De nos jours, c'est un peu comme si nous vivions dans un aquarium où le monde entier peut suivre chacun de nos faits et gestes, se trouvant ainsi à même de bien mesurer leur vie à la notre et de faire des comparaisons.
Nous affichons nos voyages aux Caraïbes, en Chine ou en Australie sur Facebook et Twitter afin que tout le monde puisse partager nos aventures et, pourquoi pas, en être un peu jaloux. C'est aussi une excellente idée pour inviter les cambrioleurs à venir se servir dans nos maisons abandonnées, pendant que nous rions à cœur joie à l'autre bout du monde.
Dans le même temps, nous avons du mal de comprendre pourquoi les Afghans, les Irakiens et les Syriens passent au travers des frontières pour venir s'installer en Europe où la vie semble si agréable.
Avec toute cette transparence, l'inégalité devient beaucoup plus évidente et toute tentative de contrôle des flux migratoires n'a plus beaucoup d'effet. L'attirance de venir là où la vie est bien meilleure est trop irrésistible.
Peut-être est-il grand temps d’arrêter de tout raconter sur nos réseaux sociaux ...
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