Au-delà des rêves les plus fous ...

Au milieu des années soixante, Avoriaz était en cours de construction, juste au-dessus de Morzine, devenant ainsi la première station de ski française sans voitures. C'est bien cela ; que des traîneaux tirés par des chevaux et des piétons en libre-circulation.

Un lieu bucolique et bien calme, si vous voyez ce que je veux dire. Je pense que les auteurs du projets avaient juste copié Zermatt en Suisse, le précurseur de cette tendance. Cinquante ans passent et aujourd'hui, Avoriaz est devenu la victime de son propre succès avec ses lits remplis à ras-bord et ses pistes désormais saturées par des hordes de skieurs et de glisseurs en tous genre.

Tant et si bien, que les collisions entre usagers sont devenues une réalité quotidienne ; le manque d'espace et d’éducation étant cités comme les principales raisons. On m'a dit que cette seule saison d'hiver, cinq moniteurs de ski se sont fait percuter lors de telles collisions.

Quand j'entends ça, je ne peux pas empêcher de penser qu'avec l'avènement de Vail Resorts à Park City, nous sommes maintenant condamnés à partager ce même avenir trop encombré. Pour éviter cela, je vais soit devoir quitter le sport, soit skier beaucoup moins ou me mettre à la peau de phoque !

Le piège du temps

Être « retraité » peut être dangereux en matière de gestion du temps. Cela ne paraît pourtant pas être le cas, car le temps semble se dérouler avec régularité et prévisibilité et en plus, il y a cette illusion de son inépuisable abondance.

En réalité, je n'arrive pas à accomplir tout ce que je voudrai faire dans le cours d'une journée, même expédier les tâches les plus banales qui soient, et au bout du compte tous mes projets sont toujours en train de me poursuivre d'une manière totalement incontrôlée.

Devrais-je revenir à un style de vie plus discipliné afin de créer d'avantage de temps libre pour bien en profiter ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette méthode pourrait bien être la solution en vue d'un mode de vie beaucoup plus décontracté ...

Trente ans de différence !

Il y a environ trois décennies, ma femme et moi visitions Park City ensemble, pour la première fois. J'avais tiré quelques photos lors de cette visite, et l'une d'entre elles avait été prise du haut d'un promontoire qui offre une vue superbe sur notre ville et toute sa vallée. À l’époque, il n'y avait guère que quelques maisons et quelques petits arbres malingres.

Cette semaine, je reprenais la même photo au même endroit afin de bien saisir la teneur du changement. La croissance s'est manifestée sous forme de construction et de végétation envahissante et l'endroit est désormais bien différent. Quand je me regardais dans la glace ce matin en me rasant, je suis également arrivé à la même conclusion: moi aussi, j'ai beaucoup changé en 30 petites années !

Communiquer avec les poings ...

Le syndicat national des moniteurs de ski français est une association aux mains de ses directeurs d'école de ski, et il y juste une semaine ou deux, l'un d'entre eux n'a pas pu trouver les bons mots pour répondre à une question épineuse au sujet de la retraite obligatoire, par un de ses membres.

Ce dernier, Jean-Philippe Sanson, un skieur exceptionnel, ancien membre de l'équipe de France que j'avais du reste rencontré il y a 43 ans en Australie, en a fait les frais. Quand la discussion est montée d'une octave, les insultes ont commencé à jaillir, la vaisselle s'est mise à voler et les gestes ont remplacés les mots justes que personne ne semblait trouver.

C'est là que Monsieur Cyprien Durand, directeur de l'école de ski de Megève, a trouvé appropriée d'utiliser sa supériorité physique pour bien faire valoir son point de vue en démolissant le visage de son détracteur. Le pauvre Sanson a été hospitalisé pendant une semaine et devra se faire refaire l'arcade oculaire.

Il va aussi attaquer son agresseur en justice et celui-ci - à mon avis – devrait faire ses valises et fuir la France pour rejoindre l’état islamique où il sera à même d'exprimer librement toute sa sauvagerie !

Très haute éducation : Danger !

Il y a des tas de gens qui ont réussit dans la vie, sans même mettre le pied à l'université. Ce n'est pas là une recette infaillible et universelle pour y arriver, mais cela montre que, parfois, ne pas compter sur une étiquette telle qu'un doctorat ou même un MBA, permet à certains individus de garder la tête froide et d'exercer leur bon sens à fond.

Ceux-ci n'ont pas à se venter d'avoir une gros bagage pour se sentir sûrs d'eux. Le bon sens est une merveilleuse qualité et en plus, c'est quelque chose dont on est tous équipés au départ. Le seul problème est que nous ne l'utilisons pas assez quand les problèmes nous absorbent trop et que la panique nous saisit ...

« Vision extrême » ou aveuglement rétrograde ?

L'histoire de l'humanité s'est transformée pour le meilleur grâce à des individus qui savaient voir très loin. Naturellement, pour chaque visionnaire, il y a toujours une foule de gens qui se raccrochent au passé et qui estiment que ne rien faire est préférable, même si s'aventurer dans une nouvelle voie audacieuse est de mise pour aborder une préoccupation majeure ou résoudre un grave problème.

Cela semble être le cas en ce qui concerne « Mountain Accord » ce processus de réflexion qui est en train d'engager les régions de Salt Lake City et Park City, en Utah. Des problèmes de transit croissants, une énorme empreinte carbonique et une pollution débridée sont des questions cruciales qui exigent des solutions audacieuses et novatrices. Le transport en commun représente l'une d'entre elles dans la mesure où l'accès à nos canyons délicats est concerné.

La création de voie ferrée et de tunnels est suggérée comme solution potentielle. Si cette vision semble extrême à certains, elle est préférable à la politique de l'autruche ! Il y a quelques années j’étais déjà arrivé aux mêmes conclusions en me penchant sur ce problème. Toutes les options mises sur la table doivent être sérieusement évaluées pour que rien ne soit laissé au hasard. Certaine idées sont peut-être audacieuses, mais je pensais que l'Amérique était l'endroit où la pensée progressiste était toujours la bienvenue ? N'aurai-je pas compris ce que cela voulait dire ?

Quand j'entends ces opposants si amer à propos de ce qui est censé être une discussion civile et constructive, je me rappelle que les esprits rétrogrades ont horreur du changement ; moi, je bondis avec enthousiasme sur tout défi créatif ou toute idée audacieuse quand j'en rencontre un.

Mes racines paysannes

Chez moi, ces racines sont à la fois profondes et assez superficielles. Profondes parce que j'ai grandi dans une famille d'agriculteurs de montagne jusqu'à ce que le tourisme alpin nous exempte en partie de notre misère paysanne.

Mes racines ne vont pourtant pas très loin en jardinage, car travailler la terre n'a jamais été « mon truc ». Cela dit, j'adore notre petit jardin potager parce qu'il nous apporte de bonnes salades fraîches et de délicieuses fines herbes (les seules légumes qui poussent raisonnablement bien à l’attitude élevée de Park City) mais je déteste avoir à me baisser pour cultiver le sol.

C'est pourtant ce que j'ai fait ces deux derniers jours, pour retourner notre jardin à temps pour la bonne saison. Je fais de gros efforts, mon endurance est à rude épreuve mais je serre les dents. J'espère que cette torture volontaire va finalement payer ...

Bon appétit !

Première visite à l'IFA

Les coopératives IFA sont les magasins de détail de l'Association des agriculteurs des montagnes rocheuses, et se trouvent principalement en Utah, mais aussi en Idaho, au Nevada, Colorado et Nouveau-Mexique.

Pendant des années, je passait devant la succursale de Salt Lake City sans y faire trop attention ; je pensais simplement qu'il s'agissait là d'un entrepôt de fournitures agricoles inintéressantes. Tout cela a changé lorsque ma femme et moi avons décidé de pénétrer dans cette caverne d'Ali-Baba, et avons été éblouis par tous les trésors que nous y avons découvert.

Pas seulement des outils agricoles et du matériel comme nous l'imaginions, mais aussi des vêtements, des bottes de toutes sortes, y compris des bottes de cow-boy pour bambins, des poussins, des lapins et tout le nécessaire pour devenir un apiculteur, pour ne nommer que quelques-uns des articles que nous avons découvert à l'intérieur du bâtiment.

Tout me rappelait une époque révolue, avant l'âge de la grande distribution et de l'Internet. Même si vous n'avez pas besoin de semences, de poussin ou d'une salopette Carhartt, faites vous plaisir, allez juste faire un tour à IFA et laissez-vous séduire par la variété et l'originalité de ses innombrable produits.

Nous allons y retourner sous peu !

Retour au jardinage !

Fini le ski, donc temps de passer du blanc au vert et de retourner au jardin. Temps également de commencer ce que je déteste le plus en cette première journée de jardinage: Remettre en route tondeuse à gazon et débroussailleuse.

C'est bien ça, il faut ressusciter ces machines réticentes qui ne font visiblement aucun effort pour se rappeler comment démarrer après un hiver d'oisiveté. J'ai passé exactement une bonne heure à réanimer ces moribonds, et juste quand je étais sur le point d'abandonner, les deux appareils ont montré signe de vie et sont soudainement ressuscités.

Maintenant, je suis sur les genoux et reprendrais mon travail de jardinage demain !

À la française ...

Je suis en train d'essayer de me bagarrer avec l'administration française et ce n'est pas facile du tout. Depuis des mois, j'essaye de régler des tous petits détails administratifs sans trop de succès. D'abord, il est impossible de faire quoi que ce soit en ligne.

Les sites web offerts ne sont que partiellement fonctionnels, permettant juste l’accès à certaines informations, mais ne permettant aucune interaction, sans non plus la possibilité de communiquer par mail.

La seule façon reste la poste, et quand le courrier est traité, il n'est jamais répondu avec les détails nécessaires ce qui m'oblige immanquablement à prendre le téléphone - quand je peux trouver quelqu'un au bout du fil - et essayer d'extraire quelques réponses d'un bureaucrate-robot.

La France reste bien à la traîne dans le domaine de la technologie et ce n'est pas étonnant que le pays croule sous le poids des dépenses publiques qui dépassent les 55% de son PIB !

Prêt pour de nouvelles fixations de ski ?

L’évolution des fixations de ski (tout comme celle des chaussures de ski et même des skis) est restée terriblement arriérée par rapport à toute la technologie moderne et il est plus que temps d'amener un nouveau concept sur le marché.

Aujourd'hui, j'ai une idée toute simple, facile à mettre en œuvre et qui fonctionne beaucoup mieux que ce que l'on nous offre depuis des décennies. Il suffit juste développer le design.

Donnez-moi un peu de temps, de la marge de manœuvre, faites que le Saint-Esprit m'inspire comme il se doit, et restez bien en ligne !

Snowbird: Quand avril ressemble à mai !

Hier était une autre belle journée de printemps parfait, c'est pourquoi petit-fils, fils et grand-père sont tous allés skier à Snowbird, en profitant de la neige poudreuse du matin et du bon soleil bien chaud.
Le bon ski n'a guere duré que jusqu'à l'heure du déjeuner quand tout s'est soudain métamorphosé en « soupe. »

Avec beaucoup moins de neige qu'à l’accoutumée, la saison semble en avance d'un bon mois; avec une couche de neige assez mince et à moins que l'hiver ne revienne (nous avons déjà vu ça en Utah), je donne à la station quatre semaines, au plus. On verra ...

La tradition du challenge des moniteurs

Chaque année, en Avril, je suis du mieux que je peux le challenge des moniteurs du ski français. L’épreuve reine est le ski alpin et se concrétise par un slalom (les autres épreuves comme le snowboard, le ski de fond, le télémark ou le ski-cross ne sont guere là que pour être politiquement correct) et c'est l'occasion d'admirer jeunes et vieux en compétition au niveau national.

J'ai des copains et des connaissances qui sont dans la soixantaine et qui continuent de s'affronter. J'ai même un de mes profs de gym du lycée qui s'accroche encore à 74 ans !

Cette épreuve unique en son genre, fournit un forum à ceux qui adorent le sport et veulent se trouver sous le feu des projecteurs pendant quelques jours, à la fin d'une longue saison de ski !

Le rêve et l'exceptionnalisme humain

Je suis fatigué d'entendre parler de « l'American Dream » (le rêve américain), et maintenant de sa version chinoise sans même mentionner « l'exceptionnalisme américain » ...

Avec l’avènement de la mondialisation, la fin de l'hégémonie occidentale et la montée des pays en voie de développement, ces rêves sont désormais revus et, dans de nombreux cas, sévèrement corrigés.

Je n'ai du reste jamais tellement marché dans cette combine, ni cru à ces slogans populistes et je ne peux guère adhérer à cette vue étriquée.

Après tout, je me sens avant tout un citoyen du monde. Je préfère quelque chose de plus universel, plus planétaire, comme le rêve humain et l'exceptionnalisme humain. C'est aussi simple que ça !

Scène emblématique des relations raciales en Amérique ?

Le 4 Avril dernier, alors que nous étions encore en vacances, à 45 minutes de North Charleston en Caroline du Sud, un policier blanc a tiré sur un noir de 50 ans qui n’était pas armé, après l'avoir arrêté pour un feu rouge défectueux sur l'auto qu'il conduisait.

À mes yeux, la vidéo prise par un spectateur qui se trouvait sur les lieux symbolise tout le harcèlement obstructif que le Congrès républicain a infligé à Barak Obama pendant tout son mandat présidentiel. Je n'en dirai pas plus.

J'en étais sûr !

Voila ce que j'ai vu de ma fenêtre en me levant ce matin, et la conversation que je ai eue avec M. Hiver :

M. Hiver: « J'ai oublié de saupoudrer assez de neige sur Park City cette année ; ça va si je commence maintenant? »

Go11: « Tu manque pas d'air, sacré fainéant, attendre la fin de saison pour m'annoncer ça ? Tu peux te la garder ta neige, et jusqu'en Novembre ; de toute façon je ne ai pas le temps de parler à un idiot comme toi, je file skier ! »

Quand on veut la perfection ...

Aujourd'hui, la technologie et là pour nous aider à faire les bons choix et cela pourrait nous faire croire que les choix parfaits sont tous à notre portée, si nous recherchons d’arrache-pied chaque coin et chaque recoin dans l'espoir de trouver l'emploi idéal, l'affaire rêvée, le meilleur produit ou le partenaire parfait. 

Nous devons cependant être prudent, car « parfait » est trop souvent illusoire et semble toujours être soumis à la loi des rendements décroissants, produisant des résultats qui laissent beaucoup à désirer et qui interviennent toujours un peu trop tard.

Cela pourrait bien indiquer qu'un résultat acceptable pourrait être farci de quelques éléments imparfaits. Résistons donc cette pulsion vers le perfectionnisme dans notre quête de la perfection !

Un bien triste accident

Les accidents ne sont jamais de bon augure, mais le plus souvent ils font plus peur que mal. Hier, après que j'ai terminé ma séance de ski matinale, juste vers 14h30, Rafi Uzielbo, un moniteur de ski à Deer Valley pendant sept saisons, se tuait en percutant un pylône, clôturant tragiquement ce dernier jour d'ouverture de la station de ski.

L'homme avait 42 ans et résidait à Park City. Il s'est apparemment fracassé contre un pylône du télésiège Sterling Express alors qu'il descendait la piste de Birdseye. Une triste journée pour tous les skieurs ...

Jour de fermeture à Deer Valley

Aujourd'hui la station de ski de Deer Valley clôturait la saison, et pour la circonstance, il faisait très beau mais assez frais pour maintenir la neige en excellent état.

Il y avait quelques skieurs et si j'en ai profité pour filmer une vidéo afin de documenter cette journée toujours assez spéciale ; j’espère qu'elle vous plaira !

SVP, délivrez-nous de la peur !

Je n'ai jamais peur quand il se agit de dévaler la montagne en ski ou à vélo sur un sentier raide et étroit, mais je me fais peur pour des tas d'autres raisons, pour des petits riens qui n'ont à voir ni avec ma survie, ni avec aucune autre explication rationnelle et c'est assez incroyable de constater que ces petites raisons triviales sont capable de m'embrouiller en m'empêchant d'agir dans mon propre intérêt.

La peur est un problème bien ennuyeux et souvent handicapant que nous avons bien du mal à gérer, et quand il le faut, à éradiquer. Qui a donc un « truc » contre ça ?

Des vacances pour récupérer des vacances !

Les vacances existent pour nous permettre de souffler un peu, mais elles s'accompagnent le plus souvent d'un énorme changement par rapport à la normale, et comme chacun sait, le changement n'est pas du tout facile, are il s'accompagne de tensions et d'efforts qui font qu'au bout de compte l'effort est franchement épuisant.

Ajoutez à cela du décalage horaire, des changements d'altitude et de température et vous avez tout ce qu'il faut pour demander à repartir en vacances sur le champ !

De la mer au ski

Je n'avais jamais pris de vacances balnéaires pendant la saison d'hiver et c'était pour moi un peu bizarre de retourner dans mes montagnes encore couvertes de neige, après avoir eu plein de sable dans les chaussures pendant une bonne semaine.

Je pensais que j'aurai oublié de skier, mais la neige qui vient de tomber aujourd'hui va me donner des ailes pour rechausser demain et m’éclater.

Dommage qu'il soit trop tard aujourd'hui !

Bifurcation créative

Dans la vie les choses peuvent durer indéfiniment ou changer constamment. C'est à nous et à nos circonstances personnelles d'en décider. En prenant de l'âge, le besoin de changement s'amoindrit considérablement et évolue souvent vers une forme d’intolérance qui fait qu'on fini par refuser de laisser une toute petite place au changement.

Tout cela relève de la solution de facilité mais peut constituer une glissade assez dangereuse. C'est très vrai, car cela nous cale encore plus profondément dans cette ornière que l'on se fabrique et dont nous devenons de plus en plus prisonniers.

C'est la raison pour laquelle le changement, les intersections routières ou toute autre bifurcation s’avèrent autant judicieux que bénéfiques. Dans ces bifurcations réside l'aventure créatrice, le défi formateur, la chance de poursuivre sa propre croissance, d'explorer de nouvelles voies et de mettre un terme à la routine et à l'ennui.

Compte tenu de tout cela, a-t-on besoin de bifurquer?

Pourrais-je vivre ici ?

Partout où je vais, j'aime me poser cette question toute simple; Pourrais-je - ou plutôt – Voudrais-je vivre dans cet endroit ? En ce qui concerne l'agglomération de Charleston, en Caroline du Sud, ma réponse est un « non » catégorique.

Mes raisons sont de deux ordres: d'abord, je ne suis pas une personne qui adore l'environnement marin et ensuite, je ne peux pas supporter toute forme de climat chaud et humide. D'accord, j'aime la plage, mais seulement pendant l'entre-saison et seulement jusqu'à quatre à cinq jours au maximum.

Donc, au moins pour l'instant, vous savez pourquoi je suis tellement attaché à mes montagnes et je ne peux me résoudre à rester loin d'elles trop longtemps ...

Journée tranquille à Kiawah

Aujourd'hui, les jeunes sont partis en auto assister à la première journée d’entraînement du tournoi de golf des « Masters » à Augusta, en Géorgie, et la maison est d'un silence total en ce début de matinée.

Pas un seul bruit, je suis le seul debout et ma femme est encore endormie, tout est calme comme dans un cocon. Qu'allons-nous bien pouvoir faire de cette une journée bien à nous.

Nous n'en savons encore rien ; probablement pas grand chose ... Une virée en vélo sur la plage et un peu de farniente. On verra !

Pâques en dehors des montagnes

Je ne me souviens pas avoir passé de nombreux dimanches de Pâques en dehors de mes montagnes adorées. Peut-être, au plus, huit lorsque nous vivions près de New York entre 77 et 85, mais c'est à peu près tout.

Cela signifie que ce jour de Pâques passé à Charleston, en Caroline du Sud, est tout simplement le neuvième, ce qui peut être important en pourcentage, mais ne fait pas une grosse différence en matière de souvenirs. 

En fait, même en montagne, Pâques était juste une autre journée de ski, en principe ski de printemps, mais bien souvent dans des conditions encore hivernales. Je peux survivre un jour de Pâques sans avoir mes skis aux pieds, mais pas souvent.

Le gros avantage est bien sûr que je ne risque pas de me blesser et je dois avouer quand même que nous nous sommes énormément fait plaisir sur nos vélos quand nous nous sommes tous retrouvés en famille sur cette belle plage en début de la journée ; rien que pour ça, Joyeuses Pâques à tous!

Va-can-ces !

C'est donc quoi les vacances ? J'ai vraiment des difficultés à me détendre ; j'ai juste du mal, c'est dans ma nature, mon ADN et cela me convient parfaitement.

Après tout, pourquoi devrait-on se relaxer à tout prix ? Je ne suis pas convaincu que j'en ai besoin, donc aux diable les vacances, ma façon de vivre n'en a pas besoin et peut très bien survivre dans l'action totale !

Entraînement pour le VTT ?

Se retrouver sur une plage de l'atlantique sur un vélo de location est sans doute un excellent moyen de se mettre en grande forme pour la saison du deux-roues.

Les vélos sont peut-être rudimentaires et la selle fait mal aux fesses comme il se doit en début d'année ; en plus, pédaler est assez facile quand on a le vent dans le dos, mais extrêmement pénible au retour, quand la brise freine nos efforts les mieux intentionnés.

Dans l'ensemble, c'est un bon exercice et un moyen parfait de se remettre « dans le bain »avant de remonter sur nos VTT dans les semaines qui viennent !

Passion à la baisse pour les voyages

Autrefois, les voyages étaient ma vrai passion. Je n’hésitais jamais pour boucler mes valises et partir. Désormais, j'attends jusqu'au dernier moment pour me préparer et me mettre en route. J'aime toujours le dépaysement mais j'ai sans doute trop abusé de tout cela quand je voyageais comme un oiseau migrateur. Je suis devenu casanier, un trait que je n'ai jamais envié autrefois ...

Au fur et à mesure que le temps passe, ce nouveau défaut a fait de sacres dégâts, dont entre-autre, une travail d’érosion catastrophique sur mon esprit d’aventure. Par les temps qui courent, mes moyens de déplacement préférés restent mon auto, mon VTT et bien sûr, mes skis !

Les expressions faciales d'Hillary

Je n'ai jamais été un fan d'Hillary Clinton, depuis sa candidature malchanceuse à la présidence en 2008. C'est loin d’être une personne facile, agréable et son style n'est pas du goût de tout le monde. Certaines de ses expressions verbales et visuelles en disent long sur sa détermination et ses intentions alimentées par un ego surdimensionné.

C'est une « ricaneuse » de première et elle me rappelle une autre dame avec qui j'avais travaillé. Même si elle a (encore) de grandes chances de l'emporter la présidence en 2016, je ne voterai pas pour elle ; d'abord mon vote ne comptera pas en Utah et je ne veux surtout pas lui donner le plaisir d'ajouter ma voix à son compte de votes populaires.

Maintenant, vous savez tout !