Quand je skie, je dois me rappeler de faire certains mouvements qui vont à l'encontre de nos réactions naturelle. En les incorporant dans ma routine, ceux-ci deviendront éventuellement des réflexes parfaitement naturels. Sans entrer dans les détails, l'anticipation volontaire des virages tombe dans cette catégorie.
Aujourd'hui, dans ma vie, je vois que deux bonnes habitudes valent la peine d’être apprivoisées pour devenir enracinées. L'une d'entre elles est de voir en toute adversité une occasion stimulante de s'attaquer positivement à un problème et de le résoudre. Ce n'est pas du tout évident, car la plupart d'entre nous semblons aspirés par ces pensées négatives qui nous tirent vers le bas au vue de la moindre difficulté.
Une deuxième occasion de « dressage » est l'adoption d'un langage corporel assertif qui va influencer l'impression que nous ferons sur les autres, comme j'avais essayé d'expliquer dans un blog récent.
Deux possibilités d'améliorations notables qui valent la peine d’être assimilées (en tout cas, c'est ce que je crois ...)
mercredi, avril 30, 2014
mardi, avril 29, 2014
Vous souvenez-vous des skis Straver ?
Moi, oui ; peut-être parce que je ne vivais qu'à 45 minutes de la petite usine de Perrignier, pas loin des rives du Léman, où Paul Peillex avait transformé son usine de profilés plastique en production de skis.
Je ne me souviens pas exactement l'année où je me suis procuré mes deux seules paires de Straver. Peut-être était-ce en 1966 ou 1967 ?
J'avais acheté une paire de Straver 28, Slalom, longs de 207 cm ; ces nouveaux skis révolutionnaires étaient un mariage de fibre de verre et de polyester.
Ces skis allaient à merveille pendant une semaine avant qu'ils ne se décollent le long des carres. Voilà comment je suis arrivé a en posséder deux paires ; la deuxième ayant été remplacée sous garantie.
Le polyester ne collait pas aux carres en acier. L'époxy était la seule matière qui y parvenait. Plus tard, en 1973, M. Peillex jetait finalement l'éponge et vendait son usine à Daniel et Léo Lacroix ...
Je ne me souviens pas exactement l'année où je me suis procuré mes deux seules paires de Straver. Peut-être était-ce en 1966 ou 1967 ?
J'avais acheté une paire de Straver 28, Slalom, longs de 207 cm ; ces nouveaux skis révolutionnaires étaient un mariage de fibre de verre et de polyester.
Ces skis allaient à merveille pendant une semaine avant qu'ils ne se décollent le long des carres. Voilà comment je suis arrivé a en posséder deux paires ; la deuxième ayant été remplacée sous garantie.
Le polyester ne collait pas aux carres en acier. L'époxy était la seule matière qui y parvenait. Plus tard, en 1973, M. Peillex jetait finalement l'éponge et vendait son usine à Daniel et Léo Lacroix ...
lundi, avril 28, 2014
Dernière (?) neige d'Avril
Notre période de l’année la plus enneigées dans les Montagnes Rocheuses tombe toujours au printemps. Maintenant que les domaines skiables sont fermés, l'hiver se réveille et la neige nous tombe dessus ...
Bien sûr, Snowbird n'est pas loin et reste encore ouvert, mais il serait temps maintenant de suivre un peu le calendrier et prétendre que c'est le printemps. Si nous ne marquons pas ce temps intermédiaire, ce sera l'été avant que nous nous en rendions compte ; donc temps de déblayer cette dernière chute de neige et de bien apprécier cette journée. Carpe diem !
Bien sûr, Snowbird n'est pas loin et reste encore ouvert, mais il serait temps maintenant de suivre un peu le calendrier et prétendre que c'est le printemps. Si nous ne marquons pas ce temps intermédiaire, ce sera l'été avant que nous nous en rendions compte ; donc temps de déblayer cette dernière chute de neige et de bien apprécier cette journée. Carpe diem !
dimanche, avril 27, 2014
Le blues printanier des montagnes
Si vous vivez dans en montagne, il se peut que vous aillez ressentit ce phénomène qui est sans doute lié au changement de saison, au « manque » de ski et qui se reproduit chaque fin de saison d'hiver de manière aussi régulière qu'alarmante.
C'est le seul moment de l'année, où j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose manque et qu'un profond sentiment de vide m'envahit. C'est ce que j'appelle « le blues printanier des montagnes. »
Ça peut traîner quelques jours ou même quelques semaines, mais c'est finalement assez agréable parce que cela rappelle quelques souvenirs du passé, de ma jeunesse et comme c’est un phénomène incontournable dans ma vie de montagnard, pourquoi ne pas embrasser ce moment et bien en profiter !
C'est le seul moment de l'année, où j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose manque et qu'un profond sentiment de vide m'envahit. C'est ce que j'appelle « le blues printanier des montagnes. »
Ça peut traîner quelques jours ou même quelques semaines, mais c'est finalement assez agréable parce que cela rappelle quelques souvenirs du passé, de ma jeunesse et comme c’est un phénomène incontournable dans ma vie de montagnard, pourquoi ne pas embrasser ce moment et bien en profiter !
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montagne,
psychologie
samedi, avril 26, 2014
Poudreuse de fin avril
Et oui, ça existe en Utah ! C'est simplement une condition assez difficile à bien saisir, comme pourrait en témoigner notre expérience aujourd'hui même quand mon ami Dirk m'a emmené skier à Snowbird.
Les trois premières pistes ont été magiques - ou presque - tandis que les dernières semblaient sortir tout droit de l'enfer de Dante. Dois-je en dire d'avantage ?
Les trois premières pistes ont été magiques - ou presque - tandis que les dernières semblaient sortir tout droit de l'enfer de Dante. Dois-je en dire d'avantage ?
vendredi, avril 25, 2014
Bon voisinage ?
Pendant les quelques 29 ans où nous avons vécu à Park City, nous avons toujours eu de bons voisins. C'était jusqu'à ce que nous construisions notre nouvelle maison; un de nos voisins immédiats n'a pas du tout apprécié que le terrain vacant en bordure de sa maison serai désormais occupé et a donc décidé de nous rendre la vie un peu plus difficile depuis que nous avons entreprit les travaux.
Il y a quelques jours, il est venu se plaindre que la clôture électrique de son chien qui, soit dit en passant, traînait sur mon terrain, avait été arrachée par les travailleurs . Hier, dans un scénario similaire, il m'a accusé d'avoir jeté du bois mort sur son terrain.
C'est là que j'ai réagis énergiquement en lui disant que je ne serais pas intimidé par ses tactiques et ma réponse semble l'avoir calmé. En tout cas pour l'instant ...
Il y a quelques jours, il est venu se plaindre que la clôture électrique de son chien qui, soit dit en passant, traînait sur mon terrain, avait été arrachée par les travailleurs . Hier, dans un scénario similaire, il m'a accusé d'avoir jeté du bois mort sur son terrain.
C'est là que j'ai réagis énergiquement en lui disant que je ne serais pas intimidé par ses tactiques et ma réponse semble l'avoir calmé. En tout cas pour l'instant ...
jeudi, avril 24, 2014
Conserver son enthousiasme
Quand nous avançons en âge et baignons dans le confort, l'enthousiasme naturel qui réside en nous est assiégé et perds facilement son tonus. Comment pouvons-nous le garder en bonne santé et toujours éveillé ? C'est là une question importante et sa réponse n'est pas si évidente que ça.
Chez moi, cette qualité commence à raser les murs et je dois faire l'effort de me rappeler son importance et la placer bien en vue sur mon tableau de bord personnel. Pour le moment, je promets de faire tout mon possible pour rester enthousiaste pendant toute cette journée !
Chez moi, cette qualité commence à raser les murs et je dois faire l'effort de me rappeler son importance et la placer bien en vue sur mon tableau de bord personnel. Pour le moment, je promets de faire tout mon possible pour rester enthousiaste pendant toute cette journée !
mercredi, avril 23, 2014
Le miracle de la vie
Plus j'y pense et plus je me dis que notre vie est un pur concentré de chance.
D'abord, il a fallu que nos parents se rencontrent ; un hasard la plupart du temps (au moins dans notre société occidentale) ; ensuite, l'autre plus grande incertitude aura était la probabilité de se trouver dans l'œuf qui allait nous créer.
Le seul fait d'y songer devrait être suffisant pour nous donner la chair de poule et nous faire réaliser à quel point nous avons gagné le gros lot en passant au travers de tous ces filtres mortels qui nous guettaient sur le chemin de la vie. Je ne parle pas du fait que ma naissance était « un accident », c'est à dire pas du tout souhaitée par mes géniteurs, rendant ma simple existence encore plus exceptionnelle.
C'est essentiel, de temps en temps, de se rappeler de cet aspect surréaliste de sa propre existence. Quand on y pense, rien n'est jamais plus ordinaire. Nos vies sont tout simplement un miracle qui ne cesse de se répéter !
Le seul fait d'y songer devrait être suffisant pour nous donner la chair de poule et nous faire réaliser à quel point nous avons gagné le gros lot en passant au travers de tous ces filtres mortels qui nous guettaient sur le chemin de la vie. Je ne parle pas du fait que ma naissance était « un accident », c'est à dire pas du tout souhaitée par mes géniteurs, rendant ma simple existence encore plus exceptionnelle.
C'est essentiel, de temps en temps, de se rappeler de cet aspect surréaliste de sa propre existence. Quand on y pense, rien n'est jamais plus ordinaire. Nos vies sont tout simplement un miracle qui ne cesse de se répéter !
mardi, avril 22, 2014
Ted Ligety et moi ...
Quand je me mets à chercher des points communs entre notre double champion olympique local et moi, il m'est facile d'en trouver en quantité, mais pour aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur les plus importants.
D'abord, nous vivons tous les deux en Utah, à Park City et dans ce même quartier de Park Meadows. Nos noms de famille partagent également la même initiale, nous conduisons tous deux des véhicules à quatre roues motrices (pas la même marque, mais c'est pas grave) et surtout nos résidences respectives utilisent les mêmes numéros - dans des arrangements différents - désignant nos adresses de rue !
Maintenant qu'en est-il du ski ? Nous sommes tous deux skieurs, d'accord ? C'est juste, mais c'est là où s'arrête la comparaison. Nous ne sommes pas du tout du même niveau !
D'abord, nous vivons tous les deux en Utah, à Park City et dans ce même quartier de Park Meadows. Nos noms de famille partagent également la même initiale, nous conduisons tous deux des véhicules à quatre roues motrices (pas la même marque, mais c'est pas grave) et surtout nos résidences respectives utilisent les mêmes numéros - dans des arrangements différents - désignant nos adresses de rue !
Maintenant qu'en est-il du ski ? Nous sommes tous deux skieurs, d'accord ? C'est juste, mais c'est là où s'arrête la comparaison. Nous ne sommes pas du tout du même niveau !
lundi, avril 21, 2014
Votre neige est-elle plus blanche ?
Sans une chute de neige régulière pour « reblanchir » le paysage, cela ne prend pas très longtemps pour que la neige de printemps semble sale. C’était hier le jour de clôture à Park City et j'observais le phénomène. Nous savons tous ce que fait cette neige souillée ; elle ne réfléchit pas aussi bien les rayons solaires et accélère la fonte des neiges.
Ce qui occasionne tout cela est un mélange de particules polluantes et de résidus minéraux en suspension qui finissent par retomber sur la neige. Si les calottes polaires fondent si vite, ou si notre manteau neigeux ne dure plus aussi longtemps en début d’été, c'est tout simplement à cause de la saleté que plus sept milliards de consommateurs projettent dans la haute atmosphère et qui va éventuellement retomber sur ce qu'il reste de notre neige et de nos glaciers.
Maintenant que nous savons ça, c'est peut-être l'occasion de mesurer et de comparer la propreté de nos champs de neige respectifs. Au pire, cela nous rappellera les pubs de détergent ...
Ce qui occasionne tout cela est un mélange de particules polluantes et de résidus minéraux en suspension qui finissent par retomber sur la neige. Si les calottes polaires fondent si vite, ou si notre manteau neigeux ne dure plus aussi longtemps en début d’été, c'est tout simplement à cause de la saleté que plus sept milliards de consommateurs projettent dans la haute atmosphère et qui va éventuellement retomber sur ce qu'il reste de notre neige et de nos glaciers.
Maintenant que nous savons ça, c'est peut-être l'occasion de mesurer et de comparer la propreté de nos champs de neige respectifs. Au pire, cela nous rappellera les pubs de détergent ...
dimanche, avril 20, 2014
Transmuter les revers en défi !
S'il existe un élément dont notre vie est bien remplie, c'est l' adversité. C'est ça, les pépins, les déceptions, les coups durs. Cette réalité bien contraignante se retrouve partout et c'est à nous de voir en elle un beau défi bien déguisé.
C'est alors à nous de nous dire : « Comment puis-je surmonter cela ? » C'est pourtant simple. Il faut juste nous enfoncer cela dans la tête, et si l'on y parvient, notre vie est transformée. Il faut laisser cette notion germer afin qu'elle devienne un réflexe de vie.
Comme les mauvaises nouvelles abondent, nous avons du pain sur la planche !
C'est alors à nous de nous dire : « Comment puis-je surmonter cela ? » C'est pourtant simple. Il faut juste nous enfoncer cela dans la tête, et si l'on y parvient, notre vie est transformée. Il faut laisser cette notion germer afin qu'elle devienne un réflexe de vie.
Comme les mauvaises nouvelles abondent, nous avons du pain sur la planche !
Une autre fin de saison à Park City
Il ne reste plus beaucoup de neige pour clôturer la saison, c'est une constatation que je peux faire ce dernier week-end de ski à Park City. Shadow Lake à Jupiter se montre à travers la neige, avec l'ombre de sa glace prête à casser ou à fondre .
La neige est sale et disparaît vite. Une autre saison assez moyenne est en train de tirer sa révérence. Le ski était assez formidable aujourd'hui, mais je ne devrais pas écrire ça car le ski est toujours super, quelques soient les circonstances ...
La neige est sale et disparaît vite. Une autre saison assez moyenne est en train de tirer sa révérence. Le ski était assez formidable aujourd'hui, mais je ne devrais pas écrire ça car le ski est toujours super, quelques soient les circonstances ...
vendredi, avril 18, 2014
Le conflit qui déchire Vail et Park City
Aujourd'hui , je vais essayer d'expliquer de manière concise mon point de vue sur les dirigeants de Park City Mountain Resort, ceci afin de me lancer un défi personnel ! Il y a déjà quatre ans, Park City Mountain Resort manquait l’échéance pour exercer l'option de renouvellement d'un bail ridiculement bon marché sur un domaine skiable de quelques milliers d'hectares.
Même si ces individus étaient clairement dans leurs torts, ils se sont dit que la meilleure défense serait l'attaque pure et simple ou une forme d'intimidation, et sont allés etaler leurs différents en publique et ont finis Gros-jean comme devant. Ces dirigeants , des gosses de riches avec un papa encore plus friqué, avaient acheté la station au milieu des années 90 sans faire aucun gros investissements et ont aujourd'hui perdu .
Maintenant , Vail Resort est devenu leur propriétaire de fait. Cette entité énorme connaît bien la branche et sera beaucoup mieux pour notre communauté qu'une famille cupide et égoïste avec en plus des vues étriquées. Il sera maintenant temps pour ces richards de s'incliner devant le vainqueur de la joute, si leur sens des affaires est au dessus de leur orgueil !
Même si ces individus étaient clairement dans leurs torts, ils se sont dit que la meilleure défense serait l'attaque pure et simple ou une forme d'intimidation, et sont allés etaler leurs différents en publique et ont finis Gros-jean comme devant. Ces dirigeants , des gosses de riches avec un papa encore plus friqué, avaient acheté la station au milieu des années 90 sans faire aucun gros investissements et ont aujourd'hui perdu .
Maintenant , Vail Resort est devenu leur propriétaire de fait. Cette entité énorme connaît bien la branche et sera beaucoup mieux pour notre communauté qu'une famille cupide et égoïste avec en plus des vues étriquées. Il sera maintenant temps pour ces richards de s'incliner devant le vainqueur de la joute, si leur sens des affaires est au dessus de leur orgueil !
jeudi, avril 17, 2014
Persévérance: Ingrédient de luxe!
Pour continuer sur ma lancée d'hier, je voulais débattre un peu à propos de la vertu de persévérance. Faire quelque chose de nouveau, de différent, pas juste pour le plaisir et qui, en plus, requiert un apprentissage, est un prix assez dur à payer et n'est pas quelque chose que l'on va entreprendre à la légère.
Comme de l'huile de foie de morue, ça se prends à petites doses que l'organisme peu assimiler plus facilement, et finalement, cela peut se transformer en quelque chose qu'on aimera (aucune garantie, pourtant !). Voyons voir si mon terrain personnel est encore capable de nourrir des notions nouvelles et différentes !
Comme de l'huile de foie de morue, ça se prends à petites doses que l'organisme peu assimiler plus facilement, et finalement, cela peut se transformer en quelque chose qu'on aimera (aucune garantie, pourtant !). Voyons voir si mon terrain personnel est encore capable de nourrir des notions nouvelles et différentes !
mercredi, avril 16, 2014
Dessiner mon nouveau jardin en 3D ...
Retour à l'école et à l'apprentissage. Non, tout ça n'est pas vraiment mon « truc », mais il faut bien que quelqu'un fasse la corvée, pas vrai ? Après avoir dessiné des plans d'architecture en 3D, je suis prêt à la même chose pour mon jardin avec toute les courbes de terrain que cela comporte !
Non, ce n'est pas du tout facile et les vidéo disponibles pour me montrer ce qu'il faut faire ne sont pas terribles du tout. Je suppose qu'il ne me reste qu'à persévérer !
Non, ce n'est pas du tout facile et les vidéo disponibles pour me montrer ce qu'il faut faire ne sont pas terribles du tout. Je suppose qu'il ne me reste qu'à persévérer !
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mardi, avril 15, 2014
L'avalanche qui balaye tout ...
Un de mes potes m'a envoyé ce matin une vidéo montrant une monstre avalanche de fond, bien lente et super-puissante qui remonte au 6 Février dernier, quelque part dans le Tyrol du Sud, et qui a été prise au vol par un gars du coin alors qu'il pelletait son toit ...
Tout comme cette journée du 15 est le jour où il faut payer nos impôts en Amérique, cela me rappelle, comme si c’était hier, qu'il y a quarante-quatre ans, jour pour jour, la même scène se produisait dans mon village d'origine de Montriond, en Haute-Savoie.
Les temps peuvent changer, mais les avalanches demeurent autant puissantes que dévastatrices ...
Tout comme cette journée du 15 est le jour où il faut payer nos impôts en Amérique, cela me rappelle, comme si c’était hier, qu'il y a quarante-quatre ans, jour pour jour, la même scène se produisait dans mon village d'origine de Montriond, en Haute-Savoie.
Les temps peuvent changer, mais les avalanches demeurent autant puissantes que dévastatrices ...
lundi, avril 14, 2014
Surprises du ski de printemps
Les surprises et le ski de printemps ça n’arrête jamais ! En moins de 24 heures, les journées peuvent être soit franchement désastreuses ou bien totalement glorieuses. Pendant quelques heures ce matin, c’était plutôt une expérience qui appartenait à la catégorie « glorieuse ». Cinq centimètres de poudreuse inattendus étaient tombés la veille, créant ainsi un micro- miracle, et - comme d'habitude – ces circonstances magiques ont contribué à faire de jour un moment super spéciale dans mes coins de ski préférés autour de Park City . Moments presque insaisissables, mais tout à fait inestimables !
dimanche, avril 13, 2014
La vidéo « du jour de fermeture » ...
Qu'est ce qui constitue une bonne vidéo pour document le « jour de clôture d'une station de ski ? » Je ne vais pas tarder de le savoir, car je me prépare à aller filmer l’événement à la station de ski de Deer Valley qui ferme justement aujourd'hui.
Bon je vais me coller derrière des skieurs pour les filmer, je prendrai des vues depuis les télésièges et je conduirai quelques entrevues pour capter les sentiments de la journée. Nous verrons bien!
Bon je vais me coller derrière des skieurs pour les filmer, je prendrai des vues depuis les télésièges et je conduirai quelques entrevues pour capter les sentiments de la journée. Nous verrons bien!
samedi, avril 12, 2014
Les limites du ski de printemps ...
Skier au printemps est toujours très ludique, mais comme pour beaucoup de plaisirs, celui-ci est un peu insaisissable et particulièrement fugace. Depuis l’arrivée du printemps à Park City, ce 8 Avril, la neige n'est plus bonne très longtemps, et désormais, le bon ski est servi au compte goutte, du moment où les remontées ouvrent jusqu'à 11:30 du matin.
Après cela, il est temps de rentrer à la maison. C'est super bon, mais c'est court, encore qu'avec les télésièges débrayables, il est possible de faire entre 6 et 7.500 mètres de dénivelé pendant se court laps de temps. Limité mais concentré !
Après cela, il est temps de rentrer à la maison. C'est super bon, mais c'est court, encore qu'avec les télésièges débrayables, il est possible de faire entre 6 et 7.500 mètres de dénivelé pendant se court laps de temps. Limité mais concentré !
vendredi, avril 11, 2014
Fin d'un long projet en vue ...
Notre nouvelle maison est presque terminée. Bon, il y a encore pas mal de petits détails à régler, mais ça s'avance. C'est simplement désormais une bonne illustration des rendements décroissants.
Avec encore une grosse corvée devant nous – L'aménagement du jardin - nous y sommes presque et nous devrions arriver au bouts de nos peines en ce début d'été. J'en meurs d'impatience !
Avec encore une grosse corvée devant nous – L'aménagement du jardin - nous y sommes presque et nous devrions arriver au bouts de nos peines en ce début d'été. J'en meurs d'impatience !
jeudi, avril 10, 2014
Empêcher les skis de « brouter » ?
Pendant longtemps, et depuis les années 60, j'ai toujours pensé que les skis qui « broutaient » sur neiges dures ou glacées étaient une réalité avec laquelle il fallait composer. Seuls des carres bien aiguisées ou les meilleurs skis de slalom pouvaient en partie résoudre le problème.
Plus récemment, l'avènement des nouveaux skis a changé l’éclairage sur cette question séculaire. Le « broutage » peut-être contrôlé si vous avancez - disons plutôt si vous glissez – votre ski amont vers l'avant par rapport au ski aval. Ce mouvement appelé « fente » a été fortement désapprouvé par les apôtres de la technique française du milieu du 20e siècle, mais qui s'en soucie aujourd'hui?
Cette avancée du ski amont oblige le skieur à transférer son poids un peu plus tôt dans le virage et, ce faisant, de relâcher cette pression et cet arc-boutement latéral excessif qui fait « brouter » les skis en premier lieu. Cela nécessite d'avantage d'angulation, est un peu plus athlétique, mais ça marche. Essayez !
Plus récemment, l'avènement des nouveaux skis a changé l’éclairage sur cette question séculaire. Le « broutage » peut-être contrôlé si vous avancez - disons plutôt si vous glissez – votre ski amont vers l'avant par rapport au ski aval. Ce mouvement appelé « fente » a été fortement désapprouvé par les apôtres de la technique française du milieu du 20e siècle, mais qui s'en soucie aujourd'hui?
Cette avancée du ski amont oblige le skieur à transférer son poids un peu plus tôt dans le virage et, ce faisant, de relâcher cette pression et cet arc-boutement latéral excessif qui fait « brouter » les skis en premier lieu. Cela nécessite d'avantage d'angulation, est un peu plus athlétique, mais ça marche. Essayez !
mercredi, avril 09, 2014
Enfin, le printemps est là !
Hier, comme d'habitude, nous sommes allés skier et pour la première fois cette saison, nous ne nous sommes pas gelé l'arrière-train et toutes ces autres parties du corps si sensibles au froid. Un chaud soleil était de la partie et quelqu'un avait enfin remonté le thermostat !
Comme d'habitude, nous skié jusqu'à midi et j’étais rassuré de voir que la « soupe » existait toujours en fin de matinée au printemps. Je commençais à m'inquiéter !
Comme d'habitude, nous skié jusqu'à midi et j’étais rassuré de voir que la « soupe » existait toujours en fin de matinée au printemps. Je commençais à m'inquiéter !
mardi, avril 08, 2014
Pas tellement content ...
Cette photo personnelle a été prise contre mon gré début Novembre 1967. Je venais juste d’être incorporé dans l'Armée de l'Air française pour une période de 16 mois et manifestement je n'avais pas l'air d’être content à l’idée d'être enfermé si longtemps.
Ai-je appris des éléments positifs lors de cette incarcération de fait ? Peut-être le maniement des armes pendant mes « classes », mais après ça je n'ai guère fais que des tâches inintéressantes comme le plein de kérosène sur les avions de chasse et nettoyer leurs roues au trichloréthylène.
Oui, j'ai cependant appris quelque chose d'important, mais cela ne venait que de moi et ce fut de me remettre à l’étude de la langue anglaise. Non seuleument cela tuait bien le temps mais cela aussi m'a permit de ré-apprendre ce que j'aurai du étudier pendant huit années à l'école!
Ai-je appris des éléments positifs lors de cette incarcération de fait ? Peut-être le maniement des armes pendant mes « classes », mais après ça je n'ai guère fais que des tâches inintéressantes comme le plein de kérosène sur les avions de chasse et nettoyer leurs roues au trichloréthylène.
Oui, j'ai cependant appris quelque chose d'important, mais cela ne venait que de moi et ce fut de me remettre à l’étude de la langue anglaise. Non seuleument cela tuait bien le temps mais cela aussi m'a permit de ré-apprendre ce que j'aurai du étudier pendant huit années à l'école!
lundi, avril 07, 2014
Mes premiers skis de marque
Il y a cinquante ans, c’était ma dernière saison sur les premiers skis que m'avaient acheté mes parents ans un magasin de ski . Auparavant, je skiais sur des planches façonnées à la main par mon propre père.
Nous avions acheté ces nouveaux skis aux Gets, chez Berthet Sports. Les skis étaient des Duret bleus de 185 cm, qui portaient le nom du modèle « Contreplaqué » gravé sur un globe terrestre. La semelle était en celluloïd brun et dur qui ne glissait pas trop bien et ces skis étaient équipés de carres vissées.
Les skis étaient sans doute un peu trop long pour moi (je n'avais guère que 12 ans quand je les ai eus), mais ils m'ont permi d'apprendre à skier sur toutes sortes de pistes et d'arriver au ski parallèle . Les fixations étaient une combinaison entre une butée Ramy Wiki et un câble chute avant PS Émile Allais.
C'est de loin la paire ski qui m'a durée le plus longtemps (au moins cinq saisons d'hiver) et qui représentait un signe avant-coureur dans ma longue relation avec Michel Duret, qui allait éventuellement reprendre la tête de la fabrique de ski et y produire une grande variété de matériel de sports d'hiver allant des skis alpin à ceux de randonnée ainsi que des monoski et des surfs …
Nous avions acheté ces nouveaux skis aux Gets, chez Berthet Sports. Les skis étaient des Duret bleus de 185 cm, qui portaient le nom du modèle « Contreplaqué » gravé sur un globe terrestre. La semelle était en celluloïd brun et dur qui ne glissait pas trop bien et ces skis étaient équipés de carres vissées.
Les skis étaient sans doute un peu trop long pour moi (je n'avais guère que 12 ans quand je les ai eus), mais ils m'ont permi d'apprendre à skier sur toutes sortes de pistes et d'arriver au ski parallèle . Les fixations étaient une combinaison entre une butée Ramy Wiki et un câble chute avant PS Émile Allais.
C'est de loin la paire ski qui m'a durée le plus longtemps (au moins cinq saisons d'hiver) et qui représentait un signe avant-coureur dans ma longue relation avec Michel Duret, qui allait éventuellement reprendre la tête de la fabrique de ski et y produire une grande variété de matériel de sports d'hiver allant des skis alpin à ceux de randonnée ainsi que des monoski et des surfs …
dimanche, avril 06, 2014
Park City , le nouveau Vail ?
Après la Seconde Guerre mondiale , la station de ski américaine était Sun Valley en Idaho . Au début des années quatre-vingt , cet honneur revenait à Vail, la fameuse station du Colorado . Sous peu, je le prédis , ce sera au tour de Park City.
La raison est que Vail Resort, le futur exploitant de Park City Mountain Resort et des Canyons, pourra commercialiser la plus grande station de ski d’Amérique du Nord, qui sera aussi la plus accessible et la seule de ce calibre plantés au milieu d'une véritable petite ville « Western. »
Il sera extrêmement difficile de faire aussi bien et Park City est maintenant positionné pour atteindre le pinacle du ski !
La raison est que Vail Resort, le futur exploitant de Park City Mountain Resort et des Canyons, pourra commercialiser la plus grande station de ski d’Amérique du Nord, qui sera aussi la plus accessible et la seule de ce calibre plantés au milieu d'une véritable petite ville « Western. »
Il sera extrêmement difficile de faire aussi bien et Park City est maintenant positionné pour atteindre le pinacle du ski !
samedi, avril 05, 2014
Ce qui fait un grand artiste et un spectacle réussi
La nuit dernière, nous sommes allés voir le célèbre présentateur de radio, Garrison Keillor qui se produisait à Park City. Nous avons assez bien appréciée certaines parties de son spectacle, tandis que le reste était carrément ennuyeux. Il manquaient deux ingrédients essentiels à sa présence sur scène : quelques étincelles d'enthousiasme ou de passion et un manque total d'engagement vis à vis de son audience.
Ces deux éléments sont essentiels si un artiste veut gagner le respect et l'adulation du public . Garrison Keillor a échoué sur ces deux tableaux et a cru juste s'en tirer avec ce qui lui reste de sa notoriété. Dommage, mais c'est là un bon rappel que pour se maintenir, il faut continuer de « donner ; » sinon, c'est la chute.
Ces deux éléments sont essentiels si un artiste veut gagner le respect et l'adulation du public . Garrison Keillor a échoué sur ces deux tableaux et a cru juste s'en tirer avec ce qui lui reste de sa notoriété. Dommage, mais c'est là un bon rappel que pour se maintenir, il faut continuer de « donner ; » sinon, c'est la chute.
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vendredi, avril 04, 2014
Trois printemps froids d'affilée ...
Ces trois derniers hivers, Park City n'e s'est pas écroulé sous un épais manteau neigeux, mais nos hivers ont généreusement duré jusqu'à la mi-Avril, avec de la bonne poudreuse et des températures froides maintenant des conditions de neige parfaites, même en fin de saison.
Dur de trouver des « tendances au réchauffement climatique » trop visibles dans nos montagnes du Wasatch. Espérons que ça va durer !
Dur de trouver des « tendances au réchauffement climatique » trop visibles dans nos montagnes du Wasatch. Espérons que ça va durer !
jeudi, avril 03, 2014
Amusons-nous un peu !
Hier aura été une journée parfaite pour s'amuser dans la neige. Les fortes chutes de neige des derniers jours précédents étaient encore toujours là, mais la neige n’était légère qu'à haute altitude et devenait vite lourde en dessous de 2,500 mètres.
C'était l'occasion idéale pour redécouvrir le ski dans les sapins, d'explorer, de traverser et de descendre dans les falaises et de retourner dans mon couloir favori, Daly Chute n ° 4 dans le massif d'Empire, à Deer Valley, et apprécier toute la neige que nous avons reçu en Mars et ces premiers jours d'Avril.
Du ski assez difficile, mais toujours amusant!
C'était l'occasion idéale pour redécouvrir le ski dans les sapins, d'explorer, de traverser et de descendre dans les falaises et de retourner dans mon couloir favori, Daly Chute n ° 4 dans le massif d'Empire, à Deer Valley, et apprécier toute la neige que nous avons reçu en Mars et ces premiers jours d'Avril.
Du ski assez difficile, mais toujours amusant!
mercredi, avril 02, 2014
Quand le gagnant ramasse tout !
... Ou presque. Saviez-vous que Marcel Hirscher et Ted Ligety ont gagné respectivement 283.879 et 236.172 euros grâce aux primes offertes par la FIS cette saison d'hiver. D'accord, cela ne prend pas en considération leur contrat et primes pour matériel et autre sponsorship.
Notre ami Pinturault s'en est également bien tiré avec 226.032 euros, mais mon compatriote de Morzine, Cyprien Richard, n'a pas eu autant de chance et aura du se contenter de 3.761 euros. Dès que l'on s’éloigne un tout petit peu du peloton de tête, gagner sa vie en tant que coureur n'est pas facile du tout !
Notre ami Pinturault s'en est également bien tiré avec 226.032 euros, mais mon compatriote de Morzine, Cyprien Richard, n'a pas eu autant de chance et aura du se contenter de 3.761 euros. Dès que l'on s’éloigne un tout petit peu du peloton de tête, gagner sa vie en tant que coureur n'est pas facile du tout !
mardi, avril 01, 2014
Spring skiing, best season in Utah
Yesterday morning was the last day of March, my 70th ski day and was also a powder day to boot, with some 10 inches of new snow, I had a blast.
Come to think of it, the best of Utah skiing begins in earnest in April, so I'm not giving up yet!
Come to think of it, the best of Utah skiing begins in earnest in April, so I'm not giving up yet!
Ski de printemps, la meilleure saison en Utah
Hier matin, c'était le dernier jour de Mars, c’était aussi ma 70e journée de ski de la saison et c'était « tout poudre » avec quelques 20 centimètres de poudreuse toute fraîche ; je me suis donc régalé.
Plus j'y réfléchis et plus je constate que le bon ski en Utah commence véritablement en Avril.
Je ne suis donc pas encore près de ranger les planches !
Plus j'y réfléchis et plus je constate que le bon ski en Utah commence véritablement en Avril.
Je ne suis donc pas encore près de ranger les planches !
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