samedi, septembre 12, 2015

Voyage au Pérou - Arequipa

Notre journée a commencé tôt à 4h du matin quand tous nos réveille-matins réglés la veille, plus un appel téléphonique de la réception de l'hôtel se sont mis à sonner en même temps, nous rappelant ainsi que notre bagage manquant venait de nous etre retourné.

Nous étions très soulagé et descendirent à la réception de l’hôtel pour avaler une tasse de café et bavarder avec César Melendez, le réceptionniste, qui nous a dit qu'il avait appris l'anglais en travaillant pendant 4 saisons à la station de ski de Deer Valley ; que le monde est petit !

Notre voyagiste, Condor Travel est venu nous chercher à l'heure pile et nous a conduits à l'aéroport. Il était 5 heures du matin et bizarrement, la circulation battait son plein car c’était la fermetures des discothèques et des bars après une nuit agitée ...

Notre vol pour Arequipa, au sud de Lima, était avec la compagnie aérienne LAN que nous prenions pour la toute première fois. La ville d'Arequipa, fondée en 1540 compte environ 1 million d'habitants et se dresse en plein milieu du désert d'Atacama, le plus grand sur le continent, et le plus aride des déserts non polaires dans le monde.

La ville se situe juste en dessous de trois volcans qui sont à environ 6000 m. d'altitude. Là, nous avons visité la Ciudad Blanca (Ville Blanche, au centre-ville) qui est presque totalement construite en sillar, une pierre volcanique poreuse blanche, qui donne ainsi son nom à ce quartier de la ville.

Nous avons visité la place principale et ses bâtiments coloniaux, l'église des Jésuites avec son mélange d'art baroque et art churrigueresque baroque espagnol du XVIIe siècle, avec les fresques très colorées du dôme de San Ignacio, connu comme la Chapelle Sixtine d'Amérique.

Nous avons également visité le couvent de Santa Catalina, qui est d'avantage une citadelle du XVIe siècle qu'un couvent cloîtré. Le soir, nous avons eu un merveilleux dîner au Zig-Zag, un restaurant local, tenu par un chef suisse de Neuchâtel. Le cadre et le menu étaient sublimes.

L’hôtel où nous étions, le San Agustin Posada del Monasterio, était pittoresque mais très bruyant ; il se trouvait au beau milieu des des boîtes de nuit du coin et nous étions un samedi soir. J'ai pu dormir à peu près correctement, mais mon épouse n'a pas eu cette chance. Dommage que nous n'ayons plus vingt-ans, sinon nous serions partis danser jusqu'aux aurores !

Aucun commentaire: