vendredi, janvier 31, 2025

Quand la routine devient ludique !

Comme pour la plupart des gens, les briques qui construisent ma vie sont principalement constituées de routines, mais au fil des années, je les ai choisies de manière à ce qu’elles soient uniques, attrayantes et représentent toujours des éléments que j’attends avec impatience. 

Ma journée n’est jamais ennuyeuse et chaque étape, apparemment répétitive, se double d’un défi à part entière. Ayant construit ma vie quotidienne de cette façon, chaque jour est comme un labyrinthe que j’ai hâte de résoudre et de traverser en douceur, rapidement et avec brio.

Cela veut dired qu’à la sortie, ou à la fin de la journée, j’ai appris beaucoup de choses, j’affine ma façon de faire et j’ai rationalisé ce que j’appelais autrefois ma routine, mais en fait, c’est maintenant un défi que j’apprécie et que j’aime relever au quotidien !

jeudi, janvier 30, 2025

Développer une philosophie de vie …

C’est quelque chose qui m’est arrivé tout doucement depuis que je suis retraité. Petit à petit, sans trop m’en rendre compte dans le monde chaotique où nous vivons, je suis senti attiré par le développement d’une philosophie de vie, me permettant sans doute d’y voir plus clair à travers les contradictions et complexités auxquelles nous sommes confrontés au quotidien. 

Je réalise que développer une philosophie de vie personnelle basée sur mes valeurs, mon style de vie et mes croyances est un cheminement profondément personnel et continu. Cela doit commencer par une introspection, comme identifier les valeurs fondamentales ou ce qui est important ou essentiel pour moi, comme l’honnêteté, la compassion, la liberté, la connaissance ou la créativité. 

Il en va de même pour mes croyances fondamentales ou leur absence ainsi que pour mon style de vie personnel, en fait tout ce qui compte vraiment pour moi dans la façon dont mon environnement s’aligne avec mes valeurs. Cela implique également de remettre en question mes propres hypothèses et d’explorer différents points de vue, en étudiant et en explorant les nombreuses idées philosophiques et visions du monde, en lisant, en étudiant et en discutant avec d’autres. Il est tout aussi important de réfléchir à ce qui donne un sens à ma vie. 

Qu’est-ce que je veux accomplir et quel impact, le cas échéant, vais-je avoir sur le monde ? La définition d’objectifs fait également partie du processus et s’applique aux buts à court et à long terme qui doivent être en harmonie avec mes valeurs et mes vues. 

Après ce travail de base, je devrai faire des choix conscients qui reflètent mes valeurs et mes croyances, réfléchir régulièrement à mes expériences de vie pour m’assurer qu’elles correspondent à ma philosophie et bien sûr être ouverte au changement au fur et à mesure de mon évolution, de ma croissance et de mon apprentissage. 

Enfin, la cerise sur le gâteau est de fréquenter des personnes qui partagent mes points de vue, et aussi de partager ma philosophie, mes valeurs et mes croyances avec mes amis et ma famille.

mercredi, janvier 29, 2025

Où est l’anti-Trump ?

Même depuis que nos dirigeants démocrates ont perdu l’élection face à Trump, les grands dirigeants du comité national démocrate (DNC) sont restés silencieux, montrant leur pure incompétence ou total impuissance. 

Dès que Biden avait pris ses fonctions en 2021, la grande gueule de Trump n’avait pas cessé de critiquer le vieil homme, mais cette symétrie n’est pas là aujourd’hui car les démocrates ne semblent pas avoir un porte-parole fort, et se comportent tous comme des « poules mouillées ». 

Où se cache cette personne et où pouvons-nous la trouver ? Je ne compte pas sur Kamala Harris ou le chef démocrate Hakeem Jeffries et le reste des membres du DNC pour faire ce travail, car ils étaient absents tout le temps et le sont encore aujourd’hui. 

Dès que Trump est revenu à la Maison Blanche, nous avions besoin d’une voix forte qui malheureusement a été terriblement absente. Certains listent Harris, Newsom ou Shapiro. Je dirai Liz Cheney, si elle pouvait être persuadée de changer d’étiquette ou s’il était possible de dissoudre le DNC et de créer un vrai parti Progressiste ... 

L’individu qui a le courage, le cran et le charisme sortira-t-il des rangs et assumera-t-il ce rôle crucial ?


mardi, janvier 28, 2025

Comparaison entre deux élections présidentielles

Pour mieux comprendre une partie de ce qui s’est passé lors de la dernière élection présidentielle et en tirer des leçons, il est utile de la comparer avec l’édition 2020, quand Biden a battu Trump.

Grâce à cela, il est facile de voir que la marge de victoire de Biden en 2020 était plus forte que celle de Trump en 2024 (4,40 % contre 1,50 %). De plus, malgré une augmentation de la population et de l’électorat éligible, Biden a reçu 81 millions de voix contre 77 cette année pour Trump. 

La différence est donc substantielle et d’où vient-elle ? Cela en partie explique que si Trump a fait un meilleur travail pour augmenter son nombre de partisans, Harris a souffert du manque de soutien de son électorat démocrate qui, dès le départ de la campagne, n’était pas du tout motivé par le vieillard qu’était Biden et la faiblesse de Harris. 

Je dois rappeler que, lors des primaires de 2020, la performance de Harris avait été médiocre, car elle avait été l’une des premières à devoir se retirer de la course et, bien sûr, Biden l’avait choisie en raison du faible ombrage qu’elle lui portait. En 2020, Trump avait perdu contre Biden à cause de tout son cirque encore tout frais dans toutes les mémoires et de son horrible gestion du Covid. 

Rétrospectivement, il est également utile de remonter aux primaires démocrates de 2008 qui opposait Obama à Clinton et Biden, pour voir que Joe Biden avait été le premier à se retirer de la course en raison de sa faiblesse. Pourtant, en considérant une abstention en hausse de 36,1 %, la différence de ce taux entre 2020 et 2024 est énorme à 2,7 %, et montre bien que l’électorat démocrate a « boudé » Biden/Harris en n’allant pas voter en raison du choix peu reluisant qui leur était proposé.

lundi, janvier 27, 2025

Pardonnez-moi !

Après une « épidémie » de remises de peines autant injustifiables que douteuses pour des actes trop nombreux et décalés dans le temps, je pense que Biden et Trump ont tourné en dérision le pardon Présidentiel, et qu’il incombe désormais au Congrès de travailler sur un amendement constitutionnel pour modifier cette prérogative, bien que la procédure soit très lourde mais pourrait rencontrer un accord entre nos deux partis. 

En même temps, il faudrait définir une immunité présidentielle plus limitée face à ce qui a été récemment déclaré par la Cour suprême. Ce ne serait pas facile, mais étant donné les excès venant des deux partis de la part de Biden et de Trump, cela devrait être possible. 

Cela fonctionnerait comme ceci : d’abord par un vote à la majorité des deux tiers à la Chambre des représentants et au Sénat, puis une fois proposé, l’amendement devrait être ratifié par les trois quarts des législatures des États ou par des conventions dans les trois quarts des États. 

Comme l’explique la Constitution américaine, le pouvoir de grâce présidentielle stipule que le président a le pouvoir « D’accorder des sursis et des grâces pour les délits contre les États-Unis, sauf en cas de destitution ». Cela signifie que ce pouvoir est large et que le Congrès ne peut pas faire grand-chose contre ces dispositions trop vagues. 

Le président peut gracier quelqu’un à tout moment après que le crime a été commis, y compris avant une procédure judiciaire, pendant une procédure ou après une condamnation. Le président peut également commuer les peines, annuler les amendes et les confiscations et accorder des amnisties. Le pouvoir de grâce du président est destiné à être un outil de clémence et de justice, et à servir l’intérêt public. 

En observant ces « garde-fous » faibles et bien trop généraux, on voit qu’il y a trop de pour toutes sortes d’abus, car le pouvoir de gracier quelqu’un, comme nous venons de le voir, peut être utilisé pour « arranger » des alliés ou des amis politiques, ce qui soulève des craintes quant à des abus allant du favoritisme à la corruption. 

De plus, le président n’est pas tenu de justifier ou d’expliquer les grâces, ce qui entraîne un manque de transparence. Le pire, à mon avis, est qu’un président peut accorder des grâces avant que des accusations ne soient portées, ce qui, selon certains, porte atteinte au système judiciaire. Enfin, certaines grâces ont suscité l’indignation du public, comme celles accordées à des personnes impliquées dans des scandales ou des crimes assez choquants. 

C’est pourquoi je pense que ce que nous venons de voir concernant la famille Biden ou les criminels du 6 janvier justifie un amendement constitutionnel complet, aussi dur et difficile que cela puisse paraître.

dimanche, janvier 26, 2025

Adapter mon ski à l’âge

Ce début janvier a été marqué par un manque de précipitations, ce qui nous a donné une neige dure, parfois difficile à skier dans certains endroits où l’épaisseur est desséchée et pourrie sous une surface apparemment bien tassée. 

Tout cela demande une certaine prudence et une touche de légèreté accrue en toutes circonstances, surtout lorsque la couverture nuageuse perturbe la visibilité. Autrement dit, je dois redoubler de prudence et ne pas laisser la vitesse prendre le dessus. 

Je ne peux pas non plus me permettre de me faire mal, car mon épouse a plus que jamais besoin de ma présence en bonne santé, car nous sommes maintenant assez vieux pour ne pas prendre trop de risques. Pourtant, même avec des vitesses plus contrôlées et civilisées, le ski reste amusant et gratifiant, ce qui est, après tout, tout ce que je recherche. 

Cela me donne plus de temps pour me concentrer sur un ski sans effort et une bonne technique. Je skie toujours sur le même terrain difficile, quoique un peu plus lentement, et j’y trouve beaucoup de plaisir et de satisfaction. L’an dernier, j’avais promis de privilégier la qualité à la quantité et il m’aura fallu en fait une année entière pour y arriver !

samedi, janvier 25, 2025

Un reportage décevant

En général, « Frontline » est une émission d’information de la chaîne publique américaine PBS qui offre un vue audacieuse et convaincante sur des sujets complexes, vitaux et souvent controversés. Chaque émission consiste en une cinquantaine de minutes de documentaire sur un sujet d’actualité. 

La plupart sont bonnes, mais la plus récente, qui examine la vie et la carrière de Donald Trump, après sa défaite électorale de 2020, ses condamnations pour crime et son retour historique, laisse terriblement à désirer sur un point critique, qui ne semble pas vouloir être abordé par quiconque (voir clip d'une cinquantaine de minutes, en anglais, ci-après). 

C’est l’horriblement faible candidature de Biden pour un second tour, qui a en fait livré l’élection de 2024 de Trump sur un plateau d’argent, et que les hautes instances du parti Democrat auraient dû empêcher mais n’ont pas eu le courage d’arrêter. 

Biden nous a fait le même coup que RBG (Ruth Bader Ginsburg de la Cour Suprême) pour satisfaire son propre ego en se présentant à nouveau contre l’intérêt vital de la nation, et les membres les plus influents de son parti l’ont laissé faire. 

À la place, le documentaire semble être une glorification du comportement dévoyé de Trump tout au long de sa vie, en d’autres termes, une histoire immorale qui professe qu’être un tyran ou un menteur, fini toujours par payer. 

Si les démocrates avaient aligné quelqu’un de vivant, qui n’avait pas un pied dans la tombe, contre un criminel condamné, nous n’aurions pas Trump aujourd’hui ! 


vendredi, janvier 24, 2025

Mes prochaines chaussures de ski ?

Mon vieil ami Philippe Mollard, un skieur acharné qui vit en Californie et qui va avoir 85 ans cette année, me racontait l’autre jour qu’il a dû abandonner ses chaussures de ski classiques à entrée avant et à rabats, pour quelque chose de beaucoup plus facile à mettre et à enlever. 

Il me racontait comment un de ses frères, qui lui vit aux Contamines en Haute-Savoie, et qui doit etre dans ses âges, devait demander aux passants sur l’aire de stationnement de la station, de l’aider à retirer les chaussures de son pied et de sa jambe après le ski ! 

Ce n’est pas la façon la plus pratique de se débarrasser de son matériel. Quant à moi, les chaussures que j’ai actuellement me tiennent parfaitement le pied, sont confortables mais très rigides et donc très difficiles à enfiler et quand il fait très froid, presque impossible à enlever. Ma récente sciatique m’a également servi d’avertissement dans ce domaine. 

Je pense que l’an prochain, je vais devoir passer à une nouvelle paire et même si des modèles alternatifs comme Dahu et Apex pourraient valoir la peine d’être évaluées, la Nordica HF à entrée centrale que Philippe utilise actuellement pourraient très bien être la solution gagnante pour moi !

jeudi, janvier 23, 2025

Un coin super « cool » en Utah !

En début de semaine, il a fait très froid en Utah et alors que Park City affichait -20 degrés Celsius mardi matin, un endroit inconnu de la plupart, appelé Peter Sinks, situé à environ 225 km au nord de chez nous, près de la frontière de l'Idaho, enregistrait -47 degrés Celsius lundi !

Cet endroit, une cuvette naturelle dans le nord de l'Utah, est l'un des endroits les plus froids des États-Unis. Un autre lieu est Grand Forks, dans le Dakota du Nord, en raison de sa latitude élevée, de sa topographie sans relief et de son exposition à l'air arctique. 

Peter Sinks est situé à 2 488 mètres d’altitude, dans le massif de Bear River à environ 30 km à l'est de Logan, où mon fils est allé à l'université. En raison des inversions de température qui retiennent l'air froid nocturne, on y trouve régulièrement les températures les plus basses du continent américain, à l'exception de l'Alaska. Même en été, le fond de la cuvette reste rarement quatre jours consécutifs sans gelées. 

Il fait si froid au fond de celle-ci que les arbres ne peuvent pas y pousser. Je suis content d’avoir enfin découvert cet endroit frais et compte même y aller l’été prochain quand les températures seront trop élevées pour moi à Park City !

mercredi, janvier 22, 2025

Lettre à mon nouveau sénateur

En 2024, l’Utah élisait un nouveau sénateur, John R. Curtis, un mormon, ancien maire de Provo pendant 8 ans et membre du Congrès américain depuis 7 ans. Il a remplacé Romney qui a toujours détesté Trump.

Curtiss est réputé pour « s’attaquer aux problèmes difficiles avec des approches innovantes, en invitant tout le monde à se rapprocher du terrain d’entente. Il croit que les grandes idées, l’innovation et le consensus peuvent conduire à un changement transformateur. » C'est pourquoi quand il a annoncé qu’il soutenait Pete Hegseth, le candidat de Trump au poste de secrétaire à la Défense, j’ai vu une contradiction avec ce qu’il prétend être, et lui ai écrit cette note :

« Cher sénateur Curtis, Non, vous ne pouvez pas voter pour une personne aussi dépravée que Pete Hegseth pour le poste de secrétaire à la Défense ! Serait-ce parce que vous avez eu tellement peur de Donald Trump ? Vous êtes-vous déjà demandé ‘Que ferait Jésus à ma place ?’ Je vous conseille de ne pas le faire et de réaliser qu’un vote pour ce prédateur sexuel, ivre et corrompu, ne va que nuire à votre carrière politique. Ce serait une hypocrisie allant à contre-courant de vos promesses de campagne. Merci de rester le genre d’homme que j’attends de vous. » 

Le même jour, il m’a répondu : 

« Je prends très au sérieux le rôle du Sénat dans notre Constitution pour donner son avis et son consentement – ​​et j’ai passé beaucoup de temps à examiner les nominations du président Trump, y compris son choix pour le poste de secrétaire à la Défense, Pete Hegseth. J’ai rencontré M. Hegseth, j’ai parlé avec de nombreuses personnes qui l’ont connu dans différents rôles, suivi attentivement son audience de confirmation et même lu ses écrits pour mieux comprendre qui il est. Bien que certaines actions de son passé me fassent réfléchir, j’ai soigneusement pesé ces préoccupations par rapport à ses qualifications, à son style de leadership et à son engagement à renforcer l’armée la plus respectée au monde. Je suis convaincu que M. Hegseth partage ma vision de faire en sorte que nos forces armées soient préparées à relever les défis en constante évolution du 21e siècle. » 

À quoi j'ai rétorqué : 

« La question demeure : comment pouvez-vous faire confiance à cet homme pour faire le travail au niveau que nous, les contribuables, attendons ? La réponse honnête est un NON retentissant et si vous continuez à soutenir la confirmation de cet individu, cela ternira définitivement votre jugement et votre réputation. » 

Bienvenue sous le régime Trump !

mardi, janvier 21, 2025

Cinq ans que je médite ...

Depuis hier, cela fait cinq ans que je médite et je vais essayer de vous expliquer l’impact qu’a eu cette pratique constante sur ma vie personnelle au quotidien. 

Avant cela, je tiens à préciser que ma pratique de la méditation n’est pas du tout conventionnelle et est ne colle pas parfaitement à ce que l’on trouve dans la plupart des guides à cet effet. Pourtant, je crois que cela fonctionne pour moi, alors je m’y tiens et j’ajouterais même que la façon de méditer devrait être propre à chacun. 

Donc, pour en revenir aux bienfaits tangibles que cette pratique m’a apporté, je dirais qu’elle a contribué à réduire les excès de stress et d’anxiété qui m’habitaient et les a remplacés par un grand calme, un sentiment de paix intérieure et un bouclier contre le stress. 

Elle m’a aussi libérée de la tyrannie des émotions, m’amenant à bien les assimiler et à me sentir plus heureux et satisfait. J’ai pu davantage gérer colère et frustration et transformer celles-ci en énergies constructives. J’avoue aussi que la méditation a amélioré la qualité de mon sommeil, je m’endors maintenant plus vite et dors plus profondément. 

Elle m’a apporté plus d’empathie, même si j’ai encore des progrès à faire dans ce domaine. En plus, elle m’a définitivement aidée à être plus présent et attentif dans mes interactions avec les autres, améliorant ainsi leur qualité. Cinq ans de méditation se sont aussi traduits par une créativité accrue qui m’a ouvert de nouvelles perspectives.

Ce qui est remarquable est que je peux désormais entrer presque instantanément dans un état méditatif quand j’en ai besoin, pour passer un moment difficile, endurer une douleur ou simplement combler un vide, c’est donc toujours à ma disposition à chaque fois que j’en ai besoin. 

Encore une fois, toutes nos expériences individuelles sont différentes, car les bienfaits de la méditation varient considérablement d’individu à individu, mais je pense que son impact en vaut largement les efforts qu’elle exige et je suis maintenant pleinement convaincue de son impact positif sur ma personne !

lundi, janvier 20, 2025

Bienvenue au Dumfuckistan !

Aujourd'hui, Park City est désormais bien située au milieu la nouvelle république Russe du Dumfukistan, car notre chef d’état qui n’a pas froid aux yeux est officiellement mis en service aujourd'hui. 

Pour ceux dont l’Anglais n’est pas parfait ou qui ont oublié, « Dumfuckistan » est l’équivalent de « Pays des baisés de la tête ». 

Alors, me direz-vous, qu'adviendra-t-il des quelques sections bleues restantes marquées USA sur la carte ? 

J’imagine qu’elles pourraient être annexés par le Canada, en réponse aux récentes menaces de notre nouveau président !


 

dimanche, janvier 19, 2025

Une façon commode et rapide d’aller skier

Pendant toutes ces années, si j'avais eu une meilleure option, j'aurais avec plaisir pris les transports en commun pour aller skier au lieu d’utiliser ma voiture et de contribuer aux problèmes de circulation, de stationnement et de pollution. 

En fait, cela n'était guère possible, car je n’étais pas motivé de devoir marcher 1,6 km aller-retour avec mes chaussures de ski au pieds et mes skis sur l’épaule jusqu'à l’arrêt de navette le plus proche. 

Cette année, Park City vient d’offrir un nouveau service de navette pour ceux qui comme nous sont moins gâtés qui peut être arrêté à la demande sur un nouvel itinéraire qui passe près de chez nous. 

Cela place mon arrêt de bus à moins de 75 m de la porte de mon garage et il me faut moins d'une minute pour m'y rendre. 

Le seul problème est sa fréquence limitée, mais à mesure que le service gagnera en popularité, nous pourrons sans doute voir ce facteur augmenter au cours des saisons à venir !

samedi, janvier 18, 2025

Réponse de Vail Resorts à ma lettre ouverte

Voici la lettre que j'ai reçue de Vail Resorts, en réponse à ma lettre ouverte à Kristen Lynch, sa PDG : 

J'apprécie votre prise de contact et suis désolé d'apprendre votre expérience. La sécurité est notre priorité. Nous avons ouvert le terrain qui pouvait être ouvert en toute sécurité avec les pisteurs dont nous disposions au quotidien. 

Bien que notre équipe locale et les chefs pisteurs de nos autres stations aient travaillé dur pour maintenir la montagne ouverte, nous reconnaissons que la grève a eu un impact sur l'expérience de nos clients pendant les fêtes. Nous regrettons profondément chaque fois que nous ne sommes pas en mesure de fournir à nos clients l'expérience qu’ils attendent de nous. 

Nous sommes heureux que la grève du syndicat des pisteurs soit terminée et nous avons hâte d'accueillir à nouveau les grévistes. Nous sommes reconnaissants de la patience de nos clients et de notre équipe qui a travaillé dur pour maintenir le massif ouvert en toute sécurité au cours des deux dernières semaines. 

Merci pour votre soutien continu à Park City Mountain. Emily, Guest Escalations, Vail Resorts … 

Et du tac-au-tac, voici ma réponse : 

Bonjour, Mme Lynch 

À cette réponse des plus générales, je réponds, à quel point il est hypocrite de dire que la terrible expérience qui nous a été imposée était motivée par la « sécurité » alors qu’en fait c’était « l’argent » ou plutôt votre « cupidité » pure et simple. 

Vous aviez été confronté aux demandes des pisteurs de ski de Park City pendant dix mois et saviez ce qui allait potentiellement arriver en cas de grève, mais au lieu de cela, vous avez parié que les demandes des pisteurs allaient s’évaporer. Alors que la saison commençait sérieusement, vous avez choisi de pénaliser les usagers de votre forfait Epic en prenant le risque de voir qui céderait en premier. 

Vous avez fini par perdre votre pari en nous privant tous de l’intégralité de votre domaine skiable quand la neige est arrivée et que le tsunami de vacanciers a déferlé. 

Maintenant, je vous demande simplement une simple compensation monétaire pour la mauvaise expérience que ma fille, mon petit-fils et moi avons subie pendant les fetes 2024-2025. Pour nous trois, cela équivaut à trois mille dollars ou mille dollars (1 000,00 $) par personne. 

Merci d’y répondre positivement et nous resterons bons amis. 


 

vendredi, janvier 17, 2025

L’art d’être un skieur « Pique-assiette »

À mon avis, être un bon pique-assiette est davantage un art qu’une technique. 

Il y a quelques jours, une de mes connaissances, appelons-le Paul, mais qui m’ignore depuis longtemps, m’a envoyé cet e-mail : « Je pars en voiture pour l’Utah demain et je skierai à Snowbasin lundi. Je prévois de skier à Park City mardi, mercredi ou jeudi. Dis-moi si tu skies un de ces jours-là et nous pourrons faire quelques virages ensemble. » 

À première vue, cela semblait parfaitement légitime, mais connaissant très bien Paul, j’ai compri qu’il cherchait à avoir gîte et couvert gratuitement. J’ai donc accepté de skier avec lui un après-midi, mais je ne lui ai pas offert tout ce qu’il voulait. Ce jour-là, nous étions censés nous retrouver à un certain endroit à 13 h 30 précises et il a trouvé une excuse pour se pointer 30 minutes en retard. 

Quand il est finalement arrivé (j’avais eu le temps de faire une piste car il faisait un froid glacial et que je ne voulais pas crever de froid), il était accompagné d’un ami, que nous appellerons Charlie, et il m’a dit : « D’habitude, j’arrive toujours en avance à mes rendez-vous ! » Bon, bien, comme on dit, alors sans plus attendre, j’ai fait de mon mieux pour montrer à ces deux gaillards toutes les bonnes pistes qu’ils auraient sûrement manquées s’ils avaient skié seuls.

À la fin de la journée, ils m’ont dit qu’ils avaient laissé leur auto sur le parking des Canyons, à plus de 6 km de là, donc pour leur épargner l’inconvénient d’avoir à prendre une navette pour s’y rendre, je leur ai proposé de faire un détour et de les y conduire moi-même. 

Je suis sûr que Paul espérait toujours que j’allais inviter la paire à dîner chez moi, mais je ne l’ai pas fait. Paul ne m’a pas non plus proposé d’aller boire un coup au pied de la station ; il a juste dû oublier, et seul Charlie a eu la gentillesse de me remercier pour un « après-midi fabuleux ». 

Je suppose que cela résume ce que j'ai appris après 40 ans de vie à Park City après m’être fait avoir à maintes reprises par une multitude de pique-assiettes tous plus malins les uns que les autres !

jeudi, janvier 16, 2025

L’histoire hors-du-commun de Pig-Gitou

En 1989, pour l’anniversaire de mon épouse, j’avais décidé de concrétiser un concept de design sculpté qui me trottait dans la tête depuis longtemps. J’avais appelé ça « Slice of Life » (Tranche de Vie) et cela consistait à enfiler des tranches de bois sur un support pour former une forme en trois dimensions. 

Dans ce cas précis, j’avais décidé de créer un cochon de compagnie, que j’appellerais « Pig-Gitou », ce qui avait une signification particulière pour ma femme et moi. J’ai du mal à me rappeler si elle a pris livraison de cet animal le jour de son anniversaire, mais j’ai plutôt tendance à croire qu’il lui a été présenté un peu plus tard. 

En tout cas, « Pig-Gitou » nous a suivi dans les quatre résidences que nous avons occupées après sa création. Âgé de plus de 35 ans, propre, n’ayant jamais faim, sentant bon le pin, ne nécessitant ni visite chez le vétérinaire, ni piqûre de vaccin et sans jamais un seul mot de travers, il est instantanément devenu l’animal de compagnie idéal. 

Jusqu’à ce que ce pauvre cochon tombe et se casse en deux morceaux, brisant le cœur d’Evelyne. 

Elle a dû réveiller le père biologique de l’animal qui l’a emmené sur la table d’opération et a ré-assemblé les deux morceaux pour en faire un cochon plus fort, capable de nous survivre, prêt à affronter l’inflation, le deuxième mandat de Trump, le changement climatique et une vie qui, je vous le garantis, ne sera pas du tout ennuyeuse !

mercredi, janvier 15, 2025

Elon Musk est-il devenu l’ennemi de Tesla ?

J’admirais beaucoup Elon Musk, mais plus maintenant, surtout depuis qu’il a pris des positions politiques radicales il y a quelques années, puis a acheté Twitter pour l’utiliser pour véhiculer des mensonges à la Trump et plus récemment pour financer sa campagne présidentielle et s’insérer dans le cercle intime du dictateur. 

Dans le même temps, alors que Musk regarde ailleurs, les ventes américaines de Tesla sont en chute de 5 % en 2024 (avant les résultats du quatrième trimestre) par rapport à l’année précédente. Au niveau régional, Tesla serait en baisse d’environ 10 % en Europe, en hausse de 8 % en Chine, bien que la croissance de Tesla ait fortement ralenti sur le plus grand marché automobile du monde, et enfin en baisse de 5 % aux États-Unis. 

Notre marché intérieur américain est particulièrement intéressant et inquiétant pour Tesla, étant donné que le constructeur automobile a opéré dans le pays en 2024 avec des remises et des efforts d’incitation record, notamment au niveau des prix, des subventions et l’introduction de son nouveau Cybertruck. Il est clair que dès le départ, avec le lancement de la Model S, Tesla était la voiture verte, non polluante et préférée des progressistes, certainement pas le véhicule des partisans de Trump. 

Entre-temps, Elon Musk est devenu une figure polarisante avec ses actions et ses déclarations toujours provocatrices. Il est loin le temps où son leadership visionnaire propulsait Tesla à l’avant-garde des véhicules électriques. Aujourd’hui, ses tweets controversés et ses déclarations publiques ont provoqué une volatilité du cours de l’action Tesla et suscité des inquiétudes chez les investisseurs tout en démoralisant les usagers de Tesla et en décourageant ses acheteurs potentiels. 

J’adore ma Tesla, mais déteste profondément son patron ! Oui, Elon Musk a déclaré publiquement qu’il était autiste. Il a été spécifiquement identifié comme souffrant du syndrome d’Asperger. Cela veut dire qu’il a un handicap de développement qui affecte la façon dont il communique, interagit socialement et apprend. 

Cela pourrait expliquer ses comportements contradictoires, comme sa récente implication dans la lutte contre les incendies en Californie avec des Tesla Cybertrucks et des terminaux Starlink, qui a montré son engagement à exploiter les technologies de ses entreprises pour le bien public, mais cela ne parvient pas à contrebalancer ses critiques de la réglementation californienne, sa promotion des théories du complot ou son ingérence dans la politique européenne. 

Alors que tout le monde spécule sur la durée de la « bromance » (relation forte entre deux ou plusieurs hommes, avec un niveau émotionnel élevé et des démonstrations d'intimité fortes) entre Musk et Trump, l’homme le plus riche du monde est devenu la personnalité la plus controversée et la plus volatile que l’Amérique ait jamais connue.

mardi, janvier 14, 2025

Tenir tête aux intimidateurs

Alors que Trump se prépare à reprendre le pouvoir aux États-Unis, j’espère que son opposition répondra à son barrage d’intimidation de manière beaucoup plus vigoureuse que lors de son premier mandat. Pour stopper la grande gueule des intimidateurs, il faut leur répondre rapidement et avec force et je recommanderais une réponse d’une intensité trois fois plus intense que l’attaque. 

C’est parfaitement justifié car nous ne sommes pas obligés de tolérer leur comportement et une réponse disproportionnée est de nature à retenir leur attention en leur foutant la trouille. Voici quelques stratégies appropriées.

D’abord, il est essentiel de fortement s’affirmer car les intimidateurs se plaisent à cibler ceux qui ont peur ou sont facilement impressionnés. Ne pas leur répondre ne fera que les enhardir. Il est temps de défendre du tac au tac pour ce que nous croyons être juste, en utilisant un langage énergique mais respectueux et en communiquant clairement quel comportement est tolérable ou pas. 

Bien s’assurer aussi de faire savoir aux autres que l’intimidation est commise en cherchant un large soutien et en utilisant tous les moyens disponibles (médias et autres) pour diffuser notre position de manière forte et sur un ton strident. Nous devons nous rappeler de nous concentrer sur nos forces, nos qualités positives et nos réalisations, car nous ne sommes pas, pour la plupart, des criminels condamnés ! 

Bien que certains recommandent d’éviter l’escalade et de s’éloigner, je ne suis pas ce genre de conseil. Il faut au contraire réagir de manière extrêmement intense et fulgurante pour décourager toute nouvelle tentative d’intimidation et retourner ce venin directement sur l’agresseur (combattre le feu par le feu en triplant l’intensité de la réponse et ne surtout pas faire comme Jésus en tendant l’autre joue). 

En fin de compte, pour combattre un tyran, il faut surmonter sa peur, être prêt à porter un coup punitif vraiment mémorable et à créer une surprise choquante pour que l’offenseur ne pensera plus du tout à remettre ça !

lundi, janvier 13, 2025

Le nerf sciatique a-t-il un allié ?

Lors de ma récente chute, le muscle piriforme de la fesse a pincé mon nerf sciatique droit, mais ce sala nerf a maintenu la douleur en la faisant descendre le long de ma cuisse, du genou à ma cuisse et même 9 jours plus tard jusqu’à la cheville. Il est également remonté pour venir « chatouiller » le bas de ma colonne vertébrale le jour suivant. 

En plus de ce comportement invasif, il y a juste 5 jours le nerf radial du même côté droit se manifestait. Celui-ci contrôle nos bras et nos mains, et soudainement mon poignet et mon avant-bras se sont raidis, ont gonflé et ont manifesté des signes de syndrome carpien. Ce dernier problème semble maintenant perdre un peu de son piquant. 

Cela m’a ainsi fait penser qu’il pourrait y avoir un lien, une sorte de connivence, entre ces deux nerfs géants. Mes premières recherches sur le sujet me disent « NON », mais au fond de moi, je n’en suis pas encore convaincu… 

Bien sûr, j’ai appris que les nerfs sciatique et radial sont des nerfs périphériques, c’est-à-dire qu’ils sortent du cerveau et de la moelle épinière. 

Tous deux contribuent à la fonction motrice en contrôlant nos mouvements musculaires. Le nerf sciatique contrôle les muscles de la jambe et du pied, tandis que le nerf radial contrôle les muscles du bras et de la main. Ils sont également susceptibles d’être blessés, comprimés ou irrités, ce qui entraîne des douleurs, des engourdissements, des picotements et une faiblesse générale. 

Ce qui les différencie, c’est leur origine et leur fonction : le nerf sciatique provient de la colonne vertébrale inférieure (racines nerveuses L4-S3) dans la région lombaire, tandis que le nerf radial provient de la colonne cervicale (racines nerveuses C5-T1) dans le cou. 

Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui a « réveillé » le nerf radial pendant que le nerf sciatique était pincé et excité. Je continue de croire qu’il a suffi d’un gros problème avec le nerf sciatique pour « réveiller » le nerf radial. 

Cela reste un mystère total, une coïncidence troublante et je suis terriblement tentée de faire la liaison entre ces deux points ...

dimanche, janvier 12, 2025

La puissance du sable dans les engrenages …

Une bonne façon intéressante de résister efficacement aux dirigeants autocratiques, ou à tout dictateur, est de penser petit, comme un grain de sable, dans ce qui serait une machine oppressive avec des engrenages un peu partout (pensez à une boîte de vitesses géante). 

Ces systèmes mécaniques n’aiment pas les particules étrangères dures et gênantes qui entravent leur bon fonctionnement et pourraient finir par les arrêter. Une bonne illustration de l’expression « Du sable dans les engrenages » qui veut dire causer des problèmes ou empêcher quelque chose de se produire comme prévu. Le sable peut causer des dommages irréparables aux roues dentées. 

Donc, pour ceux qui craignent l’arrivée d’un despote au pouvoir, voilà la solution parfaite pour résister au lieu de fuir son propre pays. Il suffit de se transformer en petit grain de sable qui va causer de profondes perturbations à un système géant et tout puissant. 

Le plus évident est l’abrasion, même avec des particules minérales minuscules mais infiniment dures qui s’écrasent entre les dents des roues dentées, et deviendront ainsi un puissant abrasif qui provoquera une usure rapide. 

Sous cette abrasion les dents s’arrondissent ou s’ébrèchent, ce qui réduit considérablement leur fonctionnalité. Les frottements augmentent et la surchauffe apparaît alors. À terme, des grains de sable vont fortement se coincer entre les dents de telle sorte que rien ne pourra plus tourner et le que mécanisme se bloquera. 

La vitesse et la gravité des dommages dépend de plusieurs facteurs, à commencer par la taille du sable. Un sable fin sera généralement plus abrasif et peut, avec le temps, provoquer plus d’usure qu’un calibre grossier, mieux capable de rapidement coincer tout le système. 

Si personne ne voit le grain de sable entrer dans la machine, tant mieux, et tôt ou tard, l’horrible appareil s’arrêtera brutalement. Mettez-vous bien cela dans la tête !

samedi, janvier 11, 2025

Comment fermer la gueule de Musk

Les gouvernements européens ont deux options très simples pour empêcher Elon Musk de semer la zizanie dans leurs politiques nationales. 

D’abord, tous les élus de la CE, des membres de conseil municipaux aux présidents, doivent immédiatement boycotter X (ex-Tweeter) et cesser de l’utiliser. 

Ensuite, la CE devrait demander aux célébrités, aux décideurs, à toute la presse et au reste de la population de faire la même chose afin d’étouffer la grande gueule imbécile de Musk qui a décidé par tous les moyens de diriger le monde. 

Enfin, faites mijoter pendant environ un mois et si tout le monde est toujours collé à la plateforme, fermez-la sine die dans les 27 pays membres. 

L’addiction étant difficile à briser, la CE devra probablement opter pour la deuxième option. Sayonara Elon Musk !

vendredi, janvier 10, 2025

Finalement libérés des Fêtes !

La période des fêtes de fin d’année apporte beaucoup de joie et nous permet à tous de nous réunir en famille et entre amis, à la fois physiquement et par tous les moyens de communication possibles et imaginables. 

Cela oblige quand même à organiser ces événements de diverses manières qui consomment toujours temps et ressources, nécessitent des ajustements pour que tout le monde se sente à l'aise et beaucoup de créativité pendant tout leur déroulement, si nous voulons qu'ils soient mémorables et réussis.

Cela finit par coûter beaucoup d'énergie, peu importe notre condition physique, nos talents spécifiques, notre âge aussi, et j'ajouterais que le mieux nous parvenons à maîtriser cette routine récurrente, plus il semble facile d’orchestrer l’ensemble d’arriver là où nous le souhaitons. 

Alors, quand les lumières s'éteignent et que le rideau se baisse, c'est toujours un soulagement bienvenu, jusqu'à bien sûr la prochaine période des fêtes, bien entendu !

jeudi, janvier 09, 2025

Le ski a-t-il la clé de la longévité ?

Il y a quelques jours, Nicole Denis, une monitrice de ski qui a passée toute sa carrière à Avoriaz, m’a envoyé cette superbe vidéo d’une de ses élèves, baronne d’origine autrichienne, Barbara von Schmidburg, qui fréquente la station de ski d’Avoriaz depuis sa création à la fin des années 60 et skie depuis toujours avec Nicole. 

La vidéo a été tournée sur le versant suisse des Portes du Soleil, la célèbre liaison internationale qui chevauche la France et la Suisse, à 30 km à vol d’oiseau au nord de Chamonix. 

L’endroit bénéficie de conditions de neige excellentes qui obligent au minimum les skieurs à « les tourner » comme on dit, mais ce qui est très spécial, c’est l’âge de cette noble dame : elle a 87 ans ! 

J’espère seulement que je réussirai à skier presque aussi bien dans dix ans, si jamais j’atteins cet âge en qualité de skieur ! 

mercredi, janvier 08, 2025

Un diagnostic qui se fait désirer !

Pour revenir à ma chute sur les fesses en fin d’année et à mon atterrissage d’urgence aux soins intensifs, mon postérieur douloureux n’a toujours pas été traité et réparé, ce qui est en fait à la fois drôle et inquiétant car ça me fait toujours un mal de chien, je peux à peine enfiler mes sous-vêtements, pantalons, chaussettes et chaussures tout seule, et en plus je suis privé de ski, car il m’est impossible d’enfiler mes chaussures de ski super rigides, même si une tierce personne essayait de m’aider. 

Cela signifie que le ski doit attendre, même si la grève des pisteurs pourrait éventuellement être réglée et que les touristes seront presque tous partis ! Les brillants médecins qui m’ont soigné se sont donc tous concentrés sur le problème cardiaque que je n’avais pas et n’ont pas examiné ma fesse qui me faisait très mal. 

Comme avec les fêtes il a été difficile de planifier ma physiothérapie, j’ai fait de mon mieux pour m’informer en enfilant ma blouse blanche, en me faisant passer pour un jeune interne et en visitant Internet pour établir un diagnostic. 

De toute évidence, j’ai dû tomber sur mon « muscle piriforme » que j’ai gravement blessé. Je suis presque sûr que vous n’avez jamais entendu parler de ce muscle, mais nous en avons tous une paire et maintenant vous savez ce que c’est. 

Ce muscle est l’endroit où se trouve le centre de l’ecchymose. Il s’est enflammé après ma chute, a probablement suffisamment grandi en volume pour exercer une pression excessive sur le nerf sciatique voisin, provoquant une douleur aiguë et une irritation tout le long de la jambe, en d’autres termes, une forme vieille sciatique. 

Le schéma très explicatif montre ce dont il s’agit mieux que je ne pourrais jamais le faire, mais encore mieux que les médecins qui m’ont soigné et ont oublié de regarder tout ça, ce qui est assez stupéfiant et montre que les connaissances médicales les plus pointues, ne servent pas toujours à quelque chose !

mardi, janvier 07, 2025

Pourquoi a-t-on inventé la vie après la mort ?

Bien que je ne croie pas à l’au-delà, je me suis toujours demandé quelles étaient les origines de la croyance en une vie après la mort et ce qui en a fait un principe central utilisé par la plupart des religions. De toute évidence, la croyance en une vie après la mort a des racines profondes dans l’histoire humaine et dans de nombreuses cultures. 

Elle trouve son origine principale dans la « bonne vieille peur de la mort », cette expérience humaine incontournable. La vie après la mort offre une bonne assurance que tout n’est pas perdu face à la mortalité. Elle offre une prolongation bienvenue de l’existence et une possible réunion avec ses proches. Ce qu’elle omet de mentionner, c’est qu’elle laisse également ouverte la possibilité de se heurter à de nombreux ennemis et agents de recouvrement ! 

Il se pourrait que les rêves, les expériences de mort imminente et d’autres coïncidences bizarres aient alimenté les premières croyances en une âme ou un esprit qui survit à la mort. Cela a été commodément repris par les civilisations anciennes, depuis les Égyptiens, jusqu’aux Grecs ou aux Romains qui ont commencé à développer des croyances élaborées sur la vie après la mort, souvent entrelacées avec leurs systèmes religieux et mythologiques. 

Il ne restait plus qu’un court chemin à parcourir avant que ces croyances puissent être transformées en reconnaissances de dettes spirituelles promises aux guerriers, aux bâtisseurs de cathédrales ou à toute personne travaillant dangereusement sans salaire, très souvent contre son gré. 

Cette croyance a été également largement utilisée comme outil de maintien de l’ordre et de contrôle, avec la promesse de l’enfer comme prison de sécurité maximale pour des gens commettant des crimes contre la société ou ne se conformant pas à des règles culturelles strictes. 

Comme vous le voyez, la croyance en une vie après la mort était une espèce de couteau suisse qui permettait de contrôler fermement les sociétés primitives à moindre coût et qui a fonctionné à merveille jusqu’au jour où la pensée critique a tout fichu en l’air. 

Bien sûr, ceux qui ne sont pas d’accord diront que le concept d’une vie après la mort est une question de foi et de croyance personnelle, et qu’il n’existe aucune preuve scientifique pour la réfuter. 

Moi je leur dis : « Profitez en bien ! »

lundi, janvier 06, 2025

Le leader politique idéal

L’autre soir, après un dîner ou toute famille était là, nous avons eu une bonne discussion sur les raisons pour lesquelles certaines femmes ont eu du mal à devenir et certains ont estimé que seules les femmes conservatrices pouvaient prétendre accéder à des postes comme la présidence des États-Unis, comme par exemple des conservatrices comme Margaret Thatchter ou Angela Merkel qui ont réussi par rapport à deux progressistes comme Hillary Clinton ou Kamala Harris qui ont échoué. 

Évidemment, nous devrions commencer par examiner les qualités requises pour de telles fonctions. Cela commence par avoir l’instinct naturel d’inspirer et guider les autres, d’avoir aussi une vision claire de l’avenir et la capacité de définir et de fixer des objectifs réalistes. Cela exige également de savoir comment atteindre ces objectifs, d’identifier les pièges en cours de route et de saisir les opportunités quand elles se présentent. 

Presque aucun leader politique n’a ces qualités au départ, car tous d’abord « font généralement semblant » en espérant « y arriver » ou non. Bien sûr, une capacité exceptionnelle à communiquer est essentielle, que ce soit par le langage corporel, verbal ou écrit, en particulier sans prompteur. Un bon leader doit toujours transmettre des messages de manière claire et convaincante. 

Il doit également être capable d’écouter activement et de déchiffrer points de vue et préoccupations de ses constituants, ainsi que de nouer et d’entretenir de solides relations avec ses homologues, les membres de son équipe, les parties prenantes et son pays tout entier.

Quant à l’empathie ou la capacité de comprendre et de prendre en compte les besoins et les sentiments des autres, cela pourrait être la cerise sur le gâteau. Un bon leadership signifie aussi prendre des décisions difficiles, opportunes et bien informées, la plupart du temps sous une pression énorme. Cela comprend également savoir régler les problèmes. 

Encore une fois, de nombreux dirigeants n’ont pas ces talents lorsqu’ils débutent, certains finissent par en acquérir quelques-uns, mais beaucoup n’y arrivent pas et restent désespérément coincés à un médiocre niveau. 

Il faut dire que bon nombre de ces compétences spécifiques peuvent être apportées par de pointus spécialistes. Les bons dirigeants s’entourent de personnes plus intelligentes qu’eux et non de flagorneurs. Une autre compétence « agréable à avoir » chez les dirigeants est leur capacité d’assumer l’entière responsabilité de leurs actes et de leurs décisions. 

Des individus avec casier judiciaire ou avec des antécédents douteux, enclins aux mensonges et à la tromperie devraient absolument être exclus de toute considération. Aucune exception. C’est essentiel pour motiver et inspirer les autres et pour donner aux membres de l’équipe les moyens de réussir. 

L’adaptabilité et la résilience doivent également faire partie de cet ensemble. Plus important encore, l’apparence est essentielle. Pas seulement l’aspect physique, l’âge qui devrait être de 50 à 60 ans au maximum, mais aussi la force de personnalité, le charisme et la capacité à projeter une image puissante qui inspire le respect. Oui, le respect, pas la peur. 

Enfin, s’il y a une joute rapprochée entre deux candidats, quelle que soit leur race, sexe, etc., le vainqueur sera celui ou celle qui se rapprochera le plus de toute cette liste de traits.

dimanche, janvier 05, 2025

Qu’y a-t-il de bien dans l’imperfection ?

À mon avis, un monde parfait ne serait pas forcément très drôle. Tout le monde s’ennuierait et un rapide coup d’œil à ce qui se passe dans les sociétés les plus développées suffit à voir que trop de gens s’ennuient, sont démotivés, déprimés et pas trop bien dans leur têtes. 

L’imperfection en elle-même est une forme d’adversité qui pousse les gens à lutter et apparaît comme un carburant nécessaire, non seulement pour le progrès, mais aussi pour une croissance et une subsistance harmonieuses. C’est à peu près ainsi que je vois les choses. 

Il est difficile de nier que l’imperfection peut être un puissant facteur de motivation. C’est en fait un effort sans fin, même si parfois il peut sembler insatisfaisant. Pourtant, reconnaître et accepter l’imperfection nous permet de nous concentrer sur la croissance, l’amélioration et l’apprentissage de nos erreurs. 

L’imperfection est souvent une puissante source de créativité et d’innovation, car les erreurs et les échecs peuvent conduire à de nouvelles découvertes et engendrer de surprenantes percées. Elle nous relie tous également. Reconnaître nos propres défauts et vulnérabilités nous rend plus empathiques et compatissants envers les autres. L’imperfection favorise un sentiment d’humanité partagée. 

Enfin, un autre côté positif de l’imperfection est qu’elle contribue à la richesse et à la diversité de la vie. Si tout était parfait, le monde serait un endroit bien ennuyeux et sans intérêt. 

Comme chaque médaille a toujours son revers, nous ne pouvons pas ignorer quelques côtés négatifs de l’imperfection, comme ce qu’elle peut générer en termes d’inégalités, de souffrances, de maladies, de pauvreté et d’injustices. 

Il reste cependant assez clair que si la perfection peut sembler élevée en tant qu’idéal, elle est probablement inaccessible et potentiellement indésirable. 

Accepter l’imperfection peut nous conduire tous à une plus grande créativité, résilience et compassion, tout en reconnaissant qu’il est crucial de lutter pour un monde où les conséquences négatives de l’imperfection sont minimisées et où chacun a la possibilité de s’épanouir …

samedi, janvier 04, 2025

Lettre ouverte à la PDG de Vail Resorts

Vail Resorts (VR) est propriétaire de Park City Mountain, l'une de nos stations de ski locales et Kirsten Lynch est la directrice générale de VR depuis novembre 2021. Auparavant, elle en était la directrice du marketing. 

Avant de rejoindre VR en 2011, Kirsten était directrice du marketing chez Pepsico. Auparavant, elle avait travaillé pour Kraft Foods pendant une douzaine d'années à divers postes. Elle avait commencé sa carrière chez Ford dans le marketing et les ventes. 

Les patrouilleurs de ski de Park City Mountain se sont mis en grève vendredi 27 décembre, après une rupture des négociations contractuelles avec leur employeur, invoquant « des tactiques de mauvaise foi de la part deVail ». En conséquence, seulement 17 % du domaine skiable est ouvert jusqu'à présent, malgré une couverture neigeuse suffisante. 

Les hivernants sont furieux et la grève se poursuit sans qu'aucune solution ne soit en vue. Cette situation m'a incité à écrire cette lettre ouverte à Mme Lynch, avec copie à nos gouvernements locaux et aux médias. 

Chère Mme Lynch, 

Si votre rémunération [qui s'élève à plus de 6,2 millions de dollars par an] est une indication, cela voudrait dire que vous êtes une dirigeante compétente dotée d’un bon jugement. 

Cela dit, je ne comprends pas pourquoi Vail Resort (VR) campe sur ses positions et refuse d'acquiescer aux demandes modestes et apparemment justifiées du personnel des pisteurs-secouristes de votre station de ski, Park City Mountain, en particulier au vu des importantes réserves de trésorerie de VR [plus de 400 millions de dollars] ainsi que de votre généreux salaire. 

J'espère que vous réglerez cette situation au plus vite pour mettre un terme à l'effet désastreux que cela a sur Park City, car cela porte préjudice à la réputation de notre petite ville, à toute sa population, à ses pouvoirs publics, tous ses commerces et leur personnel, ainsi que ses diverses organisations, y compris notre syndicat d’initiatives car cela va à contre-sens de ses investissements et de son travail acharné. 

En tant que Parkite, j'ai cessé de skier à Park City Mountain le 27 décembre car aucun autre terrain n'était ouvert malgré toute la nouvelle neige que nous avons reçue. J'ai maintenant le sentiment de ne pas en avoir pour mon argent alors que j'ai payé mon forfait en mai et septembre. De plus, vous avez eu l'audace de ne pas tenir les acheteurs de vos forfaits informés de la situation de crise actuelle en vous moquant ainsi de ceux-ci et en affichant ainsi une totale incompétence. 

Évidemment, j'aimerais maintenant savoir quels sont vos plans pour dédommager toutes les parties prenantes affectées, moi compris. Selon mes propres observations, après une expérience des plus mitigée à Park City au cours de ces dernières années, VR semble totalement dépassé par la gestion d'une énorme station comme Park City Mountain, avec une infrastructure vieillissante et sa grande incompétence. 

Vous devriez envisager de la vendre à un opérateur beaucoup plus compétent. Bien moins centralisé que VR, très apprécié des locaux et également beaucoup plus professionnel, Alterra pourrait être un excellent candidat pour cela. 

Merci de votre considération,

vendredi, janvier 03, 2025

Séquelles d’une chute (suite)

Plus tard dans l’après-midi, alors que je réfléchissais encore à ce que j’avais, j’ai appelé notre clinique qui débordait de patients blessés au ski et on m’a demandé de les rappeler le lendemain. Ma fesse était toute enflée, je pouvais à peine marcher mais je ne ressentait aucune grosse douleur. 

Progressivement, la douleur a gagné en intensité et après un bon déjeuner, je n’ai pas rejoint mes compagnes pour leur promenade d’après-midi, car j’avais choisi de faire un peu de « ménage » sur mon ordinateur. 

Depuis plus de 10 ans, j’utilise un bureau où je reste constamment en position debout et ce jour là, de façon inhabituelle, j’ai dû alterner des pauses fréquentes suite à des sensations de douleur accrues entre cette position debout et ma chaise de bureau, au point que j’ai ressentis de sévères nausées avant de devoir rester prostré sur mon fauteuil. 

Quand ma femme et ma fille sont revenues, je ne pouvais plus parler et n’avais plus aucune force, j’avais parait-il l’apparence d’un mort-vivant. Elles ont appelé le Samu, l’ambulance est arrivée, on m’a fait un électrocardiogramme rapide qui n’était peut-être pas parfait et qui a conduit à la décision de m’emmener dans l’un des principaux centres de cardiologie de Salt Lake City où j’ai été admis aux soins intensifs. 

Là, après avoir passé la nuit et y être resté autour de 16 heures, subissant scanners, échographie, et tests sanguin de toutes sortes, les docteurs n'ont rien pu trouver côté cardiaque, à l'exception d'une certaine calcification autour de ma valve aortique qui n'est qu'un marqueur de vieillesse. 

Donc, après m'être débarrassé de tous les fils qui me retenaient au lit et une nuit sans sommeil, je suis rentré chez moi pour profiter du dernier jour de l'année, avec les meilleurs vœux des médecins, sans intervention directe et sans ordonnance pharmaceutique ! 

Comme les toubibs ne m’ont rien trouvé, j’ai fait un peu plus de recherches à la maison et j'en ai conclu que j'avais subi un malaise vagal, qui se produit lorsque le nerf vagal est stimulé. Ce nerf aussi appelé « vague » ou pneumogastrique, est le dixième nerf crânien qui régule notre digestion, la fréquence cardiaque, le larynx et donc notre voix. Il contrôle aussi notre pression artérielle, notre respiration entre autres fonctions corporelles. 

Lorsqu'il est sollicité, le cœur ralentit et les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui peut provoquer une accumulation de sang dans les jambes et priver le cerveau d'oxygène. Cela peut entraîner un évanouissement ou une syncope vasovagale, ce qui m'est arrivé ce jour-là. Pour bien traiter la situation, j’aurais dû m’allonger et élever mes jambes pour rétablir le flux sanguin vers le cerveau et m’aider à reprendre conscience. 

Ces sensations de nausée n’étaient pas nouvelles pour moi et sont clairement liées à une position debout trop prolongée à mon bureau, donc la prochaine fois, je ferai une bonne pause, je m’assoirai plus souvent, resterai un peu moins debout et tout devrait continuer à bien se passer en 2025 !

jeudi, janvier 02, 2025

Un « déambulateur » sophistiqué mais dangereux

L’évolution est partout et existe depuis la nuit des temps. Prenons l’exemple des déambulateurs (je parle de ces aides à la mobilité qui permettent aux gens de garder équilibre et stabilité en marchant). 

Ce genre d’appareil a d’humbles origines comme support de base pour des gens ayant des difficultés à marcher en raison de problèmes de mobilité liés à l’âge, comme l’arthrite, la faiblesse des jambes ou des problèmes d’équilibre, ou même pour des convalescents après une fracture au pied ou à la jambe.

Juste au cas où vous vous poseriez la question, je n’utilise pas le « déambulateur » de base, mais les deux types à droite de la photos, à savoir une tondeuse à gazon et une fraise à neige, qui pourraient être interprétés comme des versions modernes de déambulateurs motorisés. 

Je m’en sers toujours assez bien et le jour de mon 77e anniversaire, il y a quelques jours à peine, alors que je déneigeais mon entrée, j’ai fait demi-tour avec mon « déambulateur motorisé » sur la rue, mon pied a glissé sur la chaussée très lisse et je suis tombé sur ma fesse droite. 

J’ai ressenti une forte douleur au début, mais elle a rapidement disparu. Après avoir fini de déneiger, j’ai rejoint ma femme et ma fille pour notre promenade matinale. Une quinzaine de minutes plus tard, j’ai ressenti une douleur atroce se développer à l’endroit où j’avais atterri, au point que j’ai dû interrompre ma sortie et rentrer chez moi pour avaler un analgésique. 

Plus tard dans l’après-midi, alors que je réfléchissais encore à ce que j’avais, j’ai appelé la clinique familiale qui était pleine de patients blessés en ski et on m’a demandé de les rappeler le lendemain. Ma fesse est alors toute enflée, je peux à peine marcher mais je ne ressens aucune douleur et c’est dans ces conditions que je me suis mis à table pour déjeuner, malgré tout rempli d’un excellent appétit. 

Demain, vous aurez la suite des événements ! (à suivre...)

mercredi, janvier 01, 2025

Guide anti-radinerie 2025

Il y a quelques jours, nous avions tenté d’évaluer les causes de l’avarice sous ses différentes appellations et aujourd’hui, nous allons explorer les moyens par lesquels nous pourrions débarrasser nos vies de ce fléau, si jamais nous en souffrions. 

D’abord, rappelons-nous que le jour où nous quitterons ce monde, nous ne pourrons rien emporter avec nous. Si nous croyons en l’au-delà (enfer, paradis ou quelque part entre les deux), rappelons-nous qu’aucun de ces endroits n’accepte les cartes American Express ou Visa et que nous ne pourrons pas effectuer de virement bancaire vers ces destinations finales. 

Cela veut dire que si nous ne pouvons pas accepter l’idée de transmettre nos biens à nos proches, à nos amis, à des associations en tous genres (caritatives, terroristes, que sais-je ?), nous ferions mieux de tout dépenser sur place ! 

Cela dit, s’il nous reste encore un grain de générosité, nous pourrions commencer à nous réformer en cultivant la gratitude et en commençant à la pratiquer dans un premier temps en réduisant nos entraves matérielles. Si l’ennui nous tombe dessus, quoi de mieux que de nous engager dans des actes de gentillesse et de générosité pour réduire nos penchants égoïstes et de faire un peu de bien aux autres. 

Être plus authentiques avec ceux que nous côtoyons pourrait stimuler un sentiment communautaire et pourrait aussi nous permettre de surmonter nos sentiments d’isolement et notre pauvreté sociale. En sortant de notre coquille d’avarice, nous pourrions remettre en question nos valeurs consuméristes et, en les limitant, contribuer à créer une société plus équitable dans le temps. 

La pratique de la pleine conscience pourrait également nous aider à apprivoiser et mieux connaître nos pensées, nos sentiments et nos motivations, afin de repérer et de remettre en question tous nos traits qui « clochent ». 

Comme la cupidité est généralement profondément enracinée, nous pourrions utiliser entièrement cet arsenal impressionnant. Comme il faut du temps pour mettre les choses en place, nous devrions décider dès aujourd’hui de choisir un état d’esprit plus compatissant et beaucoup plus généreux comme résolution pour 2025. Plus vite nous entamerons ce processus et plus vite nous nous sentirons mieux. 

En attendant, bonne année à tous !