vendredi, février 28, 2025

La malédiction de la technologie ?

Récemment, j’ai été confronté à des problèmes techniques à la maison quand je changeais d’ordinateur personnel, puis peu après avec une panne majeure d’Internet (routeur) et enfin pour couronner le tout, mon imprimante ne voulait plus se connecter avec mon ordinateur. Une multitude de problèmes tous liés pour lesquels je n’étais pas préparé.

Je me suis donc posé la question : la technologie informatique est-elle devenue trop complexe pour un mec comme moi et que puis-je faire ? Il est vrai que la technologie évolue incroyablement vite. De nouveaux appareils, des logiciels et des mises à jour sont constamment publiés, ce qui rend le suivi souvent difficile. 

Cette situation est exacerbée par nos systèmes interconnectés, entre appareils et logiciels, qui créent des écosystèmes complexes qui deviennent de plus en plus difficiles à dépanner. Pour couronner le tout, le monde de la technologie utilise plein de jargon et de termes techniques qui nous dépassent souvent et de nombreux logiciels et matériels ne sont pas toujours d’un abord des plus faciles, ce qui entraîne frustration et confusion. 

Au final, beaucoup de perte de temps, d’achats inutiles et beaucoup d’argent dépensé. Pourtant, je reste convaincu que malgré ses défauts et les frustrations qu’elle engendre, la technologie en vaut largement la peine ! Il est également important de reconnaître que la technologie évolue constamment et que si nous ne pouvons pas éliminer entièrement sa complexité, il serait chouette de pouvoir la rendre plus accessible et plus gérable pour tout le monde !

jeudi, février 27, 2025

La foi et la peur de la mort

Comme je ne suis plus religieux, je me demande souvent pourquoi tous ceux qui croient encore en une vie merveilleuse après la mort ont toujours peur de mourir alors que leur foi leur promet qu’après leur mort, tout sera beaucoup plus facile, parfait et, en prime, durera pour toujours. 

Par exemple, les fidèles de Rome ont l’air désemparés alors que le pape François approche la fin de sa vie terrestre. Tout le monde devrait plutôt être excité de le voir prêt à partir pour une nouvelle destination merveilleuse et passionnante, d’où une contradiction flagrante.

Mon observation met en évidence cette tension entre croyance spirituelle et expérience émotionnelle. J’ai trouvé qu’il existait encore des raisons pour lesquelles les croyants peuvent craindre le trépas, même avec une forte croyance en une forme de vie après la mort, toujours entravée par une quantité écrasante de doutes qui limitent leur certitude. 

Bien sûr, même avec une foi forte, une vie après la mort n’est pas guaranie. Les croyances aident certainement, mais elles ne peuvent pas éliminer les doutes, l’anxiété et la peur de ce trou noir que représente la mort. En mourant, nous savons ce que nous perdons, mais la foi religieuse n’est jamais assez forte pour renverser la situation. 

En fait, dans la plupart des cas, la foi passe au second plan par rapport à notre instinct de survie et aux liens affectifs qui nous unissent à nos proches, notre famille et nos amis, même si nous essayons d’imaginer des retrouvailles futures. Pour tous ces nombreux sceptiques, même la croyance en l’au-delà ne peut rivaliser avec la valeur et l’importance de notre vie actuelle. 

Ai-je même mentionné le jugement divin négatif qui pourrait nous attendre à notre disparition ? Non, car je considère ça comme un chantage transactionnel et une contradiction avec la bonté d’un dieu aimant. 

En conclusion, si les croyances religieuses peuvent apporter un peu de réconfort et d’espoir à ceux qui pleurent un défunt, elles ne parviennent pas à éliminer cette peur que nous avons tous de l’inconnu et de la perte de ce qui nous est familier.

mercredi, février 26, 2025

T-Mobile, comme « Testez » Ma patience !

Depuis juin 2021, nous utilisons un routeur 5G d’un opérateur mobile comme source Internet. Cela fonctionne parfaitement, nous fournit bonne vitesse et excellent débit et serait parfait si la boite ne mourait pas tous les deux ans. La première boîte fabriquée par Nokia rendait l’âme en février 2023 et le week-end dernier, ce fut le tour de sa remplaçante. Ainsi, après trois pannes consécutives de routeur, j’ai insisté pour que mon appareil soit remplacé sur le champ.

Par chance, le magasin T-Mobile le plus proche l’avait en stock, donc à 12 h 30, je m’y suis rendu et j’étais apparemment le deuxième dans la file, mais n’avais pas vu un troisième client flotter dans les parages. Après avoir attendu 30 minutes, celui qui semblait être le directeur du magasin est venu avec sa tablette et m’a demandé la raison de ma visite. Ensuite, j’ai dû attendre un total de 2 heures avant d’être pris en charge. J’imagine que l’objectif de ces points de vente est de vendre des portables et des contrats, pas du service client. 

Le technicien qui nous a été assigné n’avait aucune idée de ce qu’il faisait et son manque de connaissances et de respect pour le temps de sa clientèle montraient que T-Mobile ne paye pas suffisamment ses gens pour en avoir de bons. Deux jours plus tard, alors que j’appelais le support pour configurer mon appli téléphonique, j’ai finalement parlé à un technicien compétent, ce qui montre le manque flagrant de formation reçue par le personnel de magasin. 

Les routeurs doivent plus facilement tomber en panne que les téléphones, d’où le nombre limité de personnel nécessaire dans ces points de vente. Mon alternative serait le câble et la fibre, mais je déteste Comcast qui vend ce produit, donc malgré ces problèmes, je reste fidèle à T-Mobile. 

Si cela me prend du temps, cela doit être bon pour améliorer ma patience !

mardi, février 25, 2025

Comment éradiquer le mensonge (3e partie)

Il est beaucoup plus facile de déneiger l'entrée de ma maison que d’éliminer le mensonge dans notre société ! Cette tâche est à la fois complexe et difficile, car ce défaut est profondément ancré dans le comportement humain et nos structures sociales. Il n’existe pas de solution unique, mais nous devrions plutôt envisager une approche à plusieurs volets. 

Voici ce que la plupart des experts, y compris l’excellent déneigeur que je pense être, recommandent. Il doit y avoir une culture d’honnêteté, en commençant par enseigner à nos enfants l’importance de l’honnêteté et les conséquences du mensonge. De nos jours, nous devons tous être encouragés à penser de manière critique et à discerner la différence entre vérité et mensonge. 

Chacun doit être alerté des dangers de la désinformation et apprendre à évaluer ses sources. En même temps, tous doivent être encouragés à dénoncer les mensonges et la désinformation. Les plateformes médiatiques doivent avoir des règles claires contre les informations douteuses, doivent être systématiquement vérifiées, et un journalisme éthique doit être de rigueur pour fournir exactitude et équité.

Il est essentiel de montrer l’exemple et les dirigeants de tous les secteurs (parents, éducateurs, gouvernement, entreprises et médias) doivent faire preuve d’intégrité, de transparence et d’honnêteté. Il faut toute une communauté pour montrer la valeur de la vérité en créant un environnement où l’honnêteté est valorisée et récompensée, et le mensonge condamné. En même temps, nos institutions et nos systèmes doivent être renforcés en enquêtant et en tenant les individus et les institutions responsables pour tout dérapage. 

Les lanceurs d’alerte doivent également être pleinement protégés, et les lois contre parjure, fraude et autres formes de malhonnêteté doivent être strictement appliquées. De toute évidence, il existe de nombreuses autres causes profondes, comme l’éducation, les inégalités sociales, la santé mentale, le climat politique, la surcharge d’informations et bien sûr, la bonne vieille nature humaine ! 

En fin de compte, éradiquer le mensonge nécessitera un effort collectif de la part de chacun, des institutions et de la société dans son ensemble. C’est un processus continu qui exige vigilance, engagement et une certitude absolue de l’importance de la vérité.

lundi, février 24, 2025

La puissance destructive du mensonge (2e partie)

Mentir n’est pas aussi anodin que certains voudraient vous le faire croire. Lorsqu’il est généralisé ou systémique, il a des effets néfastes sur notre société. Trump l’utilise largement depuis 2015 à des fins délétères et voici comment cette pratique érode le tissu social. 

La confiance étant le fondement de toute communauté fonctionnelle, quand le mensonge domine, il sape notre capacité à compter les uns sur les autres, sur nos institutions et sur les informations que nous recevons. 

Cela rend la coopération, la collaboration et même les simples interactions quotidiennes très difficiles. Si nous ne pouvons pas faire confiance à ce qu’on nous dit, la communication devient déformée et inefficace, ce qui conduit à des malentendus, des conflits et une incapacité à résoudre les problèmes collectivement. 

Le mensonge généralisé nous divise également, alimentant les préjugés, l’animosité et même la violence. 

Aujourd’hui, comme c’est le cas avec Trump et son parti républicain bidouillé, quand MAGA se livre au mensonge et à la désinformation, il déstabilise le processus politique. Il est difficile pour les citoyens de prendre des décisions éclairées, ce qui conduit à la polarisation et à l’impasse politique. Les conséquences sur l’économie sont néfastes, car elles augmentent l’incertitude, découragent les investissements et conduisent au déclin économique. 

Pire encore, le mensonge érode la confiance du public dans nos institutions comme le média, le gouvernement et même le système judiciaire, ce qui peut amener des troubles sociaux et un effondrement de l’État de Droit. Vivre dans une société où le mensonge est omniprésent finit par affecter les individus psychologiquement, apportant cynisme, anxiété et sentiment d’impuissance. 

Comme nous l’avons vu sous Trump dans le passé, et comme nous le constatons à nouveau aujourd’hui, l’un des effets les plus insidieux du mensonge généralisé est qu’il va normaliser la malhonnêteté. Quand les gens réalisent que le mensonge est monnaie courante et n’est pas sanctionné, ils sont alors susceptibles de s’y adonner. 

Enfin, une société où le mensonge est répandu est moins cohésive, moins confiante et moins fonctionnelle. Individus et communautés y sont alors moins capables de coopérer, de résoudre les problèmes et de prospérer. 

Demain, nous verrons comment nous pouvons éradiquer ce fléau qu’est le mensonge.

dimanche, février 23, 2025

L’art (douteux) du mensonge

Si Trump a accompli quelque chose de remarquable depuis qu’il est président, c’est d’élever le mensonge au rang d’art acceptable et populaire, qui est désormais devenu légal et largement accepté dans les 50 États américains. 

Pourtant accepteriez-vous que l’une des personnes suivantes vous mente au quotidien ?  

  • Barman 
  • Chef de cuisine 
  • Chirurgien 
  • Comptable 
  • Conjoint 
  • Contrôleur aérien 
  • Enfants 
  • Infirmière 
  • Mécano 
  • Médecin 
  • Pilote de ligne 
  • Prêtre 
  • Professeur 
  • Etc., etc… 

La réponse serait sûrement un « NON » sans appel ! 

Alors pourquoi avons-nous élu, tolérons-nous et maintenons-nous en place le dirigeant de la soit-disant plus grande nation au monde, alors qu’il terrorise tous ceux qui entrent en contact avec lui et qu’en plus, c'est un menteur hors-pair ? 

Demain, nous explorerons les effets dévastateurs du mensonge sur la société…

samedi, février 22, 2025

Que faire après un accident de ski ?

Chaque fois que j’ai eu un accident ou un incident grave, je n’ai jamais essayé de l’enfouir immédiatement dans mon coffret de souvenirs refoulés, mais j’ai toujours fait en sorte de retourner à l’endroit même où il s’était produit dès qu’il était humainement possible de le faire pour « revenir en arrière », et pendant que l’impact et la réalité de l’incident étaient encore très frais dans mon esprit. 

J’imagine que c’est en partie de la superstition et l’autre partie est juste une façon de sublimer ou d’exorciser l’incident. Par exemple, dans le cas d’un accident de ski, je retourne à l’endroit où l’accident s’est produit et pendant que j’y suis, je me concentre intensément sur l’événement tout en skiant en m’appliquant bien pour tout « effacer ». 

Je crois qu’il s’agit d’une forme de thérapie par exposition, une technique utilisée en psychologie pour surmonter les peurs et les angoisses. Voici pourquoi je crois que ma méthode est valide et voici la logique qui la justifie : en retournant à l’endroit où l’accident s’est produit pendant que le souvenir est encore frais, je fais directement face à la peur et au traumatisme associés à l’événement. 

Au fil du temps, cela empêche ma mémoire d’être déformée ou exagérée par mon imagination. C’est comme arracher rapidement un pansement plutôt que de le décoller en souffrant un peu moins. C’est aussi ma façon de reprendre le contrôle, car les accidents nous laissent souvent un sentiment d’impuissance. En retournant sur les lieux, je reprends le contrôle. 

Je me dis : « Je ne vais pas me laisser définir par cet accident. » Je trouve cette façon d’affronter la peur incroyablement stimulante. Comme j’ai essayé de le dire plus haut, ce processus peut ressembler à une forme de sublimation ou d’exorcisme. Je contrôle l’énergie négative associée à l’accident et je la libère. C’est une façon de « nettoyer » mentalement et émotionnellement l’expérience. 

Bien sûr, certains pensent qu’éviter le lieu et la mémoire de l’accident sont plus logiques pour confronter la situation, mais cela peut en fait renforcer la peur et potentiellement conduire à une phobie. Bien que je ne nie pas qu’il puisse y avoir une touche de superstition dans ma façon de traiter ce type de traumatisme, mon approche est fondée sur ce que je crois être du bon sens et des principes psychologiques solides. C'est ma façon de gérer un incident, de reprendre le contrôle et d'éviter la peur ou le déni à long terme. 

Si jamais un incident grave vous affecte, essayez cette méthode !

vendredi, février 21, 2025

En ski, bien voir c’est… survivre !

Si vous êtes un skieur alpin, vous savez à quel point la visibilité peut être cruciale. Bon, nous savons tous qu’il est primordial de bien voir lorsqu’on skie, et si vous ne le savez pas ou n’en êtes pas trop sûr, voici pourquoi. 

Tout commence par notre capacité à évaluer le terrain, car le ski exige une évaluation constante de ce qui se présente devant nous. Il faut identifier les bosses, les creux, les obstacles de toutes sortes sans compter toutes ces cibles mouvantes que sont les skieurs, ainsi qu’une bonne une lecture des conditions de neige à chaque instant. 

Une mauvaise visibilité envenime tout, ce qui rend plus difficile l’adaptation de la vitesse, de la technique et le maintien du contrôle. Il est également vrai que le choix d’une trajectoire optimum dans la pente repose en grande partie sur des repères visuels. Une visibilité limitée rend difficile le choix du meilleur chemin à prendre et conduit souvent à un ski inefficace, voire dangereux. 

Certaines conditions sont pires que d’autres, comme skier au-dessus de la limite des arbres dans de vastes champs de neige ouverts dans des conditions de « jour blanc » ou encore dans le brouillard, ce qui empêche de prendre en compte tous les éléments dont nous avons déjà parlé, sans parler des autres skieurs, des obstacles (comme arbres, souches, falaises ou rochers) et des changements de terrain. 

Les collisions entre skieurs étant devenues un danger croissant, il serait merveilleux de maîtriser la télépathie pour pouvoir lire les intentions des skieurs qui évoluent en dessous de vous, donc qui ont tous la priorité, ce qui peut se transformer le plus souvent en un jeu de roulette russe qu’il est impossible d’exécuter parfaitement sans qu’il y ait de la casse. 

Une façon de s’en sortir est de prendre des risques, ce qui est une idée stupide, ou mieux encore, de ralentir et de s’éloigner pour créer suffisamment d’espace avec les autres skieurs. 

Ne skiez jamais sur un terrain ou une piste de ski qui vous est inconnue lorsque la visibilité est mauvaise et n’oubliez jamais qu’en visibilité restreinte, il faut toujours commencer par réduire considérablement la vitesse. Dois-je mentionner que skier dans des conditions de faible visibilité n’est pas bon pour garder son sang-froid, s’avère extrêmement épuisant et fiche votre confiance en l’air et rends l’expérience une vraie galère !

En gardant tout cela à l’esprit, ne sous-estimez pas l’importance d’un équipement adapté, comme des masques de haute qualité avec un jeu de verres adaptés aux conditions de faible luminosité (verres teintés jaunes ou roses pour améliorer le contraste). 

Maintenant que vous voyez clairement ce que je veux dire par bien voir en skiant, on se voit tous bientôt sur les pistes !

jeudi, février 20, 2025

L’Europe ne comprend pas Trump

Depuis que Trump et ses partisans déchirent l’alliance nord-atlantique, j’observe les réactions des Français et, trop souvent, mes compatriotes accordent beaucoup trop de crédit à Donald Trump lui-même, le croyant un homme d’affaires aguerrit avec des objectifs et des stratégies commerciales sophistiquées, alors qu’en fait il ne s’intéresse qu’à lui-même et se comporte sans réfléchir, comme un gros éléphant enragé dans un magasin de porcelaine (Aux États-Unis, on dit un « taureau », pas un éléphant ...). 

C’est un homme égoïste, narcissique et un médiocre homme d’affaires qui s’est enrichi en manipulant la législation sur les faillites et, ce faisant, sur le dos de ses créanciers. Il a des « principes » fermes comme ne jamais reconnaître qu’il a perdu, qu’il a eu tort et qu’il n’est pas le numéro un. Outre cette posture, il n’est pas très intelligent. 

C’est en fait un très mauvais négociateur car, à travers les commentaires de Pete Hegseth, son nouveau secrétaire à la Défense, il abandonne toute sa marge de manœuvre pour livrer l’Ukraine à Poutine. 

Son principal talent est de répandre la peur autour de lui, comme le font les pires terroristes. Les dirigeants européens doivent arriver à comprendre tout ça et trouver une stratégie pour attaquer Trump sur ses côtés les plus faibles et les plus vulnérables. 

Oui, Trump est bel et bien un éléphant dans un magasin de porcelaine !

mercredi, février 19, 2025

Les Suisses champions de ski alpin

Lors des derniers Championnats du monde de ski alpin de la FIS, à Saalbach, en Autriche, la Suisse a remporté des médailles dans les cinq épreuves masculines et huit des onze épreuves au total, ce qui lui a permis d’être en tête du tableau des médailles dans une épreuve marquée par de nouveaux champions et médaillés. 

Les Américaines ont également fait bonne figure, en s'imposant presque pour la première fois dans les cinq épreuves, puisque quatre athlètes différentes ont remporté des médailles dans les épreuves féminines. 

Ce n'était pas le cas de mes compatriotes français, qui n'ont pas réussi à remporter une seule médaille. Pays comptant le plus de stations de ski après les États-Unis, la piètre performance de la France n'est comparable qu'aux championnats du monde de 2009 à Val d'Isère, et ces deux championnats sont bien loin de ceux de Portillo et des 16 médailles remportées par la France en 1966 ! 

Les directeurs des équipes et leurs entraîneurs doivent déjà faire un bilan de l'événement, en essayant d'analyser la technique de ski, les plans de recrutement et le programme d'entraînement dans toutes les directions possibles et imaginables. 

Outre la malchance pure et simple, qui est toujours une possibilité évidente, je dirais que, contrairement à cette piètre performance, l’équipe suisse victorieuse constitue un bon point de référence. 

Je pense notamment à la différence culturelle entre les deux pays alpins. Je présume que les Suisses doivent être plus inclusifs et tolérants que les Français car ils doivent accommoder des athlètes parlant différentes langues et apportant leurs idiosyncrasies spécifiques, voire à cultures distinctes liées à ces différences linguistiques. 

De plus, je pense qu’en tant que pays, les Suisses ont peut-être plus de bon sens, sont peut-être moins influencés par les choses « cool » et restent beaucoup plus humbles que la population française dans son ensemble, et cela se voit dans la cohésion et les performances de leur équipe. Êtes-vous en désaccord avec ce point de vue ?

mardi, février 18, 2025

Solutions contre peur et terreur (2e partie)

Face à la forme de cruauté et de terrorisme que Trump déploie actuellement pour créer ce qui équivaut à un « coup d’État », la plupart d’entre nous ont besoin de voir la situation telle qu’elle est, afin d’évaluer leurs propres risques et en même temps de se connecter avec famille, amis et membres de la communauté pour y trouver le soutien émotionnel nécessaire, se sentir tout à fait solidaires et voir une lumière au bout du tunnel dystopique dans lequel nous sommes entraînés.

En dehors de cela, les réactions individuelles face à la peur et au terrorisme seront également influencées par la personnalité, le contexte culturel et les expériences personnelles. Étant donné que les personnes qui terrorisent les autres utilisent souvent la peur pour créer un climat de menace et de division, il est essentiel de résister à ces tentatives et de maintenir une perspective saine et proportionnée. 

Les plus forts d’entre nous qui sont capables de transformer leur peur en une réponse agressive et devront s’impliquer davantage et s’engager dans des organisations, participer à l’activisme politique ou être suffisamment créatifs pour trouver les moyens, aussi petits ou secrets soient-ils, de se frayer un chemin pour éroder la terreur dans laquelle nous sommes plongés. 

Toute réponse, aussi petite soit-elle en taille ou en intensité, vaut mieux que de se morfondre et constitue le seul espoir de ralentir et, espérons-le, d’arrêter le taureau dans le magasin de porcelaine qu’est Trump. Le choix qui se présente à nous nous appartient donc absolument et est totalement clair. 

Trouver des moyens positifs et sains pour sortir du piège négatif et pour contrer cette forme de terrorisme ou faire avancer les choses est la voie à suivre !

lundi, février 17, 2025

Comment réagir à la peur et au terrorisme ? (1ère partie)

Alors que Trump crée le chaos, répand l’incertitude et la peur sur la planète, ses actions et celles de ses acolytes sont perçues comme opportunes et appropriées par sa base loyale, tandis qu’un nombre croissant d’entre nous les trouvent totalement déséquilibrées et déstabilisantes. 

Si nous n’avons pas voté pour cet individu, ou que ceux qui ont voté pour lui voulaient « juste essayer », et commencent à réaliser que l’homme est parfaitement instable, cela appelle de nombreuses questions. Ce qui se passe donc quand Trump déclenche peur et terreur, il touche plus de la moitié des américains qui n’ont pas voté pour lui. 

Ce faisant, il crée des sentiments de colère et de ressentiment à son égard et à l’égard de son administration perçue comme responsable du chaos et des perturbations qu’elle génère. Cela inclut une érosion de la confiance dans les institutions, de la suspicion accrue à l’égard de ses partisans, en particulier les plus virulents et les plus agressifs.

C’est un véritable terrorisme qui force nombre d’entre nous au retrait et à l’isolement. La campagne de peur et la campagne anti-immigration de Trump est surtout liée aux mesures de sécurité, telles que surveillance, contrôles un peu partout et sécurité renforcée lors des événements publics. 

Demain, nous verrons comment la majorité des Américains qui rejettent ce tsunami de chaos et de terreur peuvent survivre et affecter positivement leur futur au beau milieu de cet assaut. Restez à l’écoute…

dimanche, février 16, 2025

Pourquoi suis-je sur cette Terre ?

Cela semble être la question existentielle par excellence que se pose l’humanité. Pour ma part, je n’ai jamais eu beaucoup de temps ni d’envie de m’interroger sur le sens de ma vie, mais nous sommes tous différents, pas vrai ? 

Si nous examinons les nombreux angles philosophiques et religieux, la raison pour laquelle nous sommes sur Terre est de faire l’expérience de la vie, de grandir en tant qu’individu, de nous connecter aux autres, de contribuer à la société et, en fin de compte, de trouver un sens et un but à travers nos actions, tout en plaisant si possible à une puissance cosmique ou spirituelle en fonction de nos orientations et nos croyances. 

En somme, nous sommes ici pour vivre une vie qui a du sens pour nous et pour ceux qui nous entourent. Lorsque j’observe ma vie quotidienne depuis plus de sept décennies, je dirais que mon but dans la vie est de réparer les choses, ou pour le dire en d’autres termes, de trouver des solutions aux problèmes ou de surmonter les obstacles. 

Il s’agit bien évidemment d’un accomplissement moins noble que ceux que les philosophes et les chefs religieux nous exhortent à suivre. Cela dit, je trouve tellement de satisfaction et d’épanouissement dans la résolution de problèmes, la recherche de solutions ou la réparation d’objets ou de relations qui se détériorent, que cette activité est devenue centrale dans ma vie. 

Oui, je me suis imposé comme l’humble réparateur de tout ce qui ne marche pas bien !


samedi, février 15, 2025

Accepter le défi que pose la folie de Trump

Vous m’entendrez souvent dire : « Les défis finissent tous par me rendre plus fort ! » Est-ce une forme de masochisme ou bien cette pratique offre-t-elle ce genre de rédemption ? 

Et bien, j’y crois. Par exemple, lorsqu’on nous donne le choix entre prendre l’ascenseur et les escaliers, ma femme et moi optons toujours pour la première alternative, sauf bien sûr s’il y a 10 étages à grimper ou si nous sommes chargés comme des mules. 

Ainsi, comme Friedrich Nietzsche l’avait dit pour la première fois en 1888, nous pensons que ce qui ne vas pas nous tuer nous rendra beaucoup plus forts. Cela dit, la deuxième élection de Trump a été horrible et même si nous avons mis celle-ci sur le compte de l’égoïsme de Biden, Trump et ses flagorneurs sont désormais devenus une réalité. 

On pourrait s’apitoyer sur notre sort, déménager en Colombie-Britannique ou rentrer en France, mais il n’en est pas question. Nous ferons de notre mieux pour résister à cette réalité déplaisante, en opposant toutes nos forces à cette folie qu’on nous sert quotidiennement avec notre réserve débordante de passion, de courage et d’imagination !

vendredi, février 14, 2025

La joie de l’anonymat !

Il y a quelques jours, je finissais de lire « We all shine on, John, Yoko & me » d’Elliot Mintz, l’excellent récit d’une relation improbable à long terme et du prix élevé de la célébrité. Dans son livre, Mintz nous offre un regard personnel et révélateur sur les dix dernières années de la vie de John Lennon et de sa relation avec Yoko Ono. 

L’auteur, ancien animateur de radio et de télévision à Los Angeles, nous raconte comment leur amitié improbable a commencé et comment elle a duré au fil des ans, avec les hauts et les bas d’une relation non-conformiste. Mintz emmène les lecteurs dans la demeure de John et Yoko, le légendaire immeuble Dakota de New York, où Mintz est devenu le confident le plus proche et le plus sûr des Lennon. 

Une fois de plus, Mintz était aux côtés de John et Yoko dans les bons comme dans les mauvais moments. Il était également aux côtés de Yoko au lendemain de l’assassinat de John, non seulement en tant que témoin, mais en tant que personnage clé des vies extraordinaires du couple. 

Ce livre (en anglais pour l’instant) est un incontournable pour les fans des Beatles et de Lennon comme moi, et il raconte aussi à quel point le statut de célébrité peut être pervers, jour après jour, ce qui me rend heureux d’avoir une belle vie en toute intimité au lieu d'être prisonnier de la célébrité et de ses attributs... https://www.fnac.com/livre-numerique/a19763860/Elliot-Mintz-We-All-Shine-On#FORMAT=ebook%20(ePub)

jeudi, février 13, 2025

Un rêve trumpien

Pendant sa campagne de 2024, Donald Trump a promis de baisser les prix des produits alimentaires. Il l’avait souligné à maintes reprises, affirmant qu’il abaisserait le prix des œufs, du lard et des pommes, qui avaient beaucoup augmenté sous Biden. 

Cependant, malgré ses promesses, les prix des produits alimentaires ont continué de grimper et les œufs sont toujours en train de battre des records de prix ! 

C’est cela ce qui a déclenché mon rêve d’hier soir quand j’ai vu Trump s’adresser à une grande assemblée de poules dans un immense poulailler en leur demandant de tripler leur production quotidienne d’œufs afin de produire un surplus de leur produits riches en protéines, qui ferai chuter leur coût stratosphérique.

 
Sa tête comme d’habitude, était penchée sur son pupitre comme quand il se fait suppliant, devant des poules déjà super-productives. Je m’attendais donc à des propos gentils et charmants pour motiver toute cette volaille à pondre des montagnes d’œufs. 
 
À la place, il a dit : « Si vous ne pouvez pas tripler votre production quotidienne, je n’aurai pas d’autre choix que de demander à Vance (son vice-président) et à Kennedy (son responsable de la santé) de venir vous tordre le cou et, ce faisant, de vous donner une leçon mémorable sur la productivité capitaliste ! » 
 
C’est là que je me suis réveillé, de ce qui n’était plus un rêve, mais un intense cauchemar avec les mêmes vieilles tactiques autant menaçantes que terrorisantes !

mercredi, février 12, 2025

Un cadeau d’anniversaire coûteux !

J’ai récemment découvert la facture que j’ai générée après mon séjour de 14 heures aux soins intensifs d’un grand hôpital de Salt Lake City, vers la fin de l’année et mon anniversaire. 

Alors que ma quote-part n’était que de 360 ​​dollars, la facture totale se montait à 28 037 dollars, négociée à la baisse par mon assurance à 8 704 dollars. 

Cela signifie que si je n’avais pas eu d’assurance (qui n’est pas obligatoire aux USA), j’aurai été responsable du montant total, non négocié, soit un peu moins de 30 000 dollars, ce ui ressemble à de l’escroquerie pur et simple par rapport au coût négocié de seulement 31 % du montant total. Je me suis donc dit : « Mais où va-t-on ? » 

Si chaque intervenant est payé pour son travail, la chambre d’hôpital et les médicaments ou les tests que j’ai subis, où iraient les 70 % restants si je n’étais pas assuré ? Un pur bénéfice pour l’hôpital, qui vendrait ensuite la facture à une agence de recouvrement si le patient n’était pas en mesure de payer ? 

Quoi qu’il en soit, l’image est horrible, car cette somme énorme projette une très mauvaise image de l’éthique ou plutôt de son absence en milieu hospitalier américain …

mardi, février 11, 2025

Stratégies pour continuer à apprendre (3e partie)

Malgré tous les défis dont nous avons parlé précédemment, il reste de nombreuses moyens d’encourager et de faciliter l’apprentissage tout au long de la vie. 

Tout commence avec un environnement propice, où une culture qui valorise l’apprentissage tout au long de la vie, fournit les ressources et les opportunités aux personnes âgées qui en ont besoin. L’usage de la technologie est un autre outil essentiel pour rendre l’apprentissage plus accessible et plus attrayant auprès des personnes âgées. 

J'ai découvert cela lorsque j'ai commencé à apprendre l'espagnol avec ces nouvelles technologies qui facilitent grandement la tâche par rapport à ce qui était disponible quand j’avais 20 ans ! Il est également essentiel d'adapter ce que nous apprenons pour que cela corresponde à ce qui nous attire et que nous aimons afin de nous motiver.

Les personnes âgées comme moi devraient également encourager les anciens à acquérir savoir-faire et connaissances, et ne jamais manquer une occasion de dire qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre. Créer cet environnement aidera à développer des stratégies pour maintenir les personnes âgées engagées dans cette formation continue, améliorant ainsi leur qualité de vie et leur santé cognitive. 

Bien sûr, beaucoup d'entre nous parmi les anciens que nous sommes devenus se montrent réticents à faire le saut et à apprendre quelque chose de neuf, en raison de multiples facteurs, notamment une mémoire déclinante, la peur d’avoir l’air bête, la conviction mal placée qu'ils savent tout ou l'anxiété de devoir apprendre, même sans aucune bonne raison pour tout cela. 

Aidons-nous donc les uns les autres, chassons ces fausses idées et commençons par nous trouver un objectif d’apprentissage modeste, mais faisable, pour tout mettre en route !

lundi, février 10, 2025

La réticence des seniors à apprendre (2e partie)

Hier, j'ai évoqué certaines façons dont la vieillesse nous transforme. J’ai rassemblé de bonnes raisons qui expliquent tout ça : 

Souvent, le déclin des performances cognitives est causé par une perte de neuroplasticité du cerveau, c’est-à-dire sa capacité à se réorganiser en formant de nouvelles connexions neuronales, ce qui rend plus difficile pour les anciens d’acquérir de nouveaux savoirs-faire ou d’apprendre aussi vite que lorsqu’ils étaient plus jeunes. 

Ceux-ci peuvent aussi trouver plus difficile de gérer leur charge cognitive, qui correspond à la quantité totale d’effort mental utilisée dans la mémoire de travail. Cela rend également l’apprentissage de nouvelles informations complexes plus difficile et frustrant. Ensuite, il y a les différentes routines et habitudes que nous développons tous en vieillissant. 

Apprendre quelque chose de nouveau nécessite souvent de sortir de nos zones de confort, ce qui peut être déstabilisant et intimidant. Nous sommes également plus réticents au risque et moins disposés à affronter l’incertitude et l’échec potentiel qui accompagnent l’apprentissage sous toutes ses formes. Cela m’amène à ce qui reste de la motivation des personnes âgées, car elles peuvent percevoir de nouvelles informations ou savoir-faire peu utiles au quotidien au vu de leur espérance de vie restante. 

À moins qu’on ne leur montre des avantages pratiques immédiats, elles ne seront pas aussi motivées à investir le temps et les efforts nécessaires pour apprendre. 

Il est également vrai qu’à mesure que nous vieillissons, la pression sociale ou la raison d’apprendre de nouvelles choses est nettement moins importante pour les seniors que pour les plus jeunes. 

Il existe aussi moins d’informations et de ressources disponibles pour cela, notamment en raison de limitations physiques, de contraintes financières ou du manque de disponibilité. 

Personne n’aime non plus échouer, et les personnes âgées peuvent douter de leur capacité à réussir, ce qui, souvent, les dissuade d’essayer. Cela s’applique également au « qu’en dira-t-on », car personne ne veut être jugé ou considéré comme incompétent, dans un monde qui adore la jeunesse et ses capacités d’apprentissage rapides. 

Pour clore cette liste, je dois mentionner deux éléments essentiels : la santé et le temps. Les problèmes de santé liés à l’âge, comme la perte de l’ouïe, les problèmes de vue ou les douleurs chroniques, rendent l’apprentissage plus difficile. Pareil pour les problèmes comme la dépression ou l’anxiété, qui peuvent être plus fréquents chez les personnes âgées et qui ont un impact négatif sur la motivation et la capacité d’apprentissage. 

Enfin, lorsque vient le temps, les personnes âgées peuvent avoir une perspective différente, se concentrant plus sur le présent que sur le long terme. Cela peut les amener à privilégier le plaisir ou la détente au détriment de l’apprentissage qui prend toujours du temps. 

Demain, nous verrons si nous pouvons remédier à tous ces problèmes, alors restez à l’écoute

dimanche, février 09, 2025

La réticence des personnes âgées à apprendre

D’après tout ce que j’ai pu observer, il me semble assez évident qu’en vieillissant, nous sommes plus réticents à apprendre. 

Actuellement, je suis en train de devoir installer une nouvelle caméra GoPro pour remplacer celle que j’avais acheté il y a 12 ans, et de transférer neuf ans de travail et de données d’un vieil ordinateur Windows 10 vers une version plus récente de Windows 11, et je trouve ce travail assez fastidieux et très dur.

D’un autre côté, en juillet dernier, j’ai commencé à apprendre l’espagnol, je persévère toujours et j’adore ça, donc les résultats ne sont pas toujours clairs et nets ! 

Bien sûr, en une décennie, il y a eu beaucoup de transformations qui m’ont affecté, moi et mon environnement, comme des changements cognitifs, l’installation de routines plus pépères, le fait de ne pas voir la nécessité d’apprendre, des changements de priorités et des tas de petits détails qui ont commencé à façonner mon univers d’une façon totalement différente qui fait qu’il n’est plus toujours aussi passionnantes qu’il l’était autrefois. 

Demain, nous essaierons d’explorer tous ces éléments …

samedi, février 08, 2025

Trump agit-il comme un terroriste ?

Depuis son entrée sur la scène politique américaine, Donald Trump a utilisé un cocktail de mensonges et de peur pour attirer l’attention des gens, mais surtout pour les effrayer, en particulier les résidents illégaux ou les personnes noires et brunes, et comme il l’a fait, il a toujours repoussé les limites de la civilité dans des comportements inacceptables, parfois illégaux, en essayant, par la même occasion, de les normaliser.

Lorsque nous examinons une définition de base de ce qu’est un comportement terroriste, nous constatons qu’un terroriste est « une personne qui utilise la violence et l’intimidation illégale, en particulier contre des civils, dans la poursuite d’objectifs politiques ». 

Cela a commencé avec ses attaques contre la citoyenneté américaine d’Obama, a culminé avec l’incitation à la tentative de coup d’État du 6 janvier et se poursuit aujourd’hui avec la torture mentale des employés fédéraux. 

Ce qui est unique dans le comportement de Trump, c’est son recours constant à des déclarations troublantes et inattendues visant à effrayer les masses et à créer une atmosphère permanente de peur et d’angoisse qui gâche la qualité de vie de plus de la moitié de la population américaine. 

Je ne parle même pas de la conquête de territoires étrangers ou de l’organisation d’un nettoyage ethnique en Palestine. 

Compte tenu de tout cela, pensez-vous que les actions de Trump et de ses acolytes, comme Musk, ne sont pas une manifestation de terrorisme généralisé ?

vendredi, février 07, 2025

La cherté des soins de santé aux États-Unis (2eme partie)

Hier, alors que je tombais sur cette étude de l’OCDE « Notre monde en données – 2023 » et que je présentais le tout dans mon blog, j’étais choqué par les disparités entre coûts des soins de santé et espérance de vie par pays. 

J’ai été particulièrement stupéfait par le coût élevé des soins de santé aux États-Unis, qui se distingue, sans raison valable, par un résultat moindre et semble être un problème obscurci par une foule de facteurs contributifs. 

Les coûts administratifs élevés semblent peser excessivement sur le système de santé américain, avec sa jungle de compagnies d’assurance, de prestataires et d’agences gouvernementales. Cette complexité entraîne des coûts administratifs élevés, notamment la facturation, le traitement des demandes d’indemnisation et les formalités administratives. 

De plus, les soins de santé américains manquent de transparence sur leurs coûts, car les prix sont souvent difficiles à comparer et varient énormément selon les prestataires et les régions, ce qui rend difficile pour les patients et les payeurs de comprendre et de comparer ces coûts. De plus, les médecins prescrivent souvent des tests et des procédures inutiles pour se protéger des poursuites légales pour faute professionnelle, ce qui fait monter les coûts encore plus haut.

Ensuite, il y a les salaires élevés des médecins et des chirurgiens qui sont généralement plus généreux que dans de nombreux autres pays développés. Cela est dû à des facteurs tels que l'endettement élevé qu’ont les praticiens après avoir fréquenté les écoles de médecine, le danger des erreurs professionnelles et leurs conséquences légales ainsi que la nature concurrentielle du marché des soins de santé. Il en va de même pour les infirmières, les techniciens et les autres professionnels de santé qui reçoivent également des rémunérations plus élevées. 

Les coûts pharmaceutiques excessifs pèsent encore plus sur le coût global, car les États-Unis payent les prix les plus élevés du monde pour leurs médicaments. L'absence de contrôle des prix et l'influence néfaste des sociétés pharmaceutiques sur les politiciens contribuent à cette situation. Contrairement à de nombreux autres pays, le gouvernement américain n'a pas la volonté de négocier les prix des médicaments avec les sociétés pharmaceutiques, car elles ciblent et corrompent les membres du Congrès. 

À ce stade, l'intermédiaire que sont les assurances a un impact encore plus important sur les coûts, avec des coûts administratifs importants associés au traitement des demandes d'indemnisation, à la gestion des réseaux et à la commercialisation des couvertures. En tant qu'entreprises à but lucratif, les compagnies d'assurance visent à générer davantage de bénéfices pour leurs actionnaires. Ceci, associé à une concurrence limitée, conduit à des primes plus élevées pour les consommateurs. 

Il est important de noter que ce ne sont là que quelques-uns des facteurs contribuant au coût élevé des soins de santé aux États-Unis. Le problème est complexe et multiforme, et il n’existe pas de solution unique, mais c’est là que Musk devrait commencer à travailler pour réduire considérablement la dette américaine !

jeudi, février 06, 2025

Le coût exorbitant des soins de santé aux USA

Existe-t-il une corrélation entre ce qu’un pays dépense par habitant en soins de santé et l’espérance de vie de sa population ? De toute évidence, la réponse devrait être « oui », car plus un pays dépense par habitant en soins de santé, plus l’espérance de vie de ses citoyens devrait augmenter. 

Bien sûr, il y a toujours des exceptions, et dans ce cas, les États-Unis vont exactement dans la direction opposée. Voilà un autre exemple de « l’exceptionnalisme américain » ! 

Comme nous le savons tous, les États-Unis se distinguent par des dépenses de santé élevées à près de 11 000 dollars par habitant, mais cela ne se traduit que par une espérance de vie de seulement 79,3 ans, bien plus basse que les autres pays développés. 

  • La Corée du Sud (qui dépense 4 300 dollars), le Japon et la Suisse (7 250) sont les meilleurs du monde avec une espérance de vie moyenne supérieure à 84 ans. 
  • Viennent ensuite, Israël (3 000 dollars), l’Italie (3 200), l’Espagne, la France (5 000), le Canada et la Norvège (6 200) dans la catégorie de 82 à 84 ans. 
  • Le Chili (2 450 dollars), le Royaume-Uni (4 450) et l’Allemagne (6 000) suivent dans la tranche des 80 à 82 ans. 
  • Enfin, de 78 à 82 ans, on trouve la Chine (assez bon marché à 1 000 dollars), puis la Pologne (2 650), soit quatre fois moins cher que les États-Unis (à 10 827), qui coûte 50 % de plus que la Suisse, qui parvient à prolonger l'espérance de vie moyenne des Helvètes 5 ans de plus. 

Il y a quelque chose qui cloche dans ce tableau, et dans un prochain blog, je tenterai d’expliquer pourquoi. Affaire à suivre… 


 

mercredi, février 05, 2025

C’est quoi, être « woke » ?

De nos jours, nous entendons le terme « woke » tout le temps utilisé de tous cotés avec diverses intentions et, dans de nombreux cas, cela finit par être assez déroutant. Je me souviens à quel point j’avais été surpris et choqué il y a deux ans, lorsqu’un nouveau voisin, un citoyen américano-israélien que j’ai rencontré, m’a demandé si j’étais « woke ». 

Depuis lors, ce mot a été utilisé et abusé, en particulier dans les milieux politiques. La terminologie « woke » remonte à un artiste de blues américain du début du XXe siècle, Lead Belly. Selon certains, il aurait inventé l’expression « stay woke » (rester éveillé) dans sa musique. Les Noirs l’utilisent pour dire « rester conscient »… n’oubliez pas que vous pouvez être victime de discrimination à tout moment. 

Dans les années 1920, cela signifiait que les Noirs pouvaient être lynchés à n’importe quel moment. Aujourd’hui, ils peuvent être tués par la police ou se faire refuser un emploi parce qu’ils ont des dreadlocks qui déplaisent. À mon avis, leur crainte n’est pas déraisonnable. 

Les Américains blancs progressistes ont ensuite découvert et adopté ce mot lors du mouvement Black Lives Matter (BLM) et l’ont utilisé pour signifier « rester conscient de l’injustice systémique et lutter contre elle ». Dans certains cas, certains ont été critiqués parce que l’utilisation du mot était considérée comme une manière superficielle d’exprimer l’antiracisme, mais dans l’ensemble, son utilisation était conforme à sa signification originale. 

Cela dit, l’utilisation la plus courante aujourd’hui est la version bâtarde et cooptée, que les conservateurs d’extrême droite utilisent pour dénigrer les noirs ou les bruns. Bien qu’ils ne puissent pas définir sa véritable signification, ils estiment que « woke » a une connotation péjorative, alors ils l’utilisent pour rejeter tout ce qui ressemble vaguement à un droit humain fondamental ou à à minimum de décence. 

C’est à la fois offensant et intellectuellement paresseux, et c’est devenu une insulte incontournable pour les extrémistes de droite. 

J'espere que ce nom à la mode est désormais plus clair pour chacun.

mardi, février 04, 2025

Transformateurs tournés en objets d'art !

En Amérique du Nord, les boîtes en métal vertes que l'on voit dans les rues sont des transformateurs électriques montés sur un socle en béton et, comme partout de par le monde, captent l'électricité à haute tension et la réduisent à une tension utilisable pour les maisons et les commerces. 

Ces dernières années, pour embellir ces boîtes plutôt ternes et d'aspect industriel, Park City a lancé son projet « EmPOWERment » destiné à améliorer l’aspect de ces boîtes. Maintenant dans sa troisième phase, le projet invite les artistes à soumettre leurs œuvres axées sur l'environnement naturel, les arts, la culture, la communauté et l'histoire de Park City. 

Le programme est géré conjointement avec Rocky Mountain Power, le fournisseur électricité, dont l'un de ses représentants avec les membres du Public Art Advisory Board sélectionnent les artistes. 

Tous les artistes retenus reçoivent 400 dollars pour leurs créations. Les œuvres d'art sont produites sous forme d’auto-collants géants qui couvrent les boîtiers de transformateurs. L'une de nos œuvres préférées que nous voyons tous les jours lors de nos sorties est celle représentant un élan emblématique de Park City !

lundi, février 03, 2025

C'est quoi, Diversité, Equité, Inclusion ?

 

Récemment, Trump a imputé à ces trois qualités le terrible accident d’avion à Washington, DC. Juste pour que tout le monde le sache, je veux explorer et expliquer ce qu’est réellement la « Diversité, équité, inclusion » (DEI). 

Fondamentalement, il s’agit d’un cadre organisationnel qui cherche à promouvoir le traitement équitable et la pleine participation de toutes et de tous, en particulier des groupes qui ont historiquement été sous-représentés ou discriminés en raison de leur identité ou d’un handicap.

Plus précisément, cela signifie adopter un comportement plus authentique en favorisant un environnement où les gens de tous horizons, expériences et perspectives se sentent valorisées et partagent les mêmes chances de s’épanouir. 

Trump n’aime pas ça et cela déplaît aussi à son électorat masculin blanc, car les efforts de DEI mettent en évidence les inégalités et remettent en question les hypothèses que ce groupe tient sur sa propre équité, mérite et statu quo. 

Lorsqu’une personne s’identifie fortement à son groupe – que ce soit en tant que personne blanche, homme, ou membre d’une autre identité dominante – elle va considérer les initiatives DEI comme des attaques contre sa façon de penser. 

D’un autre côté, les exemples de rejet de DEI incluent le fait de traiter injustement une personne qui est différente en raison de sa race, de sa religion ou de son orientation sexuelle, et d’exclure ceux qui se déplacent en chaises roulantes en leur refusant tout accès. J’espère que cette explication apporte un bon éclairage sur ce sujet …

dimanche, février 02, 2025

Message adressé à mes membres du Congrès

Ce message a été envoyé le 31 janvier 2025 : 

« Cher sénateur Curtis, 

Veuillez ne pas confirmer Robert F. Kennedy Jr., Tulsi Gabbard et Kash Patel, car ces individus semblent être lunatiques, fous et dangereux.

Si Trump n’est pas satisfait de votre vote, vous pouvez toujours blâmer « Diversité, équité, inclusion » (DEI) pour cela, ainsi que d'ajouter que c'est votre bon sens qui vous a ordonné de voter ainsi !»

… quel concept !

 

samedi, février 01, 2025

Communiquer mes opinions politiques

Je ne suis pas un trumpiste, je n’ai pas voté pour ce genre de politiciens et pourtant, je vis en Utah, un État trumpiste. 

Je me demande souvent comment je peux communiquer efficacement avec mes sénateurs (Mike Lee et John Curtis) et mon représentant (Mike Kennedy) pour protester et, espérons-le, influencer la politique désastreuse de Trump.

Pourtant, je connais mes droits, j’exprime donc mes préoccupations et je défends des orientations politiques qui correspondent à mes valeurs. 

Voici le chemin que j’ai l’intention de suivre. Je continuerai à écrire à leurs bureaux à ma manière, à la fois créative et provocatrice, pour que j’écrive soit remarqué, je refuserai de recevoir une réponse générique remplie de platitudes et demanderai plutôt au correspondant législatif de transmettre le message à son patron. 

Si mon message est court, intelligent et convaincant, je pense qu’il finira par attirer l’attention et peut-être qu’un jour, il parviendra même au membre du Congrès qu’il était censé atteindre, et cela faudra beaucoup mieux qu’une réponse toute faite poussée par un humble assistant !