jeudi, octobre 31, 2024

Évitons de nous goinfrer !

À Okinawa, au Japon, les gens avisés ont pour habitude de manger jusqu’à 80 % de satiété. C’est l’un des principes fondamentaux du régime alimentaire d’Okinawa, auquel est souvent attribué la longévité de ses habitants. 

Ce concept, appelé « Hara Hachi Bu », est la pierre angulaire du régime alimentaire sur cette île nippone. Les scientifiques pensent que cette pratique permet d’éviter de trop manger, de maintenir un poids sain et d’améliorer le bien-être général. 

Si nous acceptons ce point de vue, et c’est mon cas, nous pourrions l’étendre facilement à d’autres aspects de nos vies, comme l’accumulation de richesses et de bien, une caractéristique de notre société capitaliste moderne pour laquelle il semble y avoir beaucoup de progrès à faire ! 

Bien que le « Hara Hachi Bu » ne soit peut-être pas directement applicable de la même manière qu’il l’est à la consommation alimentaire, l’idée fondamentale de modération et de consommation consciente peut être adaptée. Par exemple, elle pourrait être appliquée à la façon dont nous dépensons notre argent. 

Il faut y être plus attentif et commencer par prioriser les besoins plutôt que les envies en se concentrant sur les dépenses essentielles et en évitant les achats impulsifs. De plus, en retardant systématiquement la gratification, il faut résister sur le moment et plutôt épargner pour des objectifs à long terme. 

Créer un budget et s’y tenir pour suivre nos revenus et nos dépenses serait une autre façon d’atteindre cet objectif de modération de 80 %. On pourrait en dire autant de la diversification de nos investissements en répartissant nos risques au lieu de mettre tous nos œufs dans le même panier. 

Au niveau des entreprises, nos gouvernements doivent réformer leur système fiscal au point que des individus dangereux comme Musk, Dimon (Chase) ou Bezos (Amazon) ne puissent plus acheter tout ce qui se trouve à leur portée afin de pouvoir tous nous contrôler à leur guise. 

Même considération pour la planète (émissions, population etc.), il est désormais temps de freiner et d’arrêter cet Age d’Or 2.0 !

mercredi, octobre 30, 2024

Nous venons de voter !

Hier, nous avons glissé nos enveloppes électorales dans la boîte de collecte et c’en était fini pour nous avec ce qui est considéré comme l’élection américaine la plus importante de l’histoire. 

Comme nous ne nous considérons ni des idiots, des crédules, des méchants, des racistes, des fascistes ou ni une combinaison de tous ces traits indésirables, nous n’avons pas voté ni pour Trump, ni pour aucun des membres du Parti républicain qui soutiennent le vieil homme dérangé aux cheveux jaunes. 

De plus, ce clown bien triste va perdre l’élection. 

Rappelez vous bien de mon pronostic !

mardi, octobre 29, 2024

C’est quoi un million de miles avec Delta ?

Il y une semaine, alors que nous étions assis dans l’avion, prêts à décoller de Paris pour rentrer à la maison, j’ai été félicité par une hôtesse de l’air pour avoir franchi un million de miles (1 608 000 km) avec Delta Air Line. 

Obtenir le « statut de millionnaire », comme cette compagnie aérienne appelle ça, allait venir, mais j’avais oublié que c’etait imminent … 

Donc, en rentrant à la maison, j’ai reçu un e-mail confirmant que j’avais atteint ce cap tant convoité et m’informant que je pouvais choisir un cadeau de mon choix parmi une sélection pour me récompenser. Pas un aller-retour en première classe pour Sydney, mais un joli chèque-cadeau ainsi qu’un statut Delta Gold Medallion® annuel, gratuit qui est censé me donner la priorité pour les surclassements gratuits, et aussi de belles étiquettes pour nos valises. 

Comme je ne voyage plus beaucoup en avion, ces avantages ne m’aideront pas beaucoup. Ils sont juste là pour me faire honte de mon empreinte carbone obscène accumulée au fil des ans. 

Le chiffre de Delta pourrait facilement être multiplié par deux ou plus, si j’additionnais tous les vols effectués pendant toute ma vie sur United, American, Southwest, Swissair, Air France, JAL et d’innombrables autres transporteurs aujourd’hui disparus. 

Assez parlé de ça, allons faire notre marche quotidienne !

lundi, octobre 28, 2024

L’illusion de l’exceptionnalisme

L’Amérique, Israël et d’autres pays prétendent avoir été « choisis » ou en quelque sorte « préférés » par Dieu, et quand on mélange ce genre de déclaration étatique avec la religion, on dérape vite ! Comme on le sait, la religion peut influencer de manière significative le concept d’exceptionnalisme d’un pays de plusieurs façons. 

La plus importante est le mandat divin, car certaines religions croient qu’une nation ou un peuple bien particulier a été choisi par son Dieu, dans un but bien défini. Cette croyance renforce l’idée d’exceptionnalisme, car elle indique que la nation est intrinsèquement supérieure ou unique. C’est clairement le cas des États-Unis et d’Israël. 

Bien sûr, la religion joue également un rôle central dans la formation de l’identité culturelle d’une nation. En définissant des valeurs, des croyances et des traditions communes, elle contribue à un sentiment d’unité et d’objectif national, lié à l’exceptionnalisme. Des récits historiques faux ou imaginaires viennent aussi expliquer la compréhension qu’une nation a de son passé et de sa place unique dans le monde. 

Enfin, une religion peut exercer une influence significative sur les institutions politiques et sociales d’une nation.Si elle est étroitement associée à l’État (judaïsme ou islam), elle renforcera l’idée d’exceptionnalité nationale.

Cela dit, si jamais Dieu jette un coup d'oeil sur notre petite planète bleue depuis sa cachette spatiale, elle aurait bien du mal a y choisir un coin de prédilection, donc on peut bien jeter ce concept d’exceptionnalisme à la poubelle !

dimanche, octobre 27, 2024

« Que penses-tu d’Israël ? »

Hier soir, alors que nous marchions, Mike dans sa vieille Volvo toute rapiécée s’arrête à notre niveau, il baisse alors sa vitre et nous demande : « Et Israël ? » Je suis désarçonné ;.mon voisin écossais a l’air bouleversé et dit : « … mes deux filles sont juives, leur mère aussi, et ce que le Hamas a fait le 7 octobre est terrible… » ​​

Je ne sais pas quoi dire, sachant pertinemment que le Hamas et le Hezbollah sont les conséquences directes de l’asservissement et de l’humiliation du peuple palestinien par Israël. Donc l’interaction ne mène nulle part.

Du reste, je ne suis pas du tout préparé pour en avoir une et par conséquent, il n’y a pas de discussion où Mike puisse s’exclamer que je ne suis qu’un antisémite. 

Demain, nous évoquerons le danger et des erreurs de l’exceptionnalisme dans lesquelles Israël et bien d’autres sont enfoncés …

samedi, octobre 26, 2024

Consulter les avis de décès

Hier, après avoir jeté un œil su les avis de décès français, j’ai constaté que Pierre Vialatte un ancien élève de mon école était décédé. J’ai alors diffusé une note pour en informer mes anciens camarades de classe et m’assurer qu’il était bien celui que je pensais. 

La triste nouvelle s’est confirmée et un de mes anciens camarades m’a alors demandé : « Comment l’as-tu appris ? » et ce qui suit est la réponse que j’ai apportée à sa « question intéressante » comme on dit, de nos jours. 

En fait, j’avais plus d’un élément pour y répondre. Je lui ai d’abord dit que je me considérais comme « vieux » parce que je suis réaliste et que c’est une réalité. Donc à ce titre, je sais que beaucoup de mes contemporains sont, tout comme moi, soumis à un risque de mortalité accrue. 

Je m’informe donc quotidiennement pour voir ce qui se passe de la vie à la trépas dans ma Haute-Savoie natale, peuplée en majorité des gens que j’ai connus là-bas. Beaucoup de personnes âgées s’adonnent à cette pratique. En plus, et tout aussi important, mes amis en France, à quelques exceptions près dont celui qui m’a posé la question, communiquent très mal, ou plutôt pas du tout. 

Je ne peux donc pas, en toute conscience, compter sur eux. A l’heure où nous disposons des meilleurs moyens de communication dans toute l’histoire de l’humanité, une majorité de mes pairs ne savent pas ou ne veulent pas s’en servir. D’autres sont en train de disparaître ou sont déjà sans vie, attendant patiemment de mourir. 

Comme je vis géographiquement loin de mes anciens amis, je me sens obligé de faire plus d’efforts pour rester en contact avec ces gens qui « hibernent » prématurément. Personnellement, et à titre d’exemple, je crois pouvoir dire que je suis mieux informé de ce qui se passe dans ma ville natale qu’une grande partie de ses habitants, du moins sur les sujets qui m’intéressent le plus ou qui me passionnent ! 

Etes-vous d’accord avec cela ?

vendredi, octobre 25, 2024

Visites de skieurs par station …

J’adore Snowbrains, un site spécialisé dans les aspects un peu bizarres du ski, mais ce que je n’ai pas trop aimé l’autre jour, c’est cet article sur le nombre de visites dans les stations de ski les mieux connues, par Julie Schneeman. 

Depuis des années, je sais que La Plagne en France est la numéro un mondiale avec 2,5 millions de visiteurs annuels. Le tableau fourni pour cet article et son contenu mélange un peu tout, liaisons et localités. 

La plupart des endroits cités impliquent un groupe de villes ou villages comme Madona de Campiglio, Folgarida, etc. ou St. Anton, Lech, Zuers, etc. Le fait qu’il n’inclut pas Les Trois Vallées ou Les Portes du Soleil en France est qu’un forfait de ski commun ne fait pas un seul domaine skiable, car ces méga-domaines représentent tous un regroupement de stations de ski. 

Le point essentiel de ma remarque est Park City, en tant qu’adresse postale qui comprend Park City Mountain, Deer Valley Resort, le parc olympique et Woodward n’est pas regroupé. Ces lieux n’ont peut-être pas le même forfait de ski, mais ensemble, ils sont dans la même localité et génèrent entre 2,6 et 2,8 millions de visites de skieurs. 

En termes de journées de ski dans par localité, Park City devrait être en tête de ce classement !

jeudi, octobre 24, 2024

Hydratation, hydratation, hydratation …

Nous savons depuis longtemps que nous ne buvons pas assez d’eau et je dois admettre que nous avons du mal à transporter une bouteille d’eau partout où nous allons, en plus nous ne buvons pas instinctivement. Cela a bien sûr de graves conséquences. 

Ne pas boire suffisamment de liquides peut entraîner des crampes et de faibles niveaux d’électrolytes comme le potassium, le calcium ou le magnésium peuvent également aggraver la situation. 

Nos crampes sont en fait devenues si douloureuses que nous en sommes finalement arrivés à la conclusion que nous devrions faire quelque chose à ce sujet !

mercredi, octobre 23, 2024

Toux gênante, décalage horaire supportable …

J’ai attrapé cette toux avant d’arriver à Malaga et elle ressemblait et ressemblait à la même toux que j’avais quand j’étais en août avec le Covid, puis elle a empiré, avec un nez qui coule, des mucosités abondantes, etc. 


J’ai en quelque sorte tenu bon et je n’ai rien pris et aujourd’hui, elle commence à s’estomper. Touchons du bois ! 

Le plus important, c’est que nous sommes maintenant de retour à la maison avec peu de décalage horaire et si heureux de retrouver Park City presque comme nous l’avions laissé il y a douze jours, la plupart des trembles étant encore en train de changer de couleur …

mardi, octobre 22, 2024

D’Orly à CDG puis Park City

Comme il y avait un énorme congrès autour de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle, je n’ai pas pu obtenir de chambre d’hôtel là-bas, on a dû se contenter de passer la nuit à Orly, un aéroport presque à l’opposé de la ville. 

Comme nous ne voulions pas mélanger la torture des transports en commun et les changements de train fréquents entre les deux aéroports, y aller en taxi était la seule bonne option.

Donc pour être du côté sûr du trafic, on a quitté notre hôtel à 6h45 et on est arrivé à temps pour notre vol de 10h pour les États-Unis, y compris une attente incroyablement longue, en faisant la queue pour le contrôle de sécurité.

Au bout du compte, et après un autre trajet en taxi, nous retrouvions notre maison et étions enfin les plus heureux du monde !

lundi, octobre 21, 2024

À la recherche de la boulangerie parfaite …

Aujourd'hui, j'ai trouvé une boulangerie parfaite sur Internet où je pensais que nous prendrions le petit-déjeuner sur la route de l'aéroport de Malaga. C'était un peu à l'écart, mais la photo que j'avais vue en ligne m'a suffisamment fait saliver pour justifier cette petite folie.

Il nous a fallu toute la matinée pour y arriver, alors que nous étions presque arrivés, quelqu'un m'a appelé, j'ai dû prendre l'appel, la circulation était horrible et sans place de parking en vue, cela m'a perturbé et nous avons tout perdu. 

Nous avons fini par devoir nous contenter d'un petit-déjeuner espagnol pauvre dans un café local, où des ouvriers étalent des tomates sur une fine tranche de pain grillé. Pas de petit-déjeuner idyllique ! Seulement dans mes rêves ... 

Nous sommes ensuite arrivés à l'aéroport à l'heure, avons embarqué sur un « vol low-cost » pour Paris-Orly et c'était tout. Si le grand Paris-CDG est mauvais, Orly est pire comme aéroport désert et le choix d’endroits où manger était nul, l’hôtel super spartiate, mais on s’est débrouillé …

dimanche, octobre 20, 2024

Une journée autour de San Pedro de Alcantara

La région de San Pedro, près de Marbella, en Espagne, est ancienne et « muy simpatico ». Bien sûr, avec les charmes viennent les problèmes et trouver une place de parking n’est pas facile, surtout quand comme le reste des touristes et des résidents étrangers, vous voulez sortir le soir pour dîner. 

Bien sûr, il ne semble pas y avoir de basse saison sur la « Costa del Sol » et il faut beaucoup de conduite, de recherche et de pollution pour enfin trouver une place de stationnement pour son véhicule. Cela m’a également obligé à revoir les manœuvres de stationnement en parallèle serré. 

Ai-je déjà mentionné que la plupart des Espagnols que nous avons rencontrés étaient très, très gentils ! Nous avons même trouvé une femme MAGA belge qui nous a dit agressivement que Trump était Jésus ou quelque chose comme ça. Je lui ai fait regretter ses commentaires !

Plus tôt dans la journée, nous avions découvert le « Paseo Maritimo », une promenade pittoresque en bord de mer, bordée de palmiers, de restaurants, de boutiques et de bars de plage, qui longe le littoral, offrant de belles vues sur la mer Méditerranée ; c'est essentiellement une promenade piétonne parfaite pour les promenades tranquilles et l'observation des gens, qui s'étend sur une grande longueur de la Costa del Sol.

samedi, octobre 19, 2024

Accueillis par un ami très cher …

Nous avons pris le train depuis notre hôtel pour nous rendre à l’aéroport tout proche et y louer une voiture. 

Nous avions choisi Wiber, un louer local pas cher du tout mais avec une procédure de check-in si compliquée qu’il nous a fallu attendre plus d’une heure avant d’avoir notre auto. On en a toujours pour ses sous !

Au départ, nous devions être accueillis par un autre couple, qui comptent parmi nos meilleurs amis, Nadine et Michel.

Malheureusement, à la dernière minute, ce dernier avait pu trouver une place pour laquelle il avait postulé dans un lieu de cure en France et n’a pas pu nous accueillir dans leur magnifique condo, au sud de Marbella avec vue sur la mer Méditerranée.

Au lieu de cela, et en leur absence, il a réussi à faire en sorte que Christian, son ami et voisin suisse, nous accueille dans l’appartement. 

Le soir, nous avons pris la route jusqu’à la côte et avons dîné dans un restaurant que notre ami nous avait recommandé …

vendredi, octobre 18, 2024

Réapprendre à prendre le train à Malaga

Notre voyage organisé a commencé à se désagréger car nous étions désormais livrés à nous-mêmes. Nous sommes allés marcher jusqu'à la belle plage de Torremolinos et que nous nous trouvions dans une des finales du Championnat du monde de triathlon qui s'y déroulait juste à ce moment là. 

Pour ceux qui auraient oublié, cette compétition consiste en une course de natation de 1,5 km, une course à vélo de 40 km et une course à pied de 10 km. 

Après un déjeuner de tapas bien mérité pour compenser les efforts époustouflants de tous ces athlètes, nous avons pris le train pour retourner à Malaga où nous espérions visiter le musée Picasso, mais nous n'avons pas pu le faire car toute les visites étaient vendues au complet. 

Notre guide avait oublié de nous dire de réserver nos billets en ligne ! Pas de chance. Au moins, nous avons pu flâner à nouveau dans le magnifique centre-ville et redécouvrir le plaisir des trains espagnols !

jeudi, octobre 17, 2024

Un peu de pluie à Grenade et retour à Malaga !

Sur le chemin du retour vers Malaga et la Costa del Sol, nous nous sommes arrêtés dans le charmant petit village blanc de Frigiliana, perchée sur une colline tout près de la vieille ville balnéaire de Nerja.

Nous avons parcouru les collines étroites et escarpées de cet endroit vierge qui compte parmi les plus belles petites villes d’Espagne avec ses vues plongeantes sur la mer. Un déjeuner sous une tente a complété l’expérience. 

Nous avons ensuite continué vers Malaga, où nous avons flâné dans ses belles rues, visité sa cathédrale, l’Alcazaba, son amphithéâtre romain, la place de la Merced et paseo del Parque et sommes retournés à l’hôtel Alua à Torremolinos que nous avions visité la premiere nuit de notre voyage. 

Malheureusement, un groupe d'Arabes extrêmement bruyants venant d'une enclave hispano-marocaine ont fait de notre dîner un brouhaha total et ont en plus trouvé le moyen de nous réveiller au milieu de la nuit à un point tel que j'ai dû leur crier dessus pour qu'ils baissent le ton et finalement appeler la réception pour les faire taire !

mercredi, octobre 16, 2024

Enfin, une belle journée à Grenade

Tôt le matin, nous nous sommes dirigés vers la vieille ville de Grenade, où notre guide nous a encouragés à goûter du chorizo ​​et du chocolat, ce qui s'est avéré être une autre mauvaise idée et une expérience bien moins agréable qu'anticipée. Après cela, de nouveau tous trempés pendant un bon moment par une autre averse de pluie violente, augurant une très mauvaise suite pour notre journée.

Dieu merci, cette crainte ne s'est pas concrétisée l'après-midi lorsque, sous un ciel clair et des températures fraîches, nous avons commencé une visite guidée de l'Alhambra, la célèbre forteresse arabe qui comprend l'Alcazar, ses bâtiments, ses patios et ses jardins. La cour des Lions, le palais de Charles Quint et les jardins enchanteurs du Généralife, mêlant eau, lumière et parfums. 

Nous avons également appris que notre excursion prévue à Gibraltar n'aurait pas lieu en raison d'un manque de participants le vendredi, car seuls 5 d'entre nous seraient encore de la partie par rapport au groupe de 49 personnes qui restaient encore ce jour-là. Nous avons fait part de notre mécontentement à Carollila (Carol) Nadal, notre guide, qui n’a pas apprécié nos critiques sincères, mais « c’est la vie ! »

mardi, octobre 15, 2024

Cordoue et des oliviers à perte de vue

Pratiquement pas de pluie ce jour-là puisque nous avons quitté Séville tôt le matin, nous nous sommes arrêtés à Carmona, un de ces villages typiques blanchis à la chaux avant de nous diriger vers Cordoue, où nous avons eu droit à une visite guidée de la Mezquita, la mosquée transformée en cathédrale, un véritable joyau architectural de l'art islamique.

Cette ville avait été reprise aux musulmants par les rois catholiques en 1492. Nous avons également zigzagé à travers la partie juive de la ville et son labyrinthe de ruelles étroites et de façades blanchies à la chaux, ses anciens patios fleuris et ses statues de grands hommes comme Malmonide qui a contribué à faire connaître Cordoue. 

Après cela, nous avons traversé des milliers d'hectares de plantations d'oliviers et de collines vallonnées, ponctuées d'un arrêt dans un musée improvisé de production d'huile d'olive, avant d'atteindre Grenade de nuit et de passé trop de temps, les fesses coincées dans nos sièges d’autobus. 

lundi, octobre 14, 2024

Visite de Séville sous une pluie battante

A une moment de l'année où il n'avait pas plu en Andalousie depuis plus de 6 mois, c’était aujourd'hui, le déluge ! C'est sous une pluie torrentielle et soutenue que notre groupe a entrepris la visite du quartier de Santa Cruz de Séville, en fait de son centre historique, entrelacé de ruelles étroites, de ferronneries d’art ornementées et de patios typiques. 

Nous avons visité l'Alcazar et son splendide jardin entouré d'un palais fortifié en plein cœur de la ville. Nous avons continué avec la visite de la cathédrale, la troisième plus grande du monde, grimpé la rampe à chevaux de son minaret-tour pour avoir une vue spectaculaire à 360 degrés de toute la ville et visité également son musée et ses trésors.

La pluie s'étant calmée, l'après-midi a été consacrée à la visite du centre historique de la ville et de son Palais Royal tant symétrique qu’impressionnant. Le soir, nous avons eu droit à un spectacle de flamenco de deux heures avec de grands artistes, de la danse parfaitement mise en scène et ainsi que la musique typique de cet art ibérique.

dimanche, octobre 13, 2024

En route pour Ronda et Séville

Le matin, nous avons retrouvé nos amis et futurs compagnons de voyage, Chantal et Jean-François (oui, encore un de ceux-là !) qui vivent à Manosque, au cœur même de la Provence et du Luberon. 

Nous étions ravis de les retrouver et avions tous les trois hâte de bien rire ensemble. Cette journée a commencé assez mal, sous une pluie battante et dans un épais brouillard enveloppant l’autocar alors que nous prenions la route de Malaga vers Ronda, une ville historique qui est aussi le berceau de la tauromachie. 

Nous avons visité une ferme d'élevage de taureaux et de chevaux, puis sommes allés visiter la vieille ville perchée sur une falaise calcaire. Après le déjeuner, nous avons pris la route pour Séville et le soir, avons fait un tour tout à fait enchanteur de ville de nuit. 

La nuit, nous avons enfin dormi un peu mieux que la nuit précédente après avoir pris un puissant soporifique …

samedi, octobre 12, 2024

Bienvenue en Espagne !

Après une journée de décompression passée à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle, nous nous sommes mis en route pour l'Espagne, mais ce fut surtout une journée passée à attendre l'heure d'enregistrement, puis l'avion.

Contrairement à la veille, tout s'est parfaitement bien déroulé et avant même de nous en rendre compte, nous avons dit « Hola » à l'Espagne. Le vol vers Malaga fut un peu secoué, à cause d’une météo un peu dérangée, et à l'arrivée il y eu une certaine confusion quant à l'endroit où nous allions prendre la navette pour notre destination du jour, mais tout s'est bien passé. 

L'hôtel où nous avons séjourné en plein centre de Torremolinos était parfait, la nourriture excellente et une promenade après le dîner dans la vieille ville nous a immédiatement plongés dans l’atmosphère ibérique. De plus, mon espagnol tout neuf et jamais testé a fonctionné a merveille, donc la journée fut un succès total.

vendredi, octobre 11, 2024

Le voyageur occasionnel

Le jeune globe-trotter que j’étais autrefois s’est transformé voyageur occasionnel vieillissant qui a plus de mal à organiser un grand déplacement, n’est plus habitué aux conditions de voyage changeantes (qui ne cessent d’empirer) et se bat chaque jour plus que nécessaire. 

Je peux blâmer le fait d’être vieux, moins adaptable et plus anxieux, mais le résultat reste indéniable. Pour me consoler, je pense que je m’en sors toujours mieux que beaucoup de gens de mon âge. 

Par exemple, l’autre à l’aéroport de Salt Lake City où, après avoir bricolé pendant trop longtemps avec le kiosque d’enregistrement, j’ai finalement réussi à éviter les longues files d’attente à la sécurité, suis arrivé à ma porte d’embarquement avec semblait-il beaucoup de temps à revendre, quand j’ai soudainement découvert que je venais de recevoir un e-mail m’informant que j’avais laissé ma carte de crédit dans la fente du kiosque.

J’ai dû sortir de la zone sécurisée de la porte d’embarquement pour aller la récupérer et, à cause d’une file d’attente beaucoup plus longue aux contrôles de sécurité cette fois ci, j’ai presque raté mon vol international, si je n’avait pas demandé poliment à chaque personne me précédant dans la queue la permission de dépasser, et c’est à bout de souffle et en courant que j’ai atteint ma porte d’embarquement. 

Ce n’est pas tout à fait la manière décontractée qui aurait du lancer ce long voyage !

jeudi, octobre 10, 2024

New Delhi en Utah ?

Mardi, la (mauvaise) qualité de l’air à Park City a grimpé à 181, pire que celle de New Delhi, en Inde, qui était à 163 ce même jour ! 

Une pollution de l’air comme celle-ci est clairement malsaine et correspond à fumer 3 cigarettes ce jour-là. Dieu merci, nous n’en sommes pas encore au paquet complet de Gauloises… 

Cette pollution a été causée par des vents changeants qui ont amené la fumée d’un incendie couvrant 80 km², qui brûle à seulement 50 km à l’est de Park City, pour se déplacer sur notre communauté comme c’est le cas depuis trois ou quatre jours. 

Le mardi soir, l’incendie n’était contenu qu’à 21 %. Alors qu’une petite perturbation se déplaçait sur la région, une fumée intense s’est installée dans les vallées environnantes, y compris celle de Park City, avec des cendres dans certaines zones. 

Les vents étaient variables, changeant de direction tout au long de la journée. Cela exigeait la plus grande attention de la part des pompiers, car la direction du vent et le comportement du feu peuvent être erratiques.

Espérons que leurs efforts porteront leurs fruits malgré un temps qui reste obstinément clair et ensoleillé ...

mercredi, octobre 09, 2024

Netanyahou, le boucher du Moyen-Orient

Tout comme Trump, Bibi Netanyahou veut rester au pouvoir et n’a aucune envie d’aller en prison, sa destination probable s’il perd son immunité politique. Alors, pour satisfaire l’extrême droite israélienne, il est déterminé à massacrer ou à chasser tous les arabes de la Palestine. 

Profitant de la faiblesse de Biden et de l’approche de élection présidentielle américaine, il ignore les appels à la négociation avec le Hamas et le Hezbollah, sachant pertinemment que personne, aux États-Unis ou dans les gouvernements d’Europe occidentale, n’osera dire quoi que ce soit et poursuit son génocide destructeur, un prix obscène à payer juste pour sa survie politique !

Avec un PIB par habitant de plus de 50 000 dollars, tout comme le Canada, l’Allemagne ou le Royaume-Uni et bien plus que la France, Israël continue de recevoir une aide financière et militaire des États-Unis. J’en ai assez de voir mes impôts ainsi utilisés pour massacrer femmes et enfants palestiniens. 

Que diriez vous si vous étiez à ma place ?

mardi, octobre 08, 2024

Café, temps de mouture et qualité

Après avoir essayé plusieurs marques de moulins à café au fil des ans, nous avons opté pour un moulin Krups bien ordinaire que nous avons trouvé durable, fiable et apparemment indestructible. 

Ce que je n’ai cependant jamais réussi à trouver, c’est le rapport entre le temps de mouture en secondes et le goût du café. Nous préférons un grain de café brun moyen de très haute qualité (dois-je dire cher, ce qui n’a peut-être rien à faire avec l’arôme ?), mais je me suis toujours demandé quel était le bon temps de mouture. 

J’ai finalement fais un peu de recherche et il semblerait que, comme je l’ai toujours soupçonné, le temps de mouture a un impact significatif sur l’absorption du goût contenu dans les grains de café. 

Voici une analyse de la façon dont le temps de mouture affecte le goût du café : 

1. Une mouture fine prend entre 20 et 30 secondes. Elle extrait plus de saveur et d’huiles des grains, ce qui donne une tasse plus forte et plus savoureuse. Elle conduit cependant à une surextraction, amenant une certaine amertume. 

2. Une mouture moyenne dure entre 15 et 20 secondes et offre un profil de saveur équilibré, adapté à la plupart des méthodes d’infusion (filtre, cafetière à piston). Son inconvénient est qu’elle n’extrait pas autant de saveur qu’une mouture fine. 

3. Enfin, une mouture grossière qui ne dure que 10 à 15 secondes permet une infusion plus rapide, avec moins de risques de surextraction. L’argument contre est un café plus faible et moins savoureux. 

En ce qui concerne le type de machine à café utilisée par rapport aux qualités de mouture, l’espresso nécessite une mouture très fine pour une extraction optimale, une cafetière à piston fonctionne mieux avec une mouture moyenne à fine, une mouture légèrement plus grossière est parfaite pour une cafetière à piston et pour le café filtre (celui que nous utilisons personnellement), une mouture légèrement plus grossière fonctionne bien. 

C’est probablement une bonne idée d’expérimenter avec différents réglages de mouture afin de sélectionner la saveur préférée. Bien sûr, la température de l’eau, le temps d’infusion et la fraîcheur des grains influencent également la qualité du café. Un moulin à café de bonne qualité est également essentiel pour obtenir des résultats constants. 

Maintenant que vous savez tout ça, faites vous donc un café !

lundi, octobre 07, 2024

Quand l’imprévu enrichit nos connaissances

Nous adorons notre lave-vaisselle Bosch. Il est parfaitement conçu et bien fabriqué, fonctionne impeccablement, est silencieux et après plus de 8 ans d’utilisation intensive, nettoie toujours aussi bien. 

Cela dit, et malgré ses bons résultats, nous avons récemment eu un problème qui m’a posé un défi pas facile à résoudre. Après un lavage, l’eau stagnait toujours au fond de l’appareil. 

J’ai donc pris le mode d’emploi imprimé de l’appareil que je garde toujours, j’ai parcouru sa section de dépannage et je n’ai pas trouvé de solution s’apparentant à mon problème particulier. 

J’ai persisté et suis allé en ligne où je suis tombé providentiellement sur une récente vidéo de Bosch traitant de mon cas particulier, qui avait été délibérément ignoré dans la brochure imprimée, probablement parce que cela ne s’était jamais produit ou était simplement trop rare pour être mentionné dans la brochure il y a 8 ou 9 ans. 

La vidéo, accompagnée d’une description écrite, est claire, parfaitement réalisée et m’a aidé à résoudre mon problème de colmatage qui était très sérieux car il impliquait un grand film de plastique fin aspiré par la pompe !

 

dimanche, octobre 06, 2024

Départs en voyage du 21ème siècle

Il y a quelques années, quand je voyageais beaucoup, les choses étaient beaucoup plus simples. Je n'avais que mes bagages à gérer, bien sûr j'avais mes affaires professionnelles (des papiers au début, les ordinateurs portables n'existaient pas avant le milieu des années 80, pas de téléphone portable) dans ma serviette avec les dossiers dont j'avais besoin et c'était à peu près tout. 

Il n'y avait pas d'adaptateurs électriques, de batteries supplémentaires à emporter, de cartes SD ou SIM à gérer. Un simple billet d'avion en papier faisait l'affaire. Bien sûr, il y avait une pochette avec des billets et des pièces en espèces étrangères à gérer, mais je m'en sortais bien à l'époque. 

Aujourd'hui, avec la multiplication des appareils et des gadgets, chaque fois que je pars en vacances, il y a une énorme check-list qui pointe son nez et qui continue de s'allonger au fil des ans. 

Bien sûr, le vieil iPod ou le gros appareil photo ne sont plus nécessaires, mais il y a un chargeur de montre connectée à sa place... 

Au fil du temps, ce qui était censé rendre la vie plus facile la rend en fait beaucoup plus complexe !

samedi, octobre 05, 2024

Démons de ma jeunesse en Haut-Chablais

Quand j'étais enfant et que je grandissais à Montriond. tout près de Morzine, en Haute-Savoie, le paranormal et la peur qu'il générait étaient aux premières loges de ma jeune vie. Il y avait deux mauvais acteurs, ou peut-être un seul, qui partageaient pour moi les noms inquiétants de « Servan » ou de « Chaufaton ». 

Il s'agissait d’esprits malveillants qui hantaient la vie des villageois vivant dans ces vallées et ces villages alpins autant isolés que reculés, accomplissant toutes sortes et d'actes inexplicables et inquiétants qui, tels que mes parents me les présentaient, étaient plus diaboliques que malicieux et appelaient davantage à l’exorcisme qu'à tout autre autre remède. 

Les histoires que j'entendais sur le chaufaton étaient qu’il « tressait la queue des juments ou trouvait le moyen de passer deux têtes de vache dans le même licol ». 

Une autre histoire, toujours de Montriond, ma ville d’origine, était celle d’un « homme qui se reposait sur son lit, et entendit sa jument, qui avait quitté l’écurie pour déambuler dans la cuisine créant une musique très mélodieuse avec ses grelots qu’il entendait de l’autre coté de la parois. L’homme n’avait jamais rien entendu d’aussi agréable et d’aussi musical. 

Une fois le concert terminé, il se leva pour aller voir à la cuisine ce qui s’y passait, mais pas de jument ! Celle-ci était attachée dans l’écurie et mangeait tranquillement. Le chaufaton s’était joué de lui ! » 

Une dernière histoire, toujours à Montriond, « le chaufaton, toujours invisible, s’amusa un jour à inspecter une série de « seillons » (seaux en bois) alignés. Le propriétaire, qui était dans la pièce, l’entendit déclarer devant chaque ustensile de bois : « Celui-ci est propre, celui-là ne l’est pas. » Au bout d'un moment, irrité par les commentaires, l'homme baissa son pantalon et tourna son postérieur là où venait la voix, en s'exclamant : "Et celui-là, il est propre ?" Le chaufaton répondit en frappant un bon coup sur les fesses du malheureux avec la pelle à fumier. 

Au milieu des années 60 et au début des années 70, avec l'essor du tourisme et de la modernité, le chaufaton entra progressivement en hibernation éternelle. Ma puberté et mon adolescence chassèrent les peurs qui m’habitaient pour toujours et toutes ces légendes firent partie du passé... jusqu'à ce que je les ressorte aujourd’hui !

vendredi, octobre 04, 2024

Visite surprise !

Bill Bocquet, mon seul camarade de classe français qui vit aux USA est venu nous rendre visite mercredi dernier à Park City et nous l’avons emmené faire un tour pour l’impressionner avec nos feuillages d’automne colorés, rattraper le temps perdu et refaire le monde. 

Nous ne l’avions pas vu en personne depuis 2003, il était donc enfin temps de nous retrouver. La journée était belle et les moments passés ensemble trop courts, mais cette rencontre s’est vite transformée en réunion de travail. 

Nous avons ainsi prévu de construire une maison de retraite pour nos amis de promotion, anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Horlogerie de Cluses, probablement aux alentours de l’autoroute et de l’ancienne usine Carpanos Pons. 

Elle sera située dans la partie la plus rude de cette vallée impitoyable, caracterisée par un temps glacial en hiver, une chaleur insupportable en été et située au milieu d’un fort courant d’air traversant le passage étroit dans lequel l’Arve trouve le moyen de couler, pour tester l’endurance de nos camarades et vérifier la célèbre citation de Friedrich Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». 

Les lieux vont offrir une école de clarinette dirigée par Jean-Marie Peyrin, une section artistique sous la houlette de Mychel Blanc, des déambulateurs électriques partout, et même une petite section école de commerce en formation continue dirigée par Michel Deletraz qui exhortera ses étudiants à troquer leurs convictions contre des certitudes. 

Bill a accepté de se charger du financement de cette institution et je l’ai forcé à accepter ma contribution à sa conception architecturale. Affaire à suivre !

jeudi, octobre 03, 2024

S’évader sur un toit

Parmis les attributions que je m'octroie, je travaille à l’entretien d’un immeuble pour le compte d’une société immobilière et j’assume diverses tâches pour peu – devrais-je plutôt dire – sans aucune contrepartie visible, mais cela n’est pas illégal ! 

Autant dire que j'aime ce que je fais et que j'adore cette entreprise, les propriétaires sont super sympas, je leur fais confiance et je pense beaucoup de bien d'eux. 

Il y a quelques jours, j'ai donc mis mon échelle pliante dans la voiture et je me suis rendu à cet endroit, en plein centre de Park City. 

J'avais apporté avec moi un grand seau rempli de produits de nettoyage, un balai et bien sûr l'échelle pour grimper. 

J'ai passé la majeure partie de mon après-midi là-haut, me concentrant intensément sur chaque recoin et petite fissure, j'ai fait le travail à la perfection et j’en ai éprouvé une immense satisfaction. 

Parfois, il faut savoir s’élever seul au sommet d’un toit, prendre son temps, bien faire les choses et au final, se sentir super heur

mercredi, octobre 02, 2024

Un débat sur ce qu’est un vice-président ?

Lors du débat d'hier soir, JD Vance a voulu entraîner Tim Walz dans une danse endiablée (Walz veut dire « valse » en anglais !) et être le gros caïd et ça a marché.

Il a tout mis sur le dos de la roue de secours qu’est Kamala Harris en tant que vice-présidente, en mettant sur son dos toutes nos « misères » pendant ces quatre années. 

Cela dit, il s’est quand même fait clouer le bec par son adversaire trop poli quand il lui a rappelé que le 6 janvier 2021, Trump s’est comporté comme le dictateur qu’il aspire d’être, ainsi que par l’idéologue trop manipulateur qu’est Vance qui a nié la légitimité de l’élection de 2020. 

C’est ce que j’ai retenu d’un débat un plus riche en substance que celui qui opposait les deux candidats à la présidentielle, mais toujours débordant d’idées vagues, de mensonges et pauvre en justifications. 

Est-ce que cela fera bouger les choses ? Probablement pas.

mardi, octobre 01, 2024

Désaccord familial !

Depuis que j’étais tout petit et grandissait au fin fond de la vallée de Morzine, en Haute-Savoie, on m’avais raconté que les premiers gels faisaient changer les couleurs des feuilles à l’automne et je soupçonne qu’aujourd’hui encore, beaucoup de mes contemporains, même les plus jeunes habitants de cette vallée continuent à y croire. 

Ma grande sœur, qui a 9 ans de plus que moi, a non seulement vécu l’occupation allemande, mais a vu et appris des tas de choses au cours de sa longue vie. Pourtant, comme elle est toujours restée dans son vallée natale, elle continue d’adhérer à la croyance populaire selon laquelle les arbres à feuilles caduques changent de couleur à cause du gel 

L’autre jour, pendant notre conversation téléphonique habituelle, j’ai remis sa croyance en question en disant que ce changement de couleur était dû à la photosynthèse. Naturellement, elle n’était pas du tout d’accord et cela m’a forcé à vérifier mon argument.

J'ai découvert que nos deux points de vue sont partiellement corrects, mais la principale raison pour laquelle les arbres à feuilles caduques changent de couleur à l'automne reste bien une combinaison de facteurs liés à la photosynthèse, ce qui, comme vous pouvez l’imaginer, a rassuré mon ego. 

Pourtant, pour être juste, l'observation de ma sœur sur le gel est partiellement exacte. Le gel va parfois contribuer au brunissement des feuilles, car il peut endommager les cellules et les faire mourir, mais ce n'est pas la principale raison. La photosynthèse est donc bien plus proche de la vérité. 

À mesure que les jours raccourcissent et que les températures baissent à l'automne, les arbres commencent à se préparer pour l’hiver. Ils réduisent progressivement leur activité photosynthétique, qui est le processus par lequel ils utilisent la lumière du soleil pour produire leur nourriture. Comme la photosynthèse ralentit, la production de chlorophylle, le pigment vert qui donne aux feuilles leur couleur, diminue également. 

Lorsque la production de chlorophylle diminue, d'autres pigments présents en permanence dans les feuilles prennent le dessus et deviennent plus visibles. Ces pigments comprennent les caroténoïdes (qui donnent aux feuilles leurs teintes jaune et orange) et les anthocyanes (qui donnent aux feuilles leurs couleurs rouge et violette). La combinaison de ces pigments crée le magnifique feuillage d’automne que nous voyons. 

Ainsi, même si le gel peut jouer un rôle dans le brunissement des feuilles, la principale raison du changement de couleur est la réduction de la photosynthèse et tous ces autres pigments qui ressortent. Ma sœur et moi avons tous deux des arguments valables, mais je conclurais (humblement) que c’est moi qui ai gagné ce débat familial !