dimanche, septembre 30, 2007
Nuit presque blanche
Hier, il a fait très mauvais temps avec de la neige, de la pluie et du vent. Pour une fois, nous sommes tranquillement restés à la maison. Le soir après un délicieux dîner, nous sommes allés voir «Dix canoës» un film charmant sur la société aborigène à ses débuts en Australie. Nous nous sommes couchés vers 22 heures et bien que la porte-fenêtre de notre chambre à coucher ait été fermée (les nuit sont maintenant glaciales,) nous pouvions entendre une musique sourde et assez forte. Pendant la journée, un de nos voisins avait monté une grande tente blanche dans l’arrière de son jardin qui donne sur notre maison. Nous n’arrivions pas vraiment a comprendre pourquoi il le faisait en cette saison et sous un tel mauvais temps. Quoi qu’il en fût, nous devions très vite conclure que quelqu’un devait fêter son quarantième anniversaire ou qu’une fête du genre était en cours. Malgré le bruit élevé et continu, nous parvenions à nous endormir et lorsque je me réveillais vers minuit et demi, la fête et le bruit étaient toujours là, juste un peu plus forts et agités. Je me retournais d’un coté à l’autre de mon lit en essayant de reconnaître les morceaux de musique et en espérant que tout allait stopper d’un instant à l’autre. Quand le célèbre tube disco de 1975 «That’s the way» par KC and the Sunshine Band commença de jouer, ma patience était arrivée à bout. Je descendais dans mon bureau, recherchait quelques adresses, téléphonais à notre police municipale en leur disant que ma ration journalière de musique disco était dépassée pour la soirée. Quelques morceaux s’égrenaient encore et à une heure du matin, fête et musique s’arrêtaient brutalement. Je me rendormais.
samedi, septembre 29, 2007
Compenser notre culpabilité
C’est la traduction d’un article parut dans le quotidien américain USA Today où l’auteur, Peter Schweizer, propose que s’il est possible d’acheter des «équivalent carbone» pour compenser la destruction de notre environnement, il devrait être aussi possible d’acheter des équivalents correspondants pour laver nos autres fautes. Avec beaucoup d’humour, il propose toute une série de compensations pour l’adultère, la consommation de viande, ou encore la maltraitance des animaux. Jeudi dernier, l’excellente émission radiophonique «Talk of the Nation» de la station publique NPR, reprenait l’article pour en faire son sujet de discussion. Très vite, toute l’hypocrisie derrière l’idée d’équivalents se révélait et produisait de très bonnes réactions de la part de l’audience. L’un disait «...cela n’est guère différent des indulgences vendues par l’église catholique», plus sérieux, un autre affirmait «...la première chose à faire est de réduire sa propre consommation carbonique, et seulement ensuite, de compenser avec des équivalents.» Pour faire sourire, d’autres proposaient leur propres équivalents, comme par exemple pour la lecture de «People Magazine » (le Paris-Match américain) ou pour la consommation gourmande de chocolat. Pour ma part, je n'ais pas appelé l’émission, mais jai pensé proposer un «équivalent homicide» montrant toute l'absurdité de la démarche; celui-ci permettrait de tuer dans la mesure ou l’on s’engage à compenser l’acte par le don de quelques uns de ses propres spermes ou oeufs...
vendredi, septembre 28, 2007
Le temps du bricolage
Avec désormais beaucoup de temps à ma disposition, je me suis attelé à de plus en plus de projets autour de la maison et prévoit de continuer dans le futur. Il y a seulement quelques années, je travaillais comme un fou et lorsque quelque chose avait besoin d’être réparée ou modifiée, je faisais appel à un spécialiste. Aujourd’hui, comme notre maison est beaucoup plus petite et que j’ai tout mon temps, j’entreprends tous les travaux qui me paraissent à ma portée. Souvent, avec l’aide de l’internet je trouve les réponses à mes questions, j’obtiens des tas de bons conseils et découvre toutes les marches à suivre dont j’ai besoin. Dès que je suis prêt, je n’ai qu’à acheter les fournitures appropriées et exécuter le travail en suivant les directives. Non seulement ces petits travaux ne me coûtent pas cher, mais je contrôle parfaitement leur calendrier, je suis seul responsable de leur qualité, et en plus, quand tout est fini, je m’assure que tout est nettoyé correctement. En prime, je commence à aimer ça!
jeudi, septembre 27, 2007
La tension est-elle utile?
Pas la tension artérielle, bien sur ; je veux parler du «stress.» Quand j’avais un travail rémunéré, il y avait énormément de tension dans ma vie. Comme pour beaucoup, on espérait de moi de sortir des lapins d’un chapeau et d’accomplir des miracles. Les Lundis en particulier étaient horribles; j’en transpirais à l’avance. Je n’avais pas terminé mon boulot le Vendredi qu’une nouvelle semaine, remplie de défis impossibles pointait son visage menaçant tout au long du week-end. Aujourd’hui, je me sens beaucoup moins stressé. Seuls un projet difficile autour de la maison ou mon travail d’investissement créent parfois ce qui me semble être un minimum vital de tension. La pratique du sport demande parfois un haut niveau de concentration, mais cela n’est pas du stress; bien au contraire, c’est un exutoire pour toute la névrose que crée l’anxiété. Pourrais-je imaginer une vie sans tension? J'en doute fortement. Pour moi un certain niveau d’instabilité est une nécessité vitale, tout comme le sont l’amour, la nourriture, l’eau et le vin. D’accord, si vous recherchez une vie dépourvue de stress, essayez donc le paradis. Personnellement, cela n’est pas mon truc; je ne suis pas pressé d’y aller. J’aime trop l’action et mourrais d’ennui la-haut!
mercredi, septembre 26, 2007
Chaud & froid
Je trouve cruelle la transition depuis les shorts et t-shirts vers les pantalons en velours côtelés et les pulls. Il y a encore quelque jours, c’était l’été et après la visite de mademoiselle neige, chaque matin nous ramène à l’âge de glace. Bien sur, nous allons nous y faire comme nous l’avons fait chaque saison, mais ça promet d’être dur (c’est déjà horrible.) Je pense qu’il est plus que temps de bâtir nos réserves de graisse. Une bonne décision qui devrait faciliter le changement.
mardi, septembre 25, 2007
Neige de Septembre
Hier matin, au réveil, le toit du voisin était tout blanc. Première chute de neige de la saison. Peut-être un rappel que j’ai besoin de nouveaux skis et chaussures. Dépêchons-nous!
lundi, septembre 24, 2007
Globalement, la bouche pleine
Hier, mon iPod a cessé de fonctionner et il m’a fallut contacter le service après-vente pour le ressusciter. Me voila donc en train d’appeler le magasin Apple de Salt Lake City. Après avoir dut utiliser une messagerie à commande vocale qui ne fonctionnait pas très bien, me voici en route vers les Indes pour y trouver quelqu’un qui peut m’aider. J’attends quelque minutes et une fille répond dans un fort accent Indien en me demandant le numéro de série de mon balladeur. J’avais vu cette information sur le logiciel iTunes, mais pas sur l’appareil, et pour cause, il était bien derrière le boîtier, mais en caractères si minuscules qu’il aurait fallut une loupe pour les déchiffrer. J’appelais Evelyne à la rescousse, qui armée de ses lunettes de lecture ne fut guère capable d’identifier que le premier caractère, un «8.» J’enlevais alors ma lentille de contact (celle avec laquelle je lis), la fourrais dans ma bouche, et essayais de lire pendant que la fille qui avait prit la communication attendait toujours la bonne réponse. Je lui ruminait alors une série de lettres et de chiffres, en faisant mon possible pour me faire comprendre tout en n’avalant pas la lentille; malheureusement, je lui donnais de mauvais numéro et je ratais le test. La lentille flottant toujours entre mes dents, j’allumais alors ma puissante lampe halogène de bureau et lui épelait alors lentement les caractères alphanumériques. Ça marchait enfin! J’étais maintenant introduit à un technicien qui me saluait avec un très, très fort accent Indien. Ajoutez mon accent français et ma lentille qui fait l’aller-retour d’un coté à un autre de ma bouche et vous avez le tableau! Cela me força de demander au technicien de répéter toutes ses questions dans un baragoin qui était le résultat de mon accent "franco-lentillais;" je finis par comprendre la procédure à suivre et ramenait mon iPod à la vie. Maintenant, je suis enfin convaincu que je maîtrise enfin les tâches multiples!
dimanche, septembre 23, 2007
Accros du VTT
Il y a trois ans, lorsque nous avons achetés nos nouveaux VTT, nous pensions les utiliser juste autour de la maison sur les routes goudronnées. C’est en fait ce que nous avons fait au début, mais très vite nous avons trouvé nos routes et nos nombreuses pistes cyclables fort encombrées et ennuyeuses. De plus, un jour, un automobiliste m’a manqué de justesse, me refusant la priorité, alors que je traversais devant lui. C’est ainsi que nous sommes passés aux sentiers étroits. D’abord, cela fut assez difficile de s’accoutumer à la concentration et à la coordination requises par ces voies étroites et sinueuses, ce qui est tout à fait semblable à celles exigées par le ski. Maintenant nous sommes devenus «accros;» Mise à part la fin de semaine, il n’y a presque jamais personne sur ces sentiers et en plus de nous sentir en toute sécurité, nous nous trouvons en pleine nature avec peu d’éléments nous rappelant que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de la maison. En plus de pratiquer le VTT sur sentiers étroits nous avons également fait l’expérience du vélo sur roche lisse à Moab, dans le sud de l’Utah. Finalement, un autre avantage du VTT est que nous nous sentons redevenir très jeunes car tous les autres adeptes sont, pour la plupart, des moins de 40 ans!
samedi, septembre 22, 2007
Fidèle à mon Palm
Parmi les premiers à adopter et à utiliser un Palm Pilot, je suis resté, au fil des ans, fidèle à cette petite merveille technologique. Lorsque mon modèle M130 a eu du mal à se synchroniser avec mon ordi, au lieu de décharger les logiciels de réparation, j'ai immédiatement cherché une solution de rechange. J’avais pensé passer au Treo, la version du Palm qui combine téléphone, émail et internet. Malheureusement, cet outil que certains pourraient qualifier de «bon à tout et propre à rien» s’assortit de frais mensuels très élevés qui ne m'inspirent guère. De plus, j’adore «graffiti», le système d’écriture sur écran offert par Palm et ne pouvais guère imaginer mes gros doigts en train de tapoter un clavier minuscule. Enfin, j’utilise très peu mon téléphone portable si ce n’est que lorsque je quitte la maison, juste « en cas.» Bien sur, lorsque nous partons pour quelques jours nous faisons suivre les appels de ligne fixe sur nos portables. Au bout du compte, j’allais signer avec un T-Mobile Blackberry, une combinaison téléphone, émail et internet lorsque je tombais sur le Palm T/X qui fait encore mieux tout ce que mes vieux Palms faisaient mais en plus m'offre l'internet à partir d’une zone d'accès sans fil. D’abord sceptique, j’ai été positivement surpris dès que j’ai mis ce nouveau jouet en service, juste comme je l’avais été il y a dix ans en découvrant mon premier Palm!
vendredi, septembre 21, 2007
A propos de coffres de toits
«Kilomètre Zéro» est un film traitant du conflit ethnique entre Kurdes et Irakiens dans le cadre de la guerre entre l’Irak et l’Iran des années 80. Parfois amusant, le film montre, entre autres thèmes la restitution des corps de «martyrs» Irakiens à leurs familles au moyen d’une impressionnante «flotte» de taxis Toyota portant un cercueil sur leur toit. Cette image m’a bien entendu fait réfléchir sur l’efficacité d’un tel mode de transport mais m’a aussi rappelé tous ces coffres de toit Thule et autres, que nous voyons haut-perchés sur les voitures de sportifs. Cela veut-il dire que je souhaite être enterré dans mon coffre Thule le jour ou je quitte cette terre? Je ne pense pas,car je prévois de me faire incinérer, mais je crois cependant que cela devrait être une option offerte à tous les mordus du sport...
jeudi, septembre 20, 2007
Dur de dire bonjour!
Lorsque nous courrons le matin, que nous marchons, ou que nous chevauchons nos VTT, nous rencontrons des tas de gens, qu’il s’agissent d’écoliers, de mamans promenant leurs petits, d’adultes plus ou moins jeunes, ou encore de personnes âgées. Ce qui est remarquable est que les plus jeunes en général, et les enfants en particulier, ne savent plus dire «bonjour» dans la rue. Il se peut que saluer soit devenu démodé, ne fasse plus partie du cursus d’éducation familiale, ou que la communication de tous les jours se limite au téléphone portable, aux émail ou aux messages instantanés. Une autre raison pour cette désaffection est peut-être que dès que les petits enfants commencent à marcher et à parler on leur interdit «de parler aux inconnus». Quelle que soit la raison, il semble aujourd’hui évident que la chanson des Beatles « Hello, Goodbye » soit désormais bien dépassée!
lundi, septembre 17, 2007
Un autre rouge
Ces deux ou trois derniers jours, des taches rouges se sont répandues sur le flanc de nos montagnes. Il s’agit des érables de montagne (acer spicatum) qui virent à un rouge très vif juste avant les que trembles (populus tremuloides) qui sont majoritaires avec les sapins, se parent de leur feuillage jaune-doré. Pour l’instant donc, il n’y a que du rouge pour annoncer l’automne bien que par endroits on puisse déjà deviner des taches jaunes dans les forêts de trembles. L’époque à laquelle les couleurs automnales font leur apparition varie énormément d’une année à l’autre. Il m’est arrive de voir le changement de couleurs dès la troisième semaine d’août. Cette année semble tardive pour Park City. En fait, je n’ai jamais été capable de bien comprendre comment la photosynthèse fonctionne et comment il semble qu’une saison humide ou sèche, nuageuse ou ensoleillée affecte le changement de couleurs. Au fil des ans, j’ai échafaudé des tas de théories, mais aucune ne me satisfait vraiment. Qui as la réponse?
dimanche, septembre 16, 2007
Une simple coup de rouge
En repeignant notre salle de séjour, nous décidions de créer un certain contraste en peignant un panneau dans une puissante couleur rouge baptisée «feuille d’érable automnal.» A l’origine le mur était peint en beige et bien que le vendeur nous ait prévenu que cette couleur serait délicate à mettre en oeuvre (temps de séchage très long, entre autres difficultés), il omit de nous dire qu’il serait nécessaire d’appliquer une couche de base sombre, dans un registre de couleur similaire. Je me mettais donc à l’ouvrage et après une, puis deux couches, le résultat n’était pas là. Comme la situation ne s’améliorait toujours pas après la troisième couche j’appelais alors le fabricant de peinture qui m’expliquait que sans une couche de fond sombre il faudrait compter sur... cinq couches! Je m’en souviendrais la prochaine fois; n’apprenons-nous pas chaque jour quelque chose de nouveau?
samedi, septembre 15, 2007
L'heure c'est l'heure
Après que Charlotte soit partie en Californie, il a fallu remeubler la chambre à coucher qu’elle occupait a la maison. Nous sommes allés dans un grand magasin d’ameublement et après avoir été choqués par les prix, nous y avons acheté un nouveau lit complet et avons demandé que le tout nous soit livré Jeudi dernier. Ce jour là, en fin de matinée, le chauffeur nous appelait en nous informant qu’il allait nous livrer entre 13 et 15 heures. Aux alentours de 16 heures, nous attendions toujours; j’appelais le service à la clientèle et parlais à une certaine Cami. Celle-ci tenta de contacter sans succès les livreurs sur leur portable. Je luis demandais alors de ce qu’elle pensait du fait que ceux-ci ne nous aient pas informé de leur retard et répondit en excusant leur comportement. Vers 16 heures 45, je l’appelais à nouveau et recevais une réponse aussi vague. Je décidais alors d’en parler à Alex, son supérieur, et lui demandait si mon temps avait de la valeur et si ses livreurs se comportaient d’une façon correspondante aux critères de qualité du magasin; après un faux départ, il réalisa soudainement que sa compagnie était au service de ses clients - pas le contraire - et s’excusa du comportement de son personnel. Je lui fis alors comprendre qu’une certaine compensation serait de mise et il me promit de me rappeler. Quand le camion de livraison arrivait enfin à la maison, Alex me rappelait pour me dire qu’il m’enverrait une carte cadeau. Mieux que rien, mais quel boulot!
jeudi, septembre 13, 2007
La valeur de notre temps
Quelle valeur attribuons-nous a notre temps? Comment établir un tarif horaire?
En choisissant le revenu annuel comme base, cela semble assez facile; on prend le montant total et (aux Etats-Unis) on divise le tout par 2080 heures pour obtenir un taux horaire. Que faire lorsque l’on travaille à son propre compte ou que l’on est retraité? Pas facile. Une façon de procéder consiste à considérer le nombre total d’heures pendant lesquelles une personne est éveillée. En assumons que nous nous reposons (disons, dormons) un tiers du temps, une année complète d’activités représente 5840 heures « facturables .» Si, pour simplifier, notre revenu annuel est de 58400 Euros, cela revient à dire que la valeur horaire de notre temps est de 10 Euros. Cela signifie donc que si nous décidons d’allez jouer au golf pendant six heures, notre coût total sera augmenté de 60€. D’une manière similaire, si nous décidons de repeindre une pièce dans notre logement et y passons 20 heures, notre coût total sera de 200€ plus fournitures (une économie considérable par rapport à ce que nous ferait payer un professionnel!) Deux semaines de vacances ajouteraient 2240€ à nos coûts de transport, logement, nourriture et autres faux-frais. Naturellement, ce raisonnement assume que toutes ces activités ont lieu en dehors de notre temps de travail. Cette façon de voir les choses peut nous faire réfléchir un peu plus à la manière dont nous compter utiliser notre temps si précieux, à moins que repeindre cette vieille chambre à coucher nous paraisse être, de loin, la meilleure utilisation!
En choisissant le revenu annuel comme base, cela semble assez facile; on prend le montant total et (aux Etats-Unis) on divise le tout par 2080 heures pour obtenir un taux horaire. Que faire lorsque l’on travaille à son propre compte ou que l’on est retraité? Pas facile. Une façon de procéder consiste à considérer le nombre total d’heures pendant lesquelles une personne est éveillée. En assumons que nous nous reposons (disons, dormons) un tiers du temps, une année complète d’activités représente 5840 heures « facturables .» Si, pour simplifier, notre revenu annuel est de 58400 Euros, cela revient à dire que la valeur horaire de notre temps est de 10 Euros. Cela signifie donc que si nous décidons d’allez jouer au golf pendant six heures, notre coût total sera augmenté de 60€. D’une manière similaire, si nous décidons de repeindre une pièce dans notre logement et y passons 20 heures, notre coût total sera de 200€ plus fournitures (une économie considérable par rapport à ce que nous ferait payer un professionnel!) Deux semaines de vacances ajouteraient 2240€ à nos coûts de transport, logement, nourriture et autres faux-frais. Naturellement, ce raisonnement assume que toutes ces activités ont lieu en dehors de notre temps de travail. Cette façon de voir les choses peut nous faire réfléchir un peu plus à la manière dont nous compter utiliser notre temps si précieux, à moins que repeindre cette vieille chambre à coucher nous paraisse être, de loin, la meilleure utilisation!
mercredi, septembre 12, 2007
Une nouvelle journée
Plus le temps passe, mieux j’apprécie les choses simples ; comme par exemple de m’éveiller le matin en anticipant tous les projets de la journée. Lorsque voit les choses de cette façon, il devient impossible de s’ennuyer. Une nouvelle journée est une page blanche, une toile vierge sur laquelle il est possible d’écrire ou de peindre absolument tout ce que l’on veut. Comme la vie, chaque nouvelle journée est précieuse. Lorsque tout va mal ou quand le futur semble avoir disparu, il est toujours possible d’influencer positivement la tournure des événements. Dans le pire des cas, il y a toujours quelquechose d’infime à modifier pour améliorer un peu la situation. Un nouveau départ est une matière première malléable qu’il nous appartient de former le mieux possible. Voici pourquoi j’adore les matins. Il n’ont du reste pas besoin d’être ensoleillés pour être merveilleux. Il peut pleuvoir, neiger ou le vent peut souffler très fort ; cela n’a pas d’importance, c’est un jour neuf qui apporte un trésor de promesses et d’opportunités.
lundi, septembre 10, 2007
Mon pote Denys…
J’ai rencontré Denys Liboz lorsque nous travaillions pour les fixation Look. Il était responsable du service course pour l’équipe américaine de ski et s’occupait, entre autres, des jumeaux Mahre. Denys est un excellent athlète qui a toujours été très compétitif ; je me souviens de courir le matin avec lui près de San Francisco ou de nous « tirer la bourre » sur les pistes d’Ajax à Aspen, Colorado. Sportif complet, il était devenu passionné de ski de fond et de vélo. Au fil du temps, nous sommes toujours restés en contact. Il y a quelques années, Denys était frappé par l’amyloïdose, une maladie rare et très difficile à traiter. Grâce à sa combativité, il a réussit à survivre cette pénible épreuve et il continue aujourd’hui à se battre pour regagner une qualité de vie décente. Une qualité toute aussi importante de mon ami est d’avoir su rester positif et plein d’humour en dépit de tous les coups durs que la vie lui a servit. Continues de t’accrocher, Denys!
dimanche, septembre 09, 2007
En selle
Maintenant que ma rupture de tendon d’Achile est pratiquement oubliée, nous avons à nouveau enfourché nos VTT. Après une première sortie la semaine dernière sur un parcours assez faciles, nous sommes retournés sur les sentiers étroits, plus techniques, qui de loin sont nos préférés. Le temps était parfait avec une petite brise rafraîchissante. Si la météo se maintient, Septembre et Octobre sont des mois parfaits pour pratiquer le VTT sur les quelque 800 kilomètres de sentiers balisés que compte Park City et ses environs…
samedi, septembre 08, 2007
Dopés?
Malgré un été d’une extrême sécheresse, nous n’avons jamais eu d’aussi beau géraniums que cette année. Ils sont abondants, bien colorés et en pleine santé. A maintes reprises, Evelyne m’a fait remarquer combien elle était fière et satisfaite de ses fleurs. A force d’insister, je finis par lui demander, «mais alors, qu’ont elles on de si spécial tes fleurs?» Elle répondit alors que leur succès résidait dans le fait qu’elle les nourrissait exclusivement au marc de café. De la caféine, voici donc le secret de ces géraniums qui s’épanouissent si bien dans l’environnement hostile d’un désert d’altitude ! Je dois avouer que nous consommons des tonnes de café ; heureusement qu’il n’existe encore pas de contrôle anti-dopage pour cette substance...
vendredi, septembre 07, 2007
Série documentaire de Sundance
L’Institut du film de Sundance, fondé par Robert Redford, se manisfeste par Festival du Film de Sundance qui se déroule chaque année à Park City en Janvier et est considéré comme le plus important marché du film indépendant. Au cours de l’année, l’Institut offre des séries de projections gratuites pour le public local comprenant des séances en plein air l’été et, à partir de la nuit dernière, une série de films documentaires. Nous sommes justement allés voir - pour la seconde fois - « Manda Bala » (tires une balle) un film illustrant le crime et la corruption au Brésil. Une réalisation originale à ne pas manquer!
jeudi, septembre 06, 2007
Comme Michel-Ange...
Cette semaine nous avons décidé de repeindre certaines pièces de notre maison. Nous avons commencé par la chambre d’amis, utilisée encore récemment par notre fille Charlotte avant son déménagement en Californie. J’ai été commissionné pour effectuer le travail, tout comme Michel-Ange l’avait été jadis pour repeindre le plafond de la Chapelle Sixtine. Le travail est à peu près le même, sauf que nous avons décidé de ne pas y peindre de scènes religieuses ; par contre mon épouse Evelyne m’a demandé de peindre les murs. Vous aimez peindre les plafonds? Berk! En dépit de toutes ces difficultés, j’ai bientôt fini cette première pièce et me sens déjà en pleine renaissance personnelle.
mardi, septembre 04, 2007
Plein, moitié, vide…
Comment gérez-vous votre jauge à carburant, et plus précisement que faites vous en fonction de son indication ? Pour ma part, c’est facile ; je pousse jusqu’ à la limite du possible avant de faire le plein. Cette attitude m’a déjà occasionné de nombreux problèmes. Ma femme réagit de manière totalement opposée ; elle ne permet pas à l’aiguille d’atteindre le quart avant qu’elle ne remplisse son réservoir. Comment jugez vous votre jauge ?
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