mardi, décembre 31, 2024

Réveillon du Nouvel An, 1974 ...

Il y a juste cinquante ans, je passais le réveillon du Nouvel An avec des amis au « Neige et Roc », un restaurant populaire et parfaitement situé en face de la gare de départ du téléphérique d'Avoriaz, aujourd’hui disparu. La nourriture n'y était pas exceptionnelle, mais j'y avais mangé fréquemment en raison de son emplacement incontournable. 

Mes compagnons de table étaient des moniteurs de ski d'Avoriaz avec leurs femmes et leurs copines et comme j'étais à la fin de mes quatre premiers mois hors de l'école de ski, dans mon nouveau poste de directeur de course chez Look, j'étais heureux de revoir mes anciens collègues et de me remémorer les bons moments passés ensemble. 

Présente à ce dîner en qualité de belle-sœur d'un de mes amis, se trouvait Evelyne, une jeune femme qui deviendrait mon épouse l'année suivante, et aujourd'hui, nous sommes sur le chemin de notre cinquantième année ensemble. 

C’est vrai, nous approchons de nos « Noces d’or », un exploit presque remarquable à notre époque, en tout cas l’indication d’un lien profond et durable fondé sur l’amour, le respect, la résilience et l’engagement. 

Une chronologie qui montre notre capacité à avoir traversé ensemble les hauts et les bas de la vie, à avoir pardonné, fait des compromis et maintenu notre relation contre vents et marées. 

C’est aussi une vie d’expériences partagées, de souvenirs et de croissance, faite de joies, de chagrins, de triomphes et de défis qui ont façonné notre vie commune d’Avoriaz à New York, jusqu’à Park City. 

Bien sûr, nous espérons que ces 50 ans de mariage iront au-delà de nos vies en inspirant nos enfants, notre petit-fils et les générations futures vers l’espoir et la possibilité d’une vie commune durable …

lundi, décembre 30, 2024

Comment peut-on être radin ?

Après avoir exploré les raisons et les aspects de la générosité, il m’a semblé tout à fait logique de me tourner vers l’opposé de cette qualité, à savoir l’avarice, la cupidité, pour n’en citer que quelques-unes de ces aspects. D’où viennent donc ces traits et comment peut-on les minimiser, voire les neutraliser complètement ? Toujours curieux, j’ai recherché un peu le sujet et voici ce que j’ai trouvé. 

Pour commencer, il semble que la racine de ces traits négatifs puisse se trouver dans notre instinct de survie et de nos besoins matériels. Ces instincts, bien que essentiels à la survie dans le passé, peuvent encore se manifester par l’avidité et le désir d’accumuler des ressources.

Il est également indéniable que le consumérisme, le matérialisme et l’accent mis sur la richesse ainsi que le statut social dans notre culture moderne encouragent inévitablement une culture de compétition et de gains. 

Il y a aussi des expériences plus personnelles, pour ceux qui comme moi ont été élevée dans des conditions difficiles, où pénurie, privations ou une certaine insécurité dans mon l’enfance ont pu conduire à une peur de la pénurie et à un fort désir d’accumuler des ressources pour m’en prémunir. 

Viennent ensuite les facteurs psychologiques habituels, comme une faible estime de soi, de l’anxiété ou un besoin de contrôle qui peuvent également exacerber ces traits. 

Comme vous pouvez le constater, il existe de nombreuses raisons qui peuvent pousser certains d’entre nous à agir comme des radins. 

Dans un prochain blog, nous verrons comment lutter contre cette tendance et les transformer en comportements beaucoup plus désirables, alors restez donc à l’écoute !

dimanche, décembre 29, 2024

Pisteurs en gréve à Park City

Pendant la pandémie, notre principale station de ski locale, Park City Mountain, dont est propriétaire Vail Resorts, n’avait pas pu trouver de travailleurs pour ses remontées mécaniques, son restaurant et ses autres installations et, par conséquent, n’avait pas pu ouvrir toutes ses remontées mécaniques et ses installations. 

La saison suivante, les salaires horaires de ces gens avaient été augmentés de 15 à 20 dollars de l’heure. Quand cela s’était produit, de nombreux travailleurs qualifiés (comme les pisteurs-secouristes) ou certains cadres moyens n’avaient reçu aucune augmentation significative s’ils dépassaient déjà le seuil des 20 dollars de l’heure. 

Aujourd'hui, les pisteurs-secouristes qui sont syndiqués, face au coût de la vie élevé à Park City et au fort taux d'inflation de ces dernières années, demandent maintenant une augmentation du taux de base de 21 $ à 23 $ l'heure. En novembre, le syndicat menaçait de faire grève si ses demandes n'étaient pas satisfaites et il y a quelques jours, ces préavis ont été mis à exécution.

Lors du deuxième jour de grève, la station de Park City Mountain n’avait que 17 % de ses massifs ouverts, avec 60 pistes sur 350 et 25 remontées mécaniques sur 41 opérationnelles. Dans le même temps, la station voisine de Deer Valley, propriété d’Alterra, avait 50 % de son massif ouvert, avec 61 pistes sur 123 et 19 remontées mécaniques sur 24 ouvertes. 

Park City à ce jour a reçu un peu plus de 30 cm de neige, ce qui représente un manque d’enneigement cette saison, jamais vu en 30 ans ! Nous voilà donc là, nous avons payé nos forfaits saisonniers en septembre et sommes pénalisés par une méga-station qui ne reconnaît pas que ses pisteurs méritent beaucoup plus que le salaire horaire d’un préposé aux remontées mécaniques débutant et qu’un service beaucoup plus complet nous est dû quand il a été payé d’avance. 

Au moment où j’écris ces lignes, Vail Resorts n’a offert qu’une augmentation de 3 %, soit environ 0,65 dollars de l’heure ! Cela dit, ils ont dû faire venir et héberger des pisteurs remplaçant de leurs autres stations, qui ne connaissent rien à Park City, mais qui aura coûté en réalité une petite fortune ! 

Une autre grosse bourde de la part de Vail Resorts qui ne respecte pas ses employés parmi les plus important et qui se fiche de ses clients qui devraient en avoir pour leurs sous déboursés longtemps à l’avance, et qui continue à accumuler des gaffes qui augurent mal pour l’avenir de cette méga-entreprise …

samedi, décembre 28, 2024

Définir la générosité ?

Quelqu’un qui a lu mon blog d’hier, avant sa publication, m’a demandé : « Mais ça veut dire quoi la générosité ? » et j’ai dit : « Quelle bonne question ! » Je suis donc retourné à la définition de la générosité et j’ai découvert que « la générosité est l’acte volontaire et désintéressé de donner aux autres, soit du temps, des ressources, de la compassion ou de la gentillesse. » 

Tout un programme, comme vous pouvez le voir, qui englobe des actions comme le don matériel, soit le don de l’argent, de la nourriture, de vêtements ou d’autres ressources à ceux qui en ont besoin. Ensuite, il y a le temps que nous pouvons offrir en faisant du bénévolat dans une association, en encadrant un enfant ou en aidant un voisin. 

Le partage de connaissances, d’expertise et de savoir-faire compte également. Cela comprend aussi toutes sortes de soutien émotionnel, comme savoir écouter, réconforter et faire preuve d’empathie auprès de quelqu’un qui en a besoin. Une forme de générosité inclut des gestes de gentillesse, comme tenir une porte ouverte, offrir un coup de main ou simplement être accueillant ou amical. 

Aujourd’hui, nous pourrions également inclure des actions environnementales comme la protection de la planète pour les générations futures, la justice sociale en plaidant pour l’équité, l’inclusion et la justice pour tous. En fin de compte, la générosité consiste à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à contribuer au bien-être de nos communautés et du monde qui nous entoure.

À la fin de cette longue liste que je venais d’énoncer, cette même personne m’a demandé : « C’est beaucoup de choses, mais sais-tu ce qui manque ? » J’ai répondu : « Non, dis-le moi ? ». C’est là que j’ai entendu : « Pour réussir avec ta définition, nous devons arrêter d’être si radins ! » J’ai répondu : « Ça, alors c’est bien vrai ! »

vendredi, décembre 27, 2024

En route vers la générosité ?

Pendant ces fêtes, nous pouvons nous demander pourquoi il est si difficile d’être généreux et de se sentir bien dans sa peau. Peut-être que cette question est mal formulée, car cela devrait être agréable d’être généreux, pas vrai ? Voici pourquoi c’est souvent difficile dans la réalité. 

D’abord, nous sommes constamment sous la pression de notre culture et de notre société, car l’accent est trop souvent mis sur les manifestations visibles de générosité (dons importants, galas de charité, etc.) en négligeant les actes de bonté authentiques. 

Souvent, cela peut forcer les gens à paraître généreux plutôt que de l’être vraiment. De plus, nous pouvons parfois nous sentir obligés de faire un don ou de donner à certaines causes pour être à la hauteur de ce que l’on attend de nous ou éviter d’être jugés. 

Cela finit toujours par affecter nos vraies intentions. Le plus grand obstacle à la générosité est tout simplement la peur et l’insécurité, car certains d’entre nous sont souvent réticents à donner parce qu’ils craignent d’avoir eux-mêmes besoin de ces ressources à l’avenir, surtout si l’argent était rare étant jeune. Il y a même des situations où le doute nous empêche de donner, car nous avons l’impression que nos contributions sont insignifiantes et ne feront pas de différence. 

Nous pouvons également craindre que nos efforts ne soient pas appréciés ou que nous soyons critiqués pour la mesure de notre générosité. Cela dit, il est légitime de se demander comment nous pouvons donner en cultivant une vraie générosité en nous concentrant sur le don lui-même, plutôt que sur sa valeur. Donner librement sans espérer quoi que ce soit en retour est une autre bonne manière d’apprendre à se débarrasser du besoin de se faire remercier. 

De même, commencer petit, comme prodiguer de actes de gentillesse anodins et augmenter progressivement leur intensité nous apprendra à développer un réflexe charitable. Donner de notre temps est une autre façon de contribuer et peut être tout aussi efficace que donner de l’argent. 

Enfin, pratiquer la gratitude est un bon moyen d’accroître l’empathie et la compassion, et d’ouvrir la porte au don. Comme nous pouvons le constater, de nombreuses actions sont à notre disposition et il y a tellement d’opportunités de donner, que commencer modestement est souvent le bon moyen pour se lancer …

jeudi, décembre 26, 2024

Un bon livre sur les avalanches

Un peu au hasard, et sans être trop convaincu, je suis mis à lire « Throwing Stones in a Glass House », un titre qui est un peu un jeu de mot en anglais qui veut dire « Ne critiquez pas les autres si vous avez vous-même des défauts ressemblants » et devrait plutôt être prix littéralement, voulant alors dire lancer des pierres (explosifs) dans une cathédrale (sur notre belle montagne). 

Bref, ce livre autobiographique de Liam FitzGerald, raconte qu’à 23 ans, en 1968, a commencé une carrière de pisteur-patrouilleur de ski spécialisé en déclenchement d’avalanches à Squaw Valley en Californie. 

En 1971, il transférait son savoir-faire à Snowbird, tout pres de chez nous, quand cette station venait juste d’ouvrir pour y devenir le directeur de sécurité en matière d’avalanches jusqu’en 1998, date à laquelle il a se mis à travailler dans le même domaine pour les ponts et chaussées de l’Utah, où il a dirigé le programme de protection contre les avalanches sur la routes de Little Cottonwood Canyon qui donne acces aux stations de ski d’Alta et Snowbird, l’une des routes les plus exposées aux avalanches dans toute l’Amérique du Nord. 

Si vous aimez la branche de la montagne et le ski autant que moi, et bien sûr si vous avez skié à Alta ou à Snowbird et conduit d’innombrables fois sur cette route à deux voies qui y mène, je vous encourage à lire ce bouquin en anglais qui vous passionnera du début à la fin. 

Vous découvrirez que la vie de Liam est une parfaite illustration de « Passion, Courage et Imagination » et vous en conclurez que les avalanches sont avant tout imprévisibles et que lorsque vous osez vous aventurer dans des conditions de neige suspectes ou même apparemment inoffensives, vous ne savez jamais ce qui peut vous arriver. 

C’est le grand point à retenir de ce livre, dans lequel l’auteur rappelle ce que disait Suisse André Roch, plus connu pour avoir planifié la station d’Aspen au Colorado et lui-même expert en gestion des avalanches dont l’expertise était appréciée alors dans le monde entier autour des années 40 et 50. Il disait donc : « Soyez toujours extrêmement prudent, car l’avalanche ignore toujours que vous êtes un expert en la matière ! »

mercredi, décembre 25, 2024

Le « syndrome des vieux présidents américains »

Aux alentours de Noël, nous sommes allés à une fête organisée par un voisin très sympa, de surcroît octogénaire, qui a insisté pour organiser une soirée festive auquel étaient conviés environ 60 personnes. Je vous laisse imaginer le niveau de stress que cet individu fort généreux a dû ressentir, en organisant la soirée du mieux qu’il a pu. 

Cela m’a fait réfléchir : quand est-il temps de décharger le stress sur les autres ou de tout simplement l’éviter ? Quel est le « bon âge » pour faire ça ? Bien sûr, je sais qu’il n’y a pas d’âge « idéal » pour sous-traiter ce genre d’activité. De plus, l’âge est bien entendu un sujet tabou en Amérique et personne n’ose imposer de limites, quelles qu’elles soient. 

C’est une décision personnelle qui dépend des circonstances individuelles, de la santé de chacun et des préférences personnelles. Peut-être qu’une meilleure façon d’évaluer la situation est de se demander où en est sa propre énergie ? Se sent-on de plus en plus fatigué ou en train de subir une soudaine perte d’énergie ? A-t-on plus de mal à se concentrer, à prendre des décisions ou à se souvenir des détails ? 

Ce genre de travail nous cause-t-il un stress important et affecte-t-il notre état général ? Bien sûr, il y a d’autres considérations (nous ne parlons que de retraités) : Pouvons-nous nous permettre financièrement de déléguer des tâches ou d’embaucher de l’aide ? Sommes-nous des personnes qui s’épanouissent dans des activités extrêmes au point de se complaire dans le le chaos ? 

Encore une fois, parler d’âge c’est comme de manipuler une « patate brûlante », surtout quand on est face à Biden et Trump qui nient tous deux qu’ils sont trop vieux pour diriger un pays. Je laisserais le mot de la fin à Hergé, le créateur de « Tintin », la célèbre bande dessinée belge qui cible « les jeunes de 7 à 77 ans » et qui reste d’actualité.

Au-delà, je suis convaincu que nous devons sérieusement réfléchir à deux fois avant de nous lancer dans des comportements dangereux ou inappropriés pour un âge à l’extérieur de cette enveloppe, évaluer où nous situons et de là, prendre les mesures qui s’imposent avec le sourire et faire les ajustements nécessaires !

mardi, décembre 24, 2024

Saisons sans neige en Utah

Notre enneigement actuel s’annonce plutôt mal. Même si la neige a commencé à tomber en octobre dernier, c’était par petites quantités qui n’ont pas eu le temps de coller très longtemps, et sans neige artificielle et des températures suffisamment froides en fabriquer, ce serait carrément catastrophique.

Ce qui est vrai, c’est que je n’aime pas skier sur neige artificielle, la zone limitée dans laquelle les skieurs doivent évoluer et bien sûr le risque accru de collision. Mais sans plus de chutes naturelles, c’est la seule façon de glisser. 

Il y a déjà eu de mauvaises saisons dans l’Utah, comme en 1948/1949, m’a-t-on dit, et aussi en 1976/1977, quand la neige a finalement fait une apparition notable le 22 février et quand l’ancien directeur des opérations à Deer Valley, se souvient qu’il travaillait à Alta et qu’il devait se rendre régulièrement au mont de piété mormon pour y acheter des skis « jetables » afin de se déplacer sur les pierriers. 

Je me souviens aussi de la saison 1979-1980, lorsque nous avions tenu notre réunion nationale des ventes Look à Park City, début janvier. C’était la toute première fois que je me rendais dans ce qui allait devenir mon lieu de résidence actuel. Nous ne pouvions pas skier parce qu’il n’y avait pas de neige. Tout cela me rappelle qu’une répétition de ces circonstances n’est pas impossible en 2024-2025. 

Cette situation et les températures plus douces apportées par le changement climatique ne sont pas de très bon augure pour l’avenir du ski. Une autre bonne série de raisons pour lesquelles je dois maintenir mes attentes au ras du sol et accueillir un miracle s’il s’en trouve un !

lundi, décembre 23, 2024

Une grande réalisation annuelle …

Fin 2009, j’ai produis ma première vidéo de Noël au lieu de la carte de vœux classique que je créais et faisait imprimer, puis que j’envoyais à ma famille et à mes amis. C’était juste avant que je transitionne d’une carte physique vers une version électronique que je pouvais envoyer plus de 150 contacts européens sans me ruiner ! 

Je pensais qu’un court métrage de deux minutes raconterait mieux ce que nous étions devenus en douze mois qu’un morceau de carton avec un collage de prises de vue liées aux grands événements qui avaient marqué notre année. 

À l’époque, c’était purement expérimental car je n’avais aucune idée du temps pendant lequel je m’en tiendrais à ce format au lieu d’une simple carte. Il est vrai qu’aujourd’hui les gens n’écrivent plus rien sur papier et que tout type de communication se fait via les réseaux sociaux et électroniquement. 

Envoyer des messages par voie électronique est beaucoup plus facile, moins cher, plus rapide et est devenu une évidence incontournable. C’est donc moi maintenant qui vais à contre-courant de cette tendance depuis aujourd’hui 16 ans en créant et en produisant une vidéo familiale qui, au fil des années, est devenue plus axée sur ce que nous pensons ou croyons, plutôt que sur une série d’exploits ayant ponctués notre année.

Cela dit, cette réalisation représente un travail énorme qui prend beaucoup de temps (je passe facilement entre 20 et 30 heures à le faire, y compris l’envoi) ce qui n’est pas du tout rapide car j’aime personnaliser mon message d’introduction. 

Combien de temps cela peut-il encore durer ? Cela dépendra de ma capacité physique à créer, produire et diffuser et je ne peux qu’espérer que ce ne soit pas la dernière vidéo de fin d’année que je viens d’envoyer …

dimanche, décembre 22, 2024

Passion, courage et imagination

Il y a environ quinze jours, je voyais à la télévision un reportage sur Paul Watson, une personnalité du milieu pour les droits des animaux et de l’environnement, connu dans le monde entier pour son plaidoyer passionné contre la chasse à la baleine. 

Il y a cinq jours à peine, alors qu’il était sur le point d’être extradé vers le Japon, il a été libéré de sa prison au Groenland suivant cinq mois de détention, après que le Danemark, ait décidé de rejeter la demande japonaise. 

Dans cette interview télévisée, il mettait l’accent sur l’importance de « passion, courage et imagination » dans le contexte de l’activisme et du changement social. 

Ces trois qualités sont essentielles, car la passion alimente la motivation et la persévérance nécessaires pour soutenir un activisme à long terme. Elle fournit l’énergie émotionnelle nécessaire pour surmonter les obstacles, faire face aux critiques et rester engagé dans la cause. 

Le courage permet de prendre position pour ce en quoi on croit, ce qui exige souvent de défendre ses convictions. Il faut du courage pour remettre en question le statu quo, affronter des intérêts puissants et faire face à des risques ou à une opposition incontournable. 

Enfin, l’imagination est le carburant qui permet de trouver des solutions innovantes et efficaces pour répondre à des problèmes complexes. Cela permet aux activistes de sortir des sentiers battus, d’explorer de nouvelles stratégies et de trouver des moyens créatifs d’atteindre leurs objectifs. 

Bien que ces qualités soient essentielles, il est important de se rappeler qu’elles doivent être associées à des considérations éthiques, au respect des vues les plus diverses et à un engagement non-violent. Elles ne sont pas seulement essentielles pour l’activisme environnemental, mais pour tout type de changement social positif.

samedi, décembre 21, 2024

Un solstice d’hiver de plus

Dans notre hémisphère nord, le solstice d’hiver est mon moment préféré de l’année car il signale que la lumière, après avoir atteint son point le plus bas, va rebondir dans la promesse que tout va s’orienter vers de longues journées, au moins pour les six prochains mois. 

Nous débordons ainsi d’espoir à mesure que les jours s’allongent, même si la chute dans l’obscurité est souvent moins remarquée car si peu appréciée. C’est probablement la raison pour laquelle cette période de l’année est chargée de signification spirituelle et utilisée par les religions du monde entier pour marquer la transition entre l’obscurité et la lumière. 

Cela signale une renaissance symbolique alors que nous célébrons le jour le plus court de l’année et une période sombre qui symbolise la mort, l’hibernation et la fin d’un cycle. Sans smartphones, nos ancêtres étaient profondément connectés au monde naturel et à ses rythmes. Le solstice était un moment crucial pour survivre, marquant le début de l’hiver et la nécessité de se préparer aux mois les plus rudes à venir. 

Célébrer ce moment a aidé les gens à se connecter aux cycles naturels et à trouver l’espoir et la résilience pendant une période difficile. C’est pourquoi de nombreuses cultures ont développé des rituels et des célébrations uniques autour de ce phénomène naturel, à commencer par la fête païenne de Yule qui honore le retour du soleil. 

Même chose avec Noël qui, tout en ayant des racines chrétiennes, incorpore de nombreuses traditions liées au solstice d’hiver. De nombreuses autres cultures ont leurs propres célébrations et rituels uniques associés à ce moment particulier.

J’allais oublier la signification scientifique et astronomique du phénomène à commencer par la planète atteignant cette fameuse inclinaison de 23,5 degrés par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. Bien sûr, ce sera l’inverse si vous vous trouvez à Sydney ou à Buenos Aires au moment où vous entrez dans un été long et chaud ! 

Toutes ces considérations confortent ma conviction que son puissant symbolisme d’obscurité et de lumière, de mort et de renaissance, font du solstice d’hiver le jour le plus remarquable de l’année. Du moins pour moi. Maintenant, profitez bien de cette journée !

vendredi, décembre 20, 2024

Le plus vieux mensonge du monde ?

Trump est vraiment l’homme qui a popularisé le terme « Fake News » et plus j’y pense, plus je me rends compte que nous vivons entourés d’un univers de balivernes depuis notre naissance. Pour ceux d’entre nous qui ne croient pas à la religion organisée et à la vie après la mort, ces concepts ne sont-ils pas des exemples parfaits de « réalité modifiée », pour utiliser un autre euphémisme à la mode qui désigne cette forme de mensonge ? 

Il est vrai que les « Fake News » sont partout et que nous avons toujours été entourés d’informations qui ne sont peut-être pas entièrement exactes ou véridiques. En ce qui concerne la religion ou les croyances spirituelles, lorsqu’elles ne correspondent pas aux preuves scientifiques ou à l’expérience personnelle (comme la vie après la mort), il est raisonnable de dire qu’elles pourraient être considérées comme une forme de « réalité modifiée » ou de balivernes. 

Bien sûr, le concept de « vérité » lui-même est subjectif et pas facile à définir. Ce qu’une personne considère comme des « Fake News », une autre peut le considérer comme une perspective valable. 

Les croyances religieuses reposent souvent sur la foi et l’expérience personnelle, plutôt que sur des preuves scientifiques. Elles abordent des questions sur l’existence, le but et la moralité auxquelles la science ne peut pas répondre pleinement simplement parce qu’elle manque de preuves, et c’est précisément ce qui rend celle-ci plus crédible et plus facile à suivre et à adopter. 

Il est vrai que pour beaucoup, les croyances religieuses donnent un sens, un but et une communauté, bien que non scientifiquement prouvables, ces croyances peuvent avoir un impact profond sur la vie des individus car dans la majorité des cas, elles ont été inculquées depuis leur plus tendre enfance, lorsqu’ils étaient les plus influençables. 

Certains diront que le terme « Fake News » est souvent utilisé pour décrire la désinformation délibérée qui est diffusée dans l’intention de tromper ou de manipuler, tandis que les croyances religieuses bénéficient du bénéfice du doute et sont considérées comme sincères et fondées sur un sentiment de conviction, à l’exception de quelques cas de conversion forcée, comme l’Inquisition ou l’État islamique, pour ne citer que ceux-ci. 

D'autres affirmeront que les similitudes entre certaines croyances religieuses et la propagation de « fausses nouvelles » (qui impliquent toutes deux l’acceptation d’informations qui ne sont pas entièrement vérifiables) ne devraient pas être trop simplifiées et que, comme les croyances religieuses semblent être le domaine de la « majorité », les non-croyants et leurs positions restent la voix d’une « minorité » négligeable qui ne compte pas vraiment. 

Je ne dis pas que nous devrions manquer de respect par rapport aux convictions des autres lorsqu’elles diffèrent de nos certitudes, mais je crois que les compétences de pensée critique restent essentielles pour évaluer l’information, identifier les biais et faire la distinction entre certitude et conviction.

jeudi, décembre 19, 2024

L’apparence changeante de la méditation

On ne lit pas autant sur la méditation que sur la course à pied, les courses de l’Iron Man ou même les vols en montgolfière. La pratique de la méditation est beaucoup difficile à saisir, elle est aussi plus diversifiée, personnelle et tellement subjective que peu de personnes se portent volontaires pour la traduire en mots.

C’est probablement pourquoi je me sens obligé d’intervenir alors que je m’approche de 5 ans de pratique quotidienne. En quelques mots, je trouve que la méditation est comme une cible mouvante. 

On atteint un certain niveau ou un certain point, et tout change soudainement et oblige l’utilisateur à réviser son approche. Ce qui fonctionnait de manière fiable ne fonctionne plus et, au contraire, cela oblige celui qui médite à se concentrer davantage sur ce qui se passe. S’attendre à l’inattendu semble être la règle lorsqu’on médite. 

Y a-t-il un lecteur qui médite également parmi vous qui puisse le confirmer ?

mercredi, décembre 18, 2024

Merci pour la neige artificielle ! (2e partie)

Bien que je pense que l’efficacité en matière de neige à canon a augmenté de 50 à 75 % au cours du dernier demi-siècle (les chiffres exacts sont difficiles à obtenir), il est assez évident que la fabrication d’une telle neige nécessite de grandes quantités d’eau, ce qui peut vite épuiser des ressources en eau basses en début d’hiver, et particulièrement en régions arides. 

Cela ne manque pas d’attirer la critique des écologistes, mais une grande partie de l’eau n’est pas gaspillée car elle retourne finalement dans le sol lors de la fonte printanière. L’eau nécessaire pour recouvrir une piste de ski de neige reste relativement constante d’une année à l’autre, de sorte que les gains d’efficacité sont limités. 

L’air comprimé est ce qui coûte vraiment cher et si l'énergie est générée par des sources non renouvelables, elle contribue directement au réchauffement climatique. Ne parlons pas du coût des infrastructures, de leur entretien qui est considérable. C'est sur les canons que se concentrent en fait tous les efforts des fabricants d'équipements d'enneigement. 

Les écologistes pointeront également du doigt les additifs chimiques utilisés pour améliorer la qualité de la neige, qui peuvent avoir certains impacts environnementaux. Comme nous l'avons suggéré, la technologie continue de s'améliorer avec des machines plus efficaces utilisant moins d'eau et d'énergie pour produire de la neige. Un canon à neige typique peut produire entre 1 et 10 tonnes de neige par heure. 

Les machines à haut rendement peuvent produire encore plus dans des conditions optimales, c'est-à-dire lorsque les températures sont inférieures à -2°C et que les niveaux d'humidité sont bas. Dans ces conditions, les machines peuvent créer une neige plus dense et de meilleure qualité. Quant à la consommation d'eau, les machines nécessitent généralement environ 1 000 gallons d'eau pour produire une tonne de neige. 

Cela peut varier en fonction de l'efficacité de la machine et de la qualité de neige souhaitée. Alors qu’il faut environ 3,5 à 4,3 kWh d'énergie pour produire un mètre cube de neige, selon les conditions, ce chiffre peut varier entre 1kWh ou 14 kWh par mètre cube. L'enneigement artificiel représente environ 50 % des coûts énergétiques consommés par une station de ski américaine moyenne, soit environ un demi million de dollars sur la saison.

Compte tenu de l'augmentation progressive des température et de la montée graduelle de limite d'enneigement, la demande mondiale d'enneigement artificiel pourrait en fait doubler d'ici 2050 si elle n'est pas stoppée plus tôt par les réglementations environnementales. Aujourd'hui encore, il semble que les futurs gains d'efficacité énergétique avec les technologies actuelles vont cesser leur progression et toute amélioration devra venir des systèmes qui ont été récemment mis à jour. 

Cependant, les massifs ou domaines skiables qui n'ont pas encore adopté cette technologie pourraient réaliser des gains impressionnants en termes de performances et d'efficacité énergétique. Aujourd’hui, les exploitants de stations peuvent choisir parmi une large sélection de canons adaptés à leur terrain, aux conditions météorologiques régionales et à besoins spécifiques. 

Bien que l'enneigement artificiel ait un impact environnemental significatif, les progrès technologiques et les efforts fait par les stations pour se procurer des courants électriques renouvelables pourraient atténuer ces préoccupations. La poursuite des recherches et du développement est essentielle pour améliorer encore l’efficacité et le respect de l’environnement afin que les écologistes ne parviennent pas à menacer leur utilisation. 

En attendant, les skieurs qui, comme moi, ne peuvent guère skier que sur des pistes damées et enneigées artificiellement n’auront pas à abîmer leurs skis flambant neufs en tout début de saison !

mardi, décembre 17, 2024

Merci pour la neige artificielle !

Cette saison de neige démarre lentement avec de nombreuses chutes de neige, mais jusqu'à présent, sans gains en épaisseur. S'il n'y avait pas la neige artificielle, ce serait un début de saison difficile car Noël est à moins d’une semaine. 

Au cours des quarante hivers vécus à Park City, j'ai connu des saisons pires que celle-ci, et je dois admettre que nous avons eu beaucoup de chance d'avoir un temps suffisamment froid depuis novembre pour compenser le manque d’élément naturel par la neige artificielle ! 

Sa fabrication n'est pourtant pas nouvelle, car les premières tentatives documentées de fabrication de neige artificielle remontent à 1934, quand la Warner Brothers invente la première machine à Hollywood pour créer un blizzard pour les besoins d’un film. La machine consistait alors en trois lames qui rasaient un bloc de glace avec un ventilateur qui soufflait la poussière de glace en l'air. 

Mais le véritable coup d’éclat eu lieu dans les années 1940, lorsque Ray Ringer, un chercheur canadien, découvrit par hasard les principes de fabrication de la neige en étudiant la formation de la glace sur les moteurs à réaction. 

Pourtant, il fallu attendre les années 1950 pour que Art Hunt, Dave Richey et Wayne Pierce concoctent le premier canon à neige commercial et qu’en 1952, le Grossinger’s Catskill Resort Hotel, pas loin de New York, devienne le premier lieu à utiliser de la neige artificielle. À la fin de cette décennie, en 1958, le « Eastern Ski Directory » note que 18 des 104 stations de ski de New York et de la Nouvelle-Angleterre utilisent de la neige artificielle pour compléter le travail de la nature. 

C’est à partir de là que Alden Hanson, le chercheur en chef de Dow Chemical, un inventeur prolifique, breveté le premier canon à neige utilisant un ventilateur en 1961 (il a également inventé le matériau de rembourrage Flo des chaussures de ski Lange, le silly-putty des Hansons et bien sûr la première chaussure à entrée arrière commercialisée sous ce nom). 

Cela a ouvert la voie à des avancées plus importantes dans les années 1970 et au développement de canons à neige plus efficaces dont nous parlerons dans le prochain blog… (à suivre)

lundi, décembre 16, 2024

Faut-il aider la Syrie ?

Il me semble que le « monde libre » tout entier attend, assis sur ses mains, de voir comment la Syrie va s’en tirer toute seule après l’éviction choquante et surprenante de Bachar al-Assad. Le monde développé ne devrait-il pas aider activement ce pays au lieu de ne rien faire, de spéculer et d’attendre que les choses se mettent à tourner mal ? 

En aidant un peu, l’établissement d’un État plus démocratique et plus inclusif pourrait être négocié, l’éradication de toutes armes chimiques et autres stock militaires pourrait se faire, de même que la fermeture définitive des bases russes en Méditerranée ? Je suis bien conscient que la situation en Syrie est incroyablement complexe, mais elle me rappelle la Russie dans le contexte de l’implosion de l’URSS, lorsque la communauté internationale aurait dû intervenir pour aider davantage au lieu de rester sur la ligne de touche. 

Il est indéniable que la guerre civile syrienne a causé d’immenses souffrances humaines. Une intervention pacifique et active pourrait contribuer à alléger celles-ci en fournissant une bonne aide humanitaire, en protégeant les civils et en soutenant l’établissement et la fourniture de services essentiels. De plus, ce conflit a eu des effets déstabilisateurs sur la région, en alimentant la montée de l’extrémisme et en contribuant à la crise des réfugiés. 

En facilitant les négociations entre le gouvernement syrien et les groupes d’opposition, un engagement international actif pourrait contribuer à prévenir une plus grande instabilité et à améliorer la sécurité régionale. Enfin, une intervention internationale pourrait s’attaquer aux causes sous-jacentes du conflit, telles que la pauvreté, les inégalités et la répression politique, afin de les atténuer. 

Cela empêcherait également des politiciens dévoyés comme Netanyhu de profiter de la situation, comme il l’a déjà fait, en faisant son propre prétendu nettoyage et en empiétant davantage sur son territoire. Bien sûr, une telle intervention comporte des risques, mais si nous ne faisons rien en refusant de s’exposer ainsi, les conséquences pourraient être pires. 

Certains peuvent craindre qu’une intervention viole la souveraineté du pays ou qu’elle aggrave le conflit et conduise à davantage de violences et de victimes. Ils craignent aussi que cela ne crée des divisions politiques au sein de la communauté internationale, mais à terme, ne rien faire pourrait conduire à un nouveau gouvernement tyrannique comme celui que nous avons vu partout après le printemps arabe, qui a largement avorté. 

Aider la Syrie serait comme payer un prime d’assurance peu coûteuse pour épargner un pays de la crise au Moyen-Orient que nous finirons par payer au prix fort. Notre monde développé serait-il tout simplement devenu trop anti-arabe pour comprendre tout ça ?

dimanche, décembre 15, 2024

L’industrie de la croyance

Il est assez facile de voir qui domine le marché automobile, mais beaucoup plus difficile de voir quelle religion (ou son absence) domine le « business de la croyance », comme j’aime l’appeler. 

Il est difficile d’obtenir des chiffres fiables et parmi ceux-ci, j’imagine qu’il y a un énorme pourcentage de soi-disant fidèles qui sont d’aussi « bons catholiques » que moi, n’ayant jamais mis les pieds dans une église, seul, pendant une grande partie de leur vie, et il en va probablement de même pour des millions d’autres personnes dites religieuses comptabilisées dans les statistiques mondiales. 

Nous devons donc considérer cette « part de marché mondiale » de la religion avec une énorme prudence. Au début de cette semaine, ma femme me demandait combien il y avait de musulmans dans le monde. N’en ayant aucune idée, j’ai demandé à notre « smart speaker » (enceinte connectée) qui m’a donné un chiffre, puis nous avons passé en revue toutes les religions auxquelles nous pouvions penser. 

En vérifiant auprès d’autres sources, j’ai établi un hit-parade organisé des religions planétaire, car les chiffres varient beaucoup d’une source à l’autre. Rappelons simplement que le christianisme est toujours numéro un avec environ 2,2 milliards de fidèles, suivi par 1,6 milliard de musulmans, 1,6 milliard d’athées ou non affiliés et 1,2 milliard d’hindous. 

Les bouddhistes ne représentent que près de 500 millions et le solde de 1,1 milliard est une catégorie fourre-tout qui comprend les religions animistes et autochtones ainsi que des croyances comme le bahaïsme, le jaïnisme, le sikhisme, le shintoïsme, le taoïsme, le tenrikyo, la wicca et le zoroastrisme, entre autres. Je ne parle même pas d’astrologie et de théories de complot ! 

Bien que le christianisme soit la religion la plus répandue à l’heure actuelle, les projections indiquent que l’islam pourrait rivaliser avec celle-ci en termes d’adeptes d’ici 2050. Il pourrait également être à la fois difficile à croire et surprenant que les médias sociaux, tels que nous les connaissons, ne supplantent pas toutes ces croyances, du moins à l’horizon 2050 ! 

Étonnamment, mes amis mormons qui ont fait des percées dans les pays à niveau d’éducation limité comme l'Amérique du Sud revendiquent 17 millions de membres, mais finissent-ils par tous rester fidèles à ce dogme ? Finalement, les juifs ne représentent que 15 millions de personnes, mais restent une minorité extrêmement tonitruante dans le monde, faisant de leur groupe la queue qui remue le chien !

samedi, décembre 14, 2024

Être compétitif pour gagner !

Quand je repense à la dernière élection présidentielle, je suis convaincu que pour gagner (dans n’importe quel contexte), il faut être compétitif, alors quelles sont donc les caractéristiques de la compétitivité ? Bien sûr, en politique comme partout ailleurs, la compétitivité englobe une série de traits qui poussent les individus à s’efforcer de réussir et à surpasser les autres. 

Certains d’entre eux, comme la motivation et l’ambition, sont souvent associés à une volonté de travailler dur et de fournir les efforts nécessaires. Difficile à produire lorsqu’une personne est clairement en déclin mental prononcé comme l’était Biden. 

Il y a aussi la détermination et la résilience dont Biden a fait preuve en tentant de briguer un second mandat et en refusant de partir alors que tout le monde pensait qu’il était cuit après son débat avec Trump. Dans cette catégorie, les deux étaient presque à égalité, encore que leurs motivations étaient très différentes. 

La capacité à se concentrer était un autre ingrédient qui existait encore chez Trump mais qui fondait rapidement chez Biden. Tous deux avaient une dose égale de confiance en soi ou d’ego, ce qui ne faisait pas beaucoup de différence.

La capacité à prendre des risques était un autre domaine dans lequel Trump a surpassé Biden, qui se contentait de répéter la routine politique qui était la sienne depuis plus d’un demi-siècle, alors que Trump accentuait son coté iconoclaste. 

Quant à la réflexion stratégique, l’équipe de Trump avait bossé avec acharnement tandis que Biden croyait que la continuité lui suffirait largement. Enfin, le désir de gagner a avantagé Trump qui ne voulait pas aller en prison, tandis que Biden ne cherchait qu’à mettre la cerise sur le gâteau. 

Bien sûr, certains pourront dire que Trump était un concurrent malsain (motivé par l’ego, le besoin de domination et le manque de respect envers les autres) tandis que Biden faisait preuve d’une compétitivité plus saine, mais au final, Joe Biden qui ne s’était pas preparé n’était malheureusement plus dans le coup pour battre Trump !

vendredi, décembre 13, 2024

Que faire quand on est déprimé ?

Si vous croyez que je ne n’ai jamais eu des moments de déprime, détrompez-vous ! Être démoralisé, déprimé, ne pas être au top de sa forme mentale, cela arrive à tout le monde. Nous sommes tous les passagers du même manège, seules la forme, la fréquence et l’amplitude du parcours varient selon les individus. Il est donc tout à fait normal de se sentir parfois déprimé.

Voici ce que j’essaie de faire quand ça m’arrive. Au lieu d’ignorer ou de nier ce qui m’arrive, je fais de mon mieux pour ne pas lutter contre ce sentiment et m’offrir le luxe de bien ressentir ces émotions négatives. Je m’accorde également une pause et j’essaie d’être sympa avec moi-même. 

Plus important encore, je ne laisse pas ces mauvais sentiments s’infiltrer et me distraire de ma routine. Je continue mes mêmes marches à pied quotidiennes, je suis mon régime alimentaire, ma méditation et mon heure de coucher exactement comme d’habitude. 

Ce que je ne fais pas toujours bien, et que je dois améliorer, c’est d’en parler à mon épouse car j’ai tendance à vouloir régler tout ça moi-même. Je devrais aussi compenser en m’engageant dans des activités ludiques au lieu de m’obstiner dans des tâches plus difficiles et devrais être plus indulgent envers moi-même, comme aller me faire une piste en hiver, mais croyez-moi bien, je me sentirais coupable d’utiliser le ski comme thérapie… 

Cela dit, ce que je me rappelle toujours, c’est que se sentir déprimé fait partie de la vie. J’ai juste encore quelques progrès à faire pour mieux régler ces situations quand elles se produisent !

jeudi, décembre 12, 2024

L’héritage Biden ?

Bien que j’aurai été prêt à voter pour lui pour faire barrage à Trump, je n’ai jamais été un fan du président Biden. S’il existe un trait caractéristique chez lui, c’est qu’il semble toujours aller de mal en pis. 

Avant de remporter l’élection en 2020, on lui avait demandé « Accepteriez-vous une femme comme vice-présidente ? » Il s’est fait avoir en acquiesçant sur-le-champ. La réponse intelligente aurait été : « Je choisirai le meilleur candidat, homme ou femme pour ce poste ». Point final. 

Ensuite, il a choisi Kamala Harris, qui n’avait pas non plus inventé la poudre. La première leçon en leadership est qu’il faut toujours choisir un acolyte au moins aussi bon, ou idéalement meilleur que soi-même. Trump était tellement affaibli par sa mauvaise gestion du Covid et quatre années chaotiques, que Biden avait remporté l’élection de 2020. 

Pourtant, pendant son mandat, les médias n’ont fait que le détester. Ce n’était pas le gars le plus sexy, avec l’air d’avoir déjà un pied dans la tombe… Puis, en ne demandant pas à ses électeurs ce qu’ils en pensaient, Biden a eu l’idée saugrenue d’annuler les prêts étudiants, initiative qui a échoué et fâché nombre de ses partisans. 

C’est là qu’il a eu l’audace, je dirai fatale, de se présenter à nouveau sans adversaire sérieux aux primaires, ce qui lui a valu une nomination sans effort et ce, en dépit d’avoir dépassé sa « date d’expiration politique ». Ce triste événement a été à la fois amplifié et justifié par son implosion face à Trump lors du premier débat, puis par ses gaffes répétées comme « président Poutine » au lieu de Zelinsky et « vice-président Trump » au lieu de Harris. 

Mais cela n’a pas suffi à le faire abandonner la course, il a fallu l’en sortir violemment après presque un mois de refus. Pour rendre ce geste plus douloureux, il a désigné Harris comme son héritière afin qu’elle ait peu de chances de gagner par rapport à d’autres candidats potentiels, ce qui risquait moins de lui porter ombrage. 

Il aurait pu se montrer gracieux et démissionner après l’élection de novembre et laisser Harris être la 47e et première femme présidente pendant quelques semaines en guise de consolation, et faire ainsi un pied de nez à Trump, mais il a oublié de le faire, je présume. 

Et ce n’est pas tout : après avoir affirmé à plusieurs reprises qu’il ne pardonnerait jamais à son fils Hunter, il l’a fait après Thanksgiving. Cet homme de principes devrait peut-être réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la bouche !

mercredi, décembre 11, 2024

Un livre pour dissèquer la croissance !

Il y a quelques semaines, j’ai fini de lire « Growth, a history and a reckoning » de Daniel Susskind (l’auteur d’Un Monde sans Travail). J’avoue que je suis fasciné par les sujets de croissance et de durabilité, et la couverture du livre avait attiré mon regard ! 

La première partie du livre est bien construite et assez informative. J’ai aimé l’histoire de la croissance, c’est-à-dire les milliers d’années de stagnation qui ont précédé l’ère industrielle (bon, il a oublié de mentionner l’avènement des énergies fossiles et des tournants culturels comme la Renaissance) tout ça pour arriver à la croissance en forme de « crosse de hockey » qui a suivi. 

Il explique la création du PIB comme mesure de la croissance et la quête résolue de chiffres toujours plus élevés pour nourrir cette unité magique. L’auteur a mis à mal le mantra selon lequel « nous ne pouvons pas avoir une croissance infinie sur une planète finie », ou la nécessité d’une « décroissance » qui conduirait à la récession, ou la préservation de la planète pour les générations futures, en rétorquant que le monde des idées est infiniment vaste et résoudrait éventuellement tout ces problèmes. 

Il est clair que Susskind ne peut pas imaginer un monde sans croissance traditionnelle telle que nous la connaissons. Au contraire, il me semble que s’attaquer à la surpopulation, réparer les dommages causés à la planète, rembourser la dette colossale des pays ainsi que substituer la qualité par la quantité dans tout ce qui est fait, et dans un délai raisonnable, pourrait faire avancer les choses dans la bonne direction. 

Bon, je ne suis pas économiste, je suis juste un vieux skieur à la retraite … 


mardi, décembre 10, 2024

Un autre coup de maître de Macron

Le président français Emmanuel Macron a fait preuve d’autant de créativité que d’opportunisme en invitant Donald Trump, le futur président des États-Unis, à Paris samedi dernier. Les deux hommes ont alors tenu une réunion organisée à la hâte avec Volodymyr Zelenskyy avant de célébrer la grande réouverture de la cathédrale Notre-Dame. 

La journée a mêlé faste et attention aux problèmes internationaux afin de détourner l’attention des électeurs français du désordre politique total dans lequel il les a plongés, quand il a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale début juin.

Je me demande aussi pourquoi Biden n’était-il pas assis à la place de Trump entre Macron et sa femme ? Cette scène surréaliste est une excellente illustration du cynisme de Macron et de la stupidité de notre département d’État. 

Il est également vrai que Macron a fait un bien meilleur travail en restaurant Notre-Dame qu’en démolissant le climat politique français. Comme le reste d’entre nous, je me demande encore ce que Zelenskyy a retiré de cette réunion impromptue …

lundi, décembre 09, 2024

Le laborieux retour d’Hirscher

Après une bonne prestation lors de l’ouverture de saison à Sölden en octobre dernier, Hirscher n’a pas pu reproduire sa performance en slalom géant lors des deux slaloms suivants et a donc décidé de s’entraîner beaucoup plus dur. Ce faisant, il s’est déchiré le ligament croisé antérieur du genou gauche. 

Le 3 décembre, l’octuple champion du monde s’est blessé alors qu’il s’entraînait à Reiteralm, en Autriche. La blessure, décrite comme une « glissade sans gravité » causée par une faute de ski intérieur, a également une lésion mineure à la capsule externe du genou, mais n’a pas entraîné la chute du champion.

La bonne nouvelle est que Marcel a été opéré avec succès dans une clinique privée de Graz. Son grand retour sous le drapeau néerlandais est probablement terminé. Retourner à un endroit et dans un environnement que l’on a déjà quitté n’est jamais facile. 

Je me souviens de l'avoir fait quand je suis retourné enseigner le ski à l’école de ski d’Avoriaz pour Noël 1976, deux ans après avoir quitté l’école, et ce ne fut pas une expérience agréable. J’ai immédiatement redécouvert toutes les bonnes raisons qui m’avaient poussé à partir en 1974. Même si ce n’était pas un sentiment agréable, cela m’a au moins conforté dans ma décision initiale. 

Je suis presque sûr que Marcel a dû ressentir ce genre de sentiment. Au moins, il a poussé son idée aussi loin qu’il le pouvait …

dimanche, décembre 08, 2024

Assez de poubelles ?

L’indice mondial des déchets 2022 a classé les plus grandes nations productrices de déchets au monde. La Corée du Sud, le Danemark et l’Allemagne étaient les 3 premières parmi les meilleures, c’est-à-dire les moins sales. La France est classée 14ème tandis que les États-Unis occupent la 25ème place sur 38 nations classées. Le Canada, 31ème, est même pire et la Turquie, bonne derniere.

L’image ci-dessus montre comment certains ménages de Park City contribuent à l’image de gaspilleurs qu’ont les États-Unis. Les cinq poubelles grises illustrées ici contiennent 60 litres chacune et les deux grandes poubelles marron sont utilisées pour le recyclage. 

Dans notre ménage (2 personnes), nous n’en utilisons qu’une de chaque et bien que nous la vidions chaque semaine, il nous faudrait 3 à 4 mois pour trouver 60 litres de déchets ménagers ! Huit mois par an, nous compostons également nos déchets végétaux. 

Inutile de dire que nous nous demandons comment une maison individuelle comme celle-là peut utiliser autant de poubelles… Notre décharge pour Park City et le comté de Summit est située à Three Mile Canyon, et au moment où j’écris ces lignes, elle est presque à capacité. 

Celle-ci traite environ 42 000 à 52 000 tonnes de déchets chaque année. La décharge a environ 80 000 tonnes de capacité restante. Où iront les déchets une fois remplis ?

samedi, décembre 07, 2024

L’éloge de la jugeote

Nous entendons beaucoup parler de bon jugement ces derniers temps, et la scène politique semble regorger de mauvais exemples dans cette catégorie. Il suffit de jeter un œil à certains des gens proposés par Trump pour son cabinet, à la grâce qu’a accordé Biden à son fils ou à la dissolution du l’Assemblée Nationale par Macron. 

Il me semble qu’un bon jugement fait référence à la capacité de de se forger une opinion valable avant prendre des décisions judicieuses. Cela nécessite bien sûr beaucoup de temps, d’expérience, de préparation, de recherche et de travail acharné. Tout d’abord, je crois fermement que c’est d’abord une question de bon sens. 

Sans cela, il ne peut y avoir de bonne décision. Mais avant de nous lancer un peu au hasard, nous devrions d’abord considérer divers facteurs et faire preuve d’esprit critique en analysant nos informations de manière objective et en identifiant les biais potentiels. Nous devons également faire confiance à notre propre instinct et à notre intuition, en particulier dans les situations complexes. 

J’ajouterais que nous devons faire des choix qui correspondent à nos valeurs personnelles, à nos objectifs, et à nos normes sociétales, sans jamais laisser notre jugement être de nature purement émotionnelle et en gardant toujours une vision à long terme en considérant les conséquences potentielles de nos décisions dans le temps.

Ensuite, nous devons nous assurer que nous avons assez temps et de ressources disponibles pour concrétiser notre jugement. Le grand élément que j’ai laissé pour la fin est l’expérience ou notre capacité à nous appuyer sur les expériences passées pour éclairer les décisions futures. On dit qu’un bon jugement vient de l’expérience, et qu’une grande partie de celle-ci vient de mauvais jugements, ce qui est probablement aussi vrai ! 

Faire un bon choix comporte des tas éléments en suspension donc, rappelons nous toujours qu’un bon jugement est notre capacité à faire des choix éclairés, rationnels et responsables qui convergent tous sur des résultats positifs.

vendredi, décembre 06, 2024

Journée de ski numéro deux

Mercredi dernier fut ma deuxième journée de ski cette saison et, contrairement à la première, cette sortie a été très bonne. Je dirais même plutôt agréable. 

Mon temps sur la neige a été court, mais toutes les descentes que j’ai faites m’ont procuré un grand plaisir et cette fois-ci, j’ai bien aimé la neige artificielle que le côté Canyons de la montagne offrait aux skieurs.

Le coût de ma sortie quotidienne est passé de 980 à 490 dollars, et pourrait descendre au-dessous de la barre des 10 dollars si je skie au moins 100 jours. Je me suis dit : « Si nous avons assez de neige, on aura peut-être une saison anthologique ! » 

D’accord, mon « Esperomètre » est réglé sur zéro, donc tout ela ne peut que s’améliorer !

jeudi, décembre 05, 2024

Thierry Convert, 1950-2024

Thierry est originaire d’Oyonnax, dans l’Ain, une région surnommée « Plastics Vallée ». Son entreprise familiale remonte à 1830, lorsqu’elle commença à développer des objets d’artisanat, d’abord des peignes, puis des tabatières, des pipes, etc. En 1951, l’entreprise devint « Établissements G. Convert » et produisit diverses matières plastiques et, jusqu’en 1983, des poupées et autres jouets.

Thierry Convert entra chez Look à Nevers en 1977 pour reprendre mon poste de chef de produit qui devint disponible quand j’ai intégré la filiale de l’entreprise à New York. Lorsque Look déménagea dans le Vermont en 1982, je décidai de rester à New York, changeais de travail et fus à nouveau remplacé par Thierry, venu en Amérique avec sa femme Audrey. 

Pour la deuxième fois, il me suivit dans mon ancien bureau et reprit le relais. En 1986, je quittait les chaussures de ski Lange (une entité appartenant au fondateur de Rossignol) pour créer ma propre entreprise de distribution. C'est là que Thierry Convert acceptait un poste similaire au sein de la nouvelle division chaussures de ski Rossignol-Lange, cette fois-ci au siège de l’entreprise, tout près de Grenoble. 

Une remarquable série de coïncidences qu’il faut souligner, même dans des circonstances bien tristes puisque mon ancien collègue est décédé vendredi dernier après une longue et dure bataille contre le cancer. Audrey et Thierry étaient venus nous rendre visite à Park City en 2012 et nous avions pu nous remémorer nos carrières qui se sont si curieusement suivies. 

Nos plus sincères condoléances à Audrey, ses quatre enfants et à sa famille toute entière.

mercredi, décembre 04, 2024

Régulateur de vitesse au banc d’essai …

Le « pont » des vacances de Thanksgiving m’a donné une autre chance de conduire ma Tesla sur de longues distances et d’être encore plus confiante avec son potentiel de conduite et le système de recharge de la marque. 

La recharge a été rapide et n’a jamais posé de problème et les bornes de recharge de plus en plus nombreuses sur notre itinéraire n’ont jamais été remplies à plus de 90 % ! Je suis maintenant confiante de pouvoir conduire ma Tesla n’importe où au Canada ou aux États-Unis et de profiter pleinement de l’expérience.

Cette année, ce traditionnel week-end de réunions familiales aura été une journée de voyage record dans les airs et, bien sûr, sur les routes. Nous n’avons pas fait exception, la circulation était intense et était ce qu’on appelle « en accordéon », avec des accélérations et des ralentissements en alternance, ce qui rendait extrêmement difficile pour les conducteurs de maintenir ses distances de sécurité dans un trafic aussi dense. 

Quand cet espace se réduit, il faut constamment freiner au lieu de rouler régulièrement. Même chose pour les voitures derrière soi, tout au long de la chaîne, sauf que l’effet est amplifié pour chaque véhicule. Ainsi, lorsqu’on freine un peu pour ralentir, la 200eme voitures derrière s'arrête net ! 

C'est là que l'Autopilot de Tesla, et plus précisément son régulateur de vitesse adaptatif, brille par ses fonctionnalités avancées et son fonctionnement fluide par rapport aux systèmes de régulateur de vitesse adaptatif concurrents. 

Voici les différences essentielles qui en font sa supériorité : Le système Tesla est le plus intégré de ceux qui existent sur le marché. Il utilise une combinaison de caméras, de radars et de capteurs à ultrasons pour fournir une image complète de l'environnement où se situe la voiture. Il en résulte une expérience de conduite plus fluide, avec une accélération et un freinage plus progressifs. 

Lorsque le conducteur choisit de rester et de conserver la même voie, l'Autopilot de Tesla va automatiquement maintenir la voiture centrée sur celle-ci, réduisant ainsi la fatigue du conducteur sur les longs trajets comme ce que nous avons vécu lors de ce voyage. Le résultat de cette expérience à l'aller et au retour a été une expérience de conduite relaxante, sans stress, sans aucune fatigue à l'arrivée à destination ! 

Certes, le système Autopilot de Tesla, bien que très avancé, n’est pas totalement autonome et nécessite une attention constante de la part du conducteur, mais c’est aussi la raison pour laquelle il est considéré comme l’un des systèmes les plus avancés du marché. Une autre bonne raison d’aimer cette voiture, et non pas Elon Musk, bien sûr !

mardi, décembre 03, 2024

Quelques jours dans le désert …

Pour Thanksgiving, notre petite famille, six d’entre nous, s’est réunie à St. George, une petite ville du sud de l’Utah, pour passer ce long week-end ensemble, ce qui est devenu une tradition annuelle. 

Notre fille est venue depuis Washington tandis que notre fils, sa famille, ma femme et moi avons conduit depuis le nord dans des voitures séparées et sur des routes extrêmement surchargées. 

Nous nous en sommes tous bien sortis et avons eu la chance de profiter d’un magnifique ciel bleu pendant tout notre séjour, seules les températures arctiques n’étaient pas de la partie pour cette région en bordure de l’Arizona, allant de -2 le matin à 13 degrés l’après-midi. 

Un peu moins froid que Park City, mais guère mieux ! 

Cela dit, cet endroit en plein désert est absolument unique, magnifique en fait, encadré de falaises rouges de tous les cotes, le tout souligné de neige fraîche sur les sommets avoisinants ! 

Nous avons séjourné à St. George a de nombreuses occasions, et cette fois ci, nous avons exploré certaines zones connues pour leurs pétroglyphes Anasazi, dont certains se trouvent dans un de ces “canyon étroits” typiques dans cette region et seulement accessibles au prix d’escalades et autres acrobaties un terrain tortueux et assez accidenté !

lundi, décembre 02, 2024

Michel Lascar, 1938-2024

La première fois que j’ai rencontré Michel, c'était en octobre 1969, quand je me suis présenté à l’école de ski d’Avoriaz dans l’espoir d’y décrocher un emploi.

Comme je n’étais pas diplômé pour enseigner le ski, il m’a fallu suivre un stage de formation d’une semaine en sa compagnie, à Chamrousse, avant la saison de ski. 

Au départ, Michel avait été engagé comme moniteur de vélo-ski et avait décidé de s’orienter sur l’enseignement du ski. Nous avons ensuite enseigné le ski ensemble à Avoriaz jusqu’en 1974, année de mon départ. 

En fait, Michel Lascar a tenu une place importante dans l'alpinisme français des années 1960. Il s'est illustré par ses ascensions audacieuses et techniques, contribuant à repousser les limites de la discipline. Il a ouvert de nombreuses voies dans les Alpes, notamment sur les faces nord. 

Il a également participé à plusieurs expéditions hors des Alpes. L'une de ses ascensions les plus célèbres fut la face nord de l'Eiger en 1966, avec Patrice Bodin. Cette voie, réalisée quelques années plus tôt, est restée un mythe en matière d’alpinisme et le duo a inscrit son nom à la liste des alpinistes ayant réussi cet exploit technique et physique. 

Michel Lascar était toujours calme, gentil et très accommodant. Amoureux de la montagne, son attitude tranquille incarnait les mots de Lao-Tseu : « Celui qui sait, ne parle pas. Celui qui parle, ne sait pas. » Sincères et profondes condoléances à toute sa famille.

dimanche, décembre 01, 2024

Biden est-il aussi un criminel de guerre ?

Le 21 novembre dernier, la Cour pénale internationale a rendu à l’unanimité deux décisions rejetant les contestations de l’État d’Israël. 

Dans le même temps, elle a également émis des mandats d’arrêt contre Messieurs Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre le 8 octobre 2023 et au moins le 20 mai 2024, jour où les demandes de mandats d’arrêt ont été déposées. 

Après le carnage de Gaza et du Liban, il semble qu’il soit difficile de contester cette décision. C’est également horrible pour nous, Américains, de voir l’argent de nos impôts détourné pour servir à commettre ces crimes.

Maintenant, la question qui se pose est de savoir quel rôle Joe Biden a joué pour continuer à armer Israël afin que ce pays opère ces massacres ? La Maison Blanche n’était-elle pas la partenaires d’Israël dans ce génocide ? 

En compensant son soutien à Israël par des gestes humanitaires creux et de l’empathie pour les Palestiniens, Biden a dilué la pression pour mettre fin à la guerre et il me semble assez clair que son administration a soutenu et perpétué ce même génocide sous un vernis de légitimité, en diffusant la pression avec des platitudes sur la paix tout en renforçant la complicité de l’Amérique …