dimanche, juillet 31, 2011

Faut-il craindre les drones?

Jusqu'à présent, nous avons le plus souvent entendu parler de drones quand ceux qu'utilisent les États-Unis ont fait des victimes - entre autres – parmi d'innocents civils en Afghanistan ou au Pakistan. Dans la plupart des cas, les drones sont guère utilisés aujourd'hui que par l'armée ou pour avoir accès a des zones dangereuses ou très difficiles à approcher, mais pourraient être utilisée demain pour garder les vaches ou pour épandre pesticides et engrais dans les champs, entre autres futures utilisations.

C'est pourquoi nous devrions commencer à nous soucier d'une prolifération de ces robots volants qui sous peu, pourraient bien envahir nos cieux, notre intimité et pourraient également porter atteinte à notre sécurité personnelle ou collective. Comme avec les petits ordinateurs mobiles, la technologie évolue très vite et bientôt nous pourrions avoir à confronter des drones aussi petit que des colibris ou de vulgaires abeilles qui viendraient ainsi s'immiscer dans nos vies privées, ou des groupes terroristes pourraient bien vite mettre la main sur cette technologie pour orchestrer leurs attaques.

Récemment, le commentateur d'une émission radio de la chaine NPR évoquait des essaims de drones à l'attaque et cela ravivait en mon esprit toutes les horreurs du film « Les Oiseaux » d'Hitchcock. Ce même commentateur suggérait aussi que les Chinois qui se mêlent desormais à toutes les histoires louches sont en train de miser gros sur le développement commercial de ces minuscules machines volantes. Je pense que je vais m'atteler au renforcement de ma sécurité personnelle en construisant mon propre drone de garde (je n'ai pas de chien) ; donc, un petit conseil d'ami : n'essayez pas de vous approcher trop près de ma maison!

samedi, juillet 30, 2011

Où sont les progrès ?

J'ai déjà pas mal discuté « d'apprendre en travaillant » dans mes blogs précédents, et en parlant du sujet qui me passionne en ce moment – les vidéos - je continue d'apprendre beaucoup. Je pense avoir produit près de 200 clips en une année et je peux dire que la création d'une vidéo réussie dépends beaucoup de l'organisation du tournage, des prises de vues en utilisant un trépied au maximum de ses capacités, et de bien visualiser le scenario au fur et à mesure que le travail progresse.

Les prises de son représentent une autre tâche très importante qui nécessite une bonne planification, une excellente organisation et un contrôle continu de la qualité de ce qui a été enregistrée avant de passer à l'étape suivante. Le gros travail reste bien entendu le montage ; choisir les bonnes séquences, les aligner dans un ordre qui est à la fois artistique et qui coule bien, mais c'est encore plus facile s'il y a avant tout une histoire qui tient la route, un tournage de qualité et une bonne capture du son, car comme on dit en cuisine : « c'est tout dans la qualité des ingrédients ! »

vendredi, juillet 29, 2011

Quelle conspiration?

Beaucoup de ceux qui ont suivi l'affaire Dominique Strauss-Kahn ont pensé que tout cela n’était guère qu'une autre « conspiration » dans laquelle l'ancien patron du FMI aurait été piégé et serait tombé. L'intrigue aurait pu provenir de ses ennemis politiques Français. Cela aurait put paraître logique pour certains. Plus récemment, Cyrus Vance, le procureur de Manhattan, surprenait tout le monde en faisant des révélations mettant en cause la crédibilité de l'accusatrice de M. Strauss-Kahn.

Bien sûr, cela était aussi étrange qu'imprévu, ce qui me fait voir là un autre forme de conspiration. Cette fois-ci le complot pourrait venir de l’épouse nantie et du politicien, Anne Sinclair, avec toutes les relations qu'elle pourrait avoir avec la communauté israélite de New York qui pourrait user de son influence pour tirer son mari d'affaires. Je pense que c'est ainsi que les choses se sont réellement passées, même si je suis le seul à penser de cette façon ...

jeudi, juillet 28, 2011

Gérer l'incertitude

En Amérique, on dit qu'il n'y a que deux choses certaines dans la vie: la mort et les impôts. L'incertitude serai donc le piment de la vie et c'est ce qui attire l'entrepreneuriat, l'esprit d'aventure et les plus belles réalisations humaines. On pourrait donc penser que dans la vie politique, les courants socialistes sont généralement contre l'incertitude et s'accrochent à tout ce qui peu représenter la sécurité sous toutes ses formes, tandis que les partis de droite croient d'avantage en la libre-entreprise, la prise de risque et voient dans des circonstances économiques mouvantes un terrain fertile pour la croissance et le succès .

Cela ne semble en fait plus être le cas aujourd'hui. Nos membres du parti conservateur républicain sont maintenant ceux qui préconisent de manière tonitruante un besoin de « certitude » pour garantir notre survie économique, tout en dressant un tableau des plus déprimants autour de nous, sans doute pour nous faire peur et accélérer le démantèlement du contrat social Américain qui est déjà bien limité et largement à la traîne par rapport à tous les autres pays développés.

Ce qu'il reste d'Américains intelligents devraient être capables de voir à travers cette vision pervertie et virer tous ces parlementaires républicains, y compris ses extrémistes du « Tea Party, » lors des prochaines élections de 2012. S'ils ne le font pas, la nouvelle « certitude » risque fort d’être que l'ensemble de l'Amérique aura choisi le déclin pour sa nouvelle direction.

mercredi, juillet 27, 2011

Lettre à mon Représentant au Congrès

Lundi soir, j'ai regardé attentivement le discours du Président et la réponse du parti républicain.
Alors que la présentation de M. Obama offrait un message raisonnable, constructif et positif, je n'ai pas pu en dire autant à propos de celui de M. Boehner qui, une fois de plus,
était excessivement négatif, me rappelant d'avantage un terroriste prenant en otage la réputation financière de son propre pays, d'une façon à la fois imprudente et irresponsable, en vue de se « coller » à la promesse de son parti, qui est « pas d’impôts supplémentaires. » M. Boehner prétend avoir été patron de PME, et franchement il aurait dû y rester plutôt que de devenir le Président de la Chambre, ce qui est franchement au-delà de ses compétences.

  • Qu'est-il donc arrivé au compromis et au bon sens?
  • Qu'est-il advenu de ce concept si important à propos de la négociation qui veut que chaque parti y trouve un point avantageux ?
  • Pourquoi le parti républicain baigne-t-il dans un océan de négativité qui finit par démoraliser un pays tout entier?
En tant qu'électeur indépendant, j'en ai plus qu'assez avec cette facon de gouverner de la part de la majorité républicaine et vous somme d'y mettre un terme une fois pour toute en vous mettant à collaborer sérieusement avec les démocrates.
L'idéologie rigide se tient légèrement en amont de la tyrannie!
Merci d'avance.

mardi, juillet 26, 2011

Nos voisins les terroristes

Ce qui vient de se passer en Norvège montre bien que ces scènes d'horreur peuvent arriver n'importe où, et qu'aucune culture, quelque soit sa sophistication, n'est à l'abri d'actes de barbarie de la part d'individus fortement dérangés. Bien sûr, ce triste constat nous vient avec des enseignements particuliers. Il y a d'abord tous les catalyseurs qui attisent ce feu dormant.

L'extrémiste religieux en est un, généralement largement basé sur une interprétation littérale de certains textes « saints » ou de certains documents, comme une constitution par exemple, qui pourraient avoir été socialement pertinent quand ils étaient écrits il y a des centaines d'années, voire des millénaires, mais sont aujourd'hui largement dépassés par le processus évolutionnaire. L'extrémiste religieux – par de finition tout à fait irrationnel, est capable de valider n'importe quelle théorie chez l'individu dont l'esprit est fortement dérangé ...

De plus, une encyclopédie de « recettes destructives » est largement ouverte à tous ceux qui veulent la consulter, pour fabriquer des bombes toujours plus puissantes ou trouver des projectiles encore plus destructeurs. Toutes ces connaissances hautement inflammables sont le sous-produit de notre société libre et démocratique et représentent sans doute le prix que nous devons payer pour savoir que n'importe quel terroriste, où qu'il soit peut frapper n'importe qui et à tout moment.

lundi, juillet 25, 2011

Fête sur mesure pour l'Utah.

Aujourd'hui est un jour férié en Utah pour commémorer l'arrivée de Brigham Young et de son équipe de pionniers mormons dans la vallée de Salt Lake, le 24 Juillet, 1847. Beaucoup d’établissements marquent cet événement et il y a une immense parade qui défile dans les rues de Salt Lake City, à laquelle nous n'avons du reste jamais assisté, avec en plus des feux d'artifice et des coups de pétards qui nous empêchent de dormir.

Pour nous, c'est un jour comme les autres que j'aime à surnommer « Cinco de Momo », un jeu de mots basé sur la fête mexicaine « Cinco de Mayo » (le 5 mai), qui commémore la victoire des mexicains sur l'armée française à la bataille de Puebla, en 1862. "Momo", bien sûr c'est mon abréviation pour mormons. Pourquoi ce groupe religieux alors qu'il était expulsé du Missouri a-t-il choisi l'Utah? Parce qu'ils n'avaient pas d'autres endroits où aller et ils auraient tout aussi bien pu atterir à Las Vegas, mais Salt Lake était plus ou moins sur la piste de l'Oregon et l'on pourrait appeler cela un coup du destin, mais je ne vais pas m'étendre sur ce sujet à l'occasion d'une fête aussi importante!

dimanche, juillet 24, 2011

Des saisons sur lesquelles on peut compter ...

Je l'ai déjà dit et redit, il n'y a pas de printemps à Park City, mais les hivers sont toujours fiables et les d'été ainsi que les automnes toujours parfaits et confortable. Il n'existe bien peu d'endroits en montagne qui offrent cette fiabilité météorologique inébranlable, année après année.

Notre climat « à deux vitesses » (saison de précipitations et de neige de Novembre à Mai et belle saison le reste de l'année) en font un endroit merveilleux pour y habiter et un lieu tout à fait impossible à quitter!

samedi, juillet 23, 2011

Le bébé qui pleure et dit toujours non ...

Il y a de bons et de de mauvais enfants et pas mal entre les deux, mais quand celui qui pleure tout le temps et ne peut communiquer qu'avec le seul mot «non», il y a un gros problème avec lui. Il devrait être renvoyé. Où? Très loin et pour très longtemps, comme un aller-simple vers Mars où peut-être un obstructionniste et un pleurnichard comme John Boehner pourrait s'épanouir pendant un court instant en proclamant « pas d’impôts nouveaux » avant de disparaître dans l'espace sidéral.

L’Amérique n'a rien à faire de politiciens comme Boehner et le reste de son parti qui adhèrent tous au même dogme et soit-disant principes, sauf peut-être pour la larme un peu trop facile de Mr. Boehner. Pire encore, notre pays devrait se débarrasser de tous ces incompétents et les expédier aussi sur Mars, et du même coup, tous ceux qui ont voté pour le parti républicain, ainsi que le « Tea Party » et n'ont toujours pas changé d'opinion aussi sujet du jeu dangereux auquel ces élus qui n'ont pas grandi se livrent au quotidien ...

vendredi, juillet 22, 2011

Nouveau boulot?

Tout a commencé comme un passe-temps innocent, et soudainement cela a pris une très grande importance de ma vie de tous les jours. Ma passion pour les prises de vues et le montage vidéo m'a d'abord valu un petit engagement auprès de la station de Deer Valley qui n'avait, au début, rien de trop sérieux, mais après m'y etre plongé à fond depuis quelques mois maintenant, c'est aujourd'hui du très, très sérieux. C'est en fait devenu ma dernière priorité et cela a suscité en moi un intérêt intense que je n'aurai jamais pu prévoir en mobilisant toute mon attention dans l'apprentissage des compétences nouvelles ainsi que le peau-finage du produit final.

Ce qui semblait être initialement un « petit boulot » me paraît de plus en plus devenir un travail sérieux ou même le tout début d'une nouvelle carrière passionnante. J'ai hâte de m'y atteler chaque matin et y trouve une source inépuisable d'énergie en apprenant des tas de choses tout en devenant beaucoup plus efficace dans tout ce que je fais. Ce petit projet m'a vraiment prit par surprise et je dois l'admettre, je suis « mordu » et j'adore ce nouveau boulot!

jeudi, juillet 21, 2011

« Maison géantes » et théorie du complot

Quelle est la différence entre une maison de 200 mètres carrés habitables et 400 mètres carrés? Énorme; en fait, beaucoup plus que le double. Son volume ou la capacité intérieure peut facilement tripler, ce qui signifie que l'on peut mettre considérablement plus de possessions à l’intérieur de la plus grande version de notre logement et qu'en les engrangeant toutes cela ne manquera pas de vous couter une petite fortune. Cette grande maison avalera d'avantage de meubles et ceux-ci seront généralement beaucoup plus imposants, d'avantage de décoration intérieure, des tonnes de bibelots de toutes espèces et des tas de « jouets » pour lesquels il est fort à parier que beaucoup d'entre eux ne connaitrons qu'un usage fort limité, restant souvent accrochés ou stockés quelque part - hors de la vue.

Bien sûr, les cartes de crédit se sont immédiatement brisées sous le poids de toute cette dette. C'est pourtant vrai ; dans les années folles des 90 et pendant les 8 premières années du millénaire, nos maisons ont triplé de volume et les avons remplies à raz bord de biens de consommation. Tout comme les mentons de la majorité de la population, le garage était aussi triplés, et nous y avons ajouté cette voiture supplémentaire, l'immense cuisine était là, donc nous avons multiplié le nombre de laves-vaisselle, nous y avons ajouté des cuisinières professionnelles dont nous nous servons jamais et nous y avons amené aussi des réfrigérateurs géants.

Les agents immobiliers ont fait partie de cette conspiration en déclarant qu'une petite maison ne se revendrai jamais bien et les prêteurs hypothécaires ont tout fait pour que nous en prenions plus que cela nous était nécessaire. Aujourd'hui, ces mastodontes reste invendus, plus personne n'en veut car ils sont devenus les symboles de tout ce qui était politiquement incorrect au cours de ces années folles. Alors maintenant vous comprenez pourquoi je crois qu'il y a eu une véritable «conspiration» entre agents immobiliers, prêteurs et tout ceux qui voulaient vendre des « trucs et des machins » à un pays qui souffre désormais d'une grave indigestion de consommation ...

mercredi, juillet 20, 2011

Les possédées de Morzine

Entre 1857 et 1870, plusieurs dizaines de femmes de Morzine tombèrent victimes de convulsions, d’hallucinations, et d’hystérie collective. Elles se disaient possédées par le démon. Morzine était alors une communauté isolée du monde et d'une pauvreté considérable. Mes parents m'en ont beaucoup parlé et encore dans les années 60, ceux-ci continuaient d’être terrorisés par toutes ces histoires de sorcellerie qui ne manquèrent pas d'affecter mon imaginaire enfantin.

Ce n'est guère que cet été que j'ai pris le temps de lire un certain nombre d'ouvrages traitant de ce sujet, qu'une compatriote française vivant aux États-Unis m'a donne l’opportunité d’étudier. Ayant vécu mon enfance tout à coté de Morzine et dans une culture profondément influencée par la religion catholique et la croyance en la sorcellerie, jusqu'au milieu du siècle dernier, je peux apprécier tout les traumatismes que cela ai pu causer et m’étonne même que cette crise ait pu être résolue en faisant passer l'argument scientifique avant la superstition populaire à une époque ou les connaissances en psychologie n’étaient encore qu'à leur balbutiements.

Je me réjouis aussi de voir comment la France – devenue un pays laïque – était il y a plus de 150 ans déjà – beaucoup plus avancée que certains de nos états américains aujourd'hui en matière d'arbitrage entre l’irrationnel à base religieuse et les connaissances scientifiques. J'en arrive à conclure que certains notables morzinois ont fait preuve d'un courage exceptionnel, à la fois par leur indépendance intellectuelle et leur résistance physique par rapport aux poussées irrationnelles exercées sur ceux-ci.

mardi, juillet 19, 2011

Il y a quarante ans aujourd'hui ...

Je viens de retrouver une vieille photo de trois de mes amis qui avait été prise juste il y a juste quarante ans aujourd'hui. Il s'agissait de Gérard Bouvier, Jean-Pierre Chatellard et Marcel-Grivel Delillaz. Nous avions juste commencé une saison d'hiver à Mount Buller en Australie, pour y enseigner le ski ; le soleil était de la partie, la neige venait tout juste d'arriver et écrasait littéralement les eucalyptus qui constituaient la foret locale.

On pourrait dire que c'était le « bon vieux temps » mais je dirais que dans la vie toute circonstance devrait être un un bon moment. Sans même nous en rendre compte, nous fabriquons de bons souvenirs et des moments merveilleux au quotidien. Si nous le savions, nous ferions probablement d'avantage attention à ce processus et prendrions d'avantage de précautions pour en faire justement « un autre bon moment » et pour toujours bien nous assurer que chaque étape que nous franchissons, chaque décision que nous prenons tisse un pan supplémentaire de cette merveilleuse tapisserie qui capture notre expérience et nos souvenirs.

Quand je suis tombé sur ce cliché, je l'ai envoyé à ces trois potes en me disant que nous avions une sacre chance d’être encore en vie et d'avoir eu, pour la plupart, une existence merveilleuse dont on profitait toujours. J'ai tout simplement souhaité à ces trois copains que cela dure encore, comme ça, une autre quarantaine d’années ...

lundi, juillet 18, 2011

La soixantaine

Être sexagénaire n'est pas si mal que ça. Sans entrer dans les aspects toujours délicat du bonheur affectif ou de la nature changeante des conditions de santé, concentrons sur quelques traits bien « mécaniques » comme la condition physique, la capacité mentale et l'expérience. Dès la naissance et jusqu'à la fin de vie, ces trois quantités varient énormément pendant notre parcours de vie. Dans un premier temps, nous n'avons aucune expérience et nous finissons par avoir un maximum en fin de vie. La condition physique ne procède pas tout à fait de la même façon.

Quand nous sommes encore des bébés, nous sommes faibles, en tant qu'adultes nos forces s’épanouissent mais dès que nous entrons dans un âge avancé, ce précieux ingrédient nous quitte progressivement. Dans une certaine mesure, la capacité mentale fonctionne de façon similaire, quoique moins fortement, selon les individus et selon l'apparition de formes de démence ou d'affections similaires.

Toutes ces considérations sont là pour montrer que peu importe la façon dont on voit les choses, la soixantaine offre la meilleur des situations en matière de ces trois dimensions, à condition bien sûr de demeurer en assez bonne santé et de trouver de bonnes raisons pour continuer d'être heureux!

dimanche, juillet 17, 2011

Comment exploiter toute cette imagination?

Ce blogue constitue le septième et dernier volet dans notre série sur l'imagination.
Maintenant que nous avons évalué nos fonctions imaginatives sous tous les angles et toutes les coutures, il parait tout à fait évident que nous aurions bien tort de ne pas nous en servir si nous voulons tirer parti d'une de nos plus puissantes ressources personnelles.

Nous devons simplement commencer à l'utiliser à petite doses, au quotidien, et continuer à augmenter progressivement notre exposition personnelle à cet outil puissant, conçu pour accompagner nos vies et améliorer notre condition et celles du monde qui nous entoure. Bien sûr, nous ne parlons que de l'imagination positive, le côté le plus difficile à exploiter, contrairement à son opposé, l'inspiration négative qui rôde autour de nous pour nous suggérer des raccourcis peu reluisants et des astuces diaboliques, mais cela n'est pas un domaine que je compte visiter. Alors mettons-nous au travail pour développer cette imagination éclairée, et bonne chance!

samedi, juillet 16, 2011

Imagination et conscience active

Ce blogue constitue le sixième volet dans notre série sur l'imagination.
Nous pouvons seulement imaginer que si nous continuons à faire l'effort de voir et d'observer ce qui se passe autour de nous. Le plus nous voyons de choses, plus il nous sera facile de remplir notre réservoir mental et plus nous serons capable de régurgiter tout cela un peu plus tard, parfois de façon surprenante et inattendue, quelques-uns de ces éléments qui pénètrent en nous lorsque nous sommes des témoins actifs et bien éveillés de la vie qui nous entoure au quotidien.

Je ne pense pas qu'isolement et détachements aident l'imagination en quoi que ce soit. Il nous faut donc toujours rester bien alertes pour pouvoir participer dans ce qui nous entoure. Bien sûr, des périodes calmes sont nécessaires, mais nous avons toujours besoin de rechercher le nouveau et l'insolite afin d'enrichir et de renouveler nos réserves potentielles d'idées nouvelles. Une imagination productive nécessite une participation active!

vendredi, juillet 15, 2011

D'avantage de temps pour imaginer

Ce blogue constitue le cinquième volet dans notre série sur l'imagination.
On ne peut pas simplement décider de travailler sur son imagination à 8 heures du matin en espérant des résultat « tous cuits » deux heures plus tard.
Ce n'est pas comment cette fonction si précieuse fonctionne. Au lieu de cela, nos antennes imaginatives doivent être allumées en permanence et prêtes à inspirer la couleur de nos pensées et à améliorer nos décisions à chaque instant crucial (et le plus souvent, jamais quand on l'attend !)

Cette fonction imaginative nous suit à chacun des instants de notre vie et reste toujours branchée, bien vivante et prête à intervenir lorsque l'occasion se présente. Nous avons donc besoin d'être attentif à sa manière de travailler et prêt à tout moment pour en tirer parti. C'est aussi un rappel, alors que nous vieillissons, de constamment faire attention à ce qui se passe en nous, dans nos esprits et dans nos cœurs. Cette fonction latente exige toute notre attention car elle peu se manifester à tout moment!

jeudi, juillet 14, 2011

Imagination: Une fenêtre sur l'avenir

Ce blogue constitue le quatrième volet dans notre série sur l'imagination.
Représentez-vous un univers sans imagination du tout. Si vous ne parvenez pas à visualiser cette horreur, et jetez un œil à ce que serait une vie sans étincelle imaginative, rendez-vous à l’évidence que ce serait la fin de tout. Tout comme nous avons besoin d'oxygène pour respirer, il nous faut de l'imagination pour croître et survivre en tant que communauté et monde civilisés.

Pourtant, en vieillissant, il semble que nous mettons notre imagination en veilleuse et que nous nous en servons de moins en moins, un peu comme si nous avions complètement épuisé notre quota pour une vie toute entière ou devenus blasés de devoir nous en servir un peu trop souvent. Une fois encore, le flux de ce « jus »
qu'est l'imaginaire semble être trop souvent une fonction de notre âge, c'est pourquoi la prescription est de raviver cette fonction créative et de la ramener au tout premier plan. Bien sûr, nous ne pourrons prendre cette mesure que si nous sommes pleinement conscients de ce vide imaginatif. Qu'attendez-vous?

mercredi, juillet 13, 2011

« Sécher... »

Ce blogue constitue le troisième volet dans notre série sur l'imagination.
De temps en temps, beaucoup d'entre nous tombent en parfaite « panne » et sèchent sur un certain sujet ; dans ce type de situations, il semble que notre imagination s'est soudainement évaporée, ou pire encore, est morte pour de bon. C'est probablement parce que nous manquons des stimulations extérieures pour éveiller notre trésor de créativité et d'idées bouillonnantes.

La solution, bien sûr, est d'être mis au défi par un parti tiers de trouver quelque chose. Quand on se trouve seul, cela devient très difficile, sauf si nous sommes capables de nous « jouer » une partie de théâtre avec nous-mêmes. Si nous ne pouvons pas nous en tirer ainsi, il nous faut alors partir chercher de l'aide à l’extérieur et cela est souvent le seul moyen pour redémarrer notre moteur créatif. L'imagination a besoin de stimulation extérieure et rien n'est possible quand on doit opérer dans un vide total ou que l'on a pas le luxe d'avoir à sa disposition des compétences spéciales comme celle que pourrait nous offrir une personnalité à facettes multiples ...

mardi, juillet 12, 2011

Débloquer les voies de l'imaginaire

Ces propos font suite au blogue d'hier. Cette merveilleuse ressource qu'est l'imagination ne s’accède pas aussi facilement que si nous tournions un robinet chaque fois que nous avons besoin quelque chose de nouveau et d'excitant. Cette vanne peut être ouverte mais rien n'en sortira; au contraire, il va falloir faire l'effort d'aller attraper ce que l'on peut trouver à intérieur du réservoir après avoir défini de façon détaillée ce que dont on a besoin. Comme je l'ai déjà dit, c'est une tache bien difficile que d'extraire ce produit fini du labyrinthe de cynisme, de préjugés et de scepticisme que nous avons construit depuis la fin de notre enfance. Nous sommes donc la cause de toutes ces difficultés.

Nous avons cessé de croire en notre propre potentiel et celui-ci a beaucoup de mal à refaire surface. Vous pourriez dire qu'il ya trop de bagages obstruant les couloirs à tel point qu'il est à peine possible de marcher et bien impossible de courir ! L'idéal serait d'embaucher un ramoneur pour nettoyer tout ça et s'assurer qui tous les passages importants sont parfaitement libérés …

En fait, cela veut dire qu'il faut commencer par exercer nos petites fonctions imaginaire au quotidien, sinon de temps à autre, petit à petit en dosant notre effort et en améliorant le flux d'inspiration de manière progressive. Retomber dans l'enfance est probablement le meilleur moyen de ré-ouvrir cette vanne ...

lundi, juillet 11, 2011

L'imagination créatrice

Utilisons-nous notre imagination autant que nous pourrions ou devrions le faire? Je ne crois malheureusement pas. Ce trait est quelque chose que nous utilisons beaucoup quand nous sommes enfants, mais au fur et à mesure que nous vieillissons, nous tendons a utiliser d'avantage nos connaissances apprises et notre expérience acquise, à tel point - qu'après un bon moment - nous finissons par ignorer totalement cette ressource vitale. Si vous avez essayé de vous en servir récemment, vous conviendrez que ce n'est pas évident pour remettre tout ce mécanisme rouillé en mouvement et en tirer quelque chose d'utile.

Pour moi, c'est guère différent que de faire de l’exercice physique après une longue période d’arrêt. Pourtant, quel trésor avons-nous à portée de main et que ne pourrions nous pas accomplir si nous faisions l'effort de nous en servir, sinon au quotidien, du moins juste « de temps en temps. » Cela pourrait sans aucun doute transformer le monde qui nous entoure. Demain, je vais essayer de développer le sujet un peu plus et de montrer comment il est ainsi possible de puiser dans ce grand reservoir de créativité.

dimanche, juillet 10, 2011

Expérience et Possession

Notre société est essentiellement basée sur les organismes de publicité qui ne cessent de nous dire de consommer, d’acquérir de nouveaux objets ou d'acheter des produits à la mode, mais la plupart du temps, on finit par se procurer des objets bien inertes qui finissent par nous donner très peu de satisfaction. Parfois, ces biens matériels ne sont guère capable que de nous apporter soucis et ressentiment, comme la possession de bateaux, de petits avions ou d'un tas d'autres choses qui dévorent notre tranquillité ou encore remplissent nos maisons et nos garages de choses dont on fini par ne jamais se servir.

La question que nous devrions toujours nous poser, peu importe ce que l'on prévoie de faire ou d'acheter est du genre « quelle est la nature de l'expérience que cela va m'apporter ? » Et « est-ce que tout cela vaut bien le prix que je suis sur le point de débourser ? » Le genre d’expérience qui va en découler ainsi que le coût de celle-ci reste donc la question centrale à laquelle nous devons répondre avant de se lancer dans ces acquisitions douteuses, complexes ou énormes, tout en se rappelant toujours que dans un grand nombre de cas, les meilleures choses de la vie sont bien souvent gratuites!

samedi, juillet 09, 2011

La qualité commence avec ce qui est petit ...

C'est incroyable de voir comment une histoire brève, une blague concise, une petite voiture (comme la Mini), une vidéo très courte ou un morceau de sushi exquis peuvent parfois contenir tant d'expérience positive et de qualité tout en occupant un espace restreint. Cela en dit en fait très long à propos de notre culture - en particulier, la culture américaine - qui a tendance à glorifier tout ce qui est grand et même géant.

Pourtant, arriver à inclure puissance et qualité en petites portions reste un art que nous devrions tous apprendre à bien maîtriser et à imiter. Notre planète est pleine à craquer, notre espace personnel, notre temps ou encore nos ressources sont limités, alors pourquoi ne pas travailler sur des produits, des projets et des idées qui sont compactes de par leur nature et réussissent à optimiser toutes ces limites qui nous contraignent?

vendredi, juillet 08, 2011

Apprentissage pratique ...

Les bouquins, les vidéos, l'imitation et les conseils ne peuvent pas tout faire quand il s'agit d'apprendre, et il n'y a guère d'alternative à apprendre en faisant les choses soi-même. Pour ce faire, il est important de bien nous assurer que nous nous souvenons de ce que nous apprenons, comme le bon (les succès) le moins bon (les erreurs) et l'entre-deux (la stagnation).

Donc, si nous essayons en permanence, si nous faisons bien attention, prenons de copieuses notes et prenons le temps de les relire assez souvent, il y a de forte chance que nous allons apprendre rapidement et efficacement. L'apprentissage de qualité est à notre portée ; il faut juste que nous nous appliquions !

jeudi, juillet 07, 2011

Où trouver des appareils ménagers fiables?

Récemment, notre frigo LG presque tout neuf et débordant de haute technologie a commencé à faire des siennes en cessant la fabrication de glaçons et en s'échauffant un peu trop du côté compartiment congélateur. Nous avons appelé la compagnie qui s’occupe de l'entretien des appareils de cette marque et le lendemain un technicien s'est présenté; après avoir examiné le problème, il nous a dit qu'il fallait changer une carte électronique, qui coûte une petite fortune, et que cela prendrait un semaine avant qu'il reçoivent cette pièce du fournisseur.

Il a également dit que cette marque coréenne était l'une des pires en matière de réfrigération et qu'en règle générale, on ne devrait jamais acheter un réfrigérateur avec un «G» dans son nom comme GE ou LG, Maytag étant l'exception et Whirlpool le meilleur achat dans la catégorie. Il a également dit que les lave-vaisselle LG - comme celui que nous possédons - sont tout aussi mauvais et que nous devrions aller avec Bosch pour les lave-vaisselle et lave-linge.

Ce n'est pas tout à fait ce que nous avait dit notre magazine de consommateurs qui s'appuie sur ce que disent ses lecteurs qui ne sont sans doute pas capable de se rappeler les marques de leurs appareils ménager. Ce même technicien nous a conseillé que lorsque nous serions sur le point d'acheter de nouveaux appareils ménagers, (ce qui du reste nous pends au nez) nous aurions intérêt à consulter sa compagnie pour voir ce qui est bon et ce est atroce. Un conseil à suivre !

mercredi, juillet 06, 2011

Une autre décision olympique ...

Aujourd'hui, la Corée du Sud ou plutôt Pyeongchang (si vous arrivez à lire ou à écrire ce nom) a été choisi pour les Jeux olympiques d'hiver de 2018, devançant de Munich et Annecy. Que vaut une telle attribution pour un pays, une région, une ville? Cela dépend de beaucoup de choses. Il me semble que cela peut apporter à Pyeongchang, la crédibilité nécessaire pour en faire un point de référence supplémentaire pour les sports d'hiver en Asie. Cet avantage ne se serait guère appliqué à ses deux concurrents européens, déjà fameux en la matière et n'aurait probablement pas augmenté leur notoriété.

Les Jeux olympiques de 2002 ont-ils aidés Salt Lake et l'Utah en tant que région de ski ? Peut-être un peu, mais les atouts les plus importants de cette région sont avant tout la proximité des stations par rapport à l'aéroport, la qualité de leur neige et la faible densité d'usager sur leurs pistes. J'aime à dire que le Festival annuel du film de Sundance à Park City, qui dure depuis plus de 30 ans, continue d'apporter d'avantage chaque hiver qu'une seule édition des jeux olympiques.

Bien sûr, il y a avant tout les politiciens qui ont tendance à vouloir projeter le fait d'avoir obtenu les jeux pour assoir leur propre renommée et assurer ainsi leur postérité, peut importe si cela va coûter des sommes folles à leurs contribuables et engager des frais à perpétuité pour maintenir en état certaines installations somptuaires comme les tremplins et les pistes de bob et luge. J'ai toujours pensé que les Jeux avaient perdu leur intégrité quand le CIO a commencé à ajouter une pléthore d’épreuves et lorsque l'argent des droits de télévision sont devenus les moyens qui justifiaient la fin ...

mardi, juillet 05, 2011

Temps de passer en vitesse d'été

Maintenant que skis et chaussures sont enfin mis de coté, il est désormais temps de passer aux activités estivales. Une fois les dernières photos de neige rangées et les vidéos de ski terminées, il faut aujourd’hui s'assurer que les VTT sont bons pour le service sur les sentiers étroits et que toutes les corvées des beaux jours vont être accomplies, comme l'entretien des patios, la couche supplémentaire de peinture nécessaire et les soins incessants prodigués au jardin. C'est bien ça ; il faut que je m'y mette. Depuis le 22 Juin, les jours diminuent et il ne nous reste guère plus que quatre mois de bonne saison !

lundi, juillet 04, 2011

L'ultime journée d'une saison de ski sans fin

Aujourd'hui, pour les mordu du ski et du surf, c'était un peu la fin du monde. Je n'aurai pas voulu manquer le jour de fermeture de Snowbird pour rien au monde. Il y avait deux éléments essentiels à mon insistance: d'abord et avant tout, observer ces skieurs et surfeurs du dernier jour arborant toutes sortes de vêtements, quand ils en portaient, et puis il y avait ce sacré accès vers le bas de la station en fin de journée qui m’obsédait, comme il était tout à fait hors de question pour moi de descendre par le téléphérique.

J'ai filmé plein de bonnes séquences de cette foule venue en nombre incroyable, ne laissant plus aucun espace pour pouvoir se garer et cette neige qui était pas mal du tout malgré des températures oscillant entre 10 et 15 degrés au sommet. Mais le meilleur moment de la journée fut cette descente en direction de ma voiture, garée sur le bord de la route quand j'en eu assez de faire la queue dans les télésièges du haut, et que j'ai estimé que j'avais mieux à faire, comme de prendre ma fille à Salt Lake. La descente vers le bas fut donc fantastique, avec la meilleure neige de la journée et un minimum de passages à travers les buissons. Mon Dieu, quelle saison!

dimanche, juillet 03, 2011

Réfléchir en pédalant

Ce matin, alors que je faisais ma petite sortie en VTT, je suis tombé sur un groupe de randonneurs qui se sont gentiment rangés sur le côté du sentier alors que nous échangions des salutations. L'un d'entre eux a dit: « Tu nous emmènes ? » J'ai répondu: « D'accord, mais seulement deux passagers et ça va vous coûter bonbon ... » C'est vraiment difficile de laisser son esprit vagabonder, et encore moins d'essayer de penser volontairement quand on fait du VTT. Tout n'est que concentration, concentration, point barre. Il n'est donc pas évident de faire de l'esprit au pied levé, alors qu'on se bat constamment pour rester en selle tout en esquivant cailloux, souches et branches d'arbustes qui dépassent.

Parfois, cela arrive comme c’était le cas aujourd'hui, mais ce n’était sans doute qu'un coup de chance ... Comme je l'ai déjà dit, la pratique du VTT n'est pas sans rappeler celle du ski, il faire très attention, sinon c'est la chute! Le bon coté du vélo, c'est que pieds et tête ne sont pas les seuls à travailler; les bras doivent maintenir le bon cap, et après une longue saison de ski, cela prend un certain temps pour que l'on puisse leur faire confiance pour effectuer ce travail essentiel .

samedi, juillet 02, 2011

Couper la poire en deux?

Le parti républicain Américain ne sait guère que terroriser ses opposants et jusqu'à présent a refusé de céder d'un iota aux démocrates dans l'importante bataille fiscale qui se profile dans les jours à venir.

Même si Obama a généreusement ouvert ces négociations sur la réduction du déficit avec une proposition incluant un ratio de 3 pour 1 entre les réductions de dépenses et les augmentations d'impôts, sa largesse ne semble pas satisfaire les républicains.

Qu'est-il arrivé à l'ancienne façon de transiger dans laquelle on « coupait la poire en deux ? » Même si je pense que les dépenses, y compris celles, bien sûr, militaires, devraient être réduite de manière drastique, des impôts sur les très riches doivent absolument être levés et ce ratio de 3 pour me semble être un plancher en dessous duquel l'administration ne devrait jamais accepter de tomber. Vous voyez comme je suis flexible, moi !

vendredi, juillet 01, 2011

Une autre histoire postale ...

En Décembre, je râlais à propos de la qualité du service de la part nos services postaux américains. Hier, cela devait continuer à empirer. Un ami de la famille nous avait juste appelé pour nous demander, entre autres choses, si nous avions bien reçu un colis qu'elle nous avait envoyé il y avait déjà un mois. Nous avons dit que non, mais que nous allions essayer de voir avec notre postier, malgré l'absence de suivi électronique et d’accusé de réception. Nous sommes allés au bureau de poste et avons demandé au postier, qui nous connaît très bien, s'il n'avait pas « par hasard » un colis pour nous ; sans même réfléchir une fraction de seconde, il a répondu « ça se pourrais bien,» a disparu dans son arrière-boutique et en est ressorti cinq minutes plus tard avec notre colis sous le bras.

Pour se justifier il a dit que quelqu'un avait du égarer l'étiquette jaune qui est fourrée dans les boîtes aux lettres lorsqu'un colis est trop gros pour l'espace restreint et doit être prit au guichet. Mon hypothèse est que le colis est resté sur l’étagère pendant deux semaines sans que personne ne s'en soucie! De son coté à New York, notre amie a également communiqué avec son bureau de poste qui a eu le culot de la réprimander pour ne pas avoir payé 75 centimes de plus pour un suivi électronique, une somme dérisoire, ont-ils dit, par rapport aux treize dollars que coutait l'affranchissement. Tout cela pour souligner une fois de plus l'esprit d'inefficacité complet de notre courrier national ...