomètres. Je n'ai jamais eu accès à de vrais cours de ski et il m'a fallu attendre de devenir un moniteur de ski avant d'y avoir droit. À ce moment, ma technique a été radicalement « corrigée. » et mes « mauvaises habitudes » ont été passées au crible par certains des professeurs aussi haut placés que dogmatiques.
Il y a juste quelques jours, je tournais une vidéo à propos d'une jeune fille faisant ses premiers pas à ski ; j'étais épaté par l'évolution du matériel aujourd'hui mis à la disposition des débutants et par les méthodes d'enseignement qui se sont nettement améliorée. En quelques heures, un débutant est désormais capable d'évoluer de façon indépendante sur neige et d'apprécier les joies de la glisse sur des pistes assez longues ...
Janvier est presque terminée, mais il n'est pas trop tard pour sauter sur l'occasion et apprendre à skier dans un environnement idéal et sous la houlette de moniteurs de ski autant consciencieux que talentueux. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez n'a jamais eu l'occasion de se mettre au ski, cela n'a jamais été aussi facile qu'en ce moment. Faites le premier pas ; vous ou vos amis en serez tellement heureux !
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mardi, janvier 24, 2012
Un autre film « vert»
La nuit dernière nous avons vu « A fierce green fire » (un feu « vert » et ardent) dans le cadre du Festival du Film de Sundance. Cet excellent documentaire résume des décennies de combats livrés par les écologistes aux États-Unis et à l'étranger. Ce qu'il montre aussi c'est que les organisations écologistes se comptent par millions, mais ne semblent pas toujours agir de concert.
Ce film est aussi passé à coté du thème de la surpopulation et n'a pas semblé capable de discerner cet élément à la fois incontournable et tabou. Un élément important exprime par cette réalisation est que nous ne pouvons pas faire confiance aux politiques pour faire avancer les choses dans ce domaine et ne pouvons guère que compter sur nous-mêmes. Aucune botte secrète ; il n'y donc pas de miracle pour réparer notre planète !
Ce film est aussi passé à coté du thème de la surpopulation et n'a pas semblé capable de discerner cet élément à la fois incontournable et tabou. Un élément important exprime par cette réalisation est que nous ne pouvons pas faire confiance aux politiques pour faire avancer les choses dans ce domaine et ne pouvons guère que compter sur nous-mêmes. Aucune botte secrète ; il n'y donc pas de miracle pour réparer notre planète !
lundi, janvier 23, 2012
Retourner les mauvaises situations
Nous sommes tous confrontés à des situations désagréables qui peuvent pourrir un moment, une heure, quelques jours ou même une beaucoup plus longue période. Généralement, nous avons tendance à être trop sévères envers nous-mêmes et à côté de cette forme d'auto-flagellation et toutes autres sortes de récriminations dirigées dans une multitude de directions, nous nous démolissons le moral et cédons trop souvent au désespoir et à la déprime.
Après avoir suivi ce cheminement bien trop souvent, j'ai finalement changé ma façon de faire et suis désormais plus à même de « distraire » mes pensées négatives par le biais d'approches destinées à transformer la résolution de problèmes trop pesants en démarches ludiques, créative et toujours plus efficaces.
Au lieu de projeter une ombre négative sur une réalité déplaisante, je vous propose d'adopter cette approche beaucoup plus novatrice capable de vous distraire d'une réalité démoralisante et d'apporter un brin d'aventure dans cet imprévu noir dont on se passerai bien. La prochaine fois, essayez d'adopter ce système, il marche étonnamment bien pour moi!
Après avoir suivi ce cheminement bien trop souvent, j'ai finalement changé ma façon de faire et suis désormais plus à même de « distraire » mes pensées négatives par le biais d'approches destinées à transformer la résolution de problèmes trop pesants en démarches ludiques, créative et toujours plus efficaces.
Au lieu de projeter une ombre négative sur une réalité déplaisante, je vous propose d'adopter cette approche beaucoup plus novatrice capable de vous distraire d'une réalité démoralisante et d'apporter un brin d'aventure dans cet imprévu noir dont on se passerai bien. La prochaine fois, essayez d'adopter ce système, il marche étonnamment bien pour moi!
dimanche, janvier 22, 2012
Je pourrais être leur grand-père!
Il n'y a pas si longtemps, quand je me trouvais en présence de jeunes adultes ou d'étudiants, je ne manquais jamais d’être étonné de leur jeunesse, leur énergie et leur potentiel. Mes enfants étaient alors encore petits et peut-être à peine au lycée, mais je me disais souvent, « ces jeunes pourraient être mes propres enfants! »
Aujourd'hui, quand je suis confronté à ce genre de rencontres, je suis toujours aussi étonné, mais désormais je peux presque dire, « ces gars et ces filles pourraient être mes petits-enfants! »
Aujourd'hui, quand je suis confronté à ce genre de rencontres, je suis toujours aussi étonné, mais désormais je peux presque dire, « ces gars et ces filles pourraient être mes petits-enfants! »
samedi, janvier 21, 2012
L'école de cinéma
Le Festival du Film de Sundance vient de commencer cette semaine, et alors que j'ai bien l'intention de voir un maximum de films cette année, mon point de vue, pour la première fois sera celui d'un vidéaste, et non juste celui d'un simple cinéphile.
Après une longue année d'apprentissage dans l'art de filmer, de monter et de mettre des tas de petites situations en image, il me sera fort agréable de regarder attentivement comment les autres – ceux qui sont beaucoup plus professionnel que moi – arrivent à bien produire tous les films que nous aimons!
Après une longue année d'apprentissage dans l'art de filmer, de monter et de mettre des tas de petites situations en image, il me sera fort agréable de regarder attentivement comment les autres – ceux qui sont beaucoup plus professionnel que moi – arrivent à bien produire tous les films que nous aimons!
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vendredi, janvier 20, 2012
La tyrannie du « carving ... »
Le carving ne date pas d'hier ; je me souviens avoir découvert le concept au début des années 70 après avoir lu les livres de Georges Joubert, qui sans doute étaient les premiers à vulgariser la notion de « virages coupés » qui n’étaient autre que la forme initiale de cette technique. Les coureurs de ski de cette période l'utilisaient occasionnellement avec le matériels qu'ils avait et sur les pistes de compétitions les mieux préparées de l'époque.
Avec des lignes de cote encore loin d’être optimisée, le carving n’était pas facile du tout et il allait falloir attendre la fin du 20e siècle pour offrir à cette technique à la fois la notoriété dont elle avait besoin et la légitimité qu'elle méritait. Pourtant, tout au long de l'histoire du ski, les virages coupés ou le carving restait un moyen justifiant une fin (le ski) et non l'aboutissement du sport comme beaucoup voudraient nous le faire penser aujourd'hui.
Il est vrai que le carving s'applique essentiellement à des types de neige et des conditions de terrain très spécifiques et peut perdre tout intérêt en neige profonde, dans les bosses et sur des neiges et des terrains difficiles sans parler des pentes extrêmement raides. Pourtant, il reste tous ces fanatiques qui semblent penser qu'il n'existe pas de salut sans le carving.
Évidemment, je ne peux être d'accord avec eux, et il y a encore quelques jours, j’étais en train de skier avec un groupe de « fort » skieurs que j'ai eu vite fait de « semer » sur une pente très raide et pourtant préparée au peigne fin, à la station de Deer Valley. Alors que ces skieurs étaient « coincés » dans l'orthodoxie de leur carving, j'étais libre de voler, d'être moi-même, et de maximiser la vitesse que la piste permettait. C'est vrai, j'ai simplement fait tout ce qui était nécessaire sans me limiter à un carving absolument parfait et paralysant !
Avec des lignes de cote encore loin d’être optimisée, le carving n’était pas facile du tout et il allait falloir attendre la fin du 20e siècle pour offrir à cette technique à la fois la notoriété dont elle avait besoin et la légitimité qu'elle méritait. Pourtant, tout au long de l'histoire du ski, les virages coupés ou le carving restait un moyen justifiant une fin (le ski) et non l'aboutissement du sport comme beaucoup voudraient nous le faire penser aujourd'hui.
Il est vrai que le carving s'applique essentiellement à des types de neige et des conditions de terrain très spécifiques et peut perdre tout intérêt en neige profonde, dans les bosses et sur des neiges et des terrains difficiles sans parler des pentes extrêmement raides. Pourtant, il reste tous ces fanatiques qui semblent penser qu'il n'existe pas de salut sans le carving.
Évidemment, je ne peux être d'accord avec eux, et il y a encore quelques jours, j’étais en train de skier avec un groupe de « fort » skieurs que j'ai eu vite fait de « semer » sur une pente très raide et pourtant préparée au peigne fin, à la station de Deer Valley. Alors que ces skieurs étaient « coincés » dans l'orthodoxie de leur carving, j'étais libre de voler, d'être moi-même, et de maximiser la vitesse que la piste permettait. C'est vrai, j'ai simplement fait tout ce qui était nécessaire sans me limiter à un carving absolument parfait et paralysant !
jeudi, janvier 19, 2012
La croisière s'amuse-t-elle ?
La fin tragique du Costa Concordia me rappelle ma première grande croisière, il y a de 40 ans. Celle-ci avait commencé au départ de Gênes en Italie pour finir à Melbourne, en Australie en passant par Durban en Afrique du Sud, le tout en seconde classe, sur un paquebot italien dont l'équipage avait décidé de faire la grève trois jours d’affilée dans chacune de nos neuf escales.
Le navire était grand pour l’époque, avait l'air raisonnablement sûr et tout l'équipage était essentiellement italien avec un comportement des plus transalpins qui soit. Ceci dit, nous avons atteint notre destination dans de bonnes conditions de sécurité. Nous avons pratiqué notre seule manœuvre de sauvetage alors que nous naviguions déjà depuis plus de 20 jours, mais cela n'était pas grave car rien d’inquiétant ne nous est arrivé.
Referais-je une telle croisière aujourd'hui? Peut-être pour jeter un œil à certains glaciers d'Alaska, mais autrement, absolument pas. Je n'aime pas cette forme moderne de tourisme de masse, la nourriture à volonté et le fait que ces lignes de croisières non seulement échappent à tout imposition fiscale mais exploitent aussi à très bon marché un personnel du tiers monde sans trop le former. Le visage de l'impérialisme moderne.
Le navire était grand pour l’époque, avait l'air raisonnablement sûr et tout l'équipage était essentiellement italien avec un comportement des plus transalpins qui soit. Ceci dit, nous avons atteint notre destination dans de bonnes conditions de sécurité. Nous avons pratiqué notre seule manœuvre de sauvetage alors que nous naviguions déjà depuis plus de 20 jours, mais cela n'était pas grave car rien d’inquiétant ne nous est arrivé.
Referais-je une telle croisière aujourd'hui? Peut-être pour jeter un œil à certains glaciers d'Alaska, mais autrement, absolument pas. Je n'aime pas cette forme moderne de tourisme de masse, la nourriture à volonté et le fait que ces lignes de croisières non seulement échappent à tout imposition fiscale mais exploitent aussi à très bon marché un personnel du tiers monde sans trop le former. Le visage de l'impérialisme moderne.
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mercredi, janvier 18, 2012
Imprimante, cartouche à jet d'encre et logique des prix ...
Ceux d'entre vous qui utilisent une imprimante, surtout un modèle qui fonctionne avec des cartouches à jet d'encre connais le paradoxe : La recharge est presque aussi chère que l'imprimante. S'il fallait prouver mon assertion, j'ai visité le site de HP et j'ai pu y trouver une imprimante bon marché pour 29,99 dollars, tandis que la cartouche de remplacement correspondante était « offerte » à 27,99 dollars ...
Ceci est un exemple de la folie de notre société de consommation.
Un autre exemple tout aussi concret : Il y a quelque jours, il m'a fallu remplacer un ballon d'eau chaude (cumulus) défaillant qui n'avait que 3 ans d'utilisation. Alors que l’élément, toujours sous garantie, était remplacé gratuitement, il m'a fallu débourser un coût d'installation astronomique qui était plus élevé que le prix d'un nouveau cumulus. Cette situation insensée nous entraîne vers un gaspillage effréné. Nous connaissions la blague du Cheikh qui s’achète une nouvelle Cadillac quand le réservoir d'essence de sa vieille américaine est presque à sec. Nous sommes désormais guère loin de cette absurdité ...
Ceci est un exemple de la folie de notre société de consommation.
Un autre exemple tout aussi concret : Il y a quelque jours, il m'a fallu remplacer un ballon d'eau chaude (cumulus) défaillant qui n'avait que 3 ans d'utilisation. Alors que l’élément, toujours sous garantie, était remplacé gratuitement, il m'a fallu débourser un coût d'installation astronomique qui était plus élevé que le prix d'un nouveau cumulus. Cette situation insensée nous entraîne vers un gaspillage effréné. Nous connaissions la blague du Cheikh qui s’achète une nouvelle Cadillac quand le réservoir d'essence de sa vieille américaine est presque à sec. Nous sommes désormais guère loin de cette absurdité ...
mardi, janvier 17, 2012
Neige et marchés financiers ...
Les conditions d'enneigement et celles des marchés financiers fonctionnent de la même façon. Quand les foules sont aux abois, cela veut dire que nous n'avons jamais été aussi proche d'un retournement de situation. Quand tout baigne dans l'huile, il est généralement le temps pour que des conditions moins favorables se manifestent. Aujourd'hui, nous sommes en plein au creux de la vague (neigeuse.)
Demain la neige est annoncée en abondance pour l'Utah et le retournement va s’opérer. La psychologie humaine a cependant bien du mal à faire face à ces fluctuations cycliques. Nous devrions tous passer plus de temps à lire Lao Tseu et enfin comprendre la nature de notre vie qui est faite de hauts et de bas ... Les sages semblent bien saisir cette idée. La comprendrons-nous jamais ?
Demain la neige est annoncée en abondance pour l'Utah et le retournement va s’opérer. La psychologie humaine a cependant bien du mal à faire face à ces fluctuations cycliques. Nous devrions tous passer plus de temps à lire Lao Tseu et enfin comprendre la nature de notre vie qui est faite de hauts et de bas ... Les sages semblent bien saisir cette idée. La comprendrons-nous jamais ?
lundi, janvier 16, 2012
Croyez-vous aux « économistes? »
Désormais, vous savez sans doute que je ne fais guère confiance aux politiciens et les ais tous en très, très faible estime. La catégorie qui les suit de près dans la médiocrité est celle des économistes, tous formés par de prestigieuses écoles et de grands professeurs qui semblent en savoir beaucoup moins que ce qu'ils peuvent proclamer. Considérez certaines transcriptions de réunions de la Fed qui viennent d’être publiées.
Au début de son mandat, même s'il était le seul parmi les responsables de la Fed à exprimer le plus d'inquiétudes au sujet des problèmes immobilier, Ben Bernanke ne pensait pas que cela soit vraiment grave. Lorsque Bernanke avait présidé sa première réunion de la Réserve fédérale président en Mars 2006, il avait alors déclaré que l'économie du pays pourrait se tirer en « douceur » de la chute des prix immobiliers.
Il lui a ensuite fallu trois mois pour commencer à saisir ce que lui et ses collègues avaient sous-estimé en matière du risque que le logement posait à l'économie. Ceci n'est un exemple qui ressort parmi beaucoup d'autres. La liste est bien plus longue et je ne veux surtout pas aller dans l'analyse du travail de son fameux prédécesseur, M. Greenspan.
La plupart des économistes n'y comprennent pas grand chose et si vous voulez faire vos propres prédictions bonne, utilisez-donc cette ressource rarement utilisées que nous avons tous à notre disposition et qui s'appelle le bon sens. Dites alors à tous ces économistes de devenir ... politiciens. Ils serait peut-être un tantinet plus qualifiés que ces bonhommes dont la performance est tout-à-fait lamentable!
Au début de son mandat, même s'il était le seul parmi les responsables de la Fed à exprimer le plus d'inquiétudes au sujet des problèmes immobilier, Ben Bernanke ne pensait pas que cela soit vraiment grave. Lorsque Bernanke avait présidé sa première réunion de la Réserve fédérale président en Mars 2006, il avait alors déclaré que l'économie du pays pourrait se tirer en « douceur » de la chute des prix immobiliers.
Il lui a ensuite fallu trois mois pour commencer à saisir ce que lui et ses collègues avaient sous-estimé en matière du risque que le logement posait à l'économie. Ceci n'est un exemple qui ressort parmi beaucoup d'autres. La liste est bien plus longue et je ne veux surtout pas aller dans l'analyse du travail de son fameux prédécesseur, M. Greenspan.
La plupart des économistes n'y comprennent pas grand chose et si vous voulez faire vos propres prédictions bonne, utilisez-donc cette ressource rarement utilisées que nous avons tous à notre disposition et qui s'appelle le bon sens. Dites alors à tous ces économistes de devenir ... politiciens. Ils serait peut-être un tantinet plus qualifiés que ces bonhommes dont la performance est tout-à-fait lamentable!
dimanche, janvier 15, 2012
« Bon » travail !
Hier, notre petit-fils Finn est passé nous voir et nous avons passé la plus grande partie du temps pendant lequel il était avec nous à jouer dans le jardin avec une petite pelle à neige qu'il peut utiliser quand il nous rend visite à Park City.
Après l'avoir observé pendant un bon moment, je peux garantir qu'il va devenir un déneigeur hors-pair quand il sera grand. Il voit le travail et montre un talent certain avec des outils manuels. Ce qui est encore mieux c'est que non seulement il manie bien la neige de l'Utah, mais n'hésite pas à la goûter quand il en a envie. Il semble trouver qu'elle est délicieuse ; après tout, ne l'appelle-t'on pas « La meilleure neige du monde? »
Après l'avoir observé pendant un bon moment, je peux garantir qu'il va devenir un déneigeur hors-pair quand il sera grand. Il voit le travail et montre un talent certain avec des outils manuels. Ce qui est encore mieux c'est que non seulement il manie bien la neige de l'Utah, mais n'hésite pas à la goûter quand il en a envie. Il semble trouver qu'elle est délicieuse ; après tout, ne l'appelle-t'on pas « La meilleure neige du monde? »
samedi, janvier 14, 2012
« Main Street, » cœur de Park City
Il n'y a pas beaucoup d'endroits comme « Main Street, » la grande rue de Park City. C'est le cœur animé de notre petite communauté montagnarde et alors qu'elle reste animée toute l'année, elle devient incroyablement explosive pendant les mois d'hiver.
D'habitude, les buttes de neige sur les deux côtés de la rue complètent le décor. Cette année, on me dit de rester encore un peu patient et d'attendre jusqu'à la semaine prochaine pour cet élément « blanc » qui manque encore à l'appel ...
D'habitude, les buttes de neige sur les deux côtés de la rue complètent le décor. Cette année, on me dit de rester encore un peu patient et d'attendre jusqu'à la semaine prochaine pour cet élément « blanc » qui manque encore à l'appel ...
vendredi, janvier 13, 2012
Une occupation passionnante n'est pas un travail !
Pour moi, faire des vidéo est devenu une véritable passion. Apres avoir plonger dans ce sujet, je continue à apprendre davantage tout les jours et le temps passe très vite entre mon travail de conception sur papier, mes prises de vue et le montage.
Comme que je suis tellement absorbé par ce que je fais, cela n'a rien à voir avec le travail. Je souhaite que tous ceux qui doivent travailler pour gagner leur vie puissent être aussi chanceux que moi avec un travail qu'ils aiment car cela n'est jamais une tache ; c'est un jeu !
Comme que je suis tellement absorbé par ce que je fais, cela n'a rien à voir avec le travail. Je souhaite que tous ceux qui doivent travailler pour gagner leur vie puissent être aussi chanceux que moi avec un travail qu'ils aiment car cela n'est jamais une tache ; c'est un jeu !
jeudi, janvier 12, 2012
Le prix à payer pour les « repreneurs »
Alors que Romney est attaqué à cause de son succès financier avec Bain Capital, sa société de reprise financière, les grands pontes du Parti républicain essaient de nettoyer les conception que les gens avoir sur les repreneurs en soulignant qu'il s'agit là de l'essence même du « bon capitalisme. »
Le problème avec cette approche est que lorsqu'un repreneur comme Bain fait de l'argent en « remontant » une entreprise, il faut toujours que quelqu'un « saigne » afin de produire de formidables bénéfices. Soit le vendeur a perdu de l'argent dans la transaction, les employés sont mis à pied ou soit les créanciers sont contraints de ne recevoir qu'une fraction de ce qui leur est dû. Au bout du compte, il s'agit là d'une opération où tout s’équilibre et il faut bien que quelqu'un trouve l'argent quelque part pour payer des gains mirobolants aux investisseurs ...
Le problème avec cette approche est que lorsqu'un repreneur comme Bain fait de l'argent en « remontant » une entreprise, il faut toujours que quelqu'un « saigne » afin de produire de formidables bénéfices. Soit le vendeur a perdu de l'argent dans la transaction, les employés sont mis à pied ou soit les créanciers sont contraints de ne recevoir qu'une fraction de ce qui leur est dû. Au bout du compte, il s'agit là d'une opération où tout s’équilibre et il faut bien que quelqu'un trouve l'argent quelque part pour payer des gains mirobolants aux investisseurs ...
mercredi, janvier 11, 2012
Dur de se motiver à skier !
Sans pratiquement aucune option en matière de hors-piste et encore moins pour faire de la peau de phoque, il devient très difficile de se motiver à sortir pour aller skier, surtout quand on vit dans une station de ski et que l'on peut toujours espérer qu'un changement de météo radical peut intervenir en quelques jours et tout remettre en question. C'est à peu près où j'en suis maintenant, et hormis quelques petits boulots qui me forcent à chausser (encore heureux !), mon désir de sortir et de skier est à son niveau le plus bas. De plus, j'ai encore besoin de soigner ma jambe droite convalescente, après ce qui m'est arrivé fin Décembre. Je sais, il y a bien le « Snow Park, » mais je me demande si c'est un endroit décent pour un vieux sexagénaire comme moi ?
mardi, janvier 10, 2012
Skier par les temps qui courent ...
Hier, j'ai eu l'idée malencontreuse d'aller skier sur le massif de « 9990 » à Canyons. L'endroit est seulement couvert de neige naturelle et même si c'est plus haut et assez bien abrité, il n'y en a pas des masses. En fait, en raison du terrain accidenté, le ski y est très dangereux et il faut vraiment être un super-bon skieur pour s'y aventurer (là je me jette peut-être des fleurs?)
J'ai donc fait de mon mieux pour éviter tout ce que je pouvais voir en matière d'obstacles (lire caillasse et gros rochers) et malgré tous mes efforts j'ai trouvé le moyen de me payer des tas de cailloux que je ne pouvais pas voir, mais que j'ai fort bien senti sous mes skis. Tout comme pour les hélicoptères, le ratio entre heures de main-d’œuvre d'entretien et heures de vol - dans ce cas, le temps passé à réparer semelles et carres en comparaison au temps de plaisir sur neige - est susceptible de monter entre 3 et 4, ce qui ne manquera pas de m'occuper cet après-midi!
J'ai donc fait de mon mieux pour éviter tout ce que je pouvais voir en matière d'obstacles (lire caillasse et gros rochers) et malgré tous mes efforts j'ai trouvé le moyen de me payer des tas de cailloux que je ne pouvais pas voir, mais que j'ai fort bien senti sous mes skis. Tout comme pour les hélicoptères, le ratio entre heures de main-d’œuvre d'entretien et heures de vol - dans ce cas, le temps passé à réparer semelles et carres en comparaison au temps de plaisir sur neige - est susceptible de monter entre 3 et 4, ce qui ne manquera pas de m'occuper cet après-midi!
lundi, janvier 09, 2012
Un bon livre
Cela faisait longtemps que j'étais à la recherche d'un bon livre sur la production de vidéos, et en découvrais un totalement par coup de chance la semaine dernière, alors que je cherchais en amateur dans une grande librairie.
Je l'ai acheté un peu au hasard et j'ai très vite réalisé que j’étais tombé sur la perle rare que je recherchais depuis bien longtemps. Un événement remarquable qui prouve que la chance, ça existe bien vivant ...
Je l'ai acheté un peu au hasard et j'ai très vite réalisé que j’étais tombé sur la perle rare que je recherchais depuis bien longtemps. Un événement remarquable qui prouve que la chance, ça existe bien vivant ...
Quand les anciens courent encore ...
Aujourd'hui, je faisais le bénévole à l'occasion des premières courses de ski de vétérans de l'année et cela m'a donné l'occasion d'observer pas mal de coureurs qui n'avaient plus vingt-ans dans le feu de l'action. Sur les quelques 90 participants, la majorité étaient dans leur cinquantaine et soixantaine, avec des coureurs plus jeunes et plus âgés.
En fait le plus ancien était un homme de 83 ans tandis que son homologue féminin en avait près de 70. Tous deux sont arrivés au bas des deux manches d'un géant couru sur une pente dure comme du béton et m'ont particulièrement bien inspiré !
En fait le plus ancien était un homme de 83 ans tandis que son homologue féminin en avait près de 70. Tous deux sont arrivés au bas des deux manches d'un géant couru sur une pente dure comme du béton et m'ont particulièrement bien inspiré !
samedi, janvier 07, 2012
Méthodes améliorées ...
Cela fait au moins 38 ans que je n'ai pas enseigné le ski a un adulte débutant, et j’étais à la fois captivé et surpris lorsque j'ai tourné une vidéo montrant une leçon privée d'une demi-journée donnée à une jeune fille qui n'avait jamais skié auparavant.
J'étais impressionné à la fois par les progrès apportés par le matériel moderne et l'apport de décennies de meilleures pratiques et d'idées permettant de réduire considérablement le temps d'apprentissage en permettant à une débutante d'aller de zéro à l'indépendance sur neige en moins de trois heures.
Est-ce la méthode particulière qu'utilisent les moniteurs à la station de Deer Valley? L'association américaine des moniteurs de ski (PSIA) aurai-t-elle une approche plus efficace que sa consœur française de l'ENSA en termes de progression d'enseignement? Je n'en sais trop rien, mais j'aimerais bien savoir ...
J'étais impressionné à la fois par les progrès apportés par le matériel moderne et l'apport de décennies de meilleures pratiques et d'idées permettant de réduire considérablement le temps d'apprentissage en permettant à une débutante d'aller de zéro à l'indépendance sur neige en moins de trois heures.
Est-ce la méthode particulière qu'utilisent les moniteurs à la station de Deer Valley? L'association américaine des moniteurs de ski (PSIA) aurai-t-elle une approche plus efficace que sa consœur française de l'ENSA en termes de progression d'enseignement? Je n'en sais trop rien, mais j'aimerais bien savoir ...
vendredi, janvier 06, 2012
Profitons-en !
Plus le temps passe, plus le temps qui nous reste devient précieux. Le fait est que nous ne sommes jamais pleinement conscients de cette réalité et continuons gâcher le temps qui nous est alloué comme s'il était inépuisable et sans date de préemption. Si cela n'était pas suffisant, on pourrait aussi ajouter la triste réalité que nos corps physiques vieillissent à ce même rythme infernal.
Si vous vouliez faire le GR-20 en Corse dans votre soixantaine, ce ne sera pas toujours toujours possible de remettre cela à une décennie plus tard. La morale de cette histoire est que, jour après jour, nous devons devenir beaucoup plus conscients et malins de la façon dont nous brûlons cette denrée précieuse qu'est notre temps. Si nous comprenions ce concept et parvenions à le mettre plus sérieusement en pratique, quelles merveilleux changements affecteraient alors nos vies ...
Histoire à suivre - absolument !
Si vous vouliez faire le GR-20 en Corse dans votre soixantaine, ce ne sera pas toujours toujours possible de remettre cela à une décennie plus tard. La morale de cette histoire est que, jour après jour, nous devons devenir beaucoup plus conscients et malins de la façon dont nous brûlons cette denrée précieuse qu'est notre temps. Si nous comprenions ce concept et parvenions à le mettre plus sérieusement en pratique, quelles merveilleux changements affecteraient alors nos vies ...
Histoire à suivre - absolument !
Libellés :
développement personnel,
psychologie,
vieillir
jeudi, janvier 05, 2012
Les skieurs ne boitent pas !
Il y a deux jours, je rechaussais mes skis après avoir essayé d'embrasser un arbre un peu trop fort pour moi. Je boitais toujours, surtout juste après m’être relevé de ma chaise ou en descendant les escaliers, et je restais encore un peu appréhensif. De plus, je suis encore incapable de courrir. Après avoir commencé ma sortie à ski par une piste assez facile, je pouvais vérifier que tout fonctionnais bien et j'étais franchement surpris que tout se passe si bien.
En fait, j'ai skié tout l'après-midi et mon seul problème a été de me relever en débarquant au sommet du télésiège. Pendant que je skiais, j'oubliais totalement ma blessure et personne ne pouvait soupçonner que je boitais. C'est dire que le ski est bien une thérapie miraculeuse !
En fait, j'ai skié tout l'après-midi et mon seul problème a été de me relever en débarquant au sommet du télésiège. Pendant que je skiais, j'oubliais totalement ma blessure et personne ne pouvait soupçonner que je boitais. C'est dire que le ski est bien une thérapie miraculeuse !
mercredi, janvier 04, 2012
Entre marteau et enclume
Il n'y a pas si longtemps, en fait, le jour de mon anniversaire, j'ai manqué de chance pendant une petite seconde et à ma totale surprise, je suis allé faire du hors-piste bien malgré moi. À cet endroit, la piste était étroite, bourrée de skieurs et pour les doubler, il m'avait fallu serrer à mort sur l'extrême droite d'un chemin étroit surplombant un abrupt fossé boisé. La neige, molle à cet endroit, cédait sous mon passage et je culbutais dans une ravine rocailleuse où ma chute était brutalement stoppée par un tronc d'arbre commun d’où partaient deux énormes sapins.
D'abord, je me prenais une branche dans l’œil, rayant profondément le verre de mes lunettes de neige, une branche perçait aussi un trou sous mon bras droit, je me « rayais » le poignet droit, et alors que ma cuisse gauche était déjà poussée contre un gros roc, ma cuisse droite se trouvait elle coincée contre ce gros sapin. Le muscle de cette dernière était écrasé, mon fémur fortement contusionné et il m'a fallu de très longues minutes pour reprendre mes esprits, combattre une forte nausées, me remettre debout et très, très lentement gravir la pente pour enfin me sortir de cette situation précaire.
Une fois de plus j'ai été très chanceux. Je pouvais à peine marcher, encore moins skier, mais j'étais encore en un seul morceau et bien vivant. Après cet incident, j'ai réalisé que le pilotage d'un corps vieillissant est juste comme celui d'une vieille guimbarde ; il faut traiter tout cela avec beaucoup d'attention, aller beaucoup moins vite et adopter une approche très détendue.
Comme je n'ai aujourd'hui plus grand chose à prouver, il serai peut-être temps de ralentir un peu. Plus rien ne presse et il est temps maintenant de prendre d'avantage soin de ma vieille carcasse. Je pense que je saurai être assez sage pour suivre ce précepte afin de pouvoir skier jusqu'à la fin de ma vie ; événement qui devrait intervenir le plus tard possible !
D'abord, je me prenais une branche dans l’œil, rayant profondément le verre de mes lunettes de neige, une branche perçait aussi un trou sous mon bras droit, je me « rayais » le poignet droit, et alors que ma cuisse gauche était déjà poussée contre un gros roc, ma cuisse droite se trouvait elle coincée contre ce gros sapin. Le muscle de cette dernière était écrasé, mon fémur fortement contusionné et il m'a fallu de très longues minutes pour reprendre mes esprits, combattre une forte nausées, me remettre debout et très, très lentement gravir la pente pour enfin me sortir de cette situation précaire.
Une fois de plus j'ai été très chanceux. Je pouvais à peine marcher, encore moins skier, mais j'étais encore en un seul morceau et bien vivant. Après cet incident, j'ai réalisé que le pilotage d'un corps vieillissant est juste comme celui d'une vieille guimbarde ; il faut traiter tout cela avec beaucoup d'attention, aller beaucoup moins vite et adopter une approche très détendue.
Comme je n'ai aujourd'hui plus grand chose à prouver, il serai peut-être temps de ralentir un peu. Plus rien ne presse et il est temps maintenant de prendre d'avantage soin de ma vieille carcasse. Je pense que je saurai être assez sage pour suivre ce précepte afin de pouvoir skier jusqu'à la fin de ma vie ; événement qui devrait intervenir le plus tard possible !
mardi, janvier 03, 2012
Révolution politique ?
Le numéro de cirque que nous offrent les candidats républicains à l'investiture présidentielle, l'impasse continuelle dans laquelle nous nous trouvons tout comme la narrative négative qui semble régir le Congrès, sont des indications très claires que la politique telle que nous la connaissons est sur le point de s'effondrer. Ce que je veux dire est que le système politique - non pas tant « Washington » comme se plaisent à le dire nos politiciens - est en panne.
Le système est corrompu, pourri de l'intérieur et ne peut plus être réparé tel qu'il est. Sa forme actuelle a besoin de se transformer de manière radicale, tout comme la photographie est passée des rouleaux de film argentés aux images numériques. Alors que je ne peux pas encore exprimer tout-à-fait la forme que devrait prendre cette nouvelle politique, celle-ci devrait-être en phase avec notre ère numérique, afin de réagir plus rapidement, de voir bien plus loin dans le long terme, de revenir à une vraie définition du service public et laisser bien plus de temps au travail de gouvernement plutôt que de se consacrer uniquement aux cycles incessants d'élection et de réélection.
Suis-je un rêveur? Je ne pense pas, le système est tellement effondré que je ne voir pas comment il pourrait rejaillir de ses gravats.
Le système est corrompu, pourri de l'intérieur et ne peut plus être réparé tel qu'il est. Sa forme actuelle a besoin de se transformer de manière radicale, tout comme la photographie est passée des rouleaux de film argentés aux images numériques. Alors que je ne peux pas encore exprimer tout-à-fait la forme que devrait prendre cette nouvelle politique, celle-ci devrait-être en phase avec notre ère numérique, afin de réagir plus rapidement, de voir bien plus loin dans le long terme, de revenir à une vraie définition du service public et laisser bien plus de temps au travail de gouvernement plutôt que de se consacrer uniquement aux cycles incessants d'élection et de réélection.
Suis-je un rêveur? Je ne pense pas, le système est tellement effondré que je ne voir pas comment il pourrait rejaillir de ses gravats.
lundi, janvier 02, 2012
Résolution? (suite ...)
J'ai trouvé une approche créative afin de trouver une résolution à prendre pour la nouvelle année, quand rien ne nous vient automatiquement à l'esprit. En vieillissant, cette situation n'est pas rare, car nous avons alors à notre disposition tout ce que dont nous pensons avoir besoin et sommes généralement assez satisfaits de nous-mêmes.
La formule est donc simple. Demandez-vous quels sont vos désirs et vos besoins. Nous avons tous plus ou moins envie ou besoin quelque chose. Quand les réponses vous viennent à l'esprit, notez-les, puis faites votre sélection.
En ce qui me concerne, plus cette liste est courte mieux ça marche et, personnellement, je préfère me concentrer sur une seule résolution que je suis bien en mesure d'atteindre. J'ai déjà formulé ce que sera probablement la mienne et ce n'est plus qu'une question de jours avant que celle-ci devienne finale !
La formule est donc simple. Demandez-vous quels sont vos désirs et vos besoins. Nous avons tous plus ou moins envie ou besoin quelque chose. Quand les réponses vous viennent à l'esprit, notez-les, puis faites votre sélection.
En ce qui me concerne, plus cette liste est courte mieux ça marche et, personnellement, je préfère me concentrer sur une seule résolution que je suis bien en mesure d'atteindre. J'ai déjà formulé ce que sera probablement la mienne et ce n'est plus qu'une question de jours avant que celle-ci devienne finale !
dimanche, janvier 01, 2012
Résolution ?
Rien du tout. Je n'ai pas encore pris de résolution pour cette nouvelle année, et alors que j'aurais dû faire ça, je me dis qu'il vaut mieux prendre mon temps et trouver quelque chose de vraiment bien que j'aurai une chance d'atteindre, plutôt que de faire une liste rapide de souhaits pieux qui pourraient donner un sens plus fort à ma vie en 2012, et de les oublier ou de me décourager trop vite. J'ai besoin de temps afin de dénicher un but qui en vaille la peine pour cette nouvelle année. Donnez-moi encore cette semaine à venir et je vous promets que je vais trouver quelque chose de bien!
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