dimanche, décembre 22, 2024

Passion, courage et imagination

Il y a environ quinze jours, je voyais à la télévision un reportage sur Paul Watson, une personnalité du milieu pour les droits des animaux et de l’environnement, connu dans le monde entier pour son plaidoyer passionné contre la chasse à la baleine. 

Il y a cinq jours à peine, alors qu’il était sur le point d’être extradé vers le Japon, il a été libéré de sa prison au Groenland suivant cinq mois de détention, après que le Danemark, ait décidé de rejeter la demande japonaise. 

Dans cette interview télévisée, il mettait l’accent sur l’importance de « passion, courage et imagination » dans le contexte de l’activisme et du changement social. 

Ces trois qualités sont essentielles, car la passion alimente la motivation et la persévérance nécessaires pour soutenir un activisme à long terme. Elle fournit l’énergie émotionnelle nécessaire pour surmonter les obstacles, faire face aux critiques et rester engagé dans la cause. 

Le courage permet de prendre position pour ce en quoi on croit, ce qui exige souvent de défendre ses convictions. Il faut du courage pour remettre en question le statu quo, affronter des intérêts puissants et faire face à des risques ou à une opposition incontournable. 

Enfin, l’imagination est le carburant qui permet de trouver des solutions innovantes et efficaces pour répondre à des problèmes complexes. Cela permet aux activistes de sortir des sentiers battus, d’explorer de nouvelles stratégies et de trouver des moyens créatifs d’atteindre leurs objectifs. 

Bien que ces qualités soient essentielles, il est important de se rappeler qu’elles doivent être associées à des considérations éthiques, au respect des vues les plus diverses et à un engagement non-violent. Elles ne sont pas seulement essentielles pour l’activisme environnemental, mais pour tout type de changement social positif.

samedi, décembre 21, 2024

Un solstice d’hiver de plus

Dans notre hémisphère nord, le solstice d’hiver est mon moment préféré de l’année car il signale que la lumière, après avoir atteint son point le plus bas, va rebondir dans la promesse que tout va s’orienter vers de longues journées, au moins pour les six prochains mois. 

Nous débordons ainsi d’espoir à mesure que les jours s’allongent, même si la chute dans l’obscurité est souvent moins remarquée car si peu appréciée. C’est probablement la raison pour laquelle cette période de l’année est chargée de signification spirituelle et utilisée par les religions du monde entier pour marquer la transition entre l’obscurité et la lumière. 

Cela signale une renaissance symbolique alors que nous célébrons le jour le plus court de l’année et une période sombre qui symbolise la mort, l’hibernation et la fin d’un cycle. Sans smartphones, nos ancêtres étaient profondément connectés au monde naturel et à ses rythmes. Le solstice était un moment crucial pour survivre, marquant le début de l’hiver et la nécessité de se préparer aux mois les plus rudes à venir. 

Célébrer ce moment a aidé les gens à se connecter aux cycles naturels et à trouver l’espoir et la résilience pendant une période difficile. C’est pourquoi de nombreuses cultures ont développé des rituels et des célébrations uniques autour de ce phénomène naturel, à commencer par la fête païenne de Yule qui honore le retour du soleil. 

Même chose avec Noël qui, tout en ayant des racines chrétiennes, incorpore de nombreuses traditions liées au solstice d’hiver. De nombreuses autres cultures ont leurs propres célébrations et rituels uniques associés à ce moment particulier.

J’allais oublier la signification scientifique et astronomique du phénomène à commencer par la planète atteignant cette fameuse inclinaison de 23,5 degrés par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. Bien sûr, ce sera l’inverse si vous vous trouvez à Sydney ou à Buenos Aires au moment où vous entrez dans un été long et chaud ! 

Toutes ces considérations confortent ma conviction que son puissant symbolisme d’obscurité et de lumière, de mort et de renaissance, font du solstice d’hiver le jour le plus remarquable de l’année. Du moins pour moi. Maintenant, profitez bien de cette journée !

vendredi, décembre 20, 2024

Le plus vieux mensonge du monde ?

Trump est vraiment l’homme qui a popularisé le terme « Fake News » et plus j’y pense, plus je me rends compte que nous vivons entourés d’un univers de balivernes depuis notre naissance. Pour ceux d’entre nous qui ne croient pas à la religion organisée et à la vie après la mort, ces concepts ne sont-ils pas des exemples parfaits de « réalité modifiée », pour utiliser un autre euphémisme à la mode qui désigne cette forme de mensonge ? 

Il est vrai que les « Fake News » sont partout et que nous avons toujours été entourés d’informations qui ne sont peut-être pas entièrement exactes ou véridiques. En ce qui concerne la religion ou les croyances spirituelles, lorsqu’elles ne correspondent pas aux preuves scientifiques ou à l’expérience personnelle (comme la vie après la mort), il est raisonnable de dire qu’elles pourraient être considérées comme une forme de « réalité modifiée » ou de balivernes. 

Bien sûr, le concept de « vérité » lui-même est subjectif et pas facile à définir. Ce qu’une personne considère comme des « Fake News », une autre peut le considérer comme une perspective valable. 

Les croyances religieuses reposent souvent sur la foi et l’expérience personnelle, plutôt que sur des preuves scientifiques. Elles abordent des questions sur l’existence, le but et la moralité auxquelles la science ne peut pas répondre pleinement simplement parce qu’elle manque de preuves, et c’est précisément ce qui rend celle-ci plus crédible et plus facile à suivre et à adopter. 

Il est vrai que pour beaucoup, les croyances religieuses donnent un sens, un but et une communauté, bien que non scientifiquement prouvables, ces croyances peuvent avoir un impact profond sur la vie des individus car dans la majorité des cas, elles ont été inculquées depuis leur plus tendre enfance, lorsqu’ils étaient les plus influençables. 

Certains diront que le terme « Fake News » est souvent utilisé pour décrire la désinformation délibérée qui est diffusée dans l’intention de tromper ou de manipuler, tandis que les croyances religieuses bénéficient du bénéfice du doute et sont considérées comme sincères et fondées sur un sentiment de conviction, à l’exception de quelques cas de conversion forcée, comme l’Inquisition ou l’État islamique, pour ne citer que ceux-ci. 

D'autres affirmeront que les similitudes entre certaines croyances religieuses et la propagation de « fausses nouvelles » (qui impliquent toutes deux l’acceptation d’informations qui ne sont pas entièrement vérifiables) ne devraient pas être trop simplifiées et que, comme les croyances religieuses semblent être le domaine de la « majorité », les non-croyants et leurs positions restent la voix d’une « minorité » négligeable qui ne compte pas vraiment. 

Je ne dis pas que nous devrions manquer de respect par rapport aux convictions des autres lorsqu’elles diffèrent de nos certitudes, mais je crois que les compétences de pensée critique restent essentielles pour évaluer l’information, identifier les biais et faire la distinction entre certitude et conviction.

jeudi, décembre 19, 2024

L’apparence changeante de la méditation

On ne lit pas autant sur la méditation que sur la course à pied, les courses de l’Iron Man ou même les vols en montgolfière. La pratique de la méditation est beaucoup difficile à saisir, elle est aussi plus diversifiée, personnelle et tellement subjective que peu de personnes se portent volontaires pour la traduire en mots.

C’est probablement pourquoi je me sens obligé d’intervenir alors que je m’approche de 5 ans de pratique quotidienne. En quelques mots, je trouve que la méditation est comme une cible mouvante. 

On atteint un certain niveau ou un certain point, et tout change soudainement et oblige l’utilisateur à réviser son approche. Ce qui fonctionnait de manière fiable ne fonctionne plus et, au contraire, cela oblige celui qui médite à se concentrer davantage sur ce qui se passe. S’attendre à l’inattendu semble être la règle lorsqu’on médite. 

Y a-t-il un lecteur qui médite également parmi vous qui puisse le confirmer ?

mercredi, décembre 18, 2024

Merci pour la neige artificielle ! (2e partie)

Bien que je pense que l’efficacité en matière de neige à canon a augmenté de 50 à 75 % au cours du dernier demi-siècle (les chiffres exacts sont difficiles à obtenir), il est assez évident que la fabrication d’une telle neige nécessite de grandes quantités d’eau, ce qui peut vite épuiser des ressources en eau basses en début d’hiver, et particulièrement en régions arides. 

Cela ne manque pas d’attirer la critique des écologistes, mais une grande partie de l’eau n’est pas gaspillée car elle retourne finalement dans le sol lors de la fonte printanière. L’eau nécessaire pour recouvrir une piste de ski de neige reste relativement constante d’une année à l’autre, de sorte que les gains d’efficacité sont limités. 

L’air comprimé est ce qui coûte vraiment cher et si l'énergie est générée par des sources non renouvelables, elle contribue directement au réchauffement climatique. Ne parlons pas du coût des infrastructures, de leur entretien qui est considérable. C'est sur les canons que se concentrent en fait tous les efforts des fabricants d'équipements d'enneigement. 

Les écologistes pointeront également du doigt les additifs chimiques utilisés pour améliorer la qualité de la neige, qui peuvent avoir certains impacts environnementaux. Comme nous l'avons suggéré, la technologie continue de s'améliorer avec des machines plus efficaces utilisant moins d'eau et d'énergie pour produire de la neige. Un canon à neige typique peut produire entre 1 et 10 tonnes de neige par heure. 

Les machines à haut rendement peuvent produire encore plus dans des conditions optimales, c'est-à-dire lorsque les températures sont inférieures à -2°C et que les niveaux d'humidité sont bas. Dans ces conditions, les machines peuvent créer une neige plus dense et de meilleure qualité. Quant à la consommation d'eau, les machines nécessitent généralement environ 1 000 gallons d'eau pour produire une tonne de neige. 

Cela peut varier en fonction de l'efficacité de la machine et de la qualité de neige souhaitée. Alors qu’il faut environ 3,5 à 4,3 kWh d'énergie pour produire un mètre cube de neige, selon les conditions, ce chiffre peut varier entre 1kWh ou 14 kWh par mètre cube. L'enneigement artificiel représente environ 50 % des coûts énergétiques consommés par une station de ski américaine moyenne, soit environ un demi million de dollars sur la saison.

Compte tenu de l'augmentation progressive des température et de la montée graduelle de limite d'enneigement, la demande mondiale d'enneigement artificiel pourrait en fait doubler d'ici 2050 si elle n'est pas stoppée plus tôt par les réglementations environnementales. Aujourd'hui encore, il semble que les futurs gains d'efficacité énergétique avec les technologies actuelles vont cesser leur progression et toute amélioration devra venir des systèmes qui ont été récemment mis à jour. 

Cependant, les massifs ou domaines skiables qui n'ont pas encore adopté cette technologie pourraient réaliser des gains impressionnants en termes de performances et d'efficacité énergétique. Aujourd’hui, les exploitants de stations peuvent choisir parmi une large sélection de canons adaptés à leur terrain, aux conditions météorologiques régionales et à besoins spécifiques. 

Bien que l'enneigement artificiel ait un impact environnemental significatif, les progrès technologiques et les efforts fait par les stations pour se procurer des courants électriques renouvelables pourraient atténuer ces préoccupations. La poursuite des recherches et du développement est essentielle pour améliorer encore l’efficacité et le respect de l’environnement afin que les écologistes ne parviennent pas à menacer leur utilisation. 

En attendant, les skieurs qui, comme moi, ne peuvent guère skier que sur des pistes damées et enneigées artificiellement n’auront pas à abîmer leurs skis flambant neufs en tout début de saison !

mardi, décembre 17, 2024

Merci pour la neige artificielle !

Cette saison de neige démarre lentement avec de nombreuses chutes de neige, mais jusqu'à présent, sans gains en épaisseur. S'il n'y avait pas la neige artificielle, ce serait un début de saison difficile car Noël est à moins d’une semaine. 

Au cours des quarante hivers vécus à Park City, j'ai connu des saisons pires que celle-ci, et je dois admettre que nous avons eu beaucoup de chance d'avoir un temps suffisamment froid depuis novembre pour compenser le manque d’élément naturel par la neige artificielle ! 

Sa fabrication n'est pourtant pas nouvelle, car les premières tentatives documentées de fabrication de neige artificielle remontent à 1934, quand la Warner Brothers invente la première machine à Hollywood pour créer un blizzard pour les besoins d’un film. La machine consistait alors en trois lames qui rasaient un bloc de glace avec un ventilateur qui soufflait la poussière de glace en l'air. 

Mais le véritable coup d’éclat eu lieu dans les années 1940, lorsque Ray Ringer, un chercheur canadien, découvrit par hasard les principes de fabrication de la neige en étudiant la formation de la glace sur les moteurs à réaction. 

Pourtant, il fallu attendre les années 1950 pour que Art Hunt, Dave Richey et Wayne Pierce concoctent le premier canon à neige commercial et qu’en 1952, le Grossinger’s Catskill Resort Hotel, pas loin de New York, devienne le premier lieu à utiliser de la neige artificielle. À la fin de cette décennie, en 1958, le « Eastern Ski Directory » note que 18 des 104 stations de ski de New York et de la Nouvelle-Angleterre utilisent de la neige artificielle pour compléter le travail de la nature. 

C’est à partir de là que Alden Hanson, le chercheur en chef de Dow Chemical, un inventeur prolifique, breveté le premier canon à neige utilisant un ventilateur en 1961 (il a également inventé le matériau de rembourrage Flo des chaussures de ski Lange, le silly-putty des Hansons et bien sûr la première chaussure à entrée arrière commercialisée sous ce nom). 

Cela a ouvert la voie à des avancées plus importantes dans les années 1970 et au développement de canons à neige plus efficaces dont nous parlerons dans le prochain blog… (à suivre)

lundi, décembre 16, 2024

Faut-il aider la Syrie ?

Il me semble que le « monde libre » tout entier attend, assis sur ses mains, de voir comment la Syrie va s’en tirer toute seule après l’éviction choquante et surprenante de Bachar al-Assad. Le monde développé ne devrait-il pas aider activement ce pays au lieu de ne rien faire, de spéculer et d’attendre que les choses se mettent à tourner mal ? 

En aidant un peu, l’établissement d’un État plus démocratique et plus inclusif pourrait être négocié, l’éradication de toutes armes chimiques et autres stock militaires pourrait se faire, de même que la fermeture définitive des bases russes en Méditerranée ? Je suis bien conscient que la situation en Syrie est incroyablement complexe, mais elle me rappelle la Russie dans le contexte de l’implosion de l’URSS, lorsque la communauté internationale aurait dû intervenir pour aider davantage au lieu de rester sur la ligne de touche. 

Il est indéniable que la guerre civile syrienne a causé d’immenses souffrances humaines. Une intervention pacifique et active pourrait contribuer à alléger celles-ci en fournissant une bonne aide humanitaire, en protégeant les civils et en soutenant l’établissement et la fourniture de services essentiels. De plus, ce conflit a eu des effets déstabilisateurs sur la région, en alimentant la montée de l’extrémisme et en contribuant à la crise des réfugiés. 

En facilitant les négociations entre le gouvernement syrien et les groupes d’opposition, un engagement international actif pourrait contribuer à prévenir une plus grande instabilité et à améliorer la sécurité régionale. Enfin, une intervention internationale pourrait s’attaquer aux causes sous-jacentes du conflit, telles que la pauvreté, les inégalités et la répression politique, afin de les atténuer. 

Cela empêcherait également des politiciens dévoyés comme Netanyhu de profiter de la situation, comme il l’a déjà fait, en faisant son propre prétendu nettoyage et en empiétant davantage sur son territoire. Bien sûr, une telle intervention comporte des risques, mais si nous ne faisons rien en refusant de s’exposer ainsi, les conséquences pourraient être pires. 

Certains peuvent craindre qu’une intervention viole la souveraineté du pays ou qu’elle aggrave le conflit et conduise à davantage de violences et de victimes. Ils craignent aussi que cela ne crée des divisions politiques au sein de la communauté internationale, mais à terme, ne rien faire pourrait conduire à un nouveau gouvernement tyrannique comme celui que nous avons vu partout après le printemps arabe, qui a largement avorté. 

Aider la Syrie serait comme payer un prime d’assurance peu coûteuse pour épargner un pays de la crise au Moyen-Orient que nous finirons par payer au prix fort. Notre monde développé serait-il tout simplement devenu trop anti-arabe pour comprendre tout ça ?

dimanche, décembre 15, 2024

L’industrie de la croyance

Il est assez facile de voir qui domine le marché automobile, mais beaucoup plus difficile de voir quelle religion (ou son absence) domine le « business de la croyance », comme j’aime l’appeler. 

Il est difficile d’obtenir des chiffres fiables et parmi ceux-ci, j’imagine qu’il y a un énorme pourcentage de soi-disant fidèles qui sont d’aussi « bons catholiques » que moi, n’ayant jamais mis les pieds dans une église, seul, pendant une grande partie de leur vie, et il en va probablement de même pour des millions d’autres personnes dites religieuses comptabilisées dans les statistiques mondiales. 

Nous devons donc considérer cette « part de marché mondiale » de la religion avec une énorme prudence. Au début de cette semaine, ma femme me demandait combien il y avait de musulmans dans le monde. N’en ayant aucune idée, j’ai demandé à notre « smart speaker » (enceinte connectée) qui m’a donné un chiffre, puis nous avons passé en revue toutes les religions auxquelles nous pouvions penser. 

En vérifiant auprès d’autres sources, j’ai établi un hit-parade organisé des religions planétaire, car les chiffres varient beaucoup d’une source à l’autre. Rappelons simplement que le christianisme est toujours numéro un avec environ 2,2 milliards de fidèles, suivi par 1,6 milliard de musulmans, 1,6 milliard d’athées ou non affiliés et 1,2 milliard d’hindous. 

Les bouddhistes ne représentent que près de 500 millions et le solde de 1,1 milliard est une catégorie fourre-tout qui comprend les religions animistes et autochtones ainsi que des croyances comme le bahaïsme, le jaïnisme, le sikhisme, le shintoïsme, le taoïsme, le tenrikyo, la wicca et le zoroastrisme, entre autres. Je ne parle même pas d’astrologie et de théories de complot ! 

Bien que le christianisme soit la religion la plus répandue à l’heure actuelle, les projections indiquent que l’islam pourrait rivaliser avec celle-ci en termes d’adeptes d’ici 2050. Il pourrait également être à la fois difficile à croire et surprenant que les médias sociaux, tels que nous les connaissons, ne supplantent pas toutes ces croyances, du moins à l’horizon 2050 ! 

Étonnamment, mes amis mormons qui ont fait des percées dans les pays à niveau d’éducation limité comme l'Amérique du Sud revendiquent 17 millions de membres, mais finissent-ils par tous rester fidèles à ce dogme ? Finalement, les juifs ne représentent que 15 millions de personnes, mais restent une minorité extrêmement tonitruante dans le monde, faisant de leur groupe la queue qui remue le chien !

samedi, décembre 14, 2024

Être compétitif pour gagner !

Quand je repense à la dernière élection présidentielle, je suis convaincu que pour gagner (dans n’importe quel contexte), il faut être compétitif, alors quelles sont donc les caractéristiques de la compétitivité ? Bien sûr, en politique comme partout ailleurs, la compétitivité englobe une série de traits qui poussent les individus à s’efforcer de réussir et à surpasser les autres. 

Certains d’entre eux, comme la motivation et l’ambition, sont souvent associés à une volonté de travailler dur et de fournir les efforts nécessaires. Difficile à produire lorsqu’une personne est clairement en déclin mental prononcé comme l’était Biden. 

Il y a aussi la détermination et la résilience dont Biden a fait preuve en tentant de briguer un second mandat et en refusant de partir alors que tout le monde pensait qu’il était cuit après son débat avec Trump. Dans cette catégorie, les deux étaient presque à égalité, encore que leurs motivations étaient très différentes. 

La capacité à se concentrer était un autre ingrédient qui existait encore chez Trump mais qui fondait rapidement chez Biden. Tous deux avaient une dose égale de confiance en soi ou d’ego, ce qui ne faisait pas beaucoup de différence.

La capacité à prendre des risques était un autre domaine dans lequel Trump a surpassé Biden, qui se contentait de répéter la routine politique qui était la sienne depuis plus d’un demi-siècle, alors que Trump accentuait son coté iconoclaste. 

Quant à la réflexion stratégique, l’équipe de Trump avait bossé avec acharnement tandis que Biden croyait que la continuité lui suffirait largement. Enfin, le désir de gagner a avantagé Trump qui ne voulait pas aller en prison, tandis que Biden ne cherchait qu’à mettre la cerise sur le gâteau. 

Bien sûr, certains pourront dire que Trump était un concurrent malsain (motivé par l’ego, le besoin de domination et le manque de respect envers les autres) tandis que Biden faisait preuve d’une compétitivité plus saine, mais au final, Joe Biden qui ne s’était pas preparé n’était malheureusement plus dans le coup pour battre Trump !

vendredi, décembre 13, 2024

Que faire quand on est déprimé ?

Si vous croyez que je ne n’ai jamais eu des moments de déprime, détrompez-vous ! Être démoralisé, déprimé, ne pas être au top de sa forme mentale, cela arrive à tout le monde. Nous sommes tous les passagers du même manège, seules la forme, la fréquence et l’amplitude du parcours varient selon les individus. Il est donc tout à fait normal de se sentir parfois déprimé.

Voici ce que j’essaie de faire quand ça m’arrive. Au lieu d’ignorer ou de nier ce qui m’arrive, je fais de mon mieux pour ne pas lutter contre ce sentiment et m’offrir le luxe de bien ressentir ces émotions négatives. Je m’accorde également une pause et j’essaie d’être sympa avec moi-même. 

Plus important encore, je ne laisse pas ces mauvais sentiments s’infiltrer et me distraire de ma routine. Je continue mes mêmes marches à pied quotidiennes, je suis mon régime alimentaire, ma méditation et mon heure de coucher exactement comme d’habitude. 

Ce que je ne fais pas toujours bien, et que je dois améliorer, c’est d’en parler à mon épouse car j’ai tendance à vouloir régler tout ça moi-même. Je devrais aussi compenser en m’engageant dans des activités ludiques au lieu de m’obstiner dans des tâches plus difficiles et devrais être plus indulgent envers moi-même, comme aller me faire une piste en hiver, mais croyez-moi bien, je me sentirais coupable d’utiliser le ski comme thérapie… 

Cela dit, ce que je me rappelle toujours, c’est que se sentir déprimé fait partie de la vie. J’ai juste encore quelques progrès à faire pour mieux régler ces situations quand elles se produisent !

jeudi, décembre 12, 2024

L’héritage Biden ?

Bien que j’aurai été prêt à voter pour lui pour faire barrage à Trump, je n’ai jamais été un fan du président Biden. S’il existe un trait caractéristique chez lui, c’est qu’il semble toujours aller de mal en pis. 

Avant de remporter l’élection en 2020, on lui avait demandé « Accepteriez-vous une femme comme vice-présidente ? » Il s’est fait avoir en acquiesçant sur-le-champ. La réponse intelligente aurait été : « Je choisirai le meilleur candidat, homme ou femme pour ce poste ». Point final. 

Ensuite, il a choisi Kamala Harris, qui n’avait pas non plus inventé la poudre. La première leçon en leadership est qu’il faut toujours choisir un acolyte au moins aussi bon, ou idéalement meilleur que soi-même. Trump était tellement affaibli par sa mauvaise gestion du Covid et quatre années chaotiques, que Biden avait remporté l’élection de 2020. 

Pourtant, pendant son mandat, les médias n’ont fait que le détester. Ce n’était pas le gars le plus sexy, avec l’air d’avoir déjà un pied dans la tombe… Puis, en ne demandant pas à ses électeurs ce qu’ils en pensaient, Biden a eu l’idée saugrenue d’annuler les prêts étudiants, initiative qui a échoué et fâché nombre de ses partisans. 

C’est là qu’il a eu l’audace, je dirai fatale, de se présenter à nouveau sans adversaire sérieux aux primaires, ce qui lui a valu une nomination sans effort et ce, en dépit d’avoir dépassé sa « date d’expiration politique ». Ce triste événement a été à la fois amplifié et justifié par son implosion face à Trump lors du premier débat, puis par ses gaffes répétées comme « président Poutine » au lieu de Zelinsky et « vice-président Trump » au lieu de Harris. 

Mais cela n’a pas suffi à le faire abandonner la course, il a fallu l’en sortir violemment après presque un mois de refus. Pour rendre ce geste plus douloureux, il a désigné Harris comme son héritière afin qu’elle ait peu de chances de gagner par rapport à d’autres candidats potentiels, ce qui risquait moins de lui porter ombrage. 

Il aurait pu se montrer gracieux et démissionner après l’élection de novembre et laisser Harris être la 47e et première femme présidente pendant quelques semaines en guise de consolation, et faire ainsi un pied de nez à Trump, mais il a oublié de le faire, je présume. 

Et ce n’est pas tout : après avoir affirmé à plusieurs reprises qu’il ne pardonnerait jamais à son fils Hunter, il l’a fait après Thanksgiving. Cet homme de principes devrait peut-être réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la bouche !

mercredi, décembre 11, 2024

Un livre pour dissèquer la croissance !

Il y a quelques semaines, j’ai fini de lire « Growth, a history and a reckoning » de Daniel Susskind (l’auteur d’Un Monde sans Travail). J’avoue que je suis fasciné par les sujets de croissance et de durabilité, et la couverture du livre avait attiré mon regard ! 

La première partie du livre est bien construite et assez informative. J’ai aimé l’histoire de la croissance, c’est-à-dire les milliers d’années de stagnation qui ont précédé l’ère industrielle (bon, il a oublié de mentionner l’avènement des énergies fossiles et des tournants culturels comme la Renaissance) tout ça pour arriver à la croissance en forme de « crosse de hockey » qui a suivi. 

Il explique la création du PIB comme mesure de la croissance et la quête résolue de chiffres toujours plus élevés pour nourrir cette unité magique. L’auteur a mis à mal le mantra selon lequel « nous ne pouvons pas avoir une croissance infinie sur une planète finie », ou la nécessité d’une « décroissance » qui conduirait à la récession, ou la préservation de la planète pour les générations futures, en rétorquant que le monde des idées est infiniment vaste et résoudrait éventuellement tout ces problèmes. 

Il est clair que Susskind ne peut pas imaginer un monde sans croissance traditionnelle telle que nous la connaissons. Au contraire, il me semble que s’attaquer à la surpopulation, réparer les dommages causés à la planète, rembourser la dette colossale des pays ainsi que substituer la qualité par la quantité dans tout ce qui est fait, et dans un délai raisonnable, pourrait faire avancer les choses dans la bonne direction. 

Bon, je ne suis pas économiste, je suis juste un vieux skieur à la retraite … 


mardi, décembre 10, 2024

Un autre coup de maître de Macron

Le président français Emmanuel Macron a fait preuve d’autant de créativité que d’opportunisme en invitant Donald Trump, le futur président des États-Unis, à Paris samedi dernier. Les deux hommes ont alors tenu une réunion organisée à la hâte avec Volodymyr Zelenskyy avant de célébrer la grande réouverture de la cathédrale Notre-Dame. 

La journée a mêlé faste et attention aux problèmes internationaux afin de détourner l’attention des électeurs français du désordre politique total dans lequel il les a plongés, quand il a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale début juin.

Je me demande aussi pourquoi Biden n’était-il pas assis à la place de Trump entre Macron et sa femme ? Cette scène surréaliste est une excellente illustration du cynisme de Macron et de la stupidité de notre département d’État. 

Il est également vrai que Macron a fait un bien meilleur travail en restaurant Notre-Dame qu’en démolissant le climat politique français. Comme le reste d’entre nous, je me demande encore ce que Zelenskyy a retiré de cette réunion impromptue …

lundi, décembre 09, 2024

Le laborieux retour d’Hirscher

Après une bonne prestation lors de l’ouverture de saison à Sölden en octobre dernier, Hirscher n’a pas pu reproduire sa performance en slalom géant lors des deux slaloms suivants et a donc décidé de s’entraîner beaucoup plus dur. Ce faisant, il s’est déchiré le ligament croisé antérieur du genou gauche. 

Le 3 décembre, l’octuple champion du monde s’est blessé alors qu’il s’entraînait à Reiteralm, en Autriche. La blessure, décrite comme une « glissade sans gravité » causée par une faute de ski intérieur, a également une lésion mineure à la capsule externe du genou, mais n’a pas entraîné la chute du champion.

La bonne nouvelle est que Marcel a été opéré avec succès dans une clinique privée de Graz. Son grand retour sous le drapeau néerlandais est probablement terminé. Retourner à un endroit et dans un environnement que l’on a déjà quitté n’est jamais facile. 

Je me souviens de l'avoir fait quand je suis retourné enseigner le ski à l’école de ski d’Avoriaz pour Noël 1976, deux ans après avoir quitté l’école, et ce ne fut pas une expérience agréable. J’ai immédiatement redécouvert toutes les bonnes raisons qui m’avaient poussé à partir en 1974. Même si ce n’était pas un sentiment agréable, cela m’a au moins conforté dans ma décision initiale. 

Je suis presque sûr que Marcel a dû ressentir ce genre de sentiment. Au moins, il a poussé son idée aussi loin qu’il le pouvait …

dimanche, décembre 08, 2024

Assez de poubelles ?

L’indice mondial des déchets 2022 a classé les plus grandes nations productrices de déchets au monde. La Corée du Sud, le Danemark et l’Allemagne étaient les 3 premières parmi les meilleures, c’est-à-dire les moins sales. La France est classée 14ème tandis que les États-Unis occupent la 25ème place sur 38 nations classées. Le Canada, 31ème, est même pire et la Turquie, bonne derniere.

L’image ci-dessus montre comment certains ménages de Park City contribuent à l’image de gaspilleurs qu’ont les États-Unis. Les cinq poubelles grises illustrées ici contiennent 60 litres chacune et les deux grandes poubelles marron sont utilisées pour le recyclage. 

Dans notre ménage (2 personnes), nous n’en utilisons qu’une de chaque et bien que nous la vidions chaque semaine, il nous faudrait 3 à 4 mois pour trouver 60 litres de déchets ménagers ! Huit mois par an, nous compostons également nos déchets végétaux. 

Inutile de dire que nous nous demandons comment une maison individuelle comme celle-là peut utiliser autant de poubelles… Notre décharge pour Park City et le comté de Summit est située à Three Mile Canyon, et au moment où j’écris ces lignes, elle est presque à capacité. 

Celle-ci traite environ 42 000 à 52 000 tonnes de déchets chaque année. La décharge a environ 80 000 tonnes de capacité restante. Où iront les déchets une fois remplis ?

samedi, décembre 07, 2024

L’éloge de la jugeote

Nous entendons beaucoup parler de bon jugement ces derniers temps, et la scène politique semble regorger de mauvais exemples dans cette catégorie. Il suffit de jeter un œil à certains des gens proposés par Trump pour son cabinet, à la grâce qu’a accordé Biden à son fils ou à la dissolution du l’Assemblée Nationale par Macron. 

Il me semble qu’un bon jugement fait référence à la capacité de de se forger une opinion valable avant prendre des décisions judicieuses. Cela nécessite bien sûr beaucoup de temps, d’expérience, de préparation, de recherche et de travail acharné. Tout d’abord, je crois fermement que c’est d’abord une question de bon sens. 

Sans cela, il ne peut y avoir de bonne décision. Mais avant de nous lancer un peu au hasard, nous devrions d’abord considérer divers facteurs et faire preuve d’esprit critique en analysant nos informations de manière objective et en identifiant les biais potentiels. Nous devons également faire confiance à notre propre instinct et à notre intuition, en particulier dans les situations complexes. 

J’ajouterais que nous devons faire des choix qui correspondent à nos valeurs personnelles, à nos objectifs, et à nos normes sociétales, sans jamais laisser notre jugement être de nature purement émotionnelle et en gardant toujours une vision à long terme en considérant les conséquences potentielles de nos décisions dans le temps.

Ensuite, nous devons nous assurer que nous avons assez temps et de ressources disponibles pour concrétiser notre jugement. Le grand élément que j’ai laissé pour la fin est l’expérience ou notre capacité à nous appuyer sur les expériences passées pour éclairer les décisions futures. On dit qu’un bon jugement vient de l’expérience, et qu’une grande partie de celle-ci vient de mauvais jugements, ce qui est probablement aussi vrai ! 

Faire un bon choix comporte des tas éléments en suspension donc, rappelons nous toujours qu’un bon jugement est notre capacité à faire des choix éclairés, rationnels et responsables qui convergent tous sur des résultats positifs.

vendredi, décembre 06, 2024

Journée de ski numéro deux

Mercredi dernier fut ma deuxième journée de ski cette saison et, contrairement à la première, cette sortie a été très bonne. Je dirais même plutôt agréable. 

Mon temps sur la neige a été court, mais toutes les descentes que j’ai faites m’ont procuré un grand plaisir et cette fois-ci, j’ai bien aimé la neige artificielle que le côté Canyons de la montagne offrait aux skieurs.

Le coût de ma sortie quotidienne est passé de 980 à 490 dollars, et pourrait descendre au-dessous de la barre des 10 dollars si je skie au moins 100 jours. Je me suis dit : « Si nous avons assez de neige, on aura peut-être une saison anthologique ! » 

D’accord, mon « Esperomètre » est réglé sur zéro, donc tout ela ne peut que s’améliorer !

jeudi, décembre 05, 2024

Thierry Convert, 1950-2024

Thierry est originaire d’Oyonnax, dans l’Ain, une région surnommée « Plastics Vallée ». Son entreprise familiale remonte à 1830, lorsqu’elle commença à développer des objets d’artisanat, d’abord des peignes, puis des tabatières, des pipes, etc. En 1951, l’entreprise devint « Établissements G. Convert » et produisit diverses matières plastiques et, jusqu’en 1983, des poupées et autres jouets.

Thierry Convert entra chez Look à Nevers en 1977 pour reprendre mon poste de chef de produit qui devint disponible quand j’ai intégré la filiale de l’entreprise à New York. Lorsque Look déménagea dans le Vermont en 1982, je décidai de rester à New York, changeais de travail et fus à nouveau remplacé par Thierry, venu en Amérique avec sa femme Audrey. 

Pour la deuxième fois, il me suivit dans mon ancien bureau et reprit le relais. En 1986, je quittait les chaussures de ski Lange (une entité appartenant au fondateur de Rossignol) pour créer ma propre entreprise de distribution. C'est là que Thierry Convert acceptait un poste similaire au sein de la nouvelle division chaussures de ski Rossignol-Lange, cette fois-ci au siège de l’entreprise, tout près de Grenoble. 

Une remarquable série de coïncidences qu’il faut souligner, même dans des circonstances bien tristes puisque mon ancien collègue est décédé vendredi dernier après une longue et dure bataille contre le cancer. Audrey et Thierry étaient venus nous rendre visite à Park City en 2012 et nous avions pu nous remémorer nos carrières qui se sont si curieusement suivies. 

Nos plus sincères condoléances à Audrey, ses quatre enfants et à sa famille toute entière.

mercredi, décembre 04, 2024

Régulateur de vitesse au banc d’essai …

Le « pont » des vacances de Thanksgiving m’a donné une autre chance de conduire ma Tesla sur de longues distances et d’être encore plus confiante avec son potentiel de conduite et le système de recharge de la marque. 

La recharge a été rapide et n’a jamais posé de problème et les bornes de recharge de plus en plus nombreuses sur notre itinéraire n’ont jamais été remplies à plus de 90 % ! Je suis maintenant confiante de pouvoir conduire ma Tesla n’importe où au Canada ou aux États-Unis et de profiter pleinement de l’expérience.

Cette année, ce traditionnel week-end de réunions familiales aura été une journée de voyage record dans les airs et, bien sûr, sur les routes. Nous n’avons pas fait exception, la circulation était intense et était ce qu’on appelle « en accordéon », avec des accélérations et des ralentissements en alternance, ce qui rendait extrêmement difficile pour les conducteurs de maintenir ses distances de sécurité dans un trafic aussi dense. 

Quand cet espace se réduit, il faut constamment freiner au lieu de rouler régulièrement. Même chose pour les voitures derrière soi, tout au long de la chaîne, sauf que l’effet est amplifié pour chaque véhicule. Ainsi, lorsqu’on freine un peu pour ralentir, la 200eme voitures derrière s'arrête net ! 

C'est là que l'Autopilot de Tesla, et plus précisément son régulateur de vitesse adaptatif, brille par ses fonctionnalités avancées et son fonctionnement fluide par rapport aux systèmes de régulateur de vitesse adaptatif concurrents. 

Voici les différences essentielles qui en font sa supériorité : Le système Tesla est le plus intégré de ceux qui existent sur le marché. Il utilise une combinaison de caméras, de radars et de capteurs à ultrasons pour fournir une image complète de l'environnement où se situe la voiture. Il en résulte une expérience de conduite plus fluide, avec une accélération et un freinage plus progressifs. 

Lorsque le conducteur choisit de rester et de conserver la même voie, l'Autopilot de Tesla va automatiquement maintenir la voiture centrée sur celle-ci, réduisant ainsi la fatigue du conducteur sur les longs trajets comme ce que nous avons vécu lors de ce voyage. Le résultat de cette expérience à l'aller et au retour a été une expérience de conduite relaxante, sans stress, sans aucune fatigue à l'arrivée à destination ! 

Certes, le système Autopilot de Tesla, bien que très avancé, n’est pas totalement autonome et nécessite une attention constante de la part du conducteur, mais c’est aussi la raison pour laquelle il est considéré comme l’un des systèmes les plus avancés du marché. Une autre bonne raison d’aimer cette voiture, et non pas Elon Musk, bien sûr !

mardi, décembre 03, 2024

Quelques jours dans le désert …

Pour Thanksgiving, notre petite famille, six d’entre nous, s’est réunie à St. George, une petite ville du sud de l’Utah, pour passer ce long week-end ensemble, ce qui est devenu une tradition annuelle. 

Notre fille est venue depuis Washington tandis que notre fils, sa famille, ma femme et moi avons conduit depuis le nord dans des voitures séparées et sur des routes extrêmement surchargées. 

Nous nous en sommes tous bien sortis et avons eu la chance de profiter d’un magnifique ciel bleu pendant tout notre séjour, seules les températures arctiques n’étaient pas de la partie pour cette région en bordure de l’Arizona, allant de -2 le matin à 13 degrés l’après-midi. 

Un peu moins froid que Park City, mais guère mieux ! 

Cela dit, cet endroit en plein désert est absolument unique, magnifique en fait, encadré de falaises rouges de tous les cotes, le tout souligné de neige fraîche sur les sommets avoisinants ! 

Nous avons séjourné à St. George a de nombreuses occasions, et cette fois ci, nous avons exploré certaines zones connues pour leurs pétroglyphes Anasazi, dont certains se trouvent dans un de ces “canyon étroits” typiques dans cette region et seulement accessibles au prix d’escalades et autres acrobaties un terrain tortueux et assez accidenté !

lundi, décembre 02, 2024

Michel Lascar, 1938-2024

La première fois que j’ai rencontré Michel, c'était en octobre 1969, quand je me suis présenté à l’école de ski d’Avoriaz dans l’espoir d’y décrocher un emploi.

Comme je n’étais pas diplômé pour enseigner le ski, il m’a fallu suivre un stage de formation d’une semaine en sa compagnie, à Chamrousse, avant la saison de ski. 

Au départ, Michel avait été engagé comme moniteur de vélo-ski et avait décidé de s’orienter sur l’enseignement du ski. Nous avons ensuite enseigné le ski ensemble à Avoriaz jusqu’en 1974, année de mon départ. 

En fait, Michel Lascar a tenu une place importante dans l'alpinisme français des années 1960. Il s'est illustré par ses ascensions audacieuses et techniques, contribuant à repousser les limites de la discipline. Il a ouvert de nombreuses voies dans les Alpes, notamment sur les faces nord. 

Il a également participé à plusieurs expéditions hors des Alpes. L'une de ses ascensions les plus célèbres fut la face nord de l'Eiger en 1966, avec Patrice Bodin. Cette voie, réalisée quelques années plus tôt, est restée un mythe en matière d’alpinisme et le duo a inscrit son nom à la liste des alpinistes ayant réussi cet exploit technique et physique. 

Michel Lascar était toujours calme, gentil et très accommodant. Amoureux de la montagne, son attitude tranquille incarnait les mots de Lao-Tseu : « Celui qui sait, ne parle pas. Celui qui parle, ne sait pas. » Sincères et profondes condoléances à toute sa famille.

dimanche, décembre 01, 2024

Biden est-il aussi un criminel de guerre ?

Le 21 novembre dernier, la Cour pénale internationale a rendu à l’unanimité deux décisions rejetant les contestations de l’État d’Israël. 

Dans le même temps, elle a également émis des mandats d’arrêt contre Messieurs Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre le 8 octobre 2023 et au moins le 20 mai 2024, jour où les demandes de mandats d’arrêt ont été déposées. 

Après le carnage de Gaza et du Liban, il semble qu’il soit difficile de contester cette décision. C’est également horrible pour nous, Américains, de voir l’argent de nos impôts détourné pour servir à commettre ces crimes.

Maintenant, la question qui se pose est de savoir quel rôle Joe Biden a joué pour continuer à armer Israël afin que ce pays opère ces massacres ? La Maison Blanche n’était-elle pas la partenaires d’Israël dans ce génocide ? 

En compensant son soutien à Israël par des gestes humanitaires creux et de l’empathie pour les Palestiniens, Biden a dilué la pression pour mettre fin à la guerre et il me semble assez clair que son administration a soutenu et perpétué ce même génocide sous un vernis de légitimité, en diffusant la pression avec des platitudes sur la paix tout en renforçant la complicité de l’Amérique …

samedi, novembre 30, 2024

Mon bilan électoral

Alors que le mois touche à sa fin, j’ai vraiment le sentiment que ceux d’entre nous qui ont voté Démocrate ont été trompés par le Comité national Démocrate qui a « tout fait » pour que Trump ne puisse pas perdre l’élection. 

Choisir un vieux comme Biden pour qu’il se représente sans opposition sérieuse aura été le péché originel. C’est pourquoi les Clinton, Obama, Pelosi, Biden et Harris devraient maintenant disparaître sur fond de coucher du soleil pour des vacances à durée indéterminée ! 

Ce qu’il faut maintenant pour diriger le parti démocrate, c’est une forte personnalité de 45 à 50 ans qui soit à la fois intelligente, féroce et inspirante, qui ne laisse pas l’opposition définir ce qu’elle est et ne tende pas l’autre joue. Quelqu’un capable de combattre le feu par un feu double ! 

C’est la seule façon de communiquer avec une opposition du style Trump, pas un individu avec une attitude non-violente à laquelle s’attendent les tyrans et autres intimidateurs. Ce profil devrait être répété pour tous les sièges Démocrates en lice pour les prochaines élections. 

Je suppose que c’est ce qu’on appelle du courage à l'état brut, et si les démocrates ne parviennent pas à présenter de tels candidats, leur parti est condamné !

vendredi, novembre 29, 2024

Espérance de vie à la carte

Au fil des ans, l’espérance de vie a augmenté un peu partout. Le Japon arrive en tête avec 85 ans, suivi de l’Italie et de l’Espagne avec 84 ans chacun. Au bas de la liste se trouvent des pays africains comme la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso avec environ 61 ans. La France est à 83 ans, mais les États-Unis, « le pays le plus prospère du monde », se situent juste en dessous de 80 ans ! 

Bien sûr, dans chaque nation, l’espérance de vie peut varier considérablement selon les lieux et les populations, et les États-Unis ne font pas exception à cette règle selon la récente étude du Lancet « Ten Americas : a systematic analysis of life expectancy disparities in the USA ». 

Celle-ci montre que, comme dans la plupart des pays, les individus de sexe masculin ont généralement une espérance de vie plus courte que les femmes. Si l’on est riche, on vivra plus longtemps que si l’on est pauvre. Même chose pour la situation géographique. 

En 2019, l’espérance de vie variait de 7,1 ans dans les 50 États, de 74,7 ans au Mississippi à 81,8 ans à Hawaï. Dans les comtés américains, à une échelle géographique plus petite, l'espérance de vie en 2014 différait jusqu'à 20 ans ! 

L'étude a défini les 10 régions du pays comme suit : 

  • Amérique 1 : Gens d’origine asiatique 
  • Amérique 2 : Latinos dans les comtés autres que le Sud-Ouest 
  • Amerique 3 : Blancs (majorité) et amérindiens ou autochtones d'Alaska (AIAN) dans d'autres comtés Amérique 4 : Blancs dans les régions rurales et à faible revenu du Nord 
  • Amérique 5 : Latinos du Sud-Ouest 
  • Amérique 6 : Noirs dans d'autres comtés 
  • Amérique 7 : Noires en zones urbaines fortement ségréguées 
  • Amérique 8 : Blancs dans les régions à faible revenu des Appalaches et du bas Mississippi 
  • Amérique 9 : Noirs en zones rurales et à faible revenu du Sud 
  • Amérique 10 : Amérindiens ou autochtones d'Alaska (AIAN) dans l'Ouest. 

De grandes disparités en termes d’espérance de vie entre les groupes ethniques américains sont apparues tout au long de la durée de l’étude, mais elles se sont encore accentuées au fil du temps, en particulier au cours des deux premières années de la pandémie de COVID-19. 

Ainsi, une fois de plus, l’Amérique a encore du chemin à parcourir avant de devenir un pays égalitaire !

jeudi, novembre 28, 2024

Quand des tyrans définissent qui nous sommes

En terminant la discussion précédente, j’avais suggéré que les tyrans qui nous harcèlent essaient aussi de définir qui nous sommes et de nous traiter en conséquence. C’est du moins la conclusion que j’ai tiré après avoir observé le comportement de Trump pendant près de vingt ans. 

Il est vrai que Trump est un tyran né qui comprend ce genre de mode opératoire mieux que quiconque. Il est difficile de nier que les tyrans essaient souvent de définir leurs victimes. En ciblant des vulnérabilités spécifiques, ceux-ci tentent de trouver un élément de faiblesse perçu ou réel, de s’en emparer et de contrôler tout en manipulant la perception de soi de leurs victimes. 

Cela peut entraîner des dommages émotionnels et psychologiques importants, car les victimes peuvent intérioriser les étiquettes et les stéréotypes négatifs qui leur sont imposés. Comme Donald Trump nous l’a montré, les tyrans utilisent souvent une variété de tactiques pour définir leurs victimes, y compris les insultes en appliquant des étiquettes blessantes ou désobligeantes.

Il existe également une forme d’exclusion, dans laquelle la victime est écartée des groupes sociaux ou des activités. Lorsque les circonstances le permettent, l’agression physique peut parfois être utilisée afin d’intimider ou de blesser la victime. De nos jours, bien sûr, il existe également le pouvoir de la cyber-intimidation en utilisant la technologie pour harceler ou humilier la victime à travers diverses plateformes de médias sociaux. 

Lors des dernières élections, Trump a utilisé la plupart de ces techniques pour définir ses adversaires et à chaque fois, tous ont docilement accepté les définitions qu’ils faisaient d’eux-mêmes, souvent en « tendant l’autre joue » ou en ignorant leur humiliation. Ils n’auraient jamais dû permettre cela. Contrairement à ce que professent les gens « bien éduqués », il faut toujours combattre le feu par deux fois plus de feu et appeler les tyrans pour ce qu’ils sont. 

Si Jeb Bush, lorsque Trump l’avait traité de « Jeb sans énergie », l’avait attrapé par les revers de sa veste et lui avait flanqué un bon coup de poing en plein visage, il se serait probablement retrouvé relaxé par le tribunal du coin, mais notre ami Donald Trump serait retourné séance tenante à l’« Apprentice Show », la queue entre les jambes…

mercredi, novembre 27, 2024

Devrions-nous laisser les autres nous définir ?

Cette question devrait évidemment appeler une réponse négative. Pourtant, il y a toujours quelqu’un, caché dans un coin, prêt à nous dire et à dire au reste du monde qui nous sommes. Ce que nous avons fait et qui nous sommes, peu importe ce que les tiers pensent de vous ou de moi, devrait certainement nous définir ! 

S’il y a quelqu’un qui devrait nous connaître mieux que nos patrons, nos voisins ou même les membres de notre famille, c’est nous, à moins que nous n’ayons jamais été en contact avec nous-mêmes ou que nous cherchions encore à savoir qui nous sommes. Notre perception de nous-mêmes et notre estime de soi doivent provenir de nous-mêmes. 

Si les opinions d'autrui nous influencent, c’est nous et nous seuls qui avons en fin de compte le pouvoir de déterminer notre propre identité et notre valeur. Comme chaque 8 milliards de personnes vivant sur cette planète, chacun d’entre nous est unique, avec ses forces, faiblesses et expériences. 

Laisser les autres définir qui nous sommes ne peut que nous conduire à une perte d’individualité. De même, nous devons éviter les comparaisons malsaines avec les autres. Cela ne fait qu’amener un sentiment d’inadéquation et un doute de soi. Si au contraire nous sommes ceux qui nous définissent, nous développerons confiance en nous et résilience. 

Enfin, si nous sommes fidèles à nous-mêmes, si nous sommes notre propre personne, la qualité de nos relations sera authentique et significative. S’il est toujours bon et important d’écouter les commentaires et d’apprendre des autres, en fin de compte, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour être les auteurs de notre propre histoire ! 

La prochaine fois, nous verrons comment les harceleurs essaient toujours d’être ceux qui nous définissent …

mardi, novembre 26, 2024

Temps de me rafraîchir les pieds!


Vendredi dernier, Park City Mountain avait ouvert quelques pistes et je me suis senti obligé d’y aller pour garder mon Mojo* de ski en retrouvant l’ambiance hivernale et toutes les sensations saisonnières sous mes pieds. 

C’était en milieu d’après-midi lorsque je me suis garé sur l’aire de stationnement pour commencer ma 72e saison de ski. La température était douce, la foule clairsemée et ma plus grande difficulté a été d’introduire mes vieux pieds dans des chaussures de ski bien trop raides. 

Ce fut très, très dur au début. Finalement, mes pieds ont réussi à trouver leur emplacement, mais je me suis demandé « Combien de temps pourrai-je encore supporter ça ? » J’ai choisi de ne pas répondre à cette question et je me suis lentement dirigé vers le télésiège en portant des skis sur mes épaules qui m’ont d’abord semblé très lourds.


Puis, miraculeusement, tout est revenu comme je l’espérais, y compris le fait que la neige artificielle n’est pas du tout mon « truc » et ne l’a probablement jamais été. Le ski n’était pas bon, mais mon dernier jour de ski remontait à un peu moins de 6 mois à Snowbird et il fallait absolument que je rechausse. 

Contre toute attente, je me suis tenu sur mes skis comme un grand garçon et à aucun moment n'ai ressentis le moindre équilibre précaire (je mets ça sur le compte du brossage de dents sur une jambe). 

Après quatre descentes, j'en ai eu assez, j'avais terminé et me suis rendu vers ma voiture où j'ai eu l'impression qu'un poids pesant venait d’être ôté de mes épaules ! 

 * Qualités charismatiques d'un individu ayant un pouvoir d'attraction magique.

lundi, novembre 25, 2024

Ma « pente » fondatrice

Cette photo montre le hameau et la maison où j’ai grandi. La maison de mes parents, construite en 1938, était située au bord d’une première pente (un « mollard » comme on appelait cela en Haute-Savoie) qui était suivie d’un faux-plat avant de plonger à nouveau dans une pente encore plus raide qui se terminait près d’un dernier replat où coulait le torrent de la Dranse. 

Comme vous pouvez le voir sur cette photo du milieu des années 1950, cette pente en deux étapes allait avoir un impact significatif sur mon existence. D’abord, à l’âge de cinq ans, je parcourais les 200 pieds de dénivelé de cette pente raide en tant que passager involontaire d’une brouette à trois roues qui allait m’éjecter à la dernière transition de la pente avant de s’arrêter au bord du ruisseau. J’ai eu de la chance de m’en tirer vivant ! 

Ensuite, au fur et à mesure que mes niveau à ski se développait, j’utilisais les deux sections de la pente (mais je me cantonnais le plus souvent à la partie supérieure) pour m’entraîner au slalom, avec des piquets en noisetier que j’avais transformés en piquets de slalom (le bois était le matériau de l’époque). 

Le tracé était beaucoup plus serré que celui d’un slalom moderne, car je devais faire quatre virages dans l’espace d’un seul. Mais rappelez-vous, j’étais encore petit, cela me faisait tourner un maximum et c’était un excellent entraînement. 

Je remontais la pente en « escaliers », ce qui me réchauffait et du même coup tassait davantage la piste à chaque passage, une situation gagnant-gagnant ! J’étais obligé de m’y résoudre car prendre les remontées mécaniques relevait de l’exceptionnel et j’ai continué ce manège pendant mon adolescence. 

Je pensais que c’était un bon substitut et cela allait s’avérer vrai car cela m’a aidé à devenir le skieur résilient et débrouillard que je suis resté aujourd’hui. Comme vous pouvez le voir, cette pente avait été placée par le Créateur au bon endroit au bon moment. Quelle chance !

dimanche, novembre 24, 2024

Nouveaux balais d’essuie-glace !

Avant l’hiver, quand je m’en souviens, je m’assure de vérifier et, si nécessaire, changer les balais d’essuie-glace de ma voiture. 

Autrefois, je demandais au garagiste de le faire lors de la vidange d’huile, mais comme de nombreux magasins ont un présentoir de balais d’essuie-glace de rechange bien en vue, j’ai pris l’habitude de les acheter sur place et d’économiser pas mal d’argent. Le problème avec cette pratique – oui, il y a un problème – est de savoir installer les lames en caoutchouc sur leurs bras respectifs. 

D’abord, n’essayez même pas de chercher à comprendre la brochure qui accompagne ces pièces de rechange, elle est horrible ! Les instructions sont totalement insensées et impossibles à comprendre ! 

Comme il existe pléthore de types d’essuies-glaces sur le marché, il y une multitude d’options qui nécessitent de retirer et d’ajouter de petites pièces qui se trouvent à l’intérieur de l’emballage, si celles-ci ne se sont pas perdues en l’ouvrant. 

 J’ai essayé et échoué à chaque fois que j’ai tenté de le faire et il m’est même arrivé de ramener l’ensemble de l’emballage au magasin pour récupérer mes sous. En conclusion, le mieux est d’aller sur YouTube et de regarder les vidéos publiées sur le sujet afin d’essayer de comprendre la meilleure façon d’installer ces lames pourtant toutes simples sur votre modèle de voiture . 

J’ai eu tellement de difficultés avec ma dernière auto que j’avais peur pour ma santé mentale avant de remplacer les lames d’essuie-glaces de sa remplaçante, après avoir enduré les caoutchoucs originaux pendant deux ans et demi. 

Pourtant, après avoir regardé 2 ou 3 vidéos plutôt incomplètes, je les ai rapiécées pour créer un scénario beaucoup plus pratique ... Cela a marché, et après 30 minutes, tout fonctionnait à merveille et j’étais tellement fier de moi !

samedi, novembre 23, 2024

Le rêve américain, italien, brésilien, etc. ?

Alors que les conditions économiques dans le monde entier se rapprochent et se ressemblent de plus en plus, du moins dans les pays développés et émergents, le terme « rêve américain » semble perdre une partie de son coté caractéristique, de sa puissance et de son attrait. Il n’est plus ce qu’il était. 

Initialement et historiquement, le rêve américain était associé à l’idée que n’importe qui, quelle que soit son origine, pouvait réussir grâce à son travail acharné et à sa détermination. Cette notion a souvent été liée à la promesse d’une mobilité sociale ascendante, d’une richesse matérielle potentielle comme l’accession à la propriété et à la sécurité financière. 

Entre-temps, de nombreux d’éléments ont changés, tandis que les disparités économiques se sont creusées aux États-Unis, et que d’autres pays ont eux aussi connu une forte croissance économique, la perception du rêve américain comme idéal sans comparaison a fortement diminué. 

Des facteurs tels que la réduction de l’espérance de vie, les inégalités sociales, le racisme persistant, la religiosité, les coûts de santé énormes, la prolifération des armes à feu et les massacres, la stagnation des salaires pour beaucoup, la hausse de l’indice de Gini et l’augmentation du coût de la vie, ont commencé à sérieusement éroder ce qu’était autrefois la notion sacro-sainte du rêve américain.

Maintenant que Trump prépare son retour redouté pour nous offrir ce qui pourrait etre un cauchemar américain, il va continuer détruire ce qui était déjà devenu un mythe. 

En conclusion, cela signifie que le rêve ___________ (insérez votre pays préféré) pourrait bien être tout aussi bon que sa version américaine tant vantée. Il suffit de travailler plus dur que ses pairs, de prendre plus de risques, d’être plus visionnaire et bien sûr, d’avoir un peu de chance !

vendredi, novembre 22, 2024

Drones snipers israéliens

Cette semaine, NPR (notre radio publique nationale) rapportait que des témoins oculaires à Gaza ont observé que l'armée israélienne utilise des armes attachées à des drones pour mener des attaques contre des civils. Les quadricoptères sont équipés d'une caméra vidéo, d'un canon assez long et leurs hélices sont programmées pour compenser le recul lorsque l’arme tire à distance. 

Un peu plus tôt, en avril 2024, des allégations avaient émergé selon lesquelles les forces de défense israéliennes auraient utilisé des drones quadricoptères armés contre les résidents du camp de réfugiés d'Al Nuseirat à Gaza pour tirer et tuer de prétendus bons samaritains palestiniens. 

Ces drones utilisaient des enregistrements de pleurs de bébés comme appât. Un article du journaliste Spencer Ackerman a soutenu que cette horrible pratique transformait Gaza en « un laboratoire de guerres futures ». 

Si l’utilisation de drones armés par l’armée israélienne à Gaza est bien documentée, l’affirmation spécifique selon laquelle des bruits enregistrés de bambins ou d’autres personnes en détresse sont utilisés provient d’un rapport du 16 avril 2024 de Maha Hussaini paru dans le Middle East Eye

Au-delà de la violation évidente des droits de l’homme qu’elle représente, cette nouvelle escalade suggère que ce type de développement est très préoccupant pour notre propre sécurité en général. 

Pensez aux criminels et au terroristes. Et si un de vos ennemis (un voisin, votre gouvernement) avait l’intention de vous tuer ? N’est-ce pas là l’action la plus proche d’un crime parfait qui puisse exister ? 

Les États envisagent-ils même de réglementer la diffusion de ce type d’appareils lorsqu’ils vont arriver sur le marché ? Un autre nouveau danger dont ceux qui adorent se faire du souci ne manqueront pas d’ajouter à leur longue liste ...

jeudi, novembre 21, 2024

Illuminations à haut risques !

Alors que les fêtes de fin d’année approchent, la mode actuelle est de transformer les arbres en objets illuminés géants. 

Alors que nous pensions pendant un certain temps que trop de lumières enroulées autour des arbres pourraient les endommager, l’avènement des ampoules LED a considérablement réduit ce risque. 

Si l’on tient compte de la faible consommation de ces nouvelles lumières ainsi que de l’utilisation d’une minuterie, l’illumination des arbres ne devrait pas non plus coûter une fortune. Il y a bien sûr des questions de sécurité à prendre en compte. 

Comme le type de câblage utilisé, le caisson lumineux résistant aux intempéries et, bien sûr, la façon dont les lumières sont fixées à l’arbre, ce qui m’amène à une observation saisonnière de travailleurs latinos qui mettent littéralement leur vie en danger sur leurs échelles longues de 12 mètres, fragiles et posées à la va-vite, d’une manière qui ferait hurler les organismes de sécurité du travail. 

C’est la scène dont nous avons été témoins l’autre soir, dix travailleurs non sécurisés se bousculant pour attacher des guirlandes lumineuses sur un tremble de 15 mètres de haut !

mercredi, novembre 20, 2024

Temps pour préparer les skis !

Comme je le fais chaque année, la semaine dernière était temps de préparer les skis. J’avais quatre paires de skis à faire. Celles de ma femme, de ma fille et les miennes. J’ai réparti le travail sur 3 à 4 jours et ce fut à la fois efficace et agréable. 

Agréable ? Oui, j’adore ce travail. Cela me fait réfléchir aux cailloux et autres et objets tranchants sur lesquels nous avons pu skier pendant toute une saison, soit parce que nous ne les avons pas vus, soit parce que nous étions trop fainéants ou pas assez rapides pour les éviter. 

Chaque skieur devrait se donner comme mission de travailler au moins une fois dans sa vie sur ses propres skis pour bien apprécier son niveau d’imprudence ou son manque de jugeote. Si vous regardez attentivement la vidéo, vous verrez que je suis très concentré sur le travail. Je ne souris pas et pendant que j’écoute un podcast, je reste fixé sur ce que je fais. 

Le limage est un savoir-faire acquis à prix d’or à l’école d’horlogerie de Cluses, quand j’étais jeune, que je devrais maîtriser jusqu’à mes derniers jours, et j’ose espérer, pendant de nombreuses autres saisons de ski à venir ! 

mardi, novembre 19, 2024

Que faire avec Trump aux manettes ?

Après deux semaines de deuil, de désespoir et de lamentations à propos des résultats de l’élection présidentielle américaine, ce n’est certainement pas une bonne idée de se lancer à l’aveuglette sur une piste tirée au hasard. Il serait peut-être plutôt temps de se poser des questions comme « Quelle est la prochaine étape ? » et « Quelles sont les options réalisables ? » 

En fait, nous avons de nombreux choix. 

  • L’un d’entre eux est de ne rien faire, de s’asseoir sur nos derrières en simple spectateurs et d’assister à la destruction des institutions américaines par un semeur de zizanie qui n’a aucune idée de ce qu’il va en résulter. 
  • Un autre est de supporter sa colère et son ressentiment pendant au moins quatre ans et de se démolir mentalement. 
  • Un troisième est de rechercher un moyen d’action qui fera une différence, aussi petite ou grande soit-elle, et qui finira par s’ajouter aux efforts des autres pour avoir un impact positif. 

De loin, cette dernière approche me semble préférable et je veux l’explorer pleinement. 

Il faudra faire le tri, faire preuve de beaucoup de créativité et, pourquoi pas, ces efforts vont s’ajouter à ceux des autres pour faire une énorme différence, même si cela semble insignifiant au départ. Restez donc à l'écoute !

lundi, novembre 18, 2024

Quand les voitures se ressemblent …

La semaine dernière, nous nous sommes arrêtés à la bibliothèque municipale et son parking était plein, à l’exception d’une place disponible dans la zone de recharge pour véhicules électriques. Je me suis donc garé là, j’ai pris mon adaptateur spécial Tesla, l’ai connecté à ma voiture et nous sommes entrés dans le bâtiment de la bibliothèque où je cherchais un livre dont j’avais besoin pour mes études d’espagnol. 

Environ 15 à 20 minutes plus tard, ma femme et moi sommes sortis et avons marché jusqu’à notre voiture, je l’ai débranchée, me suis bien assuré d’avoir retiré et conservé l’adaptateur (j’ai oublié de le faire une fois) et nous avons tous deux ouvert les portes de ce que nous pensions être notre automobile. 

Je suis tombé sur un homme endormi dans le siège avant et ma femme a vu un intérieur sale, ainsi que le conducteur endormi de l’autre côté, j’ai immédiatement réalisé que je m’était trompé d’auto. La notre était en fait à côté de celle dans laquelle je venais juste d’entrer ! 

Nous avons fermé les portes, l’homme ne nous a pas paru se réveiller et n’a donc rien dit. Il y avait trois Tesla, même modèle, même couleur, côte à côte, sans plaque d'immatriculation à l'avant ... 

J'ai tout de suite débranché cette voiture, puis la mienne, et je me suis retrouvé avec deux adaptateurs en main, alors j'ai compris qu'il fallait que je rebranche l’autre voiture, ce que j'ai fait illico. Finalement, nous sommes montés dans la bonne auto et sommes partis sans demander notre reste ...

dimanche, novembre 17, 2024

Transformer douleur en savoir

Depuis quelques années, je m’intéresse à transformer des éléments négatifs comme la douleur, les difficultés, ou l’angoisse en résultats positifs, comme des connaissances et d’autres atouts qui contribuent à ma croissance personnelle. J’ai découvert, comme beaucoup d’autres gens, que l’adversité peut être un puissant catalyseur de changement et de développement. 

D’une part, j’apprécie mes erreurs et ne manque jamais une occasion non seulement d’en tirer des leçons, mais aussi de m’en souvenir. Les erreurs et les échecs ne manquent jamais de fournir des leçons et des idées précieuses. 

J’ai également découvert que le simple fait de surmonter des difficultés renforce ma résilience et ma capacité à faire face à toutes sortes de revers. En même temps, cela fonctionne comme un interrupteur magique qui transforme une vision négative en une image positive.

Il est également vrai que le fait de traverser des difficultés m’a aidé à développer de l’empathie pour les autres qui se trouvent dans des situations similaires. Ensuite, à travers les moments difficiles, j’ai appris à mieux comprendre les complexités de la vie et développé une perspective plus compatissante et compréhensive. 

Cela signifie-t-il que l’adversité peut nous faire découvrir un sens plus profond de la vie ? Je n’en suis pas sûr, mais c’est possible. 

Tous ces avantages sont la raison pour laquelle je fais toujours les efforts nécessaires pour considérer les défis comme des trésors cachés, avec un état d’esprit résolument positif et une volonté d’apprendre. 

En regardant les expériences difficiles comme des opportunités de croissance, j’ai le sentiment d’en sortir plus fort et beaucoup plus résilient.

samedi, novembre 16, 2024

« Obligée » de reprendre le boulot ?

Quand j’ai appris que Lindsey Vonn revenait au ski de compétition à l’âge de 40 ans, je me suis dit : « Ses plans d’après-carrière n’ont pas fonctionné et elle est maintenant obligée de revenir à la compétition pour maintenir son mode de vie et son statut de célébrité ! » 

Je ne suis sans doute pas loin de la vérité, car Vonn lorgnait bien évidemment une carrière à Hollywood après avoir arrêté le ski de compétition, mais cela n’a pas joué. Même chose pour Hirscher qui pensait pouvoir continuer son mode de vie en se lançant dans le secteur de l’équipement de ski avec fracas, mais il a vite découvert qu’il avait besoin des ressources financières d’un Red Bull pour y arriver, et s’est rendu compte que la fabrication et la vente des skis n’est pas un chemin pavé d’or, du moins dans l’immédiat.

Ces développements récents montrent qu’on peut être un athlète de ski de haut niveau et profiter d’un bon revenu pendant un certain temps, mais les options d’après-carrière ne sont pas si bonnes ni diversifiées, contrairement à ce qui se passe souvent dans des sports massivement acceptés et suivis comme la gymnastique ou la natation. 

Dans le monde entier, le ski alpin reste une micro-entreprise aux dimensions apparemment mondiales, mais qui n'a pas assez d'attrait et de puissance pour atteindre un statut de célébrité équivalent. Cela dit, je souhaite à Lindsey la réussite qu’elle convoite !