dimanche, septembre 13, 2015

Voyage au Pérou - Chivay

Tôt le matin, c'est César, notre guide, qui est venu nous chercher à l'hôtel pour nous emmener à Chivay, notre destination finale pour la journée. Tout d'abord, il nous a fait un speech complet sur les mérites de savoir bien mâcher les feuilles de coca afin de bien lutter contre le mal des montagnes.

Tout son discours sur le sujet a pris au moins une bonne heure. J'ai bien entendu essayé son truc avec peu d'enthousiasme, et comme je suis sceptique, j'ai eu l'effet placebo, donc ça n'a pas marché, comme j'allais du reste bientôt le découvrir.

Ce jour a impliqué beaucoup de montées dans notre minibus, là nous avons atteint une altitude de 4910 mètres. Nous avons vu des vigognes (lamas sauvages) en liberté à sur ces très hauts plateaux, nous nous sommes un peu gelé nos fesses et nous pouvions presque toucher les glaciers tellement nous étions près de ces sommets qui nous entouraient de leurs 6000 mètres.

Nous sommes passés par le village de Yura, la réserve nationale d'Aguada Blanca et avons parcouru la Pampa Cañahuas avant de le rendre sur la petite ville de Chivay. Ce jour-là, nous voyagions avec un groupe de touristes belges extrêmement sympathiques et nous n'avons jamais trouvé le temps long !

Cela nous a fait quelque peu oublier nos symptômes de nausées, de maux de tête et d'essoufflement qui étaient les signes avant-coureurs du mal des montagne. L'hôtel qui nous avait été attribué ce soir-là était l'Anrawa Colca et ma femme et moi furent frappé tous les deux par les premiers symptômes de ce mal des montagnes dont on nous avait tant parlé au cour de la journée.

En rétrospective, nous n'aurions pas du boire d'alcool les nuits précédentes et éviter toute consommation de café. Alors que mon épouse était capable de dormir un peu, je n'y arrivais pas du tout ; mon organisme semblait avoir perdu la capacité naturelle de s'endormir; dès que je commençait à m'assoupir, je devais instinctivement reprendre mon souffle et cela me réveillait ...

Un bel hôtel pourtant, mais une horrible nuit à cause du « soroche », le nom Quichua donné au mal des montagnes.

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