D'abord, il est très important de faire la différence entre dette publique et dette extérieure / étrangère.
La dette publique représente le total cumulé de tous les emprunts, moins les remboursements gouvernementaux, qui sont émis dans la devise du pays.
Cette dette publique ne doit pas être confondue avec la dette extérieure ou étrangère, qui représente la dette due aux étrangers. Dans la plupart des contextes, la dette extérieure, ou étrangère, représente non seulement la dette qui est due par le gouvernement aux étrangers, mais aussi par ses entreprises et tous ses particuliers.
Cela signifie d'abord que la plupart de la dette publique dans un pays est toujours dûe à ses citoyens, donc lorsque cette dette est remboursée, l'argent reste à l'intérieur de l'économie nationale, où on peut espérer qu'il va y rester et continuer de circuler.
Par contre, lorsque la dette extérieure est remboursée, elle quitte l'économie nationale et transfère le pouvoir d'achat qu'elle représente au profit d'un autre pays.
Il est intéressant de noter que le Japon, même avec son énorme dette publique, a une dette extérieure assez faible. Ce n'est pas le cas du Royaume-Uni, qui doit des centaines de milliards à l'Allemagne et l'Espagne - alors que ses banques prêtent à l'Irlande, à l'Italie et au Portugal. L’Islande et les Pays-Bas ne sont guère mieux lotis.
C'est dans une situation similaire, mais dans une moindre mesure, que se trouvent la France, l'Espagne ou les États-Unis, ce dernier pays ayant la plus grande portion de sa dette extérieure détenue par la Chine et le Japon.
De toute évidence, il semble y avoir trop de dettes improductives dans bien trop de pays et ce serait beaucoup mieux si les gouvernements se mettaient à se comporter comme des citoyens normaux, à savoir, dépenser pas plus que ce qu'ils encaissent !
mardi, mai 03, 2016
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