samedi, novembre 30, 2024

Mon bilan électoral

Alors que le mois touche à sa fin, j’ai vraiment le sentiment que ceux d’entre nous qui ont voté Démocrate ont été trompés par le Comité national Démocrate qui a « tout fait » pour que Trump ne puisse pas perdre l’élection. 

Choisir un vieux comme Biden pour qu’il se représente sans opposition sérieuse aura été le péché originel. C’est pourquoi les Clinton, Obama, Pelosi, Biden et Harris devraient maintenant disparaître sur fond de coucher du soleil pour des vacances à durée indéterminée ! 

Ce qu’il faut maintenant pour diriger le parti démocrate, c’est une forte personnalité de 45 à 50 ans qui soit à la fois intelligente, féroce et inspirante, qui ne laisse pas l’opposition définir ce qu’elle est et ne tende pas l’autre joue. Quelqu’un capable de combattre le feu par un feu double ! 

C’est la seule façon de communiquer avec une opposition du style Trump, pas un individu avec une attitude non-violente à laquelle s’attendent les tyrans et autres intimidateurs. Ce profil devrait être répété pour tous les sièges Démocrates en lice pour les prochaines élections. 

Je suppose que c’est ce qu’on appelle du courage à l'état brut, et si les démocrates ne parviennent pas à présenter de tels candidats, leur parti est condamné !

vendredi, novembre 29, 2024

Espérance de vie à la carte

Au fil des ans, l’espérance de vie a augmenté un peu partout. Le Japon arrive en tête avec 85 ans, suivi de l’Italie et de l’Espagne avec 84 ans chacun. Au bas de la liste se trouvent des pays africains comme la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso avec environ 61 ans. La France est à 83 ans, mais les États-Unis, « le pays le plus prospère du monde », se situent juste en dessous de 80 ans ! 

Bien sûr, dans chaque nation, l’espérance de vie peut varier considérablement selon les lieux et les populations, et les États-Unis ne font pas exception à cette règle selon la récente étude du Lancet « Ten Americas : a systematic analysis of life expectancy disparities in the USA ». 

Celle-ci montre que, comme dans la plupart des pays, les individus de sexe masculin ont généralement une espérance de vie plus courte que les femmes. Si l’on est riche, on vivra plus longtemps que si l’on est pauvre. Même chose pour la situation géographique. 

En 2019, l’espérance de vie variait de 7,1 ans dans les 50 États, de 74,7 ans au Mississippi à 81,8 ans à Hawaï. Dans les comtés américains, à une échelle géographique plus petite, l'espérance de vie en 2014 différait jusqu'à 20 ans ! 

L'étude a défini les 10 régions du pays comme suit : 

  • Amérique 1 : Gens d’origine asiatique 
  • Amérique 2 : Latinos dans les comtés autres que le Sud-Ouest 
  • Amerique 3 : Blancs (majorité) et amérindiens ou autochtones d'Alaska (AIAN) dans d'autres comtés Amérique 4 : Blancs dans les régions rurales et à faible revenu du Nord 
  • Amérique 5 : Latinos du Sud-Ouest 
  • Amérique 6 : Noirs dans d'autres comtés 
  • Amérique 7 : Noires en zones urbaines fortement ségréguées 
  • Amérique 8 : Blancs dans les régions à faible revenu des Appalaches et du bas Mississippi 
  • Amérique 9 : Noirs en zones rurales et à faible revenu du Sud 
  • Amérique 10 : Amérindiens ou autochtones d'Alaska (AIAN) dans l'Ouest. 

De grandes disparités en termes d’espérance de vie entre les groupes ethniques américains sont apparues tout au long de la durée de l’étude, mais elles se sont encore accentuées au fil du temps, en particulier au cours des deux premières années de la pandémie de COVID-19. 

Ainsi, une fois de plus, l’Amérique a encore du chemin à parcourir avant de devenir un pays égalitaire !

jeudi, novembre 28, 2024

Quand des tyrans définissent qui nous sommes

En terminant la discussion précédente, j’avais suggéré que les tyrans qui nous harcèlent essaient aussi de définir qui nous sommes et de nous traiter en conséquence. C’est du moins la conclusion que j’ai tiré après avoir observé le comportement de Trump pendant près de vingt ans. 

Il est vrai que Trump est un tyran né qui comprend ce genre de mode opératoire mieux que quiconque. Il est difficile de nier que les tyrans essaient souvent de définir leurs victimes. En ciblant des vulnérabilités spécifiques, ceux-ci tentent de trouver un élément de faiblesse perçu ou réel, de s’en emparer et de contrôler tout en manipulant la perception de soi de leurs victimes. 

Cela peut entraîner des dommages émotionnels et psychologiques importants, car les victimes peuvent intérioriser les étiquettes et les stéréotypes négatifs qui leur sont imposés. Comme Donald Trump nous l’a montré, les tyrans utilisent souvent une variété de tactiques pour définir leurs victimes, y compris les insultes en appliquant des étiquettes blessantes ou désobligeantes.

Il existe également une forme d’exclusion, dans laquelle la victime est écartée des groupes sociaux ou des activités. Lorsque les circonstances le permettent, l’agression physique peut parfois être utilisée afin d’intimider ou de blesser la victime. De nos jours, bien sûr, il existe également le pouvoir de la cyber-intimidation en utilisant la technologie pour harceler ou humilier la victime à travers diverses plateformes de médias sociaux. 

Lors des dernières élections, Trump a utilisé la plupart de ces techniques pour définir ses adversaires et à chaque fois, tous ont docilement accepté les définitions qu’ils faisaient d’eux-mêmes, souvent en « tendant l’autre joue » ou en ignorant leur humiliation. Ils n’auraient jamais dû permettre cela. Contrairement à ce que professent les gens « bien éduqués », il faut toujours combattre le feu par deux fois plus de feu et appeler les tyrans pour ce qu’ils sont. 

Si Jeb Bush, lorsque Trump l’avait traité de « Jeb sans énergie », l’avait attrapé par les revers de sa veste et lui avait flanqué un bon coup de poing en plein visage, il se serait probablement retrouvé relaxé par le tribunal du coin, mais notre ami Donald Trump serait retourné séance tenante à l’« Apprentice Show », la queue entre les jambes…

mercredi, novembre 27, 2024

Devrions-nous laisser les autres nous définir ?

Cette question devrait évidemment appeler une réponse négative. Pourtant, il y a toujours quelqu’un, caché dans un coin, prêt à nous dire et à dire au reste du monde qui nous sommes. Ce que nous avons fait et qui nous sommes, peu importe ce que les tiers pensent de vous ou de moi, devrait certainement nous définir ! 

S’il y a quelqu’un qui devrait nous connaître mieux que nos patrons, nos voisins ou même les membres de notre famille, c’est nous, à moins que nous n’ayons jamais été en contact avec nous-mêmes ou que nous cherchions encore à savoir qui nous sommes. Notre perception de nous-mêmes et notre estime de soi doivent provenir de nous-mêmes. 

Si les opinions d'autrui nous influencent, c’est nous et nous seuls qui avons en fin de compte le pouvoir de déterminer notre propre identité et notre valeur. Comme chaque 8 milliards de personnes vivant sur cette planète, chacun d’entre nous est unique, avec ses forces, faiblesses et expériences. 

Laisser les autres définir qui nous sommes ne peut que nous conduire à une perte d’individualité. De même, nous devons éviter les comparaisons malsaines avec les autres. Cela ne fait qu’amener un sentiment d’inadéquation et un doute de soi. Si au contraire nous sommes ceux qui nous définissent, nous développerons confiance en nous et résilience. 

Enfin, si nous sommes fidèles à nous-mêmes, si nous sommes notre propre personne, la qualité de nos relations sera authentique et significative. S’il est toujours bon et important d’écouter les commentaires et d’apprendre des autres, en fin de compte, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour être les auteurs de notre propre histoire ! 

La prochaine fois, nous verrons comment les harceleurs essaient toujours d’être ceux qui nous définissent …

mardi, novembre 26, 2024

Temps de me rafraîchir les pieds!


Vendredi dernier, Park City Mountain avait ouvert quelques pistes et je me suis senti obligé d’y aller pour garder mon Mojo* de ski en retrouvant l’ambiance hivernale et toutes les sensations saisonnières sous mes pieds. 

C’était en milieu d’après-midi lorsque je me suis garé sur l’aire de stationnement pour commencer ma 72e saison de ski. La température était douce, la foule clairsemée et ma plus grande difficulté a été d’introduire mes vieux pieds dans des chaussures de ski bien trop raides. 

Ce fut très, très dur au début. Finalement, mes pieds ont réussi à trouver leur emplacement, mais je me suis demandé « Combien de temps pourrai-je encore supporter ça ? » J’ai choisi de ne pas répondre à cette question et je me suis lentement dirigé vers le télésiège en portant des skis sur mes épaules qui m’ont d’abord semblé très lourds.


Puis, miraculeusement, tout est revenu comme je l’espérais, y compris le fait que la neige artificielle n’est pas du tout mon « truc » et ne l’a probablement jamais été. Le ski n’était pas bon, mais mon dernier jour de ski remontait à un peu moins de 6 mois à Snowbird et il fallait absolument que je rechausse. 

Contre toute attente, je me suis tenu sur mes skis comme un grand garçon et à aucun moment n'ai ressentis le moindre équilibre précaire (je mets ça sur le compte du brossage de dents sur une jambe). 

Après quatre descentes, j'en ai eu assez, j'avais terminé et me suis rendu vers ma voiture où j'ai eu l'impression qu'un poids pesant venait d’être ôté de mes épaules ! 

 * Qualités charismatiques d'un individu ayant un pouvoir d'attraction magique.

lundi, novembre 25, 2024

Ma « pente » fondatrice

Cette photo montre le hameau et la maison où j’ai grandi. La maison de mes parents, construite en 1938, était située au bord d’une première pente (un « mollard » comme on appelait cela en Haute-Savoie) qui était suivie d’un faux-plat avant de plonger à nouveau dans une pente encore plus raide qui se terminait près d’un dernier replat où coulait le torrent de la Dranse. 

Comme vous pouvez le voir sur cette photo du milieu des années 1950, cette pente en deux étapes allait avoir un impact significatif sur mon existence. D’abord, à l’âge de cinq ans, je parcourais les 200 pieds de dénivelé de cette pente raide en tant que passager involontaire d’une brouette à trois roues qui allait m’éjecter à la dernière transition de la pente avant de s’arrêter au bord du ruisseau. J’ai eu de la chance de m’en tirer vivant ! 

Ensuite, au fur et à mesure que mes niveau à ski se développait, j’utilisais les deux sections de la pente (mais je me cantonnais le plus souvent à la partie supérieure) pour m’entraîner au slalom, avec des piquets en noisetier que j’avais transformés en piquets de slalom (le bois était le matériau de l’époque). 

Le tracé était beaucoup plus serré que celui d’un slalom moderne, car je devais faire quatre virages dans l’espace d’un seul. Mais rappelez-vous, j’étais encore petit, cela me faisait tourner un maximum et c’était un excellent entraînement. 

Je remontais la pente en « escaliers », ce qui me réchauffait et du même coup tassait davantage la piste à chaque passage, une situation gagnant-gagnant ! J’étais obligé de m’y résoudre car prendre les remontées mécaniques relevait de l’exceptionnel et j’ai continué ce manège pendant mon adolescence. 

Je pensais que c’était un bon substitut et cela allait s’avérer vrai car cela m’a aidé à devenir le skieur résilient et débrouillard que je suis resté aujourd’hui. Comme vous pouvez le voir, cette pente avait été placée par le Créateur au bon endroit au bon moment. Quelle chance !

dimanche, novembre 24, 2024

Nouveaux balais d’essuie-glace !

Avant l’hiver, quand je m’en souviens, je m’assure de vérifier et, si nécessaire, changer les balais d’essuie-glace de ma voiture. 

Autrefois, je demandais au garagiste de le faire lors de la vidange d’huile, mais comme de nombreux magasins ont un présentoir de balais d’essuie-glace de rechange bien en vue, j’ai pris l’habitude de les acheter sur place et d’économiser pas mal d’argent. Le problème avec cette pratique – oui, il y a un problème – est de savoir installer les lames en caoutchouc sur leurs bras respectifs. 

D’abord, n’essayez même pas de chercher à comprendre la brochure qui accompagne ces pièces de rechange, elle est horrible ! Les instructions sont totalement insensées et impossibles à comprendre ! 

Comme il existe pléthore de types d’essuies-glaces sur le marché, il y une multitude d’options qui nécessitent de retirer et d’ajouter de petites pièces qui se trouvent à l’intérieur de l’emballage, si celles-ci ne se sont pas perdues en l’ouvrant. 

 J’ai essayé et échoué à chaque fois que j’ai tenté de le faire et il m’est même arrivé de ramener l’ensemble de l’emballage au magasin pour récupérer mes sous. En conclusion, le mieux est d’aller sur YouTube et de regarder les vidéos publiées sur le sujet afin d’essayer de comprendre la meilleure façon d’installer ces lames pourtant toutes simples sur votre modèle de voiture . 

J’ai eu tellement de difficultés avec ma dernière auto que j’avais peur pour ma santé mentale avant de remplacer les lames d’essuie-glaces de sa remplaçante, après avoir enduré les caoutchoucs originaux pendant deux ans et demi. 

Pourtant, après avoir regardé 2 ou 3 vidéos plutôt incomplètes, je les ai rapiécées pour créer un scénario beaucoup plus pratique ... Cela a marché, et après 30 minutes, tout fonctionnait à merveille et j’étais tellement fier de moi !

samedi, novembre 23, 2024

Le rêve américain, italien, brésilien, etc. ?

Alors que les conditions économiques dans le monde entier se rapprochent et se ressemblent de plus en plus, du moins dans les pays développés et émergents, le terme « rêve américain » semble perdre une partie de son coté caractéristique, de sa puissance et de son attrait. Il n’est plus ce qu’il était. 

Initialement et historiquement, le rêve américain était associé à l’idée que n’importe qui, quelle que soit son origine, pouvait réussir grâce à son travail acharné et à sa détermination. Cette notion a souvent été liée à la promesse d’une mobilité sociale ascendante, d’une richesse matérielle potentielle comme l’accession à la propriété et à la sécurité financière. 

Entre-temps, de nombreux d’éléments ont changés, tandis que les disparités économiques se sont creusées aux États-Unis, et que d’autres pays ont eux aussi connu une forte croissance économique, la perception du rêve américain comme idéal sans comparaison a fortement diminué. 

Des facteurs tels que la réduction de l’espérance de vie, les inégalités sociales, le racisme persistant, la religiosité, les coûts de santé énormes, la prolifération des armes à feu et les massacres, la stagnation des salaires pour beaucoup, la hausse de l’indice de Gini et l’augmentation du coût de la vie, ont commencé à sérieusement éroder ce qu’était autrefois la notion sacro-sainte du rêve américain.

Maintenant que Trump prépare son retour redouté pour nous offrir ce qui pourrait etre un cauchemar américain, il va continuer détruire ce qui était déjà devenu un mythe. 

En conclusion, cela signifie que le rêve ___________ (insérez votre pays préféré) pourrait bien être tout aussi bon que sa version américaine tant vantée. Il suffit de travailler plus dur que ses pairs, de prendre plus de risques, d’être plus visionnaire et bien sûr, d’avoir un peu de chance !

vendredi, novembre 22, 2024

Drones snipers israéliens

Cette semaine, NPR (notre radio publique nationale) rapportait que des témoins oculaires à Gaza ont observé que l'armée israélienne utilise des armes attachées à des drones pour mener des attaques contre des civils. Les quadricoptères sont équipés d'une caméra vidéo, d'un canon assez long et leurs hélices sont programmées pour compenser le recul lorsque l’arme tire à distance. 

Un peu plus tôt, en avril 2024, des allégations avaient émergé selon lesquelles les forces de défense israéliennes auraient utilisé des drones quadricoptères armés contre les résidents du camp de réfugiés d'Al Nuseirat à Gaza pour tirer et tuer de prétendus bons samaritains palestiniens. 

Ces drones utilisaient des enregistrements de pleurs de bébés comme appât. Un article du journaliste Spencer Ackerman a soutenu que cette horrible pratique transformait Gaza en « un laboratoire de guerres futures ». 

Si l’utilisation de drones armés par l’armée israélienne à Gaza est bien documentée, l’affirmation spécifique selon laquelle des bruits enregistrés de bambins ou d’autres personnes en détresse sont utilisés provient d’un rapport du 16 avril 2024 de Maha Hussaini paru dans le Middle East Eye

Au-delà de la violation évidente des droits de l’homme qu’elle représente, cette nouvelle escalade suggère que ce type de développement est très préoccupant pour notre propre sécurité en général. 

Pensez aux criminels et au terroristes. Et si un de vos ennemis (un voisin, votre gouvernement) avait l’intention de vous tuer ? N’est-ce pas là l’action la plus proche d’un crime parfait qui puisse exister ? 

Les États envisagent-ils même de réglementer la diffusion de ce type d’appareils lorsqu’ils vont arriver sur le marché ? Un autre nouveau danger dont ceux qui adorent se faire du souci ne manqueront pas d’ajouter à leur longue liste ...

jeudi, novembre 21, 2024

Illuminations à haut risques !

Alors que les fêtes de fin d’année approchent, la mode actuelle est de transformer les arbres en objets illuminés géants. 

Alors que nous pensions pendant un certain temps que trop de lumières enroulées autour des arbres pourraient les endommager, l’avènement des ampoules LED a considérablement réduit ce risque. 

Si l’on tient compte de la faible consommation de ces nouvelles lumières ainsi que de l’utilisation d’une minuterie, l’illumination des arbres ne devrait pas non plus coûter une fortune. Il y a bien sûr des questions de sécurité à prendre en compte. 

Comme le type de câblage utilisé, le caisson lumineux résistant aux intempéries et, bien sûr, la façon dont les lumières sont fixées à l’arbre, ce qui m’amène à une observation saisonnière de travailleurs latinos qui mettent littéralement leur vie en danger sur leurs échelles longues de 12 mètres, fragiles et posées à la va-vite, d’une manière qui ferait hurler les organismes de sécurité du travail. 

C’est la scène dont nous avons été témoins l’autre soir, dix travailleurs non sécurisés se bousculant pour attacher des guirlandes lumineuses sur un tremble de 15 mètres de haut !

mercredi, novembre 20, 2024

Temps pour préparer les skis !

Comme je le fais chaque année, la semaine dernière était temps de préparer les skis. J’avais quatre paires de skis à faire. Celles de ma femme, de ma fille et les miennes. J’ai réparti le travail sur 3 à 4 jours et ce fut à la fois efficace et agréable. 

Agréable ? Oui, j’adore ce travail. Cela me fait réfléchir aux cailloux et autres et objets tranchants sur lesquels nous avons pu skier pendant toute une saison, soit parce que nous ne les avons pas vus, soit parce que nous étions trop fainéants ou pas assez rapides pour les éviter. 

Chaque skieur devrait se donner comme mission de travailler au moins une fois dans sa vie sur ses propres skis pour bien apprécier son niveau d’imprudence ou son manque de jugeote. Si vous regardez attentivement la vidéo, vous verrez que je suis très concentré sur le travail. Je ne souris pas et pendant que j’écoute un podcast, je reste fixé sur ce que je fais. 

Le limage est un savoir-faire acquis à prix d’or à l’école d’horlogerie de Cluses, quand j’étais jeune, que je devrais maîtriser jusqu’à mes derniers jours, et j’ose espérer, pendant de nombreuses autres saisons de ski à venir ! 

mardi, novembre 19, 2024

Que faire avec Trump aux manettes ?

Après deux semaines de deuil, de désespoir et de lamentations à propos des résultats de l’élection présidentielle américaine, ce n’est certainement pas une bonne idée de se lancer à l’aveuglette sur une piste tirée au hasard. Il serait peut-être plutôt temps de se poser des questions comme « Quelle est la prochaine étape ? » et « Quelles sont les options réalisables ? » 

En fait, nous avons de nombreux choix. 

  • L’un d’entre eux est de ne rien faire, de s’asseoir sur nos derrières en simple spectateurs et d’assister à la destruction des institutions américaines par un semeur de zizanie qui n’a aucune idée de ce qu’il va en résulter. 
  • Un autre est de supporter sa colère et son ressentiment pendant au moins quatre ans et de se démolir mentalement. 
  • Un troisième est de rechercher un moyen d’action qui fera une différence, aussi petite ou grande soit-elle, et qui finira par s’ajouter aux efforts des autres pour avoir un impact positif. 

De loin, cette dernière approche me semble préférable et je veux l’explorer pleinement. 

Il faudra faire le tri, faire preuve de beaucoup de créativité et, pourquoi pas, ces efforts vont s’ajouter à ceux des autres pour faire une énorme différence, même si cela semble insignifiant au départ. Restez donc à l'écoute !

lundi, novembre 18, 2024

Quand les voitures se ressemblent …

La semaine dernière, nous nous sommes arrêtés à la bibliothèque municipale et son parking était plein, à l’exception d’une place disponible dans la zone de recharge pour véhicules électriques. Je me suis donc garé là, j’ai pris mon adaptateur spécial Tesla, l’ai connecté à ma voiture et nous sommes entrés dans le bâtiment de la bibliothèque où je cherchais un livre dont j’avais besoin pour mes études d’espagnol. 

Environ 15 à 20 minutes plus tard, ma femme et moi sommes sortis et avons marché jusqu’à notre voiture, je l’ai débranchée, me suis bien assuré d’avoir retiré et conservé l’adaptateur (j’ai oublié de le faire une fois) et nous avons tous deux ouvert les portes de ce que nous pensions être notre automobile. 

Je suis tombé sur un homme endormi dans le siège avant et ma femme a vu un intérieur sale, ainsi que le conducteur endormi de l’autre côté, j’ai immédiatement réalisé que je m’était trompé d’auto. La notre était en fait à côté de celle dans laquelle je venais juste d’entrer ! 

Nous avons fermé les portes, l’homme ne nous a pas paru se réveiller et n’a donc rien dit. Il y avait trois Tesla, même modèle, même couleur, côte à côte, sans plaque d'immatriculation à l'avant ... 

J'ai tout de suite débranché cette voiture, puis la mienne, et je me suis retrouvé avec deux adaptateurs en main, alors j'ai compris qu'il fallait que je rebranche l’autre voiture, ce que j'ai fait illico. Finalement, nous sommes montés dans la bonne auto et sommes partis sans demander notre reste ...

dimanche, novembre 17, 2024

Transformer douleur en savoir

Depuis quelques années, je m’intéresse à transformer des éléments négatifs comme la douleur, les difficultés, ou l’angoisse en résultats positifs, comme des connaissances et d’autres atouts qui contribuent à ma croissance personnelle. J’ai découvert, comme beaucoup d’autres gens, que l’adversité peut être un puissant catalyseur de changement et de développement. 

D’une part, j’apprécie mes erreurs et ne manque jamais une occasion non seulement d’en tirer des leçons, mais aussi de m’en souvenir. Les erreurs et les échecs ne manquent jamais de fournir des leçons et des idées précieuses. 

J’ai également découvert que le simple fait de surmonter des difficultés renforce ma résilience et ma capacité à faire face à toutes sortes de revers. En même temps, cela fonctionne comme un interrupteur magique qui transforme une vision négative en une image positive.

Il est également vrai que le fait de traverser des difficultés m’a aidé à développer de l’empathie pour les autres qui se trouvent dans des situations similaires. Ensuite, à travers les moments difficiles, j’ai appris à mieux comprendre les complexités de la vie et développé une perspective plus compatissante et compréhensive. 

Cela signifie-t-il que l’adversité peut nous faire découvrir un sens plus profond de la vie ? Je n’en suis pas sûr, mais c’est possible. 

Tous ces avantages sont la raison pour laquelle je fais toujours les efforts nécessaires pour considérer les défis comme des trésors cachés, avec un état d’esprit résolument positif et une volonté d’apprendre. 

En regardant les expériences difficiles comme des opportunités de croissance, j’ai le sentiment d’en sortir plus fort et beaucoup plus résilient.

samedi, novembre 16, 2024

« Obligée » de reprendre le boulot ?

Quand j’ai appris que Lindsey Vonn revenait au ski de compétition à l’âge de 40 ans, je me suis dit : « Ses plans d’après-carrière n’ont pas fonctionné et elle est maintenant obligée de revenir à la compétition pour maintenir son mode de vie et son statut de célébrité ! » 

Je ne suis sans doute pas loin de la vérité, car Vonn lorgnait bien évidemment une carrière à Hollywood après avoir arrêté le ski de compétition, mais cela n’a pas joué. Même chose pour Hirscher qui pensait pouvoir continuer son mode de vie en se lançant dans le secteur de l’équipement de ski avec fracas, mais il a vite découvert qu’il avait besoin des ressources financières d’un Red Bull pour y arriver, et s’est rendu compte que la fabrication et la vente des skis n’est pas un chemin pavé d’or, du moins dans l’immédiat.

Ces développements récents montrent qu’on peut être un athlète de ski de haut niveau et profiter d’un bon revenu pendant un certain temps, mais les options d’après-carrière ne sont pas si bonnes ni diversifiées, contrairement à ce qui se passe souvent dans des sports massivement acceptés et suivis comme la gymnastique ou la natation. 

Dans le monde entier, le ski alpin reste une micro-entreprise aux dimensions apparemment mondiales, mais qui n'a pas assez d'attrait et de puissance pour atteindre un statut de célébrité équivalent. Cela dit, je souhaite à Lindsey la réussite qu’elle convoite !

vendredi, novembre 15, 2024

Devenir enfin moi-même (2e partie)

Aujourd’hui, nous allons voir comment surmonter les défis dont nous avons parlé dans le blog précédent et commencer à accepter notre véritable identité. 

Au fil des années, le fait d’être moins impliqué professionnellement nous donne plus de temps pour pratiquer la pleine conscience et, ce faisant, mieux comprendre nos pensées, nos sentiments et nos valeurs. Avancer en âge remet souvent en question nos croyances limitantes et constitue une excellente occasion d’apprendre à remplacer les pensées négatives par des affirmations positives.

Plus important encore, nous sommes moins poussés à plaire aux autres ou à suivre leurs directives, surtout lorsque nous ne les approuvons pas. Cela permet de prendre du recul, d’examiner la proposition qui nous est présentée et de la rejeter sine die si elle ne correspond pas à nos valeurs ou à nos objectifs. 

Cette situation nous conduit souvent à fixer des limites et à nous donner la permission de simplement dire non et de donner la priorité à nos vrais besoins… Cela dit, devenir notre propre personne et celle ou celui que nous sommes vraiment censés être ne signifie pas devenir un misanthrope ou un personnage insociable. 

Au contraire, c’est aussi une excellente occasion d’accepter nos vulnérabilités lorsque nous partageons nos véritables sentiments et expériences avec les autres. Finalement, cette prise de conscience nous permet l’autocompassion, en découvrant la bienveillance envers nous-mêmes et en évitant l’autocritique à chaque occasion… 

Si vous n’avez pas encore commencé, essayez de suivre cette approche et bonne chance pour redécouvrir votre moi authentique !

jeudi, novembre 14, 2024

Devenir enfin moi-même (1ère partie)

Aujourd’hui, après des années de doutes, d’hésitations et d’incertitudes, je me sens enfin bien et capable d’être vraiment moi-même. Pourquoi est-ce si important ? Pourquoi est-ce si difficile de devenir vraiment sa vraie personne ? 

Eh bien, c’est compliqué, car le défi d’être soi-même est le résultat d’une réaction chimique compliquée entre les attentes de la société, les doutes que l’on peut avoir sur soi et la peur du jugement. Voici un échantillon des obstacles que j’ai dû surmonter. 

D’abord, il y a eu toutes les pressions sociales, celles de ma religion catholique et la culture toute simple de mes parents, qui m’ont inculqué certaines normes et attentes qui ne convenaient pas vraiment à ma petite personnalité exubérante. Ensuite, on m’a appris à « plaire » en servant les clients dans le restaurant familial ou en enseignant le ski, et cela m’a fortement freiné. 

Meme chose quand j’etais enfant et que je devais passer d’une école à l’autre, puis changer d’emploi, avant de devenir un travailleur minoritaire en Amérique (connaissance de la langue encore faible, fort accent), j’avais besoin de m’intégrer à mes pairs, ce qui m’a souvent conduit à me taire ou à soumettre mon moi authentique et oublier ma confiance en moi. 

En même temps et pour des raisons similaires, je ne voulais être ni jugé, ni critiqué par les autres, et pour cela, j’ai fait plus d’une fois des compromis. Il y avait aussi la peur de ne pas être à la hauteur des attentes de mes parents, puis de certains de mes professeurs, puis de mes patrons, collègues ou employés, qui m’ont souvent amené à douter de moi-même, à avoir un discours intérieur négatif et à ne pas vouloir prendre de risques. 

Comme pour beaucoup de mes pairs, la peur de l’inconnu m’a parfois fait préférer le confort du familier, même si cela signifie sacrifier mon authenticité et m’a empêché de prendre de grands risques et d’accepter le changement. Comme vous pouvez le constater, il j’ai rencontré pas mal d’écueils sur mon chemin et demain nous verrons comment j’en ai surmonté quelques uns … (À suivre…)

mercredi, novembre 13, 2024

Rêves et méditation

Les gens se demandent souvent si la méditation a un effet sur la façon dont ils rêvent, leur genre et leur qualité, et il semblerait que la méditation puisse effectivement les influencer. 

Après avoir médité tous les jours pendant près de cinq ans, cela a eu un effet sur mes rêves, mais avant d’aborder ce sujet, examinons ce que disent les recherches faites sur ce point : 

On dit que la méditation régulière améliore la pleine conscience, ce qui permet de se souvenir plus facilement des rêves au réveil. On dit aussi que les rêves sont plus vifs et lucides, remplis de détails car l’esprit est plus présent et conscient. 

On dit aussi qu’ils se produisent plus fréquemment et il y a le cas où la méditation augmente la probabilité de rêve lucide, où nous sommes conscients que nous rêvons et pouvons parfois contrôler le fil du rêve. Je dirais que ce dernier aspect est quelque chose que j’ai brièvement expérimenté récemment, mais les observations précédentes ne font pas partie de ce dont je me souviens.

Cependant, ce que j’ai observé au cours des deux derniers mois est un schéma de rêve beaucoup plus calme, dépourvu de stress, alors que la plupart de mes rêves, depuis que je suis à la retraite, étaient très stressants, compliqués et parfois effrayants, sans parler du fait qu’ils me réveillaient tout le temps.

Maintenant, je dors beaucoup mieux et me réveille frais et dispos. Je n’ai pas eu de changements spécifiques dans ma vie pour justifier ce changement radical et la seule raison que je peux voir sont mes progrès en état de pleine conscience et en méditation. 

Il est évident que les expériences individuelles varient et que même si la méditation peut influencer positivement la façon dont on rêve, rien ne garantit qu’elle aura le même effet pour tous … 

mardi, novembre 12, 2024

Vieillir et garder l’équilibre à ski ?

L’un des « bienfaits » de vieillir sur nos skis c’est que notre équilibre part en vacances. De nombreuses personnes âgées ont des problèmes d’équilibre et d’étourdissements. Cela peut être causé par certains médicaments, des problèmes d’oreille interne ou de labyrinthe. 

Par exemple, lorsque le labyrinthe s’enflamme, cela va provoquer des vertiges et un déséquilibre. De même, certaines maladies ou infections de l’oreille peuvent entraîner ce problème. Même chose si votre journée de ski commence avec trois verres de blanc sec dans le sang, ou si votre pause déjeuner inclus une bouteille de Côtes du Rhône à 2500 mètres d’altitude, vous aurez quelques étourdissements et des problèmes d’équilibre qui affecteront cette même oreille interne. 

D’autres conditions comme le diabète, les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux ou les problèmes de vision, thyroïde, nerfs ou vaisseaux sanguins provoquent parfois des étourdissements qui vont également perturber l’équilibre. La question est de savoir ce que l’on peut faire pour gérer un équilibre précaire ? 

De loin, mon préféré est un exercice simple, debout sur une jambe, deux fois par jour, quand je me brosse les dents. J’ai commencé à faire ça il y a 6 semaines et je peux attester que ça porte déjà ses fruits. J’utilise une brosse à dents électrique qui émet un son distinct toutes les 30 secondes, ce qui m’indique qu’il faut nettoyer un autre quart de ma bouche et que j’utilise pour changer de jambe. 

L’exercice complet ne dure que 4 minutes par jour et m’oblige à rester debout pendant 30 secondes sur une jambe différente. Pendant mes vacances d’octobre, j’ai utilisé une brosse à dents manuelle ordinaire, et tout était bien plus difficile à cause de mouvements latéraux amplifiés ! 

Bien sûr, il existe aussi des planches d’équilibre pour cela, mais je trouve cet exercice simple et bourré de défis, comme le faire les yeux fermés, ce qui est mon objectif dans les 12 mois qui viennent …

lundi, novembre 11, 2024

Notre désastre électoral (2e partie)

A mon avis, et contrairement à ce que plaît à dire la presse, Joe Biden, candidat à un second mandat sans primaire sérieuse, et grâce au soutien total du DNC (Obama, Pelosi, Clinton), sont les principales raisons de l’échec de Harris lors de cette dernière élection. Tous ont contribué à servir Trump son second mandat sur un plateau d’argent. 

La plupart du temps, Biden a fait preuve d’un manque de bon jugement, en particulier en sous-estimant la force diabolique du futur dictateur. Biden était trop vieux et agissait comme tel (contrairement à un Bernie Sanders ou à Donald Trump qui avaient encore du mordant), ce qui s’est matérialisé par son effondrement lors du premier débat et des « gaffes » qui ont suivi. 

La raison suivante fut son incapacité à vendre ce qu’il avait fait pour l’infrastructure et le changement climatique et, plus important encore, son incapacité à expliquer ce qu’était l’inflation, ce qui l’avait provoquée (essentiellement la réforme fiscale de Trump et l’aide pour le Covid) et que réduire l’inflation à zéro ne ramènerait jamais les prix à leurs niveaux antérieurs (cela s’appellerait déflation et poserait d’autres problèmes). 

Son entêtement à refuser cette course à un second mandat pourrait bien indiquer qu’il n’écoutait personne de toute façon, et qu’il faisait comme bon lui semblait. Il n’aurait jamais dû accepter d’être traité de « Tordu de Biden » par Trump et répondre de manière toute aussi violente avec une intensité redoublée. 

Au lieu de cela, il a tendu l’autre joue, ce qu’il ne faut jamais faire avec les tyrans. Il a été faible avec Netanyhu, il est toujours arrivé avec trop peu et bien trop tard pour aider l’Ukraine, comme le font la plupart des vieux plus trouillards que prudents. Il a choisi Harris parce qu’elle ne serait pas une menace pour lui (elle n’avait pas non plus inventé la poudre). 

En renonçant à sa campagne il l’a laissée en place pour ne pas être surclassé par quelqu’un beaucoup plus fort que lui, et en retardant sa décision, il ne lui a pas laissé le temps nécessaire pour se faire connaître. La même chose s’est produite lorsque Harris a choisi un Walz au demeurant bien faible, ce qui en dit long sur sa confiance en elle. 

J’avais pourtant recommandé qu’au lieu de Harris comme président, ce soit Gavin Newsom, et qu’il prenne Liz Cheney comme vice-présidente ou que celle-ci devienne celle de Harris ! De plus, Biden a été lamentablement incapable de définir ce que les démocrates représentaient, et s’est trop dispersé pour créer ce point focal nécessaire. Son objectif principal était de décrocher un second mandat de président, c’est tout. 

Ce qu’il devrait faire aujourd’hui, c’est démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour que Harris devienne la 47e et première femme présidente des États-Unis pendant quelques semaines, mais je doute que cette idée ait pu traverser son esprit égoïste.

dimanche, novembre 10, 2024

Notre désastre électoral (1ere partie)

La plupart des médias américains se sont concentrés sur les raisons de la défaite de Harris face à Trump. La majorité des experts n’ont guère vu que les facteurs démographiques (table), l’utilisation des médias et l’argent dépensé. 

Ce qui n’a pas été évoqué, c’est l’énorme motivation de Trump à ne pas aller en prison et à gagner coûte-que-coûte, ainsi que sa détermination à utiliser l’expérience de son premier mandat et de sa deuxième élection perdue pour renforcer ses chances de gagner, un facteur crucial qui a été balayé sous le tapis par les gens qui dirigent le Comité National Démocrate (DNC). 

Pour éviter la prison, Trump serait redoutable, mais le DNC a accepté de laisser un candidat fragile de 80 ans se présenter contre un monstre qui ne recule devant rien. 

Les réductions d’impôts de Trump et les programmes de soutien Covid sous les deux administrations ont également eu un effet délétère en augmentant considérablement la masse monétaire, ce qui signifie qu’ils alimenteraient une grave inflation à l’avenir. 

Il y avait un notable précédent, l’inflation galopante qui avait tué les chances de réélection de Carter en 1980, donc on aurait pu penser que le DNC et Biden, lors de son premier mandat, auraient pensé à « préparer le patient » en avertissant le public américain qu’il y aurait, à terme, un terrible prix à payer pour toutes ces largesses. Biden a oublié ou a été suffisamment inconscient pour ne pas expliquer cela, laissant à Trump de tout mettre sur le dos de l’octogénaire avant de faire de même avec Harris. 

Ensuite, Trump s’est acharné à insulter Biden en premier, puis Harris. Tous deux ont été gentils avec le criminel condamné et ont tendu l’autre joue pour recevoir plus d’insultes. Difficile à croire ! J’avais suggéré que Biden-Haris répondent avec une intensité décuplée. J’avais même proposé que Kamala apporte une savonnette lors de son débat avec Trump ! 

Ce qui est remarquable avec Harris, c’est que lorsqu’elle a pris le relais après le départ de Biden, Trump et Vance l’ont accusée d’avoir dirigé l’administration toute seule pendant 4 ans, et celle-ci n’a jamais pris la peine de préciser qu’un poste de vice-président n’a pas pour but de diriger le pays, mais plutôt de rester en touche et d’assumer le rôle passif d’une « roue de secours » comme tout le monde le sait. 

Les accusations portées contre Harris étaient totalement injustifiées, mais elle n’a pas pensé à objecter. Au bout du compte, Harris n’a obtenu que 47,8% des voix (70 258 814) contre 50,5% (74 173 512) pour Trump, une défaite sévère, malgré des dépenses de pub près de 50% supérieures à celles de Trump (1,4 million de dollars contre presque 1 million pour Trump !). 

Je compare cela à la conclusion d’une course automobile dans laquelle des experts affirment que la voiture perdante n’a pas gagné parce que les mécaniciens ont été trop lents à changer les roues dans le stand, que le public n’a pas applaudi assez fort et que le choix de la qualité du carburant était suspect. 

Le problème était que la voiture gagnante était une vieille Alpine (Trump) toujours en état de marche face à une 2cv Citroën bien propre (Biden, puis Harris). Seul le produit (le candidat), pas le programme, la somme d’argent investie dans la course ou toute autre excuse, a fait la différence. Nous explorerons cela demain (à suivre…)

samedi, novembre 09, 2024

« Convenons d’être en désaccord ? »

Cette expression familière Américaine remonterait au XVIIIe siècle. Elle a été trouvée la première fois dans un écrit datant de 1770 par John Wesley, un pasteur méthodiste. Il utilisait cette expression pour décrire une manière élégante de gérer les désaccords, en particulier en matière religieuse. Depuis lors, cette expression est devenue usitée dans divers contextes pour reconnaître une différence d’opinion sans autre discussion. 

C’est une manière polie de mettre fin à une discussion lorsque les deux parties sont dans l’impasse ou lorsqu’une discussion plus approfondie ne parvient pas à leur faire changer d’avis. Le lendemain de la réélection de Trump, nous avons croisé dans la rue un voisin « Trumpiste » et qui a tenté de défendre son choix douteux. 

Tout au long de la discussion qui a duré 40 minutes, dans un froid glacial de moins cinq degrés, nous sommes tous deux restés courtois, avons écouté l’un et l’autre et avons « convenu d’être en désaccord ». Il est vrai que si « convenir d’être en désaccord » est une pratique courante, ce n’est pas toujours la meilleure façon de résoudre les conflits. 

Parfois, il peut être plus productif de poursuivre la discussion, de chercher un terrain d’entente ou de trouver un compromis. Cependant, dans certaines situations, accepter de ne pas être d’accord peut être une façon pragmatique et respectueuse d’avancer. Cela dit, et selon moi, « convenir d’être en désaccord » devrait être réservé à des choses comme « je n’aime pas ces skis, ou ce parcours de golf est nul ».

Il n’a cependant pas sa place face à une pluie de mensonges, d’invectives, d’incivilités, de racisme, d’homophobie, de sexisme ou d’enfreinte aux droits de l’homme les plus élémentaires. Cela s’applique aussi au droit d’être traité de manière égale quelle que soit sa race, sa religion, sa couleur, ses croyances, son pays d’origine ou son orientation sexuelle. À ce stade, pour appeler un chat un chat, nous n’avons plus d’opinion divergente, nous avons une moralité divergente.

vendredi, novembre 08, 2024

D’où vient l’hypocrisie américaine

Les dernières élections ont bien mis en évidence l’hypocrisie américaine, en particulier dans les propos et les actions de Trump, car elles ont révélé ses propres contradictions entre son comportement réel et les valeurs qu’il prétend défendre, montrant ainsi que la religiosité américaine exacerbe bien trop souvent l’hypocrisie qui domine le pays.

Il est assez courant et fréquent que des individus et des groupes religieux en Amérique prêchent des valeurs morales et des principes éthiques, mais leurs actions ou positions politiques se trouvent à l’opposé de ce qu’ils disent. 

 Par exemple, certains groupes religieux peuvent défendre les valeurs familiales traditionnelles tout en passant commodément sous silence la pauvreté et l’inégalité entre individus ou de dégradation de l’environnement. L’écart entre les croyances professées et le comportement réel met en évidence leur hypocrisie. 

Il est vrai que cela n’est pas propre à la société américaine ou à la religion en général, mais les États-Unis sont probablement en tête de ce genre de pratique. Bien sûr, les individus au sein de n’importe quel groupe religieux peuvent prétendre avoir des interprétations diverses de leur foi et tenir des opinions divergentes sur des questions sociales et politiques. 

Si la grande majorité se livre à un comportement hypocrite, il est également vrai qu’une minorité s’efforce de vivre selon ses croyances religieuses et de promouvoir un changement social positif. Pourtant, l’hypocrisie persiste lorsque les problèmes de maltraitance des autochtones ou de l’esclavage sont mis au premier plan et que cette même majorité de personnes «  morales » choisissent de balayer tout ça sous le tapis …

jeudi, novembre 07, 2024

Quel est mon vrai pays ?

Je me demande parfois si des skieurs de haut niveau comme Hirscher et Braathen qui choisissent de courir pour un autre pays pour lequel ils ont la double nationalité, est quelque chose de raisonnable et équitable, surtout si ils continuent de résider et de s’entraîne dans leur pays d’origine, en dépit du fait que ce dernier a contribué à leur développement athlétique dès leur plus jeune âge. 

Cette pratique est-elle éthique et ne devrait-il pas y avoir des limites afin de contrôler plus étroitement ou simplement d’empêcher ces transferts juste sur un coup de tête de l’athlète ?

De toute évidence, les cas de Marc Girardelli, Estelle Alphand, Marcel Hirscher ou Lucas Braathen, parmi bien d’autres, sont tous uniques et complexes. Changer leur représentation nationale grâce à une double nationalité ou l’acquisition d’un passeport étranger, demande de prendre en considération de nombreux facteurs. 

Il semble juste que tout sportif devrait être libre de choisir le pays qu’il veut représenter, surtout si il existe des liens forts avec celui-ci. Il est également vrai qu’avec la mondialisation croissante du sport, les athlètes établissent toutes sortes de liens faciles avec de multiples pays. Ces changements devraient dépendre des instances dirigeantes concernées et de la définition du vrai lieu de résidence de l’athlète. 

L’argument contre l’autorisation de ce type de « transfert » est qu’il peut donner à certains pays un avantage injuste en attirant des compétiteurs de haut niveau « déjà formés » par un pays concurrent. De plus, n’est-ce pas une forme de vol ou d’exaction à l’encontre des communautés, des clubs sportifs, des entraîneurs passionnés, mal payés mais souvent critiqués, et des bénévoles qui ont contribué au développement long et tortueux de ces athlètes ?

Cela devrait nécessiter une indemnité financière représentant le coût de la formation et du développement de l’athlète dès le début de sa formation ! Certaines personnes pensent également à juste titre que les athlètes doivent représenter leur pays de naissance ou le lieu où se trouve leur résidence principale. 

C’est pourquoi je ne suis pas un fan de la pratique telle qu’elle existe aujourd’hui, et qui trouve souvent son origine dans des désaccords entre les athlètes, leurs parents et leur fédération ou, plus grossièrement, dans leur propre cupidité et le désir de gagner plus d’argent. 

En fin de compte, la décision d’autoriser ou non les athlètes de profiter d'une double nationalité est une décision complexe qui doit être anticipée et bien encadrée par les fédérations nationales afin que chacun y trouve un règlement autant justifiable qu’équitable.

mercredi, novembre 06, 2024

11-6 Quand l’obscurantisme triomphe

Aujourd’hui est un jour bien triste pour l’Amérique et pour la planète toute entière. La réélection de Trump est le reflet de l’obscurantisme qui l’emporte sur l’intelligence, le retour du Moyen-Âge effaçant une ère de progrès continu, de l’incarnation du mal contre le bien. 

Je n’ai pas d’autre choix que d’accepter les résultats de cette défaite cuisante de la lumière et de la raison, et le fait que les États-Unis sont officiellement entrés dans une ère de ténèbres et de déclin. 

Je suis simplement réconforté par la façon dont Park City et notre comté, en tant que communauté, ont rejeté cette idée. Nous devons maintenant aller de l’avant, nous adapter et résister à la forme sauvage de gouvernement qui nous sera imposée. 

La vie continuera et nous devrons faire de notre mieux chaque jour jusqu’à ce que cette façon de penser et ce style de leadership réactionnaires s’épuisent, ne puissent plus satisfaire la population et soient finalement vaincus.

mardi, novembre 05, 2024

Enfin, une visite de la famille !

Seuls mon père et ma mère sont venus nous voir aux États-Unis au cours des 47 années pendant lesquelles nous avons vécu ici. D’abord, mon père et ma mère une fois à New York, et ma mère à deux reprises à Park City. 

Ce sont les deux seuls membres directs de notre famille à avoir fait l’effort de venir nous voir. C’était jusqu’à ce que mon neveu Yves décide de nous rendre visite la semaine dernière avec sa femme Anne-Lise et leur fille Victoria, après un voyage à travers la Floride, puis à Las Vegas et dans nos parcs nationaux du sud de l’Utah.

Après avoir dîné avec notre fils et sa famille tout près de Salt Lake City le soir d’Halloween, nous avons essayé de leur montrer le plus possible de Park City pendant les deux jours où ils étaient avec nous. 

Nous avons passé d’excellents moments ensemble et nous les avons totalement convaincus du caractère unique de Park City. D’après ce que nous avons pu en déduire, ils reviendront probablement dans quelques années s’installer définitivement dans notre ville !

lundi, novembre 04, 2024

Temps de choisir de nouveaux skis …

Samedi, après le départ de nos invités, je suis passé à la foire aux skis annuelle de Park City, qui, en ce début d’après-midi, m’a semblé particulièrement peu visitée. 

Très surprenant, en effet. Les acheteurs à ces manifestations seraient-ils en difficultés économiques cette année ? La hausse des prix qui n’en finit pas pourrait expliquer cela. La plupart des skis coûtaient au dessus de 500 dollars, ce qui n’est pas vraiment bon marché.

Comme je suis fan de Dynastar, j’ai me suis attardé davantage sur cette marque, et mon œil s’est porté sur le M-Pro 85, un ski à tout-faire qui pouvait bien me convenir. 

Conçu pour les virages à rayons courts et moyens, il est doté d’un noyau hybride fait de peuplier léger avec une densité de 450 g/m3, et qui offre un bon compromis entre vivacité, résistance et poids. 

Cet élément en bois est enveloppé de fibre de verre et renforcé par du Titanal censé rendre le M-Pro très souple et tolérant avec une bonne tenue de carres, mais qui reste facile à manœuvrer. 

J’ai dit « j’achète ! » et n’ai eu à débourser que 370 dollars, y compris les 16 dollars de frais d’inscription…

dimanche, novembre 03, 2024

Pas d’Halloween à Park City !

Même si nous avions un peu de neige sur le sol cette année, nous n’avons pas pu rester à la maison pour Halloween et distribuer les friandises que nous avions stockées pour l’occasion. Il n’y aura donc pas de statistiques à examiner ! 

Mon neveu, sa femme et sa fille étaient en visite et nous avons dîné ensemble ce soir là chez notre fils, près de Salt Lake City. Nous n’avons quand même pas tout manqué les festivités, car nous avons fait une promenade dans les rues avoisinantes la maison de mon fils où nous avons vu la créativité et l’action d’Halloween à l’œuvre. 

La célébration à Park City a été reportée à l’an prochain !


 

samedi, novembre 02, 2024

Naviguer l’incertitude électorale

Cette longue campagne électorale aura été autant désagréable qu’angoissante. Selon un article que j’ai lu dans le magazine Atlantic, la politique serait la principale cause de stress pour sept adultes sur dix, tous partis confondus. 

Un sondage réalisé à cet effet par un organisme médical affirmait également que 79 % des personnes interrogées ont dit que l’élection présidentielle les rendait particulièrement anxieuses. Maintenant que nous ne sommes plus qu’à quelques jours de cette élection, il est tout à fait normal de supposer que l’anxiété des Américains est encore montée d’un cran … 

La meilleure façon de gérer ce type de stress dépend de chaque individu, mais nous devons nous rappeler de nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler et sur les actions positives que nous entreprenons, comme aller voter et aider les candidats que nous soutenons.

Nous devons aussi rationner la quantité d’informations politiques à laquelle nous nous exposons. En théorie, nous devrions également essayer de séparer les gens de leurs points de vue. C’est difficile, je ne peux pas le faire personnellement, surtout lorsque des gens d’apparence normale soutiennent un menteur en série comme Trump. 

Bien sûr, avant d’entamer une discussion ou un débat avec quelqu’un qui a une opinion opposée, nous devrions sans doute y réfléchir à deux fois. Sommes-nous déterminés à le faire changer d’avis et à lui faire admettre que nous avons raison ? Est-il si important de lui dire ce que nous pensons, ne serait-ce que pour préserver notre amour propre ? 

Comme toujours, il est utile de reconnaître et de valider nos peurs, nos angoisses et notre colère. Il est effrayant de penser que nos droits pourraient nous être retirés, que nos valeurs seront bafouées ou que nos chances de réussir dans l’avenir pourraient être compromises. Il est toujours normal d’etre en colère face à ce que nous percevons comme une injustice.

vendredi, novembre 01, 2024

Début d’hiver précoce ?

Ce lundi 28 octobre, Monsieur Winter nous a rendu une visite impromptue à Park City, pour la deuxième fois cette saison. 

Bien que la première chute de neige se soit produite plus tôt vers le milieu du mois, elle n’avait pas duré longtemps. 

Celle-ci pourrait être plus sérieuse et pourrait-être « pour de bon », car les prévisions météorologiques que j’ai vues pour les deux prochaines semaines annoncent une série de journées de neige. Il est rare que notre saison de neige commence si tôt, mais nous l’avons déjà vu. 

Espérons simplement que cela soit le signe d’une excellente saison de ski, enneigée et poudreuse. 

Nos stations l’ont compris et se sont mises à faire de la neige dès le lendemain !