Il y a quelques jours alors que je parlais à un ami d'alpinisme et de rando en montagne, le sujet de faire 280 ou 300 mètres par heure est arrivé au beau milieu de notre discussion à propos de la montée du Mont Buet, tout près de Chamonix.
Comme je ne savais pas de quoi il parlait, je lui ai demandé de m'expliquer et il a ouvert mes yeux sur cette pratique bien répandue de mesurer le dénivelé parcouru pendant un temps donné.
Après avoir raccroché le téléphone, je l'ai fait un peu de recherche et j'ai appris que la vitesse ascensionnelle, exprimée en mètres par heure, est le produit de la puissance critique par le VO2max divisé par le coût énergétique.
Dans cette formule, la puissance critique est la plus haute intensité d'effort qui peut être maintenue à longue durée, le VO2max est le débit maximum d’oxygène qui peut être consommé par un individu lors d’un exercice intense, et le coût énergétique est la quantité d’énergie dépensée pour parcourir une distance donnée.
Quand j'ai compris les éléments inclus dans cette méthode de mesure, j'ai essayé de mesurer certaines de mes balades en montagne. En 2002, ma femme et moi avions grimpé Mt. Timpanogos (près de Provo, en Utah) à une vitesse ascensionnelle de 400 mètres à heure et l'été dernier, j'avais couvert ce même parcours de 1335 mètres de dénivelé en compagnie de ma fille en grimpant encore à 383 mètres à l'heure …
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