jeudi, février 03, 2011

Freestyle, alpin et le reste de ski ...

Pendant des années, le ski acrobatique a beaucoup lutté pour décrocher une place respectable dans le monde des sports d'hiver, mais pour des raisons étranges, il ne semble pas parvenir à gagner du terrain sur son « frère » alpin et gagner ainsi le respect et le soutien qu'il semblerai mériter. Cette semaine, les championnats du monde de ski acrobatique se déroulent ici, à Deer Valley et à Park City et les premières épreuves ont commencé sous des températures arctiques. Hier, un jeune Français et une jeune Canadienne ont remporté la compétition de bosses, mais je n'ai pas beaucoup entendu parler de leur victoire, même en provenance de la presse française ou canadienne. Le sport demeure confidentiel, en dépit de son pourvoi télégénique.

En offrant déjà le saut, les bosses, les bosses en parallèle, le half-pipe et le ski-cross, le ski acrobatique vient d'ajouter le slopestyle dans un effort d'augmenter encore son éventail. En ajouter d'avantage est-il ce qu'il faut faire pour obtenir la notoriété et le soutien pour lesquels cette branche du ski a lutté au cours des quatre dernières décennies? À l'échelle planétaire, le ski est une tout petit secteur d'activité, à la fois de par sa taille et de part son nombre de participants, avec beaucoup trop de « familles » (ski alpin, ski de fond, saut à ski, freestyle et snowboard.) Ajouter encore plus d'épreuves au sein d'une seule famille me semble une bonne recette pour diluer encore plus l'impact que peut avoir ce sport sur les spectateurs potentiels qui sont à même de ne pas comprendre et de se désintéresser. C'est mon humble opinion; quelle est la vôtre?

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