mercredi, avril 30, 2025

Qui a inventé la vie éternelle ? (2e partie)

 

Suite au blog d'hier, j’ai pensé qu’il serait intéressant de découvrir qui a eu cette bonne idée. Je comprends parfaitement qu'elle soit née du déni dans lequel l'humanité se trouvait, face à une fin imparable. Une alternative offrait donc un soulagement temporaire pour rendre l'inévitable plus acceptable. 

Il est vrai que ces créateurs ne datent pas d'hier, car il faut remonter à d'anciennes religions comme l'Égypte antique et le zoroastrisme. Ces concepts initiaux ont été affinés par le judaïsme, le christianisme et l'islam.

Tout a commencé en Égypte, il y a plus de 4 400 ans, comme en témoignent les Textes des Pyramides qui décrivent l'ascension de l'âme du pharaon pour rejoindre les dieux dans un au-delà éternel. Cette forme d'immortalité (réservée aux élites) permettait à l'âme de survivre à la mort si elle était préservée par la momification et des rituels, ouvrant ainsi la voie à la carrière de croque-mort. 

Il y a 2 600 à 3 200 ans, le zoroastrisme a repris les enseignements de l'Égypte, inspirés par Zarathoustra (Zoroastre), premier prophète à prêcher une vie éternelle moralisée (avec paradis et l'enfer comme lieux de résidence). À la mort, on ressuscite. Arrivées au pont de Chinvat, les âmes étaient jugées et allaient soit à la Maison du Chant (paradis), soit à la Maison du Mensonge (enfer). 

Le judaïsme a peaufiné ce concept il y a 2 500 ans en commençant par le Shéol (un monde souterrain ténébreux, sans récompense, ni châtiment). Puis, juste avant notre ère, les pharisiens ont enseigné la résurrection corporelle avant l'ère messianique, reliant la vie éternelle au royaume de Dieu sur Terre. 

Cela ouvrit la voie au christianisme moderne, avec Jésus prêchant la résurrection personnelle et l'éternité céleste. L'idée principale était celle du salut par le Christ, avec la récompense d’une vie éternelle en présence de Dieu. 

L'Islam a apporté sa touche personnelle en décrivant le Jannah (paradis) et le Jahannam (enfer) et en affirmant que les deux options duraient éternellement, mais que l'avantage résidait dans les plaisirs physiques et spirituels offerts aux paradis. Il évoquait probablement les 72 vierges, mais ne mentionnait pas la possibilité de skier, de jouer au golf, de faire de la plongée ou du VTT. 

Je pourrais citer d'autres versions plus diverses ou compliquées en provenance des Babyloniens, des Grecs et des Hindous mais je suis sûr que vous avez déjà compris le concept … Demain nous tenterons de trouver des religions ou des philosophies de vie qui nous épargnent une vie supplémentaire après la mort !

mardi, avril 29, 2025

Le désir de survie après la mort est-il instinctif ?

Tout petit, d'aussi loin que je me souvienne, on m'a dit qu'il y avait le paradis et l'enfer. C'était une réalité indiscutable qu'on m'avait présentée là. Il n'y avait aucun doute. C'était tout. Cela s'est renforcé tout au long de ma jeunesse et, dans mon esprit, cela s'est ancré parmi mes réalités, comme, par exemple, la loi de gravité. 

Bien sûr, on peut soutenir que les humains ont un instinct de survie inné (l'instinct de conservation), mais pourquoi cela se traduirait-il par un désir conscient d'une vie après la mort ? L'évolution privilégie des comportements qui évitent la mort, pas des croyances en l'au-delà. 

Si notre conscience de mortalité engendre l'anxiété, cela entrouvre la porte aux croyances en l'au-delà, si celles-ci sont systématiquement implantées quand l'esprit est jeune et malléable, ou quand nous sommes confrontés à des choix désespérés. D'où l'importance accordée par la plupart des religions organisées à une éducation religieuse systématique et intensive, pour tous les enfants, et cela le plus tôt possible, ou pour les individus peu instruits, voire sans aucune instruction. 

Il est vrai que l'idée de cesser d'exister est psychologiquement difficile à accepter, c'est pourquoi les plus créatifs d'entre nous ont construit des récits de paradis ou de réincarnation pour apaiser cette peur existentielle. De plus, comme nous aspirons à la permanence et repoussons le changement brutal que représente la mort, l'idée d'un au-delà satisfait ce besoin. 

Des philosophes existentiels comme Sartre ou Camus soutiennent depuis longtemps que la vie n'a pas de sens intrinsèque et que le désir d'un au-delà est une croyance inventée par l'homme pour éviter d'affronter la pensée de sa mortalité. 

Rapidement, les sociétés ont découvert que la croyance en l'au-delà était un outil pratique pour imposer des règles sociales, la morale, l’esclavagisme et même pour faire rentrer de l’argent, ou encore de payer en une vie hypothétique les bâtisseurs de cathédrales, leur faisant miroiter une récompense céleste ou une punition infernale. 

En conclusion, nous n'avons peut-être pas de véritable instinct pour l'au-delà, mais si celui-ci est placé au cœur de nos vies, il peuplera notre conscience et atténuera d'une certaine manière notre peur de la mort. Cette croyance en l'au-delà convient à la plupart des gens, mais pas à tous. 

Certains, comme les athées, les matérialistes ou ceux qui acceptent la mortalité, n'en ressentent peut-être pas le désir, mais acceptent volontiers que la fin de vie est tout à fait réelle. 

Dans le blog suivant, nous essayerons d’explorer les origine de cette croyance en l'au-delà

lundi, avril 28, 2025

Musk se tire une balle dans le pied !

J'ai toujours pensé qu'une grande majorité de propriétaires de Tesla étaient plutôt progressistes, leur motivation initiale étant leur intérêt pour l'environnement et leur inquiétude face aux émissions qui accélèrent le changement climatique. 

Leurs homologues conservateurs, et particulièrement les trumpistes, étaient plus susceptibles d'acheter des véhicules avec de gros moteurs thermiques gourmands en carburant comme les gros GM, Dodge ou Ford, pour exprimer leur mépris pour ce soucis écologique croyances et leur adhésion au slogan « Drill, baby drill ! » (Forez donc mes chéries, forez !) 

Pourtant, Elon Musk a choisi d'ignorer sa clientèle principale de Tesla et de s'allier à Trump. Même chose en Europe ou après s’être mêle de la politique la-bas, (AFD en Allemagne et ses prises de positions au Royaume Unis) a vu ses vente d’autos s’effondrer sur ce continent. 

Aujourd'hui, il affirme que la baisse des ventes de Tesla est due à sa concentration sur DOGE (économies gouvernementales) et à la réorganisation de ses usines pour le nouveau modèle Y, alors qu'en réalité, elle résulte d'avoir idéologiquement tourne le dos à ses clients d'origine qui l’ont enrichi et à ses idées politiques. 

Je crois que les ventes de Tesla vont continuer de baisser dans une vrille terminale et qu’une maison comme Toyota reprendra le tout et relancera les ventes. Elon Musk est sans doute techniquement super-doué, mais il manque terriblement d'intelligence émotionnelle.

dimanche, avril 27, 2025

Lennon avait parfaitement tout imaginé ...

L'une de mes chansons préférées est « Imagine », que John Lennon a écrit en 1971, car elle incarne la vie telle qu'elle devrait être sur notre belle petite planète bleue. Je parie qu'il a trouvé une partie de son inspiration pour cette chanson après la diffusion des images de la Terre prises lors des missions Apollo. 

Au-delà de ce point de vue, le sens de cette chanson pour moi est un plaidoyer pour un monde en paix, sans barrières religieuses, nationales, et inégalitaires qui divisent constamment l'humanité et sont sources de conflits et de souffrances. Rétrospectivement, je suis étonné qu'il ait su saisir ces vérités fondamentales alors qu’il avait juste trente ans, mais ses expériences de vie étaient abondantes, complexes, parfois difficiles et ininterrompues jusque-là. 

À propos de religion, lorsqu'il chante « Imagine there's no heaven... And no hell below us... And no religion, too » (Imagine qu'il n'y a pas de Paradis, Aucun enfer en-dessous, et aussi pas de religion), il s'attaque de front au dogme religieux et à son concept d'au-delà qui crée constamment des conflits et nous détourne du moment présent, et John nous dit que l'humanité se porterait bien mieux sans ce fardeau. 

Sa vision d'unité envisage un monde où les gens seraient unis, transcendant les frontières nationales, comme le montre l'image de notre planète en disant « Imagine there's no countries » (imagine une terre sans frontières), sans racisme et vivant en parfaite harmonie « the world will live as one » (le monde vivrait unifié). 

Le nationalisme n'a pas non plus de place dans sa vision du monde : « Nothing to kill or die for / And no religion, too. » (Rien pour quoi tuer ou mourir / Et pas de religion non plus). Cela réfute la ferveur nationaliste et l'idée que mourir pour son pays est finalement futile dans un monde enfin pacifique. 

Il y a aussi cette exigence de se concentrer sur le présent : « Imagine all the people / Livin' for today » (Imaginer tout le monde / vivant pour l’instant), où il souligne l'importance de se concentrer sur le moment présent et l'existence terrestre plutôt que de se laisser séduire par les promesses ou les menaces d'une vie après la mort. 

Certes, on peut critiquer la vision apparemment utopique de la chanson, mais son message déborde d'espoir. Lennon reconnaît qu'il peut être perçu comme un rêveur, mais il espère que d'autres adopteront cette vision, la transformant finalement en réalité. Fondamentalement, « Imagine » avance des valeurs humanistes comme la paix, l'amour, la compassion et le partage des ressources. 

Il imagine un monde où les besoins humains fondamentaux sont satisfaits et où les individus vivent dans le respect mutuel. Il incarne, à mes yeux, la philosophie que Jésus aurait transmise s'il avait vécu au XXe siècle ... 

samedi, avril 26, 2025

Le jour où j'ai perdu mon passeport !

Mon blog d’hier m'a rappelé un incident fâcheux qui m'était arrivé lors de notre voyage en Europe en 1990. Tom Stendhall, alors directeur général de Scott Europe et associé de Chuck Ferries nous avait récupérés à l'aéroport de Genève et conduits jusqu'à Munich. 

Aux alentours de cette ville, nous nous sommes arrêtés en bordure d'autoroute pour déjeuner, et avons poursuivi notre route vers la frontière autrichienne (c'était bien avant les accords de Shengen). Quand les douaniers m’ont demandé mon passeport, je me suis rendu compte que je n'avais plus sur moi (c’était quelques mois avant que je sois naturalisé américain). 

 Nous avons fouillé partout dans la voiture en vain, et avons supposé (à juste titre) que je l'avais perdu là où nous avions mangé (je me souvenais avoir placé mon veston sur le dossier de ma chaise). C'est alors que nous avons fait demi-tour et sommes retournés là-bas, avons cherché là où nous étions assis, avons demandé au personnel et tout vérifié à nouveau, mais pas de passeport. 

Bien sûr, c'était un week-end, et la seule solution fut de retourner à Munich où j'ai trouvé un hôtel et le lundi, je me suis rendu au consulat de France, pendant que mes collègues poursuivaient leur route vers l'Autriche et l'Italie. À l'ouverture du consulat, le lundi, on m'a délivré un laissez-passer avec seulement deux passages de frontière autorisés. J'ai donc pris un vol pour Venise pour rejoindre mon groupe. 

Une fois sur place, nous avons réglé le reste de nos affaires et, après un arrêt à l'usine de bâtons Scott près d'Aoste, nous avons franchi le col du Grand-Saint-Bernard et passé les contrôles d'immigration. À ce moment-là, j'avais utilisé tous les passages autorisés par mon laissez-passer et je devais encore rentrer en France depuis la Suisse pour me faire mon nouveau passeport. 

Arrivé à Genève, j'ai donc loué une voiture en Suisse et je ne me souviens plus comment j'ai fait sans pièce d'identité valide, mais je me demandais ce qui se passerait si j'étais arrêté à la frontière franco-suisse. Heureusement, l'agent des douanes m'a laissé passer et j'étais en route pour me me faire préparer mon nouveau passeport à la sous-préfecture de Thonon. 

J'ai dû attendre quelques jours pour l'obtenir, puis j'ai pu rentrer aux États-Unis. Le passeport perdu m'a finalement été renvoyé par la poste environ un an plus tard ; quelqu'un l'avait retrouvé là où je l'avais perdu et l'avait restitué aux autorités. Tout ceci pour dire que cela m’a donné une bonne leçon : ne jamais perdre ses documents de voyage quand on se trouve à l'étranger !

vendredi, avril 25, 2025

Chuck Ferries, 1939-2025

Charles « Chuck » Ferries était un coureur de ski américain entre 1960 et 1964. Il fut notamment le premier Américain à remporter une course européenne, le slalom du Hahnenkamm, à Kitzbühel en 1962. Aux Jeux olympiques d'Innsbruck en 1964, il chuta en slalom, abandonna ses études et s'installa à Seattle comme représentant pour les skis Head. 

En 1966, il entraîna l'équipe féminine américaine jusqu'aux Jeux olympiques de 1968, où il entra chez K2, pour s’occuper du marketing. En 1976, Chuck Ferries s'installa à Sun Valley, où il s'associa à Clay Freeman et Bud Godfrey pour créer Wintersports International, une société qui vendait du matériel de ski américain à l'étranger. 

À la demande de K2, il créa les skis Precision, ou PRE, pour développer encore davantage les ventes de K2 et prit la direction de cette nouvelle marque. À peu près au même moment, il s’associait avec le fondateur des lunettes de neige Smith et rachetait les bâtons Scott USA alors en faillite. Très vite Scott devint la marque de bâtons de ski la plus vendue au monde, et après avoir ajouté les masques Scott, ceux-ci avec Smith, finirent par contrôler environ 70 % du marché nord-américain des masques de ski. 

En 1990, Chuck Ferries m'avait demandé de les aider à développer une chaussure de ski qui aurait été baptisée « The Boot » et je suis parti avec lui, Ned Post et Larry Morton à la recherche de partenaires potentiels pour fabriquer ce produit en Suisse et en Italie. Ce fut ma seule expérience professionnelle avec cet infatigable entrepreneur du ski

Il a ensuite lancé Scott dans le vélo. Après avoir vendu ses parts dans Scott en 1997, il rachète cinq ans plus tard Chums, un fabricant de porte lunettes basé dans l'Utah. Après avoir cessé son activité professionnelle en 2018 il a continué de skier jusqu'à ce que la maladie l'en empêche. 

Chuck était âgé de 85 ans quand il est décédé mi-avril à Sun Valley en Idaho. Un personnage riche en couleurs et au parcours professionnel des plus impressionnant !

jeudi, avril 24, 2025

Un bon Pape nous quitte

De tous ceux que j’ai connus, le Pape François a été mon favoris et son départ m’attriste, même si je ne suis pas catholique pratiquant. Je sais néanmoins que je fais partie des 1,3milliard de catholiques dans le monde et cela ne me dérange pas. 

Ce chiffre est basé sur le nombre de personnes baptisées dans la foi catholique. Cela dit, il semble que les catholique ne soit pas très pointilleux en matière de statistiques, simplement en raison de leur nombre, puisque l’Église compte plus de 250 millions de paroisses.

Le calcul du nombre de fidèles n’est pas basé sur une méthodologie stricte ; les curés sont censés estimer le nombre de leurs fidèles. Cela tient compte du nombre de ceux qui assistent à la messe, mais aussi une estimation du nombre de fidèles qui assistent aux rites de passage comme baptêmes, premières communions, mariages, funérailles, etc. 

Cela peut facilement conduire à une sous-estimation considérable du nombre de ceux qui ont abandonné l'Église, voire qui sont décédés, un problème auquel toutes les religions sont confrontées, sans parler de la tendance humaine à la surenchère dont la plupart des religions sont coupables.

Mais pour en revenir au pape François, rempli d’humilité, de compassion et de bonté, j'espère seulement que son successeur sera tout autant déterminé à changer les traditions catholique et la Curie, tout en poursuivant de profondes réformes,choses pour lesquelles je m’attends toujours à être déçu … 

D’accord, le Pape François s’est un peu mélangé les pinceaux avec l’Ukraine, mais même quand on les croit « infaillibles » tous le humains se trompent.  En attendant, alors que le pape François découvre qu'il y a une vie après la mort ou peut-être rien du tout, je lui souhaite un repos bien mérité !

mercredi, avril 23, 2025

La mort des skis Dynastar ?

Né en 1963 de la collaboration entre Starflex et Dynamic Skis, qui a également donné son nom à l'entreprise par contraction des deux marques, Dynastar s'est imposé comme un fabricant innovant grâce à ses skis à boite de torsion et fibre de verre. 

Racheté par Rossignol en 1967, c’était devenu ces dernières années une marque marketing qui peinait à survivre et à maintenir sa production. Au dernier décompte, l'entreprise employait moins de 60 personnes pour produire entre 120 000 et 150 000 paires de skis par an. 

Entre-temps, le groupe Rossignol a changé de mains, passant d'autres sociétés cotées à des fonds d'investissement privés, et la disparition de Dynastar n'était qu'une question de temps. Le 8 avril, Rossignol a annoncé la cessation des activités à l’usine Dynastar de Sallanches, invoquant une « situation difficile » pour le site, qui employait 57 personnes. 

Toute la production sera regroupée sur deux sites Rossignol : son siège social à Saint-Jean-de-Moirans, en Isère, et à Artés, en Espagne. Difficile de maintenir une usine qui perd de l'argent et n'innove plus, j'imagine. 

La marque continuera d'exister comme façade marketing, mais pour combien de temps ? Repose en paix Dynastar.

mardi, avril 22, 2025

Skier (enfin) mon âge !

S'il y a bien une chose que j'ai tenue pour acquise ces dernières années, c'est ma capacité à « skier mon âge », c'est-à-dire à faire autant de sorties de ski que j'ai accumulé d'années. C'est donc avec une certaine panique que, vers la mi-mars, au moment précis où j'avais toujours « skié mon âge », j'ai réalisé que je n'avais skié que 48 fois ! 

Certes, j'avais fait une chute en déneigeant l’entrée de ma maison en décembre, suivie d'une bonne crise sciatique, ce qui avait sérieusement affecté mon ski et, même après une guérison complète, je n'ai jamais rattrapé les journées perdues. 

Malgré mon âge avancé et une raideur corporelle croissante, je me sens bien sur mes skis, car mes capacités cognitives, ma confiance, une bonne technique et une aisance à toutes vitesses et sur tous terrains n'ont pas changé d'un poil. À ce moment-là, je savais que Park City Mountain devait fermer ses portes le 13 avril. J'ai donc commencé à paniquer, car il me restait encore 29 sorties à faire sur 26 jours disponibles … 

Heureusement, la station voisine de Deer Valley a décidé de prolonger sa saison de ski jusqu'au dimanche 20 avril, ce qui a poussé Park City Mountain à faire même un peu mieux, en prolongeant la sienne jusqu'au 21 avril. J'étais techniquement sauvé et, ce 19 avril, j'avais enfin 77 sorties à mon actif, un chiffre égal à mon âge.

J'ai finalement dépassé ce seuil, mais ce faisant, j'ai appris une leçon précieuse : il va me falloir être plus attentif les années à venir pour ne plus me faire piéger !

lundi, avril 21, 2025

Notre livreur UPS …

Si certaines entreprises américaines m'impressionnent, United Parcel Service (UPS) en fait partie. Spécialisée dans le colisage depuis des années, elle a été fondée en 1907 sous le nom d'American Messenger Company, spécialisée dans la télégraphie. Aujourd'hui, c’est devenu la plus grande entreprise de messagerie au monde en termes de chiffre d'affaires, réalisant environ 85 milliards de dollars en 2020, devant des concurrents comme FedEx et DHL.

Ses camions sont parfaitement entretenus, propres et son personnel ne change guère. Nous possédions une grande maison à Park City que nous avons vendue en 2002 pour emménager dans une maison beaucoup plus petite, plus modeste et mieux adaptée, en bas de la colline. Lorsque notre livreur UPS s'en est rendu compte, il a dit à mon épouse combien il était désolé que nous ayons « perdu » notre belle maison. Elle bien a aimé son empathie, mais a ajouté que nos besoins étaient tout simplement réduits, car nos enfants avaient quitté le nid… 

Jeudi dernier, j'ai croisé le même livreur près de son fourgon UPS à l’apparence flambant neuve, et nous nous sommes salués. Puis il m'a demandé : « Tu sais que j'ai ta fraise à neige ? » D'abord, je n'ai pas compris de quoi il parlait, mais il a continué : « Oui, tu sais, ta vieille Honda, c'est moi qui l'ai récupérée, je l'ai réparée et elle marche à merveille ! » J'ai alors réalisé que j'avais abandonné notre vieille fraise à neige en panne sur le bord de la rue, devant chez nous, en laissant dessus un panneau marqué « GRATUIT ! ». 

C'est lui qui avait eu l'intelligence et l'ingéniosité de réparer la vieille machine et de lui redonner un deuxième souffle de vie. Sa culture UPS, axée sur le travail soigné, l'entretien fastidieux et une présentation impeccable, lui avait donné la motivation et les compétences nécessaires pour y parvenir et cela n'a fait qu'accroître mon appréciation pour UPS et son équipe ! 

 

dimanche, avril 20, 2025

Il y a cinquante ans, retour en Amérique !

Une partie de mon travail chez Look consistait à évaluer le rôle et l'efficacité de son important et coûteux service de course. Durant l'hiver 1974-1975, j'avais eu amplement le temps d'observer et de comprendre le fonctionnement du système en Europe, et je l'avais trouvé plutôt dispersé, désorganisé et assez inefficace. La pièce manquante de ce puzzle était le travail effectué en Amérique du Nord. 

Vers la fin de la saison, je suis allé voir nos deux techniciens de compétition aux États-Unis et au Canada, respectivement Denys Liboz et Jean-Louis Villiot. Je les avais rencontrés l'automne précédent et j'avais vu Liboz à plusieurs reprises avec l'équipe américaine sur le circuit de la Coupe du monde de ski alpin. Cette fois, j'avais pris l'avion de Genève à New York JFK, puis j'avais sauté dans un avion TWA pour Reno, où Liboz était venu me chercher et m'avait emmené à Mt. Rose où se déroulaient les courses de la Spring Series. 

J'étais impressionné par les deux mètres cinquante de neige restants à la station et j'ai compris la complexité et l'immensité de la tâche à laquelle Denys était confronté. Je me souviens avoir passé quelques jours autour du lac Tahoe. 

J'ai même skié. J'avais apporté mes vieilles chaussures Trappeur et les avait fait remplacer par une paire de Nordica Meteor flambant neuves que le regretté Tony Hedgecock, qui s’occupait du service course Nordica pour notre distributeur américain, m'avait offerte. 

Plus tard, Liboz m'avait conduit à San Francisco et, en descendant la vallée, j'en avais profité pour m’acheter une paire de bottes de cowboy et un jean Levi's. J'ai ensuite pris l'avion pour Calgary, au Canada. 

De là, je suis monté à Banff où j'avais rendez-vous avec Villiot. Je me souviens avoir vu mon tout premier orignal à moitié endormi sur le trottoir. Nous avions discuté de l'ampleur du travail de Jean-Louis et de notre budget limité pour le mener à bien, de l'immensité du pays et de la complexité d'être partout pour tout le monde en même temps. De Calgary, j'ai pris l'avion pour Montréal où j'avais rencontré Peter Kirby, notre distributeur canadien de Nordsport, un homme très sympa. 

J'ai ensuite pris un vol pour New York La Guardia, où, je crois, mon ami Peter Juen était venu me chercher et m'avait conduit au bureau de Beconta à Elmsford (notre distributeur américain), où j'avais rencontré ses propriétaires, Jim Woolner et Karl Wallach. 

Tous deux m'avaient dit que Look gaspillait son argent dans un programme de compétition ruineux et que l'entreprise ferait mieux de développer de bons produits pour le grand public afin de freiner l'assaut de Salomon, qui émergeait comme un concurrent redoutable et difficile à battre. En tant que commerçants fixés sur le court terme, tous deux avaient probablement un argument qui les arrangeaient et ne se souciaient visiblement pas de préserver l'image de marque de l'entreprise en compétition. 

Plus tard, une limousine me conduisait à mon vol Swissair à JFK, et alors que je rentrais à Genève j'étais plutôt ravis de mes nouvelles chaussures de ski et de ce que j’appris lors de ce voyage éclair, mais quand même assez confus quant à la marche à suivre pour obtenir le meilleur résultat possible pour mon employeur … .

samedi, avril 19, 2025

Une drôle de pie !

La pie bavarde (Pica pica) est une espèce de la famille des corvidés (Corvidae). On la trouve dans presque toute l'Europe et dans le nord-ouest de l'Afrique. Pendant longtemps, la pie bavarde et la pie à bec noir d'Amérique ont été considérées comme une seule et même espèce (Pica pica)

Cependant, en 2000, suite à une observation plus approfondie de leur vocalisation et de leur comportement, une divergence génétique significative a été constatée. L'American Ornithologists' Union a officiellement reconnu la pie à bec noir comme une espèce distincte (Pica hudsonia), celle que l'on trouve en abondance à Park City. 

Bien qu'elles se ressemblent beaucoup avec leur plumage noir et blanc et leur longue queue, de subtiles différences existent. Certaines sources notent des différences dans la brillance de leurs plumes et le blanc de leur plumage. Les pies à bec noir peuvent également atteindre une taille légèrement plus grande, principalement en raison d'une queue plus longue. 

Leurs cris sont également très différents. De plus, leurs comportements sociaux et leurs habitudes de nidification diffèrent, car les pies à bec noir nichent parfois en colonies, contrairement aux pies bavardes, qui se dispersent d’avantage.

Cette longue explication sert donc d'introduction à la rencontre inhabituelle que nous avons faite il y a quelques jours, lorsque nous avons croisé une pie blanche à côté d'une pie normale. Ma première réaction a été de me dire : « Ce doit être un cas d'albinisme !» 

Mais après vérification, j'ai dû conclure qu'il s'agissait plutôt d'un cas plus courant de leucisme (perte partielle de pigmentation, entraînant des plumes blanches ou tachetées, mais des yeux de couleur normale, et non roses). 

L'albinisme chez les oiseaux est beaucoup moins fréquent (environ 1 pour 10 000 à 30 000 oiseaux dans la nature), tandis que le leucisme est un peu moins rare, puisqu'il touche 1 oiseau pour 1 000 à 10 000. D'après ce que j'ai lu, les oiseaux leucistiques ont des yeux de couleur normale (et non roses) et peuvent avoir un mélange de plumes blanches et normales. 

Reverra-t-on un jour cet oiseau unique ? J'aimerais bien, mais j'en doute !

vendredi, avril 18, 2025

Qu'est-ce qu'un bon jugement ?

Un bon jugement, ou un jugement éclairé, est une qualité essentielle chez tout dirigeant, et elle fait cruellement défaut au sein de notre gouvernement américain actuel. Par le passé, j'ai toujours défini le « bon jugement » comme un équilibre entre bon sens, expérience et capacité à anticiper les conséquences. 

C'est en partie ce que nous entendons par bon sens, par exemple. Cela inclut l'adaptabilité et ce que nous appelons aussi « l'esprit critique », cette capacité à évaluer les faits objectivement, à éviter les préjugés et à remettre en question les hypothèses. Le bon sens implique également une bonne dose d'intégrité et d'éthique, c'est-à-dire choisir ce qui est juste, et pas seulement ce qui est facile ou bénéfique. 

Si l'expérience est précieuse car elle nous instruit en tirant les leçons du passé et les informations pertinentes, la capacité à anticiper les conséquences et les effets à long terme de nos décisions l'est tout autant.

Un élément que je n'ai cependant pas inclus est l'intelligence émotionnelle, c'est-à-dire la compréhension des émotions des différentes parties prenantes à l'évaluation d'une situation sans laisser cet ensemble d'éléments inconstants obscurcir et influencer notre raisonnement. 

Ce domaine est souvent plus difficile à maîtriser, car peu d'entre nous ont été formés à identifier les émotions avec suffisamment de précision et à y répondre efficacement. Comme toute compétence vitale, notre jugement peut être constamment amélioré en recherchant des points de vue différents et en évitant les « chambres d'écho ». 

Il faut aussi et surtout apprendre de nos erreurs, ralentir lorsque nos émotions sont exacerbées, rester bien informé et s'entraîner à distinguer les faits des opinions. Un mauvais jugement, en revanche, est impulsif, biaisé ou égocentrique, et Trump et ses complices en constituent un exemple parfait.

jeudi, avril 17, 2025

Européens vivant aux États-Unis

Si on m'avait demandé combien de citoyens de la Communauté européenne vivent aux États-Unis, j'aurais répondu : « Je n'en ai aucune idée.» J'avais une vague estimation du nombre de Français, peut-être entre 2 et 300 000, mais c'était tout. Estimer le nombre de citoyens de l'Union européenne (UE) vivant aux États-Unis n'est pas facile, car le recensement américain ne tient pas compte du statut d'immigration par nationalité européenne. 

Cependant, j'ai trouvé que jusqu'à 5 millions de citoyens de la Communauté européenne et de Grande-Bretagne pourraient vivre dans ce pays en 2023 ou 2024, sur une population totale de 340 millions d'habitants, soit moins de 1,5 % (voir tableau). 

Le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la France, la Pologne et l'Irlande comptent les plus importantes populations d'expatriés. Ce chiffre est un mélange des données du recensement américain et des données d'immigration, d’inscriptions aux ambassades et des estimations du Pew Research Center. Ces personnes comprennent à la fois les résidents permanents légaux (titulaires de la carte verte) et les titulaires de visas temporaires (travail, étudiant, etc.). 

Les citoyens ayant la double nationalité, comme moi et les membres de ma famille, ou toute personne qui s’est installée aux États-Unis pour de bon, devraient gonfler ces chiffres si leur statut est déclaré, et cela pourrait représenter un nombre important d’individus dont je n’ai absolument aucune idée.

mercredi, avril 16, 2025

Vieillir et compenser …

Intuitivement, je crois que nous pouvons lutter contre le déclin physique dû à l'âge en développant notre coté mental, si nos cerveaux et nos capacités cognitives le permettent. Je suis conscient que la relation entre déclin physique et acuité cognitive pendant la vieillesse est complexe, mais le peu que j’ai pu apprendre sur le sujet suggèrent que maintenir de solides capacités mentales et cognitives peut effectivement contribuer à atténuer certains effets du vieillissement sur tous les plans. 

Même en vieillissant, le cerveau conserve une certaine capacité à se reprogrammer. Nous avons tous lu ou entendu dire que la pratique d'activités intellectuelles stimulantes (études, résolution de problèmes, méditation) peut renforcer les connexions neuronales et développer une réserve cognitive qui, espérons le, pourrait retarder la démence et le déclin cognitif. 

De plus, l'engagement cognitif peut indirectement lutter contre le déclin physique en favorisant des habitudes plus saines (bien gérer notre santé par exemple) et est également essentiel pour stimuler la motivation et réduire le stress. Je suis convaincu que toute cette activité mentale compense largement les pertes physiques liées au vieillissement ! Cela dit, bouger beaucoup grâce à l'exercice physique reste essentiel : cela stimule les fonctions cérébrales et vice versa, mettant ces importants en boucle.

Par exemple, je suis convaincu que skier dans des conditions difficiles alliant coordination mentale et physique reste très bénéfique pour maintenir ma santé mentale et physique. Nous savons tous aussi qu'un esprit vif favorise l'adaptabilité face à diverses limitations physiques. Enfin, une attitude positive face au vieillissement est corrélée à une meilleure santé physique et à une longévité accrue. 

Si l'acuité cognitive peut compenser un certain déclin physique, elle n'inversera pas totalement le vieillissement biologique (comme la perte musculaire ou la détérioration articulaire), mais au final, grâce à toute la sagesse dont nous bénéficions en restant vifs et actifs mentalement, le résultat final est positif. Du moins, c'est ce que je crois !

mardi, avril 15, 2025

Un skieur extrême méconnu

Alors que beaucoup de skieurs confirmés on entendu parler de Sylvain Saudan, Patrick Vallençant, Anselme Baud ou Jean-Marc Boivin, peu ont entendu parler d’ André « Dédé » Anzévui, un guide de montagne et moniteur de ski suisse originaire d'Arolla, dans le Val d’Hérens.

Cela dit, il n’y a qu’un pas pour comparer tout ces « skieurs extrêmes » qui nous ont tous fascinés pendant les trois décennies allant des années 60 à 80, et le tableau qui suit donnera à ceux qui l’ignorait une idée de la place de chacun dans l’histoire du ski. 

Dédé Anzévui est devenu célèbre pour avoir réalisé la première descente à ski de la face nord du Cervin en 1989, une prouesse qui n'a jamais été répétée depuis. Cette descente, effectuée dans une combinaison couleur fuchsia, des skis Lacroix de 2 mètres bien étroits, en fait, l’uniforme du skieur extrême des années 80, fut le fruit d'une préparation minutieuse et d'une passion pour fusionner ski et alpinisme. 

La face nord du Cervin était plus raide et moins accessible que la face est descendue par JM Boivin qui avait inauguré le « ski-qui-fait-vraiment-peur » sur la face Est de ce même Cervin, en juin 1980. La descente d’Anzévui comportait de nombreuses sections techniques avec des pentes atteignant 55 degrés, la rendant extrêmement exigeante. 

Contrairement à Boivin, Anzévui s’était fait déposer par hélicoptère. Avant cela, Dédé Anzévui avait réalisé la première descente à ski de la Dent-Blanche dans les années 1980. J’ai vraiment découvert Dédé dans une émission Suisse que vous pourrez visionner ci-dessous. 

lundi, avril 14, 2025

L'apprenti sorcier

Depuis son élection en 2016, Trump s’est toujours vanté d’en savoir plus que les généraux, les économistes, les gourous de la finance et les meilleurs scientifiques. Juste avant cela, Trump a acquis sa renommée en amérique grâce à son émission de télé-réalité « Apprentice » (l’apprenti) et en réfléchissant à tout ça, j'ai fait le lien logique avec l'histoire de l'Apprenti Sorcier et ses conséquences imprévues, surtout aujourd'hui au vu du fiasco des tarifs douaniers de Trump. 

En fait, l'Apprenti Sorcier est l’histoire de gens prétentieux qui se retrouvent dépassés par les événements lorsqu'ils ne savent pas ce qu'ils font, et c'est précisément la manière dont Trump a agi avec ses politiques d'immigration cruelles, son obsession pour les tarifs douaniers, sa conviction qu'il connaît la politique internationale et la science mieux que quiconque, et dans le processus, il a créé les ravages qu’on connaît aux États-Unis et dans le monde entier. 

Dans le poème de Goethe, l'apprenti sorcier s'entraîne sous la supervision d'un sorcier. Un jour, le sorcier (l'adulte dans l’histoire) doit s'absenter laissant l’apprenti seul et impatient de tester le pouvoir qu'il croit avoir appris de son patron. Il utilise le peu de magie qu'il connaît pour faire nettoyer son balai pour lui, mais comme il ne sait pas comment l’arrêter, le balai devient vite incontrôlable causant d'énormes problèmes qu'il est incapable de résoudre jusqu'au retour du sorcier. 

L'histoire nous dit qu'il faut du savoir-faire, des connaissances et de la pratique pour bien faire les choses, et c'est une très mauvaise idée de se lancer dans de grands projets sans avoir les qualifications requises. Il faut toujours respecter l’apprentissage et l’expérience, et ne jamais s’immiscer dans des choses qu’on ne comprend pas. 

Dans le récit de Goethe, le sorcier, très bienveillant, ne punit pas son apprenti car il sait que ce sera pour lui une leçon appropriée !

dimanche, avril 13, 2025

Utiliser l’IA pour faire nos achats ?

C'est la question que je me suis posé ces derniers temps : puis-je vraiment utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour acheter des produits ou des services ? Devinez à qui j'ai demandé ça ? À l'IA bien évidemment, et la réponse que j’ai reçue a été un « Oui ! » catégorique. De plus, l’IA devrait rendre l’opération plus rapide, plus précise et parfaitement personnalisés.

Voici comment l'IA peut vous aider et les outils que vous pouvez utiliser, à commencer par des ressources alimentées par l'IA comme ChatGPT, Bard (Gemini) de Google, Alexa d'Amazon ou Assistant de Google. De plus, surtout aux États-Unis, l'IA peut surveiller des prix pour vous sur les sites Web et vous alerter lorsque le prix d’un produit baisse, comme Honey (par PayPal), CamelCamelCamel ou Keepa pour suivre les baisses de prix d'Amazon. 

Désormais, si vous recherchez un prêt, une assurance ou une offre de voyage, l'IA peut comparer vos options en quelques secondes, avec Kayak / Hopper pour les voyages, Policygenius pour les assurances ou Credit Karma pour les prêts ou le crédit. Cela dit, tous les outils d’IA ne sont pas totalement autonomes, certains nécessitent encore des vérifications manuelles. 

Évidemment, si la confidentialité est une préoccupation pour vous, certains vont aussi espionner vos habitudes de consommation. Vous devrez également garder en tête que certains résultats ne seront pas totalement impartiaux, car l’IA peut favoriser certaines marques en raison de ses partenariats commerciaux. 

Avec ces petits conseils en tête, amusez-vous bien et faites de bons achats !

samedi, avril 12, 2025

Mettre et ôter rapidement les chaussures de ski !

La semaine dernière, j’ai continué à rechercher des chaussures plus commodes. C’est qu'en vieillissant, j'ai de plus en plus de difficultés à enfiler et à retirer mes chaussures de ski, à tel point que c'est devenu un véritable supplice ! 

Trois modèles ont depuis retenu mon attention, comme les Nordica HF, les Rossignol Vizion et les K2 Revolve (ancienne Flexon). Les premières me semblent un peu fragiles tandis que les Vizion me paraissent etre un gadget tout comme les Langes « mid-entry » de Pat Quigley des années 80. Quant aux K2, elle me semblent un peu molles. 

 

Pourtant, alors que j'étais assis en train d'essayer une paire de modèles Head conventionnels à quatre boucles, le propriétaire du magasin est venu avec son téléphone me montrer la vidéo d'un outil appelé « Shuvvie » démontrant un outil pour insérer et extraire le pied d'une chaussure de ski rigide avec une relative facilité. 

Le clip que j'ai vu était suffisamment bien réalisé pour paraître convaincant et cela m'a amené à rechercher d'autres appareils visant à obtenir des résultats analogues. 

Une autre solution, mais uniquement pour faciliter l'insertion, est d'utiliser un « boot-horn » (une espèce de chausse-pied, voir photo), mais pour la sortie, il faut demander à une âme charitable se trouvant sur le parking de bien vouloir vous libérer de vos carcans ! 

 Je compte tester le Shuvvie et vous dirai si cette invention tient ses promesses en matière de facilité d'utilisation !

 


vendredi, avril 11, 2025

Ma pratique de méditation durera-t-elle ?

Nombreux sont ceux qui essaient de méditer, mais peu d’entre eux s’y accrochent pour longtemps, voire le reste de leur vie. Je me suis demandé quel pourcentage continue à long terme. Je ne m’attendais pas à des statistiques précises en raison de la rareté et de la variabilité des études disponibles, ni de la façon dont la « pratique » est définie et de la qualité des données disponibles. 

Cela dit, j'ai essayé d'obtenir une réponse approximative à ma question. En réalité, beaucoup se mettent à méditer, mais peu d’entre eux continuent, car l’enthousiasme initial diminue souvent en raison de ce qu’ils considèrent comme un manque de temps, des difficultés de concentration ou l’absence de résultats immédiats. 

Ceux qui maintiennent une pratique régulière tout au long de leur vie ne représentent que 1 à 5 %. Les personnes qui s’y tiennent pendant une décennie ou plus, manifestent une habitude profondément ancrée, mais leur pourcentage reste inférieur à 10 % de ceux qui ont commencé initialement. Maintenir une pratique pendant au moins 5 ans (mon cas actuel) démontre un engagement important et peut concerner environ 10 à 20 % de ceux qui ont débuté. Quant à ceux qui abandonnent après un an, leur pourcentage serait proche de 50 %.

Lorsque j’ai commencé à méditer en 1969, je n’ai tenu qu’un ou deux mois au mieux. Pour rester dans la méditation à long terme, il faut souvent avoir un professeur et trouver la méditation suffisamment bénéfique pour justifier de la poursuivre. Cette dernière partie est importante et je lui attribue le fait que je continue de pratiquer. 

Il existe d’autres raisons valables de persévérer, comme surmonter les obstacles pratiques et mentaux liés à la pratique ou avoir un sens de conscience plus élevé que la moyenne … Avoir des amis, de la famille, une communauté, ou encore participer à des retraites organisées augmentera également l’adhésion à la méditation. Si vous avez une certaine expérience, n'hésitez pas à poster un commentaire !

jeudi, avril 10, 2025

Discipline, rigueur et réussite personnelle

Un bon mélange de discipline et de rigueur peut apporter le succès dans nos vies, c’est en tout cas mon opinion, mais est-ce vraiment vrai ? S’il est naturel de supposer que la réussite personnelle est fortement liée à la discipline et à la rigueur, ce n’est certainement pas le seul facteur déterminant et il est vrai que d’autres éléments y contribuent également. 

Il n’y a pas de succès sans acquérir et développer des compétences. Il faut ensuite créer un plan jalonné d’objectifs pour bien garder en vue notre destination choisie à chaque instant, et bien alimenter le tout d’efforts constants. Cela amène les deux ingrédients que je remettais en question. L’atteinte des objectifs exige de la rigueur et les efforts soutenus nécessitent de la discipline, même face à des obstacles ou des distractions. 

Ajoutez à cela une bonne gestion du temps pour accomplir les choses efficacement et prioriser les tâches. Il est également vrai que la discipline et la rigueur renforcent la résilience, nous permettant de rebondir après les revers et les échecs, et de garder le cap sur les tâches, évitant ainsi toute distraction en cours de route. 

Outre la rigueur et la discipline, nos capacités naturelles comme la créativité, l’adaptabilité sociale, l’intelligence et les talents nous donneront une longueur d’avance dans de nombreux domaines. Il en va de même pour l’accès aux opportunités, comme l’éducation, le mentorat et notre environnement. 

Enfin, il y a la chance et les circonstances qui ne manquent jamais d’influencer nos vies, bien au-delà de notre contrôle, comme le fait d’être au bon endroit au bon moment. Cependant, tous ces éléments ne peuvent pas éclipser la discipline et la rigueur en tant que composantes essentielles d’une bonne réussite.

mercredi, avril 09, 2025

À voir : la série « Adolescence »

Notre fille avait recommandé que regardions la série limitée « Adolescence » sur Netflix. C'est un drame familial basé en gros sur une histoire vraie qui se serait passée au Royaume-Uni. Sans dévoiler l'intrigue de ce spectacle en quatre épisodes, nous dirons qu'il était très bien interprété, absolument captivant et à la fois dur et pénible à regarder. 

Ce qui est différent dans cette histoire, c'est qu'elle est racontée en se mettant dans la peau de l'auteur d'un crime et sa famille, et non sur celle de la victime, comme c'est normalement le cas. 

Le pire cauchemar d'un parent, qui nous a fait remettre en question la culture et l'environnement qui entourent notre jeunesse actuelle et le manque de suivi parental ainsi que les pressions auxquelles elle est confrontée de la part de ses pairs, des influences misogynes, du développement de l'identité et, surtout, du poison majeur qu’est l'impact destructeur des médias sociaux sur notre société et notre culture. 

À ne pas manquer. 

mardi, avril 08, 2025

Comment fait-on les couronnes dentaires aujourd'hui ?

Dans quelques semaines, je recevrai une nouvelle couronne dentaire. Si vous avez déjà eu une couronne, vous vous souvenez des empreintes traditionnelles. Il s'agit d'une matière visqueuse insérée dans votre bouche pour épouser la forme des dents environnantes. Aujourd'hui, comme je viens de le constater, il existe une bien meilleure méthode. 

Un scan numérique permet au dentiste d'obtenir les informations nécessaires à la création de la couronne souhaitée. Cette procédure simple et rapide génère simplement une carte 3D de votre bouche sur un écran d'ordinateur, permettant au dentiste de visualiser l'ensemble de votre dentition. L’information donnée par ces scans est également meilleure, car la marge d'erreur est réduite grâce aux informations entièrement numériques. 

Après une simple radiographie, la couronne peut être placée dans une position géométrique parfaite. Le fichier numérique est ensuite utilisé pour concevoir et fabriquer la couronne à l'aide d'un logiciel de CAO et d'impression 3D ou d'usinage. Comme on peut l’imaginer, ces systèmes numériques qui sont fabriqués par Dandy aux US et Imagoworks en Corée du sud ne sont pas donnés et peuvent coûter dans les 50 000 euros. 

Quand ma couronne sera posée, je vous ferai part de mon expérience ! 

lundi, avril 07, 2025

Coupe du monde de ski, Val Gardena 1975

Cela s’est passé il y a 50 ans et je m’en souviens encore comme si c’etait hier. Le 23 mars 1975 restera à jamais un événement historique inscrit dans ma mémoire, comme il le restera pour le ski italien dans son ensemble. Ce jour-là, j’ai assisté à la finale la plus excitante de l’histoire de la coupe du monde de ski. 

L’action se déroulait sur la piste Ronc d'Ortisei, où Gustavo Thöni, le champion de Trafoi, se préparait pour le slalom parallèle final d'une Coupe du Monde qui l'avait vu arriver, en concert avec Ingemar Stenmark et Franz Klammer, tous trois avec le même nombre de points aux finales d'un événement absolument sans précédent, avec plus de 40 000 spectateurs présents et une vingtaine de millions d'Italiens collés devant leur poste de télé. 

Klammer, skieur de descente mais pas un slalomeur, mesuré à Helmuth Schmalzl, fut éliminé dès la première manche, tandis que Thöni s'est rapidement qualifié après un quart de finale controversé contre le Polonais Andrej Bachleda. De même, son adversaire suédois avait battu Fausto Radici en demi-finale et grimpé en finale, tandis que Thöni battait le Suisse Walter Tresch pour arriver face à Stenmark pour une finale de légende, intense et turbochargée.

Les supporters italiens n'avaient pas été fair-play avec le Suédois en lui lançant des boules de neige alors qu'il remontait en téléski jusqu'au départ. Dans les dernières portes de la manche finale, Stenmark après être sorti dans les deux dernières portes perdit toutes ses chances, alors que Thoeni franchissait la ligne d'arrivée en vainqueur tandis que Stenmark restait immobile et incrédule en bordure de piste. 

« Ingo », comme les Italiens surnommaient ce dernier, allait remporter les trois globes de cristal suivants et remporter le plus grand nombre de Coupes du monde jusqu'à ce que Shifrin batte son record, mettant ainsi fin à la domination de la « Valanga Azzurra » (l'avalanche italienne) dirigée par Mario Cotelli. 

Pour ma part, non seulement Thöni, champion du monde général de la Coupe du monde, était équipé de fixations Look, mais son homologue autrichienne, Annemarie Moser Pröll qui avait gagné de titre pour les dames, l'était aussi ! 

Avec tous des sentiments débordant de joie et ces souvenirs gravés à tout jamais dans ma tête, je suis rentré à la maison en pensant avoir été témoin d'un moment unique dans l'histoire du ski, le tout mélangé à une amertume prémonitoire marquant le début de la fin de mon travail en tant que directeur de course pour Look … 

dimanche, avril 06, 2025

Vail Resorts est bouché !

Récemment, Park City Mountain, propriété de Vail Resorts, m'a envoyé un de ses sondages clients. J'en reçois deux ou trois chaque hiver. Cette fois, j'ai réitéré mon insatisfaction. 

Point positif cette saison

Suppression des buissons qui poussaient sur quelques pistes de ski sélectionnées. Ces plantes qui poussent sur les pistes sont autant dangereuses que déplaisantes. Elles ont poussé depuis que Vail Resorts a repris Park City Mountain il y a dix ans, et pourtant, beaucoup plus doivent encore y passer. 

Points négatifs : 

J'ai déjeuné en famille cet hiver au « Cloud Dine ». C'était sale, remplis de monde et la nourriture y était médiocre ; expérience désagréable. 

Ensuite, Park City a fermé la majeure partie du parking à Canyons Village mi-mars pour construire un nouveau garage couvert. Pourquoi n'avez-vous pas attendu mi-avril ? Cela montre clairement le peu d'importance que vous accordez à vos clients. 

Depuis que Vail Resorts a repris le domaine, ce parking est parsemé d'énormes nids-de-poule qu'il est quasi impossible d'éviter. Et pour couronner le tout, Park City a placardé la clôture grillagée qui borde le chantier de panneaux stupides et arrogants qui se moquent de ses clients. 

Du genre : « Votre parallélisme de roues nous remerciera » ou « Nids-de-poule, l’ultime ralentisseur, profitez-en tant qu'il en reste !» Pas drôle du tout, quand on sait que c'est Park City Mountain qui a laissé ce terrain se dégrader jusqu'à ce point et qui devrait payer pour le réglage de parallélisme et les dommages causés à ma voiture. 

Ça montre que Park City Mountain n'a aucune notion du service client. J'imagine que, comme dans la fable d'Ésope de la grenouille et du scorpion, le mauvais traitement des clients est dans la nature de la station !

samedi, avril 05, 2025

Fixation de ski protégeant le genou ?

Alors que la technologie des fixations de ski stagne depuis un demi-siècle, je me demande ce qui se cache derrière les nouveaux modèles de fixations de ski comme les fixations Tyrolia Full Heel Release, Knee ou Howell. Toutes prétendent protéger en plus le genou des déchirures des ligaments croisés, ce qui représenterait une énorme amélioration par rapport aux fixations traditionnelles. Mais ces affirmations sont-elles étayées par des preuves solides ou s'agit-il simplement d'intox marketing ? 

La protection des ligaments croisés est un sujet complexe et encore mal compris. Si les fixations de ski traditionnelles sont principalement conçues pour protéger contre les blessures du bas de la jambe, comme le tibia, elles sont inefficaces contre les blessures du genou, en particulier les déchirures des ligaments croisés, qui surviennent souvent lors de chutes avec torsion arrière. 

Tyrolia affirme que son système « Full Heel Release » (FHR) est issu de recherches et de développements scientifiques solides en collaboration avec l'Université d'Innsbruck. Sa technologie permet un déclenchement latéral et vertical du talon, dans l'espoir de réduire le risque de blessures au genou, notamment les déchirures du ligament croisé antérieur. 

Ces études montreraient que cette talonnière peut réduire la tension exercée sur le genou de plus de 50 % lors de chutes avec rotation arrière, qui comptent aujourd'hui parmi les causes les plus fréquentes de blessures au genou à ski. 

En Amérique, Knee (Kneebinding) affirme que ses propres recherches ont démontré que sa fixation, dotée d'un système de déclenchement rapide et de points de pivot stratégiquement positionnés, peut réduire la tension exercée sur le genou lors des chutes. Dans l'une de ses études utilisant un modèle biomécanique du genou, l'entreprise affirme que ses fixations à double point de pivot (avant et arrière) pourraient mieux détecter les charges de torsion, réduisant ainsi l'incidence des blessures des ligaments croisés. 

L'entreprise affirme également que KneeBindings a réduit ce risque de blessure de 82,5 % et toutes les blessures du genou liées au ski de 75 %. Cette recherche exclusive a porté sur plus de 1 600 participants répartis sur plusieurs stations de ski et saisons. Encore une fois, tout cela est contrôlé par l'entreprise et peu crédible. 

Quant à Howell, son fondateur, qui avait autrefois travaillé chez Knee, a présenté ses conclusions lors de conférences en orthopédie, en biomécanique et en sciences du sport au cours des 20 dernières années. Certaines de ces recherches ont été publiées dans des revues à comité de lecture comme le British Journal of Sports Medicine. Comme pour les innovations en santé et en médecine du sport, des résultats à terme sont nécessaires, et seules une ou deux décennies d'utilisation généralisée de ces modèles permettront aux skieurs d'obtenir des résultats plus satisfaisants et tangibles. 

Pour moi, cette « amélioration » est purement fictive, car il n'existe aucun moyen mécanique ou électronique de mesurer la contrainte appliquée au genou, contrairement à ce qu'une fixation mécanique traditionnelle détecte au niveau du pied et de la cheville. Sans outil de mesure pour détecter et mesurer cette énergie, tout le reste est de la foutaise ! Comme pour tout nouveau produit, le marketing amplifie souvent les avantages qu’apportent de nouvelles idées pour attirer le consommateur. 

J'attendrai encore quelques années pour voir si ces belles promesses sont porteuses d’un poil de vérité …

vendredi, avril 04, 2025

Appel téléphonique de rêve ?

Ces derniers temps, mes rêves sont plutôt fades, pour ne pas dire ennuyeux. Ils sont nettement moins stressants, et j'en attribue la cause à ma pratique de méditation. Ceci dit, j'en ai un original à partager avec vous. 

Il y a quelques nuits, j'étais en plein rêve et j'entendais un bourdonnement persistant. Au bout d'un moment, j'ai réalisé que c'était peut-être mon téléphone qui sonnait. 

Alors, dans mon rêve, j'ai sorti mon appareil de ma poche et j'ai commencé à « swiper » l'écran, encore et encore, sans succès, jusqu'à ce que mes efforts vains me réveillent et que je réalise que la « sonnerie » provenait de la respiration de mon épouse (certains, moins généreux, appelleraient cela un « léger ronflement » !). 

Voilà donc la conclusion et l’interprétation de ce rêve high-tech ! Il est vrai que tout le monde se demande pourquoi il est si difficile de swiper son smartphone lorsqu'on répond à un appel. Il est indéniable que répondre sur écran peut parfois être difficile. Cela peut être dû à la sensibilité de l'écran tactile, mais plus probablement à des doigts légèrement humides ou froids, ou encore à un film protecteur, et certains écrans peuvent être plus sensibles que d'autres. 

La façon dont nous effectuons l’opération exige également une direction et une vitesse précises, et peut ne pas être enregistrée si elle n'est pas effectuée correctement. Android et Apple gèrent également la réponse aux appels de manière légèrement différente (les Android peuvent être plus capricieux que les iPhones) et, de plus, la mise en œuvre spécifique peut varier selon les fabricants de téléphones et les versions de systèmes d'exploitation. 

Il arrive également que lorsque nous sommes distraits ou pressés, un swipage correct devient plus délicat. Il faut aussi s’assurer que l'écran soit propre et sec, balayer fermement et délibérément dans la bonne direction, sans hésiter ni se précipiter ! Si vous en avez un, utilisez une oreillette Bluetooth pour prendre vos appels plus facilement. 

En suivant ces conseils, nous pourrions tous améliorer considérablement nos chances de réussite en prenant nos appels ou résoudre des rêves compliqués comme le mien à propos de smartphones …

jeudi, avril 03, 2025

Il y a cinquante ans, voyage à Stans …

Je me souviens encore d'un voyage que j'ai fait en mars 1975, avec Jean-Michel Lamy, directeur des ventes chez Look. Nous avions pris l'avion à Charles de Gaulle pour nous rendre à Zurich, en Suisse, pour y rencontrer Gaston Haldemann, importateur et distributeur de Rossignol, Nordica et Look dans ce pays, et Kaspar Heutschi, son directeur commercial. 

La réunion avait eu lieu dans les bureaux de Haldmann à Stans, une petite ville de montagne située en plein cœur de la Suisse, dans le canton de Niedwald, à une heure de route au sud de Zurich. Je connaissais cette ville car c'est de là que venait le célèbre avion à décollage court, Pilatus Porter. 

Lamy, recruté chez Peugeot dans le centre de la France, n'avait absolument aucune idée de l'industrie du ski et était un peu comme un chien dans un jeu de quilles, tandis que Haldemann qui avait consacré toute sa vie, toute son énergie et sa passion au ski savait de quoi il parlait. 

Ingénieur de formation, il était à l'origine du Rossignol Fiberglass, un ski de slalom à noyau creux qu'Adrien Duvillard avait emporté en Amérique en 1963, où il avait eu un bon succès aux tous débuts du circuit professionnel. 

Nous y étions allés pour discuter de l'avenir du programme de compétition de Look et de sa place au sein de l'entreprise. Haldemann n'était ni impressionné par l'impact des compétitions de ski sur les ventes, ni enchanté par la façon dont Look était dirigé, et en particulier par le manque d'innovation de l'entreprise. 

La réunion n'avait pas abouti à grand-chose, mais avait remis en question l'investissement coûteux que l'entreprise faisait dans son service de compétition. Clairvoyant, j'avais réalisé que ce coût allait, à terme, étrangler l'avenir de l'entreprise, ce qui se solderait par sa reprise par Bernard Tapie en 1983 pour un Franc symbolique.

mercredi, avril 02, 2025

Chute à ski ... à gogo !

Cette vidéo, réalisée à partir de clips de compétition lors de la saison de ski alpin 2024-2025, avait retenu mon attention, et ma femme et moi avons réussi à la visionner dans son intégralité, pendant 24 minutes. 

C'est donc une des raisons pour lesquelles j'ai décidé de la partager avec vous, si vous supportez de voir les souffrances subies par des skieurs de premier plan en train de chuter pour vous divertir ! De plus, ce que j'ai retenu de ce spectacle brutal, c'est une leçon de plus pour tous les skieurs, quel que soit leur niveau. 

Comme pour tout ce qui nous touche dans la vie, on apprend davantage de nos erreurs que de nos réussites. Par exemple, en ski, cette vidéo montre qu'il faut éviter de trop skier sur le ski intérieur, mais pourtant tout le monde le fait ! Il ne faut ni amorcer les changements de direction à la dernière fraction de seconde, ni trop se pencher en avant. 

Autre constat : les barrières de sécurité ne sont pas toutes créées ou installées de manières égales, certaines laissant passer les skieurs sans trop les ralentir. 

Cela dit, au final, je ne peux qu’espérer que ces héros involontaires vont bien aujourd’hui et ne souffriront pas trop quand leurs corps commenceront à vieillir. 

mardi, avril 01, 2025

Ai-je bien voté pour Trump ?

Ça fait tellement longtemps que je ne me souviens plus vraiment pour quel président j'ai voté en 2024. Je crois que j'ai choisi le candidat avec la plus grande gueule qui promettait de rendre sa grandeur à l'Amérique, car j'aimais bien sa casquette rouge et son assurance. Il faisait de beaux discours, et bien que très âgé, avait quand même l'air plus dynamique que son adversaire, qui s'est évaporé dès le premier débat. 

Le candidat qui savait tout simplifier a promis d'éliminer les immigrants illégaux qui nous volent nos emplois et étaient pour la plupart des criminels. Je sais, ces gens faisaient tout le boulot qu'aucun « Anglo » n’aurait voulu faire, donc ça devait sûrement être illégal ! 

Il a également promis de stopper l'inflation, de ramener les prix des produits alimentaires à leurs niveaux d'avant Biden, d'utiliser les droits de douane pour enrichir le pays et rapatrier toute l'industrie manufacturière, d'équilibrer le budget fédéral et de baisser les impôts. 

Il m'a promis des miracles meilleurs que ceux qu’on attend à Lourdes, et ça me semblait parfait, car je crois aux choses que j'aime entendre, et je vois qu'il est hyperactif et qu'il fait toutes sortes de grandes choses en permanence. Il est comme un éléphant géant dans un petit magasin de porcelaine, c'est plein d'action, ça fait du bruit, les débris volent de tous les cotés et ça semble exactement comme promis ...