samedi, mars 22, 2025

Gérer la colère …

Si la politique actuelle vous énerve ou vous met en colère, c’est que vous y prêtez attention et, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. Je ressens exactement la même chose. Cela dit, comment contrôler au mieux ce type de colère et ne pas la laisser nous empoisonner la vie ? Évidemment, cela peut être une réaction courante et légitime, surtout quand les enjeux nous touchent de près. Une façon de gérer la colère est de la canaliser de manière constructive plutôt que de la laisser nous consumer.

D’abord, cherchons à identifier ce qui la déclenche. En politique, s'agit-il d'une décision particulière, d’actions d'un dirigeant, de son discours ou de son adéquation avec nos valeurs ? Identifier la cause profonde de notre colère nous aidera à savoir où concentrer notre énergie. Étant un battant, je suis toujours motivé à transmuter ma frustration en action tangible. 

Je commence par élaborer un message créatif, concis et percutant que j'utilise pour écrire ou exprimer ma position auprès de mes représentants politiques. Plus important encore, je demande à mes amis de faire de même. En faisant cela, je m'assure que mon message est clair, direct et respectueux plutôt qu'agressif (ma réaction instinctive). 

Comme une surconsommation d'actualités politiques aggrave mon irritation, je limite mon temps à lire, écouter ou voir les infos politiques. Je fais surtout bien attention à identifier correctement d’où viennent ces nouvelles ! 

Lorsque je partage mes réflexions avec des personnes partageant mes idées, voire même des opinions divergentes, j'essaie de privilégier la compréhension à la confrontation. Les conversations constructives, et surtout des questions pertinentes, peuvent être enrichissantes, seront plus efficaces et moins épuisantes émotionnellement. 

Enfin, je me concentre sur ce que je peux contrôler. Parce que tant de choses sont hors de notre contrôle personnel, il faut se concentrer là où nous pouvons faire la différence, que ce soit dans notre communauté ou notre vie personnelle.

vendredi, mars 21, 2025

Suis-je convaincant ? (2e partie)

Entre exactitude factuelle et attrait émotionnel, comment devenir encore plus persuasif ? Comment concilier ces deux éléments ? Peut-être que la solution est de combiner des idées qui tiennent la route à un style engageant ? 

Explorons ces options pour voir si elles vont réussir à mieux convaincre. Les traits les plus convaincants chez un individu reposent souvent sur des qualités qui inspirent confiance, admiration et respect. Pour les alimenter, une personne capable de convaincre a besoin de trois ingrédients clés : Passion, Enthousiasme et Conviction. 

On retrouve ces trois ingrédients dans le charisme, ce charme intangible ou ce magnétisme que dégagent les meilleurs vendeurs (et ceux qui savent persuader). Il s'agit souvent d'un mélange de bonne communication, de chaleur humaine et d'énergie. L'authenticité contribue également à cette impression, tout comme une touche d'empathie et une bonne dose d’assurance.

Bien sûr, si vous êtes l'antithèse de Trump et de ses alliés, il est important d'y ajouter l'intégrité : vivre selon des principes moraux solides renforce la crédibilité. Il est difficile de ne pas faire confiance à ceux qui agissent constamment avec honnêteté et équité. 

D'autres qualités renforcent encore la capacité de convaincre et de motiver, comme la capacité de rebondir face à l'adversité, l'ouverture aux nouvelles idées, l’aisance avec laquelle certains vont naviguer avec aisance parmi le changement, quand tout se complique, ainsi qu'une soif inépuisable d'apprendre et de comprendre, et à trouver où se trouve le bon côté des choses, même les plus insignifiantes. 

L'une de ces qualités vous parle-t-elle et vous motive-t-elle à promouvoir vos bonnes idées ? Si la réponse est « oui », il est temps de vous lancer !

jeudi, mars 20, 2025

Suis-je convaincant ?

Souvent, quand il le faut, je fais de mon mieux pour être convaincant, et je me concentre d’abord sur les sujets ou les idées que je souhaite promouvoir auprès des autres ou défendre ceux-ci lorsqu'ils sont attaqués. Pourtant, après réflexion, convaincre est davantage une question de style et d'approche que de légitimité de l'élément que je défends. 

Autrement dit, je suis beaucoup trop technique, alors que je devrais prêter attention à l'impact émotionnel du problème traité. Cela soulève un point fascinant, mais contre-intuitif : être convaincant repose souvent davantage sur la manière dont nous présentons nos idées que sur leur justesse ou leur bien-fondé intrinsèque.

En effet, la persuasion opère bien plus sur le plan émotionnel que logique. Si la vérité ou la justesse peuvent faire appel à la logique, les relations humaines, les préjugés et les perceptions réagissent souvent davantage en fonction du style, ton et présentation de l’ensemble. Une façon d'illustrer cela est de comparer une personne présentant une idée avec assurance, empathie et clarté, ce qui paraît plus crédible, même avec des arguments un peu bancals, comme c'est souvent le cas chez les politiciens. 

À l'inverse, un argument parfaitement valable peut s'effondrer s'il est présenté de manière hésitante ou désorganisée. Cela ne diminue en rien l'importance de promouvoir des idées véridiques et pertinentes ; au contraire, cela montre combien il est crucial d'associer la substance avec une approche attrayante. 

Demain, nous explorerons comment y parvenir…

mercredi, mars 19, 2025

À quel point sommes-nous uniques ?

Je me demande parfois ce qui nous rend uniques, et si ce trait peut encore s'accroître et s'enrichir avec l'âge. C'est une question assez fascinante qui touche à de nombreux aspects de notre humanité. 

Aujourd'hui, nous comprenons tous que tout commence par notre ADN, qui définit nos traits et nos prédispositions physiques. Ensuite, le parcours de chacun est différent, façonné par des rencontres, des relations et des événements uniques. Ces expériences façonnent nos perspectives, nos croyances et nos valeurs. 

Même avant cela, ma personnalité, par exemple, a été façonnée par mon environnement, mes parents, mes multiples professions, mes voyages et l'évolution de mes valeurs, qui ont tous influencé mon interaction avec le monde. J'ai également interprété et compris cela en fonction de mes expériences et de mes croyances. 

Chaque fois que j'ai changé de travail ou que j'ai tenté de me « réinventer », j'ai acquis de nouveaux savoir-faire et de nouveaux talents, développés par la pratique, l'apprentissage et mes capacités innées. Au fil des années, de mes emplois et de mes déménagements, j'ai tissé un réseau de relations qui a contribué à forger ma propre identité et a façonné ma façon d'interagir avec le monde. 

Enfin, l'âge et toutes ces années passées ont enrichi ce capital d'expériences, ce qui a diversifié mes perspectives et enrichi ma compréhension du monde. Toutes mes erreurs m'ont également permis de mieux me comprendre, de mieux apprécier mes forces et, bien sûr, mes faiblesses. 

Je dois aussi souligner que vieillir m'a permis d'acquérir une conscience de qui je suis plus authentique et plus significative, une plus grande sagesse et une compréhension plus nuancée des situations complexes. Globalement, malgré certaines limites, notre singularité peut s'épanouir et s'enrichir avec l'âge. 

Cela engage un processus continu de développement et de découverte de soi, donc pourquoi ne pas continuer à le cultiver si c'est quelque chose qui vous intéresse !

mardi, mars 18, 2025

Ma passion pour le ski continue !

Alors que la saison de ski à Park City se termine dans moins d'un mois, j'essaie déjà d’en faire le bilan. Si celle-ci ne battra aucun record en termes du nombre de journées et de dénivelé, elle aura été excellente en matière de qualité, malgré un début tardif et un enneigement moyen. 

Ce dont je suis encore plus reconnaissant, c'est qu'à 77 ans, je peux toujours skier vite, partout, dans toutes les conditions de neige, et probablement mieux et plus efficacement qu'il y a 51 ans, quand j'aurais pu me considérer comme au sommet de ma forme. 

Certes, le matériel a évolué dans le bon sens, notamment en ce qui concerne les skis, mais je reste tout de même stupéfait et extrêmement reconnaissant face à cette réalité.

Je suis tellement heureux d'avoir décidé, il y a 40 ans, de m'installer dans ce petit paradis qu'était Park City, et qui, malgré une croissance débridée, continue toujours de l’être !

lundi, mars 17, 2025

La douleur est inévitable, la souffrance est optionnelle 

En lisant récemment le livre de Haruki Murakami « What I Talk About When I Talk About Running  » ( De quoi je parle quand je parle de course à pied) j’ai découvert que si « la douleur est inévitable, la souffrance est facultative ». Cela m’a paru logique. 

Bien sûr, je me suis demandé d'où cela venait. J'ai ainsi découvert que c’était souvent attribué à la tradition bouddhiste, bien qu'il soit difficile d'en identifier la vraie origine. Cela fait écho aux enseignements fondamentaux du bouddhisme, notamment ceux liés aux Quatre Nobles Vérités et à la nature de la souffrance. 

Ce principe souligne que si la douleur (physique ou émotionnelle) fait naturellement partie de nos vies, la souffrance est un choix qui dépend de la façon dont nous la traitons et y réagissons. Par exemple, une personne peut faire face à des difficultés, mais choisir de se concentrer sur le développement personnel et la résilience, réduisant ainsi son impact émotionnel. 

C'est un excellent rappel que nous pouvons utiliser notre capacité de relativiser et nos aptitudes pour trouver du sens ou la paix, même dans les circonstances les plus difficiles. Un élément à bien retenir quand les choses se corsent !

dimanche, mars 16, 2025

Un court voyage à Salt Lake très coûteux !

Le 30 décembre 2024, nos ambulanciers locaux sont venus me ramasser à domicile car je ne me sentais plutôt mal. Ils avaient diagnostiqué à tort une crise cardiaque et m'ont emmené illico presto au centre cardiaque d'un des principaux hôpitaux de Salt Lake City, 53 kilomètres plus bas. 

Quinze minutes dans le trajet, j'étais de nouveau moi-même et je me sentais bien, mais il était trop tard ; les deux ambulanciers à bord et le chauffeur étaient déterminés à m'emmener pour me faire réparer. Je venais de tomber sur les fesses et de me cogner un muscle, ce qui a déclenché une bonne sciatique. 

Mais personne, des ambulanciers aux spécialistes qui m'ont confirmé que je n'avais pas de problème cardiaque, n'ont été foutu de me dire que mon nerf sciatique était le problème. J'ai donc cherché la cause et je l'ai trouvée. À la demande des pompiers, on m'a demandé mes informations d'assurance début janvier, je les leur ai fournies et mon assurance les a payées le 12 février. 

Bon, il y a quelques jours, j'ai reçois une facture de 3 886,74 dollars ! Une trajet plutôt onéreux ! Heureusement, mon assurance a remboursé 979,65 dollars de cette somme et je n'ai eu qu'à débourser les 290 restants pour satisfaire les pompiers. Ceci dit, le coût négocié ne représentait que le quart de ce que quelqu'un sans assurance aurait dû payer. 

Encore une fois, de vrais brigands nos pompiers !

samedi, mars 15, 2025

Ma super vieille doudoune !

Ma vieille doudoune Moncler a plus de 50 ans (52 pour être exact) et cette semaine, ma fille l'a portée car elle avait besoin de quelque chose de chaud pour se protéger du retour de l'hiver. L'origine de ce vêtement et son nom méritent d'être rappelés. 

Moncler est en fait l'abréviation de Monestier-de-Clermont, un village de montagne près de Grenoble. C'est ici qu'en 1952, René Ramillon et André Vincent ont fondé l'entreprise qui a créé cette doudoune désormais emblématique, offrant alors une résistance et une protection élevées contre les climats les plus rudes et testée lors de diverses expéditions en montagne. 

En 1954, les doudounes Moncler étaient choisies pour équiper l'expédition italienne au K2, au cours de laquelle Achille Compagnoni et Lino Lacedelli ont atteint le second plus haut sommet du monde. 

Connue pour son succès dans les années 1980, la marque a commencé à perdre du terrain et a été rachetée en 2003 par l'Italien Remo Ruffini, qui l’a transformé en produit de luxe vendu aujourd'hui aux États-Unis pour environ 1 500 dollars. 

J'ai achetée la mienne quand j'étais moniteur de ski à Avoriaz à l'automne 1973 pour beaucoup moins cher, et elle est encore presque toujours aussi neuve. Quelle qualité !

vendredi, mars 14, 2025

Hé, taxi !

Quand les prochains Jeux olympiques d'hiver se retrouverony à nouveau à Salt Lake City en 2034, j'aurai tout juste 86 ans et j'aurai peut-être besoin d'un moyen de transport rapide et facile pour me rendre aux différentes épreuves. Si vous avez déjà vu ces projets de science-fiction où des taxis volants permettent aux gens de se déplacer d'un endroit à un autre, en volant plutôt qu'en roulant (même en voiture autonome si celles-ci pourront fonctionner parfaitement d'ici là), alors le taxi aérien sera le moyen de transport rêvé ! 

Mardi dernier, un accord a été signé entre BETA Technologies, constructeur d'avions électriques, et 47G | Utah Aerospace & Defense, pour introduire la technologie et des bornes de recharge pour taxis aériens en Utah. Ces nouveaux taxis volants électriques pourraient transporter jusqu'à cinq passagers, ou 565 kg de fret. Selon le site web de BETA Technologies, ces taxis peuvent se recharger complètement en un peu moins d'une heure et parcourir plus de 560 km par voyage, atteignant une vitesse d'environ 250 km/h. 

Le 13 novembre, BETA Technologies a réalisé le premier vol d'un tel avion électrique construit sur sa petite chaîne d’assemblage, dans son usine de 18 000 m² à South Burlington, dans le Vermont, où tout semble prêt pour lancer la production. 

Une fois construit, l'avion a ensuite été certifié par la FAA et mis en service. Les taxis aériens, qui ont reçu le soutien de l’admnistration des transports en Utah et la benediction du gouverneur lui-même, devraient être opérationnels dans tout l'État à temps pour les Jeux olympiques d'hiver de 2034. D'ici début 2026, l'Utah prévoit de transporter du fret avant de passer aux passagers. 

Un porte-parole de BETA a déclaré : « Dès le début de l'an prochain, nous commencerons par le fret et la logistique médicale, puis nous passerons aux vols passagers au cours des années suivantes. D’ici la fin de la décennie, nous transporterons du fret et des passagers médicaux, à la fois en… décollage conventionnel — atterrissage d’aéroport à aéroport — et en décollage vertical, atterrissage d’un vertiport à un autre dans des avions électriques silencieux et propres. » 

Nous verrons bien si le plan se développe dans les temps pour que je puisse l’utiliser, si jamais j’atteint mes 86 barreaux ! 

jeudi, mars 13, 2025

Suis-je un produit de l’adversité ?

Ces dernières années, j’ai toujours soutenu qu’une bonne dose d’adversité peut être salutaire lorsqu’elle est bien répartie dans la vie. Avant d’entamer la discussion, je tiens à souligner qu’il est ici question d’adversité, pas de traumatisme. 

Dans cette optique, je suis convaincu que le défi nous rend plus fort, nous apprend tout ce dont nous avons besoin et, au final, nous rend beaucoup plus heureux. En repensant à ma propre expérience, l’adversité m’a obligé à m’adapter et à surmonter une foule de défis. Ce faisant, elle a renforcé ma résilience, m’a permis de faire face plus facilement aux difficultés futures et m’a appris que j’étais plus fort que je ne le croyais, renforçant ainsi la confiance en moi.

D’un point de vue plus personnel, elle m’a amené à mieux me connaître, à comprendre plus profondément mes forces et mes faiblesses, m’a incitée à réévaluer mes priorités et mes valeurs et m’a aidée à grandir un peu plus. Une bonne dose de défis m’a également aidée à apprécier pleinement les bons moments et à renforcer mes sentiments de gratitude et de joie. 

Si je n’avais pas rencontré tous ces obstacles, je n’aurais pas appris les précieuses leçons de vie que j’ai vécues. Cela a également renforcé ma sagesse et mon empathie, ce qui m’a permis d’être plus compatissante envers les autres. Pour les gens plutôt compétitifs comme moi, l’adversité a également agi comme un puissant facteur de motivation, car surmonter tous ces obstacles m’a donné un grand sens d’accomplissement. 

De nombreux points de vue psychologiques et philosophiques soutiennent ma conviction qu’une adversité bien équilibrée peut être bénéfique. Bien sûr, surmonter les obstacles n’est pas une panacée pour tous, car nous réagissons tous différemment en fonction de facteurs tels que personnalité, systèmes de soutien, vulnérabilité ou mécanismes d’adaptation. 

Comme je l’ai mentionné plus haut, une adversité « bien répartie » est cruciale. Si elle arrive au mauvais moment ou exerce une pression constante et trop écrasante, la recette ne va pas fonctionner. Néanmoins, si elle est bien dosée, elle renforcera la résilience, favorisera la croissance personnelle et améliorera notre appréciation de la vie.

mercredi, mars 12, 2025

La main de Trump

 


Tout comme il existe le tiercé gagnant des « 3 R » dans l’éducation américaine, qui signifient phonétiquement en anglais lectuRe, écRiture et aRithmétique (Reading, ‘Riting & ‘Rithmetic), Trump en temps que grande célébrité voudrait sans doute être défini par quelque chose de plus fort, « 3 T » n’étant pas assez impressionnant, j’ai donc pensé au moins à un quintet, comme « 5 T », ou une main au poker, comme dans « Trump » qui signifierai Tuer la vérité, Trahison, Terreur, Tyrannie et, vous l’avez deviné, Tarifs douaniers ! 

Parlons de tous ces traits « Toxiques ! » 

  • Tuer la vérité est un euphémisme pour mentir et avec des dizaines de milliers de mensonges enregistrés depuis son entrée en politique il y a moins de 10 ans, l’ancien habitant de New York est imbattable. Tous ses discours en sont truffés de toutes sortes et tailles. Les gens intelligents ne font généralement pas confiance aux menteurs. 
  • Trahir est un fait évident lorsque Trump livre les conditions de reddition de l’Ukraine à Poutine sur un plateau d’argent ou ordonne à son ambassadeur à l’ONU de voter avec la Chine, la Corée du Nord et la Russie contre la condamnation de l’invasion de l’Ukraine. Il en est de même des deux fois où il a juré sur la Bible qu’il appliquera la Constitution américaine et ne l’a pas fait. 
  • Terreur veut dire terroriser les gens avec la plus grande cruauté, des immigrants aux employés du gouvernement et à quiconque s’oppose à ses projets. L’Amérique tend à mépriser les actes terroristes. 
  • Tyrannie, c’est ce que notre nouveau chef d’État admire et s’associe avec. Il n’adore que les autres tyrans, et se moque et méprise les règles et n’y réfléchit pas à deux fois avant de les piétiner, à moins d’être empêché par l’application d’une loi qu’il préférerait enfreindre. En tant que démocratie, l’Amérique n’a pas de place pour les tyrans. 
  • Tarifs dans le monde douanier, sont une baguette magique qui, selon Trump, peut générer de l’argent facile pour payer n’importe quoi, et comme il l’a récemment déclaré, « remplacer l’impôt sur le revenu », et il va jusqu’à croire que les revenus de sa Carte d’Or absorberont le déficit budgétaire américain. 

L’homme, soit-disant un « homme d’affaires légendaire », ne connaît pas grand chose à « l’aRithmétique », ce qui nous ramène au propos du début de ce blog…

mardi, mars 11, 2025

Vail Resorts détruit-il le ski ?

Depuis plus d’une décennie, la façon dont le ski est « consommé » a radicalement changé en Amérique du Nord, avec le développement d’un modèle économique partagé par deux mastodontes, Vail Resorts et Alterra, qui ont littéralement « forcé » les consommateurs à acheter des mois à l’avance leurs forfaits saisonniers et ont renforcé cette habitude en renchérissant le prix de leur forfait journalier au point d’augmenter de 263 % rien qu’à Park City depuis 2011. 

Nous avons ces deux acteurs à Park City avec Deer Valley (Alterra) et Park City Mountain (Vail Resorts), nous sommes donc bien placés pour observer tout cela. Plus remarquable encore, ils ont également rendu leurs forfaits utilisables dans un grand nombre de domaines skiables, créant ainsi une forme de ski itinérante jamais vue dans le passé et exacerbant des coûts d’hébergement déjà presque inabordables avec des foules de skieurs jamais vues auparavant, d’où l’accusation de détruire le ski comme le montre cette vidéo.  

En fait, la véritable raison du mécontentement des clients est l’encombrement des pistes causée à la fois par cette nouvelle façon de commercialiser le ski et l'incompétence pathétique de Vail Resorts en opérant ses stations, qui gagne la plus grosse portion de son argent grâce à d'énormes économies d'échelle systématiques empêchant les directions locales d'agir en unisson avec les intérêts de chaque communauté et de donner la qualité d'expérience que ses usager devraient recevoir. 

Alterra, avec son mode de fonctionnement beaucoup plus décentralisé, fait un bien meilleur travail à cet égard. La question est évidemment de savoir si le dentifrice peut être remis dans le tube et si la situation va empirer avant de s'améliorer. 

Avec des avancées encore limitées en Suisse par Vail Resorts (Andermatt-Sedrun et Crans-Montana), cette horrible épidémie atteindra-t-elle les Alpes ? C'est bien sûr la question qu'on est en droit de se poser !  Comme le dit la vidéo (en anglais, malheureusement), le duopole Vail Resorts - Alterra contrôle désormais l'ensemble du ski chez nous avec des pistes bondées, des repas trop chers, un portefeuille vide et des dirigeants qui ne finissant pas de s’enrichir ! 

lundi, mars 10, 2025

Quand je ne suis pas à 100 % sur les skis ...

Il y a des jours où, même si je me sens bien, quand je vais skier, j'ai l'impression de skier comme un pied, j'ai peur, je me sens mal à l'aise et il y a quelque chose qui cloche. Comment expliquer cela ? C'est ce qui m'est arrivé vendredi dernier, un de ces jours où tout m’a semblé un peu « décalé », même si tout allait assez bien par ailleurs.

Ce phénomène n'est pas rare et je pense qu'il peut s'expliquer par une combinaison de facteurs, à la fois physiques et mentaux. Même si je me sens bien, mes muscles ou la coordination motrice peuvent avoir besoin de plus de temps pour « se réveiller ». Tout simplement, mon corps n’a pas envie d'entrer en phase avec ce que je veux qu’il fasse sur mes skis et a du mal à se mettre en route efficacement. Je suis convaincu que ma performance est intimement liée à mon mental. 

Quelques petites distractions, trop réfléchir ou juste douter un peu de soi (comme la peur de tomber ou de skier comme une patate) vont perturber mon flux naturel. Presque comme si je ne skiais qu’avec mon cerveau, et pas avec mon corps ! Il est vrai que la fatigue ou le stress peuvent aussi affecter la coordination physique sans que nous nous en rendions compte. 

Même si je ne suis pas totalement épuisé, ces facteurs vont nuire à ma fluidité sur les skis. Ce jour-là, la neige fraîche était parfaite, mais la visibilité laissait beaucoup à désirer, ce m’a sans doute forcé a y aller plus doucement. Cela a probablement entraîné une légère hésitation et a donc contribué à me mettre mal à l’aise. 

Bien que je n’aime pas trop l’admettre, je crains également que mon âge (77 ans) n’aide pas non plus les choses et que cela puisse signaler au mieux un plateau ou au pire, le début d’un déclin inexorable, indiquant à mon corps que l’intensité et la vitesse devraient être réduites pour continuer à skier en douceur et avec plaisir. Quand cela se confirmera, je ferai de mon mieux pour être un peu plus indulgent avec mon corps tout entier. 

Entre-temps, je vais me rappeler de me concentrer sur l’essentiel, d’y aller un peu doux et de laisser ma mémoire musculaire prendre le dessus. Je vais surtout éviter de juger mes performances à ski trop sévèrement. Je vais aussi garder en tête que les « jours sans » font bien évidemment partie de la nature de toutes activités sportives !

dimanche, mars 09, 2025

« Ukraine GoFund me »

Quand Zelenskyy s’est retrouvé coincé par les deux mafieux américains de la Maison Blanche, la semaine dernière, l’idée m’était venue : « Pourquoi ne pas lancer un ‘GoFund me’ mondial géant au profit de l’Ukraine, et faire ce que Trump refuse de faire de peur de contrarier son ami Poutine ? » 

J’adore le concept, mais je me demande comment il pourrait se concrétiser. C’est là que je me suis souvenu que cela revenait à relancer les campagnes « Stand With Ukraine », qui ont permis de récolter des dizaines de millions de dollars pour soutenir l’aide humanitaire et les efforts de secours il y a trois ans, mais cette fois-ci la turbocharger, pour ainsi dire, afin de compenser le retrait traître de Trump. 

J’aimerais voir une répétition cent fois plus forte que la première, mais je ne sais pas trop vraiment par où commencer, pour qu’elle prenne des proportions gigantesques et mondiales. La campagne originale avait démontré le pouvoir de ce genre collecte de fonds en ligne en temps de crise internationale et c’est pourquoi elle mériterait d’être reprise. 

Il s’agirait certainement d’un événement de grande envergure et d’une occasion pour le monde libre de s’exprimer haut et fort contre les plans destructeurs de Trump et de Poutine. Cela attirerait l’attention et la participation du public, susciterait l’empathie et la compassion nécessaires, motiverait les gens à faire des dons en exploitant les plateformes de médias sociaux after d’amplifier la portée de cette campagne. 

Avez-vous des idées sur les façons dont nous pourrions relancer cette action ?

samedi, mars 08, 2025

Que faire pour refuser le mensonge (2e partie) ?

Si vous ne vous faites pas avoir par les menteurs et ce qu’ils racontent, comment pouvez-vous aider tous ceux qui se font piéger ? Le plus simple et bien évidemment de les aider à développer un scepticisme à toute épreuve et à passer au crible les informations qu’ils reçoivent, en particulier quand elles proviennent de sources manipulatrices. 

Montrez-leur d’où viennent ces attaques, quels points de vue elles mettent en avant et leurs différentes origines, pour les aider à avoir une compréhension plus équilibrée et plus nuancée de ce que les gens racontent. Mais surtout, apprenez-leur à vérifier toutes les informations qu’ils reçoivent avant qu’ils les suivent ou les partagent en les transmettant à leurs amis ! 

Montrez-leur aussi ce que sont les sites de vérification des faits et comment s’y retrouver dans l’actualité. Parlez-leur des préjugés des médias ; toute source médiatique ayant un certain degré de partialité, apprenez-leur à identifier les différents types de préjugés et comment ceux-ci peuvent influencer l’information rapportée. 

Expliquez-leur comment et où trouver des reportages fondés sur de vraies preuves et évitez tout ce qui attire l’attention au moyen de titres sensationnels et d‘appels émotionnels. Dites-leurs de soutenir le journalisme d’investigation qui expose la corruption et la malhonnêteté. Assurez-vous qu’ils sont en droit d’exiger transparence et responsabilité de la part des dirigeants de gouvernement, d’entreprises et d’autres institutions qui entrent en contact avec eux. 

Faites-leur également comprendre que l’honnêteté et l’intégrité sont la seule façon de mener sa vie et encouragez-les à dénoncer les mensonges et la désinformation lorsqu’ils en sont confrontés. N’oublions pas de repérer les techniques de persuasion utilisées dans la publicité, le marketing et les campagnes politiques et établissons également des limites claires dans nos relations et nos interactions avec les autres. 

N’ayons pas peur de dire « non » ou de remettre en question les informations qui nous semblent suspectes. Gardons à l’esprit que même si les gens préfèrent parfois être induits en erreur, cela leur est néfaste, ainsi qu’à toute la société dans son ensemble. En cultivant l’esprit critique, en connaissant mieux les médias auxquels nous sommes confrontés et en favorisant une culture d’honnêteté, nous pouvons tous créer une société mieux informée et plus honnête.

vendredi, mars 07, 2025

Aimons-nous qu’on nous mente et qu’on nous trompe ?

Question à la fois intéressante et pas du tout évidente, car je pensais qu’il fallait y répondre par un « NON ! » retentissant, mais je ne me basais que sur ma propre opinion. 

Mes recherches m’ont montré – à ma grande surprise – qu’il existe effectivement de nombreux cas où les gens semblent préférer qu’on leur fasse avaler des mensonges, et qu’il existe de nombreuses raisons pour justifier ces comportements. Pour commencer, les mensonges peuvent à la fois conforter et sécuriser en protégeant les gens des dures réalités ou des vérités désagréables de la vie, apportant ainsi apaisement et bien-être. 

Lorsque les gens ont des croyances ou des valeurs contradictoires, les mensonges peuvent aider à « faire passer la pilule » en fournissant des justifications plus simples et plus acceptables. Les mensonges peuvent également protéger ceux qui souffrent émotionnellement, sont déçus ou encore anxieux, en offrant une échappatoire temporaire à toutes ces émotions éprouvantes.

Sur le plan social, les « pieux mensonges » ou les fausses apparences s’avèrent utiles pour maintenir l’harmonie sociale, éviter les conflits ou protéger les relations. Il y a aussi tous les vœux pieux largement utilisés par les religions, où des contre-vérités ainsi que des déclarations sans fondement peuvent correspondre à des espoirs, des désirs ou des croyances préexistantes, même s’il n’existe aucune preuve tangible pour les soutenir. 

Enfin, il y a le côté sombre de la manipulation et de l’exploitation dans lequel certains mauvais acteurs induisent intentionnellement en erreur les autres pour dominer, contrôler ou exploiter toutes sortes d’avantages personnels. Maintenant, si nous devions quantifier le pourcentage de la population qui accepte tous ces mensonges, il est très difficile de le faire, car il est difficile de mesurer tout ça. 

Il suffit de dire que si nous prenons par exemple la croyance en la « vie après la mort », nous parlons d’une partie non négligeable de la population, il est donc probable que d’autres catégories s’avèrent également assez importantes. Vu sous cet angle, il est difficile de ne pas être surpris ou même choqué, n’est-ce pas ? 

Demain, nous verrons ce qui peut être fait à ce sujet ...

jeudi, mars 06, 2025

Politique américaine, chiffres et perspectives

En politique, les statistiques sont des éléments qui retiennent toujours toute mon attention. J’aimerais que les « Democrats » américains soient plus attachés à ces données et puissent les tourner à leur avantage, mais ils ne le font pas et laissent les « Republicans » s’en tirer avec toutes sortes de pirouettes faites de gros mensonges. 

Commençons d’abord par le pourcentage d’électeurs inscrits par parti. Personnellement, ma femme et moi sommes inscrits en tant qu’« Independents » alors qu’en fait nous finissons presque toujours par voter pour un candidat progressiste. 

Aux États-Unis, comme vous le savez, les chiffres se décomposent toujours en « Republicans, Independents & Democrats », à chaque fois personne ne sait quel pourcentage ces catégories représentent parmi ceux qui votent. 

Intuitivement, j’ai toujours pensé que leurs chiffres se répartissaient respectivement en 40 %, 20 % et 40 %. Comme vous le verrez sur le tableau, ce n’est pas du tout la réalité, car les « Independents » représentent plus de 50 % des deux principaux partis.

Cela signifie que lorsque l’on nous dit que 88 % des républicains approuvent Trump, cela représente en fait moins de 25 % de l’ensemble des électeurs potentiels ! Un autre gros mensonge est que Trump « aurait obtenu un mandat » en 2024. Faux ! L’homme n’a obtenu que 77 millions de voix alors que Joe Biden en avait obtenu 81 millions quatre ans auparavant ! 

En fait, en 2024, Harris a obtenu près d’un million de voix de plus que Trump en 2020. Enfin, la participation a été plus importante en 2020 qu’en 2024, avec 66 % des électeurs éligibles ayant voté contre seulement 64 % en 2024. 

Les démocrates qui ont soutenu Biden lors de l’élection de 2020 n’ont pas pris la peine d’aller voter ou d’envoyer leur bulletin par la poste car ils estimaient que leur candidat était tout simplement trop vieux et que sa remplaçante (Harris) n’était pas à la hauteur de la tâche et ne méritait pas leur vote. 

Tout cela pour dire que seulement 31,9 % des électeurs éligibles ont soutenu Trump en 2024, ce qui est loin d’être un « mandat écrasant » par rapport aux 33,9 % de Biden lors de l’élection de 2020, un mandat bien plus fort ! 

Oui, les chiffres, s’ils ne sont pas discutés et clairement expliqués, peuvent être extrêmement trompeurs !

mercredi, mars 05, 2025

Cas de figures et collisions à ski

Il y a environ 10 ans, j’écrivais à propos d’une collision à skis dont j’ai été témoin alors que je skiais à Deer Valley. Dimanche dernier, j’en ai vu une autre par hasard à Park City Mountain, dans la zone d’attente assez restreinte du télésiège Super Condor. 

Cet incident dans lequel personne n’a été blessé était différent de celui que j’avais rapporté en 2015, en ce sens qu’au lieu de se produire sur des trajectoires concentriques, s’est produit sur des trajectoires tangentielles. 

Laissez-moi vous expliquer : 

Comme le montre la figure 1, lorsque les skieurs sont engagés dans un virage, ils regardent vers l’intérieur du rayon, très rarement vers l’extérieur, qui est la direction opposée à celle vers laquelle ils se dirigent. Alors maintenant, imaginons deux skieurs positionnés à des niveaux similaires sur une pente et venant l’un vers l’autre, mais prévoyant de tourner chacun dans des directions opposées (figure 2).

Ils pourraient se voir, mais à ce point, ne menacent pas de se percuter, d’autant moins que chacun a l’intention de changer de direction, mais personne ne peut évidemment deviner quelles sont leurs intentions respectives. 

Ils ont donc engagé leur virage apparemment à l’écart l’un de l’autre et regardent maintenant, comme nous l’avons vu auparavant, à l’intérieur de leur virages respectifs. Selon le rayon de leur virage, ils pouvaient maintenant être sur une trajectoire de collision, et c’est exactement ce qui s’est produit ce jour-là. 

Le skieur n’est pas tombé, mais la skieuse s’est retrouvée sur les fesses, sans pour autant se blesser. Elle furieuse contre le gars, mais celui-ci est resté calme et composé, s’est bien excusé et l’incident était clos, mais cela a montré qu’étant donné la complexité des trajectoires de chacun sur une pente, tout peut arriver et parfois, sans que ce soit la faute d’un ou l’autre intervenant !

mardi, mars 04, 2025

Évaluation de mi-saison de Vail Resorts

Ce qui suit est la réponse du questionnaire que j'ai retourné à la direction de Park City Mountain en réponse à leur dernière demande d’évaluation : 

« La gestion désastreuse de la grève des pisteurs secouristes de ski de Park City reste définitivement le point bas de la saison et a à la fois établi et confirmé l'incompétence de la haute direction de Vail Resorts (VR). Les points positifs de cette saison ont été le « rasage » des broussailles dangereuses qui hérissaient les pistes de Thaynes et entre le télésiège Crescent et Silver King, avec beaucoup plus encore à couper un peu partout. Il était également bon de voir de la neige artificielle sur la piste « Another word ». 

En dehors de cela, il semble que VR soit dangereusement négligent en matière de maintenance, Crescent étant actuellement en panne et Pioneer « en attente d'une pièce détachée » depuis le Nouvel An environ, sans parler des poulies bruyantes sur Super Condor qui ont servi de musique pendant plusieurs jours en janvier. VR doit mettre au rancart ses anciennes remontées mécaniques à pinces fixes et les remplacer par des télésièges débrayables modernes. 

Le Kazakhstan achète des télésièges débrayables d'occasion en France ou en Autriche ; Peut-être que l'entreprise devrait y réfléchir si elle ne veut pas épuiser excessivement ses profondes réserves de trésorerie... 

Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, la direction de VR à Broomfield bénéficierai beaucoup en travaillant pendant au moins 6 semaines dans un magasin Costco pour apprendre ce qu’est le bon service à la clientèle. De plus, en payant son PDG 6,2 millions de dollars par an, pour une entreprise de sa taille, VR insulte et démoralise ses employés les moins bien payés. 

Costco prend grand soin de ses collaborateurs de bas niveau et tout le monde en profite. Bien traiter le personnel de base « fait flotter tous les bateaux », y compris la rentabilité pour tous les actionnaires de VR. En ce qui concerne l'application Epic, le suivi des statistiques ne fonctionne pas de manière fiable et reflète un manque évident d'intérêt, d'incompétence ou de disponibilité du personnel pour résoudre ces petits problèmes. 

Le conseil d'administration de VR devrait sérieusement évaluer et reconsidérer sa haute direction à Broomfield et laisser davantage de prise de décision au directeur de chaque complexe comme le fait Alterra, au lieu de s’accrocher à une approche à l'emporte-pièce qui permet d'économiser beaucoup d’argent mais irrite et éloigne toute la clientèle de VR. »

lundi, mars 03, 2025

La « culture mafieuse » de Trump

La rencontre de vendredi dernier entre Trump, Vance et Zelenskyy m’a rappelé ces réunions de mafieux que l’on voit dans les films, où une victime du crime organisé est intimidée et « secouée » par deux hors-la-loi. Compte tenu des origines new-yorkaises de Trump, il est facile de faire un parallèle et d’apprécier l’énorme expérience qu’il a acquise en traitant avec, et en côtoyant la mafia new-yorkaise. 

Cette culture a sans doute commencé avec le père de Trump ainsi que Roy Cohn, l’avocat vicieux que Trump avait embauché pour le guider l’univers impitoyable de l’immobilier dans cette grande ville, et pourrait expliquer pourquoi Trump a plongé dans cette culture de gangsters. 

Plusieurs mécènes de la mafia que Cohn connaissait bien, parmi les syndicats du bâtiment à New York, auraient été sollicités par Trump pour les autorisations dont il avait besoin pour ses projets. 

On dit qu’il a utilisé des entreprises appartenant à des mafieux pour construire la Trump Tower et son complexe résidentiel Trump Plaza à Manhattan. Il s’agissait d’acheter du béton à un prix exorbitant auprès d’une entreprise qui aurait appartenu aux chefs mafieux Anthony « Fat Tony » Salerno et Paul Castellano. Trump avait déclaré en 2004 à un panel au Musée de la télévision et de la radio de Los Angeles : « Vous savez, les mafieux n’aiment pas, comme ils le disent, avoir des caméras un peu partout dans une pièce. Ça irait à la télévision, mais pas chez eux. » 

L’épouse de Roy Cohn venait d’une famille ukrainienne et il avait fréquenté les quartiers ethniques russes de Brooklyn quand il était adolescent. Il s’était vanté auprès d’un invité lors d’un mariage qu’il appartenait à la mafia russe. L’ami ne l’a pas cru, mais Cohen a été envoyé pour négocier un accord d’hôtel pour Trump à Moscou. Il avait approché des gens peu scrupuleux et offert à Poutine un penthouse au dernier étage. 

Cependant, Trump qui ment comme il respire a constamment nié les faits, s’est contredit et a fait des déclarations trompeuses lorsqu’il a été interrogé sur ses liens avec la mafia. Il semble qu’il ait carrément menti sur ces affiliations. Salvatore « Sammy the Bull » Gravano, ancien sous-chef de la famille Gambino, l’a même soutenu, affirmant que l’Amérique « n’a pas besoin d’un rat de bibliothèque comme président, elle a besoin d’un chef de mafia ». 

Enfin, dans l’émission de David Letterman, Trump a admis avoir rencontré des mafieux « à l’occasion ». « Ce sont des gens très gentils », a-t-il déclaré. « Vous ne voulez simplement pas leur devoir du pognon. » Maintenant, vous savez de quoi je parle…

dimanche, mars 02, 2025

« Ugly American » de retour !

Beaucoup ont entendu parler du stéréotype négatif qui décrit le comportement des Américains, en particulier ceux qui voyagent à l’étranger. Il trouve son origine dans « The Ugly American » (l’affreux Américain), un roman de 1958 sur la diplomatie américaine en Asie du Sud-Est. 

Il dépeint des citoyens américains affichant un comportement bruyant, arrogant, égocentrique, dégradant, irréfléchi, ignorant et ethnocentrique à l’étranger, mais aussi chez eux. Bien que le terme soit généralement associé ou appliqué aux voyageurs et aux touristes, il est également employé pour les entreprises américaines impliquées sur la scène internationale. 

La politique n’échappe pas non plus à cette caractérisation : en mai 2008, la sous-commission de la Chambre des représentants des États-Unis avait adopté un projet de loi qui permettrait à davantage de mannequins étrangers de travailler aux États-Unis, et celle-ci avait été surnommée le « projet de loi sur l’affreux Américain ». 

En effet, George W. Bush était souvent surnommé « The Ugly Américain » en raison de ses positions en politique étrangère et de son invasion de l’Irak. Quand il était candidat à la présidence, John McCain a présenté une série de mesures visant à faire reculer la politique de Bush et à contrer l’image de « The Ugly American ». 

Plus récemment, de nombreux articles d’opinion dans les principaux journaux ont accusé le président Donald Trump de se comporter d’une manière qui correspond à ce stéréotype. Des idées comme s’accaparer du Canada ou du Groenland, contrôler le canal de Panama ou encore coloniser Gaza, ont contribué à raviver ce surnom péjoratif. 

Même chose pour son vice-président, JD Vance, qui fustige les dirigeants de l’Union européenne en faisant ainsi état de sa plus grande ignorance en matière d’étiquette mondiale et de relations diplomatiques, ou encore, avec Trump en humiliant le président Zelensky . 

Le style de communication transactionnelle de Trump confirme encore davantage ce modus operandi éhonté et ne lui vaut aucun nouvel ami, hormis les chefs d’État des régimes totalitaires. Certaines personnes sont irrécupérables !

samedi, mars 01, 2025

Trump, les maths et sa Gold Card

Fin février, Donald Trump a proposé une « Gold Card » de 5 millions de dollars pour obtenir la résidence permanente aux États-Unis. Celle-ci comprend également une échappatoire fiscale dans laquelle ses détenteurs ne seraient pas soumis à l’impôt sur leurs revenus à l’étranger. « Je pense que ça va se vendre comme des petits pains, c’est une bonne affaire. », a déclaré Trump lors de la première conférence de presse de son Cabinet.

Dominic Volek, qui gère les fortunes des riches à travers le monde chez Henley & Partners, dit avoir déjà reçu des appels de clients souhaitant acheter cette fameuse carte. Il a ajouté qu’environ 135 000 millionnaires du monde (ayant un patrimoine d’au moins 1 million de dollars) devraient migrer vers un nouveau pays en 2025. Les Émirats arabes unis et les États-Unis sont généralement en tête de liste des destinations (mais pas toutes !). 

Cela dit, il n’y a que 8,5 millions de personnes dans le monde qui ont un patrimoine supérieur à 5 millions de dollars, ce qui n’est évidemment pas suffisant pour acheter cette Gold Card de 5 millions de dollars car il ne leur resterait plus un sou pour vivre. Il faudrait, disons, au moins 10 millions de dollars pour y parvenir, et il n’y a que 2,8 millions de personnes qui sont aussi riche dans le monde. Un patrimoine plus « confortable » serait 20 millions de dollars, mais il n’y a que 250 000 personnes dans cette categorie. 

Cela n’a pas empêché Trump de se vanter que son idée de Gold Card pourrait effacer l’intégralité du déficit budgétaire de 36 000 milliards de dollars, il a simplement oublié de mentionner qu’il faudrait vendre 7,4 millions de cartes de ce type. Bonne chance !

vendredi, février 28, 2025

La malédiction de la technologie ?

Récemment, j’ai été confronté à des problèmes techniques à la maison quand je changeais d’ordinateur personnel, puis peu après avec une panne majeure d’Internet (routeur) et enfin pour couronner le tout, mon imprimante ne voulait plus se connecter avec mon ordinateur. Une multitude de problèmes tous liés pour lesquels je n’étais pas préparé.

Je me suis donc posé la question : la technologie informatique est-elle devenue trop complexe pour un mec comme moi et que puis-je faire ? Il est vrai que la technologie évolue incroyablement vite. De nouveaux appareils, des logiciels et des mises à jour sont constamment publiés, ce qui rend le suivi souvent difficile. 

Cette situation est exacerbée par nos systèmes interconnectés, entre appareils et logiciels, qui créent des écosystèmes complexes qui deviennent de plus en plus difficiles à dépanner. Pour couronner le tout, le monde de la technologie utilise plein de jargon et de termes techniques qui nous dépassent souvent et de nombreux logiciels et matériels ne sont pas toujours d’un abord des plus faciles, ce qui entraîne frustration et confusion. 

Au final, beaucoup de perte de temps, d’achats inutiles et beaucoup d’argent dépensé. Pourtant, je reste convaincu que malgré ses défauts et les frustrations qu’elle engendre, la technologie en vaut largement la peine ! Il est également important de reconnaître que la technologie évolue constamment et que si nous ne pouvons pas éliminer entièrement sa complexité, il serait chouette de pouvoir la rendre plus accessible et plus gérable pour tout le monde !

jeudi, février 27, 2025

La foi et la peur de la mort

Comme je ne suis plus religieux, je me demande souvent pourquoi tous ceux qui croient encore en une vie merveilleuse après la mort ont toujours peur de mourir alors que leur foi leur promet qu’après leur mort, tout sera beaucoup plus facile, parfait et, en prime, durera pour toujours. 

Par exemple, les fidèles de Rome ont l’air désemparés alors que le pape François approche la fin de sa vie terrestre. Tout le monde devrait plutôt être excité de le voir prêt à partir pour une nouvelle destination merveilleuse et passionnante, d’où une contradiction flagrante.

Mon observation met en évidence cette tension entre croyance spirituelle et expérience émotionnelle. J’ai trouvé qu’il existait encore des raisons pour lesquelles les croyants peuvent craindre le trépas, même avec une forte croyance en une forme de vie après la mort, toujours entravée par une quantité écrasante de doutes qui limitent leur certitude. 

Bien sûr, même avec une foi forte, une vie après la mort n’est pas guaranie. Les croyances aident certainement, mais elles ne peuvent pas éliminer les doutes, l’anxiété et la peur de ce trou noir que représente la mort. En mourant, nous savons ce que nous perdons, mais la foi religieuse n’est jamais assez forte pour renverser la situation. 

En fait, dans la plupart des cas, la foi passe au second plan par rapport à notre instinct de survie et aux liens affectifs qui nous unissent à nos proches, notre famille et nos amis, même si nous essayons d’imaginer des retrouvailles futures. Pour tous ces nombreux sceptiques, même la croyance en l’au-delà ne peut rivaliser avec la valeur et l’importance de notre vie actuelle. 

Ai-je même mentionné le jugement divin négatif qui pourrait nous attendre à notre disparition ? Non, car je considère ça comme un chantage transactionnel et une contradiction avec la bonté d’un dieu aimant. 

En conclusion, si les croyances religieuses peuvent apporter un peu de réconfort et d’espoir à ceux qui pleurent un défunt, elles ne parviennent pas à éliminer cette peur que nous avons tous de l’inconnu et de la perte de ce qui nous est familier.

mercredi, février 26, 2025

T-Mobile, comme « Testez » Ma patience !

Depuis juin 2021, nous utilisons un routeur 5G d’un opérateur mobile comme source Internet. Cela fonctionne parfaitement, nous fournit bonne vitesse et excellent débit et serait parfait si la boite ne mourait pas tous les deux ans. La première boîte fabriquée par Nokia rendait l’âme en février 2023 et le week-end dernier, ce fut le tour de sa remplaçante. Ainsi, après trois pannes consécutives de routeur, j’ai insisté pour que mon appareil soit remplacé sur le champ.

Par chance, le magasin T-Mobile le plus proche l’avait en stock, donc à 12 h 30, je m’y suis rendu et j’étais apparemment le deuxième dans la file, mais n’avais pas vu un troisième client flotter dans les parages. Après avoir attendu 30 minutes, celui qui semblait être le directeur du magasin est venu avec sa tablette et m’a demandé la raison de ma visite. Ensuite, j’ai dû attendre un total de 2 heures avant d’être pris en charge. J’imagine que l’objectif de ces points de vente est de vendre des portables et des contrats, pas du service client. 

Le technicien qui nous a été assigné n’avait aucune idée de ce qu’il faisait et son manque de connaissances et de respect pour le temps de sa clientèle montraient que T-Mobile ne paye pas suffisamment ses gens pour en avoir de bons. Deux jours plus tard, alors que j’appelais le support pour configurer mon appli téléphonique, j’ai finalement parlé à un technicien compétent, ce qui montre le manque flagrant de formation reçue par le personnel de magasin. 

Les routeurs doivent plus facilement tomber en panne que les téléphones, d’où le nombre limité de personnel nécessaire dans ces points de vente. Mon alternative serait le câble et la fibre, mais je déteste Comcast qui vend ce produit, donc malgré ces problèmes, je reste fidèle à T-Mobile. 

Si cela me prend du temps, cela doit être bon pour améliorer ma patience !

mardi, février 25, 2025

Comment éradiquer le mensonge (3e partie)

Il est beaucoup plus facile de déneiger l'entrée de ma maison que d’éliminer le mensonge dans notre société ! Cette tâche est à la fois complexe et difficile, car ce défaut est profondément ancré dans le comportement humain et nos structures sociales. Il n’existe pas de solution unique, mais nous devrions plutôt envisager une approche à plusieurs volets. 

Voici ce que la plupart des experts, y compris l’excellent déneigeur que je pense être, recommandent. Il doit y avoir une culture d’honnêteté, en commençant par enseigner à nos enfants l’importance de l’honnêteté et les conséquences du mensonge. De nos jours, nous devons tous être encouragés à penser de manière critique et à discerner la différence entre vérité et mensonge. 

Chacun doit être alerté des dangers de la désinformation et apprendre à évaluer ses sources. En même temps, tous doivent être encouragés à dénoncer les mensonges et la désinformation. Les plateformes médiatiques doivent avoir des règles claires contre les informations douteuses, doivent être systématiquement vérifiées, et un journalisme éthique doit être de rigueur pour fournir exactitude et équité.

Il est essentiel de montrer l’exemple et les dirigeants de tous les secteurs (parents, éducateurs, gouvernement, entreprises et médias) doivent faire preuve d’intégrité, de transparence et d’honnêteté. Il faut toute une communauté pour montrer la valeur de la vérité en créant un environnement où l’honnêteté est valorisée et récompensée, et le mensonge condamné. En même temps, nos institutions et nos systèmes doivent être renforcés en enquêtant et en tenant les individus et les institutions responsables pour tout dérapage. 

Les lanceurs d’alerte doivent également être pleinement protégés, et les lois contre parjure, fraude et autres formes de malhonnêteté doivent être strictement appliquées. De toute évidence, il existe de nombreuses autres causes profondes, comme l’éducation, les inégalités sociales, la santé mentale, le climat politique, la surcharge d’informations et bien sûr, la bonne vieille nature humaine ! 

En fin de compte, éradiquer le mensonge nécessitera un effort collectif de la part de chacun, des institutions et de la société dans son ensemble. C’est un processus continu qui exige vigilance, engagement et une certitude absolue de l’importance de la vérité.

lundi, février 24, 2025

La puissance destructive du mensonge (2e partie)

Mentir n’est pas aussi anodin que certains voudraient vous le faire croire. Lorsqu’il est généralisé ou systémique, il a des effets néfastes sur notre société. Trump l’utilise largement depuis 2015 à des fins délétères et voici comment cette pratique érode le tissu social. 

La confiance étant le fondement de toute communauté fonctionnelle, quand le mensonge domine, il sape notre capacité à compter les uns sur les autres, sur nos institutions et sur les informations que nous recevons. 

Cela rend la coopération, la collaboration et même les simples interactions quotidiennes très difficiles. Si nous ne pouvons pas faire confiance à ce qu’on nous dit, la communication devient déformée et inefficace, ce qui conduit à des malentendus, des conflits et une incapacité à résoudre les problèmes collectivement. 

Le mensonge généralisé nous divise également, alimentant les préjugés, l’animosité et même la violence. 

Aujourd’hui, comme c’est le cas avec Trump et son parti républicain bidouillé, quand MAGA se livre au mensonge et à la désinformation, il déstabilise le processus politique. Il est difficile pour les citoyens de prendre des décisions éclairées, ce qui conduit à la polarisation et à l’impasse politique. Les conséquences sur l’économie sont néfastes, car elles augmentent l’incertitude, découragent les investissements et conduisent au déclin économique. 

Pire encore, le mensonge érode la confiance du public dans nos institutions comme le média, le gouvernement et même le système judiciaire, ce qui peut amener des troubles sociaux et un effondrement de l’État de Droit. Vivre dans une société où le mensonge est omniprésent finit par affecter les individus psychologiquement, apportant cynisme, anxiété et sentiment d’impuissance. 

Comme nous l’avons vu sous Trump dans le passé, et comme nous le constatons à nouveau aujourd’hui, l’un des effets les plus insidieux du mensonge généralisé est qu’il va normaliser la malhonnêteté. Quand les gens réalisent que le mensonge est monnaie courante et n’est pas sanctionné, ils sont alors susceptibles de s’y adonner. 

Enfin, une société où le mensonge est répandu est moins cohésive, moins confiante et moins fonctionnelle. Individus et communautés y sont alors moins capables de coopérer, de résoudre les problèmes et de prospérer. 

Demain, nous verrons comment nous pouvons éradiquer ce fléau qu’est le mensonge.

dimanche, février 23, 2025

L’art (douteux) du mensonge

Si Trump a accompli quelque chose de remarquable depuis qu’il est président, c’est d’élever le mensonge au rang d’art acceptable et populaire, qui est désormais devenu légal et largement accepté dans les 50 États américains. 

Pourtant accepteriez-vous que l’une des personnes suivantes vous mente au quotidien ?  

  • Barman 
  • Chef de cuisine 
  • Chirurgien 
  • Comptable 
  • Conjoint 
  • Contrôleur aérien 
  • Enfants 
  • Infirmière 
  • Mécano 
  • Médecin 
  • Pilote de ligne 
  • Prêtre 
  • Professeur 
  • Etc., etc… 

La réponse serait sûrement un « NON » sans appel ! 

Alors pourquoi avons-nous élu, tolérons-nous et maintenons-nous en place le dirigeant de la soit-disant plus grande nation au monde, alors qu’il terrorise tous ceux qui entrent en contact avec lui et qu’en plus, c'est un menteur hors-pair ? 

Demain, nous explorerons les effets dévastateurs du mensonge sur la société…

samedi, février 22, 2025

Que faire après un accident de ski ?

Chaque fois que j’ai eu un accident ou un incident grave, je n’ai jamais essayé de l’enfouir immédiatement dans mon coffret de souvenirs refoulés, mais j’ai toujours fait en sorte de retourner à l’endroit même où il s’était produit dès qu’il était humainement possible de le faire pour « revenir en arrière », et pendant que l’impact et la réalité de l’incident étaient encore très frais dans mon esprit. 

J’imagine que c’est en partie de la superstition et l’autre partie est juste une façon de sublimer ou d’exorciser l’incident. Par exemple, dans le cas d’un accident de ski, je retourne à l’endroit où l’accident s’est produit et pendant que j’y suis, je me concentre intensément sur l’événement tout en skiant en m’appliquant bien pour tout « effacer ». 

Je crois qu’il s’agit d’une forme de thérapie par exposition, une technique utilisée en psychologie pour surmonter les peurs et les angoisses. Voici pourquoi je crois que ma méthode est valide et voici la logique qui la justifie : en retournant à l’endroit où l’accident s’est produit pendant que le souvenir est encore frais, je fais directement face à la peur et au traumatisme associés à l’événement. 

Au fil du temps, cela empêche ma mémoire d’être déformée ou exagérée par mon imagination. C’est comme arracher rapidement un pansement plutôt que de le décoller en souffrant un peu moins. C’est aussi ma façon de reprendre le contrôle, car les accidents nous laissent souvent un sentiment d’impuissance. En retournant sur les lieux, je reprends le contrôle. 

Je me dis : « Je ne vais pas me laisser définir par cet accident. » Je trouve cette façon d’affronter la peur incroyablement stimulante. Comme j’ai essayé de le dire plus haut, ce processus peut ressembler à une forme de sublimation ou d’exorcisme. Je contrôle l’énergie négative associée à l’accident et je la libère. C’est une façon de « nettoyer » mentalement et émotionnellement l’expérience. 

Bien sûr, certains pensent qu’éviter le lieu et la mémoire de l’accident sont plus logiques pour confronter la situation, mais cela peut en fait renforcer la peur et potentiellement conduire à une phobie. Bien que je ne nie pas qu’il puisse y avoir une touche de superstition dans ma façon de traiter ce type de traumatisme, mon approche est fondée sur ce que je crois être du bon sens et des principes psychologiques solides. C'est ma façon de gérer un incident, de reprendre le contrôle et d'éviter la peur ou le déni à long terme. 

Si jamais un incident grave vous affecte, essayez cette méthode !

vendredi, février 21, 2025

En ski, bien voir c’est… survivre !

Si vous êtes un skieur alpin, vous savez à quel point la visibilité peut être cruciale. Bon, nous savons tous qu’il est primordial de bien voir lorsqu’on skie, et si vous ne le savez pas ou n’en êtes pas trop sûr, voici pourquoi. 

Tout commence par notre capacité à évaluer le terrain, car le ski exige une évaluation constante de ce qui se présente devant nous. Il faut identifier les bosses, les creux, les obstacles de toutes sortes sans compter toutes ces cibles mouvantes que sont les skieurs, ainsi qu’une bonne une lecture des conditions de neige à chaque instant. 

Une mauvaise visibilité envenime tout, ce qui rend plus difficile l’adaptation de la vitesse, de la technique et le maintien du contrôle. Il est également vrai que le choix d’une trajectoire optimum dans la pente repose en grande partie sur des repères visuels. Une visibilité limitée rend difficile le choix du meilleur chemin à prendre et conduit souvent à un ski inefficace, voire dangereux. 

Certaines conditions sont pires que d’autres, comme skier au-dessus de la limite des arbres dans de vastes champs de neige ouverts dans des conditions de « jour blanc » ou encore dans le brouillard, ce qui empêche de prendre en compte tous les éléments dont nous avons déjà parlé, sans parler des autres skieurs, des obstacles (comme arbres, souches, falaises ou rochers) et des changements de terrain. 

Les collisions entre skieurs étant devenues un danger croissant, il serait merveilleux de maîtriser la télépathie pour pouvoir lire les intentions des skieurs qui évoluent en dessous de vous, donc qui ont tous la priorité, ce qui peut se transformer le plus souvent en un jeu de roulette russe qu’il est impossible d’exécuter parfaitement sans qu’il y ait de la casse. 

Une façon de s’en sortir est de prendre des risques, ce qui est une idée stupide, ou mieux encore, de ralentir et de s’éloigner pour créer suffisamment d’espace avec les autres skieurs. 

Ne skiez jamais sur un terrain ou une piste de ski qui vous est inconnue lorsque la visibilité est mauvaise et n’oubliez jamais qu’en visibilité restreinte, il faut toujours commencer par réduire considérablement la vitesse. Dois-je mentionner que skier dans des conditions de faible visibilité n’est pas bon pour garder son sang-froid, s’avère extrêmement épuisant et fiche votre confiance en l’air et rends l’expérience une vraie galère !

En gardant tout cela à l’esprit, ne sous-estimez pas l’importance d’un équipement adapté, comme des masques de haute qualité avec un jeu de verres adaptés aux conditions de faible luminosité (verres teintés jaunes ou roses pour améliorer le contraste). 

Maintenant que vous voyez clairement ce que je veux dire par bien voir en skiant, on se voit tous bientôt sur les pistes !

jeudi, février 20, 2025

L’Europe ne comprend pas Trump

Depuis que Trump et ses partisans déchirent l’alliance nord-atlantique, j’observe les réactions des Français et, trop souvent, mes compatriotes accordent beaucoup trop de crédit à Donald Trump lui-même, le croyant un homme d’affaires aguerrit avec des objectifs et des stratégies commerciales sophistiquées, alors qu’en fait il ne s’intéresse qu’à lui-même et se comporte sans réfléchir, comme un gros éléphant enragé dans un magasin de porcelaine (Aux États-Unis, on dit un « taureau », pas un éléphant ...). 

C’est un homme égoïste, narcissique et un médiocre homme d’affaires qui s’est enrichi en manipulant la législation sur les faillites et, ce faisant, sur le dos de ses créanciers. Il a des « principes » fermes comme ne jamais reconnaître qu’il a perdu, qu’il a eu tort et qu’il n’est pas le numéro un. Outre cette posture, il n’est pas très intelligent. 

C’est en fait un très mauvais négociateur car, à travers les commentaires de Pete Hegseth, son nouveau secrétaire à la Défense, il abandonne toute sa marge de manœuvre pour livrer l’Ukraine à Poutine. 

Son principal talent est de répandre la peur autour de lui, comme le font les pires terroristes. Les dirigeants européens doivent arriver à comprendre tout ça et trouver une stratégie pour attaquer Trump sur ses côtés les plus faibles et les plus vulnérables. 

Oui, Trump est bel et bien un éléphant dans un magasin de porcelaine !

mercredi, février 19, 2025

Les Suisses champions de ski alpin

Lors des derniers Championnats du monde de ski alpin de la FIS, à Saalbach, en Autriche, la Suisse a remporté des médailles dans les cinq épreuves masculines et huit des onze épreuves au total, ce qui lui a permis d’être en tête du tableau des médailles dans une épreuve marquée par de nouveaux champions et médaillés. 

Les Américaines ont également fait bonne figure, en s'imposant presque pour la première fois dans les cinq épreuves, puisque quatre athlètes différentes ont remporté des médailles dans les épreuves féminines. 

Ce n'était pas le cas de mes compatriotes français, qui n'ont pas réussi à remporter une seule médaille. Pays comptant le plus de stations de ski après les États-Unis, la piètre performance de la France n'est comparable qu'aux championnats du monde de 2009 à Val d'Isère, et ces deux championnats sont bien loin de ceux de Portillo et des 16 médailles remportées par la France en 1966 ! 

Les directeurs des équipes et leurs entraîneurs doivent déjà faire un bilan de l'événement, en essayant d'analyser la technique de ski, les plans de recrutement et le programme d'entraînement dans toutes les directions possibles et imaginables. 

Outre la malchance pure et simple, qui est toujours une possibilité évidente, je dirais que, contrairement à cette piètre performance, l’équipe suisse victorieuse constitue un bon point de référence. 

Je pense notamment à la différence culturelle entre les deux pays alpins. Je présume que les Suisses doivent être plus inclusifs et tolérants que les Français car ils doivent accommoder des athlètes parlant différentes langues et apportant leurs idiosyncrasies spécifiques, voire à cultures distinctes liées à ces différences linguistiques. 

De plus, je pense qu’en tant que pays, les Suisses ont peut-être plus de bon sens, sont peut-être moins influencés par les choses « cool » et restent beaucoup plus humbles que la population française dans son ensemble, et cela se voit dans la cohésion et les performances de leur équipe. Êtes-vous en désaccord avec ce point de vue ?

mardi, février 18, 2025

Solutions contre peur et terreur (2e partie)

Face à la forme de cruauté et de terrorisme que Trump déploie actuellement pour créer ce qui équivaut à un « coup d’État », la plupart d’entre nous ont besoin de voir la situation telle qu’elle est, afin d’évaluer leurs propres risques et en même temps de se connecter avec famille, amis et membres de la communauté pour y trouver le soutien émotionnel nécessaire, se sentir tout à fait solidaires et voir une lumière au bout du tunnel dystopique dans lequel nous sommes entraînés.

En dehors de cela, les réactions individuelles face à la peur et au terrorisme seront également influencées par la personnalité, le contexte culturel et les expériences personnelles. Étant donné que les personnes qui terrorisent les autres utilisent souvent la peur pour créer un climat de menace et de division, il est essentiel de résister à ces tentatives et de maintenir une perspective saine et proportionnée. 

Les plus forts d’entre nous qui sont capables de transformer leur peur en une réponse agressive et devront s’impliquer davantage et s’engager dans des organisations, participer à l’activisme politique ou être suffisamment créatifs pour trouver les moyens, aussi petits ou secrets soient-ils, de se frayer un chemin pour éroder la terreur dans laquelle nous sommes plongés. 

Toute réponse, aussi petite soit-elle en taille ou en intensité, vaut mieux que de se morfondre et constitue le seul espoir de ralentir et, espérons-le, d’arrêter le taureau dans le magasin de porcelaine qu’est Trump. Le choix qui se présente à nous nous appartient donc absolument et est totalement clair. 

Trouver des moyens positifs et sains pour sortir du piège négatif et pour contrer cette forme de terrorisme ou faire avancer les choses est la voie à suivre !

lundi, février 17, 2025

Comment réagir à la peur et au terrorisme ? (1ère partie)

Alors que Trump crée le chaos, répand l’incertitude et la peur sur la planète, ses actions et celles de ses acolytes sont perçues comme opportunes et appropriées par sa base loyale, tandis qu’un nombre croissant d’entre nous les trouvent totalement déséquilibrées et déstabilisantes. 

Si nous n’avons pas voté pour cet individu, ou que ceux qui ont voté pour lui voulaient « juste essayer », et commencent à réaliser que l’homme est parfaitement instable, cela appelle de nombreuses questions. Ce qui se passe donc quand Trump déclenche peur et terreur, il touche plus de la moitié des américains qui n’ont pas voté pour lui. 

Ce faisant, il crée des sentiments de colère et de ressentiment à son égard et à l’égard de son administration perçue comme responsable du chaos et des perturbations qu’elle génère. Cela inclut une érosion de la confiance dans les institutions, de la suspicion accrue à l’égard de ses partisans, en particulier les plus virulents et les plus agressifs.

C’est un véritable terrorisme qui force nombre d’entre nous au retrait et à l’isolement. La campagne de peur et la campagne anti-immigration de Trump est surtout liée aux mesures de sécurité, telles que surveillance, contrôles un peu partout et sécurité renforcée lors des événements publics. 

Demain, nous verrons comment la majorité des Américains qui rejettent ce tsunami de chaos et de terreur peuvent survivre et affecter positivement leur futur au beau milieu de cet assaut. Restez à l’écoute…

dimanche, février 16, 2025

Pourquoi suis-je sur cette Terre ?

Cela semble être la question existentielle par excellence que se pose l’humanité. Pour ma part, je n’ai jamais eu beaucoup de temps ni d’envie de m’interroger sur le sens de ma vie, mais nous sommes tous différents, pas vrai ? 

Si nous examinons les nombreux angles philosophiques et religieux, la raison pour laquelle nous sommes sur Terre est de faire l’expérience de la vie, de grandir en tant qu’individu, de nous connecter aux autres, de contribuer à la société et, en fin de compte, de trouver un sens et un but à travers nos actions, tout en plaisant si possible à une puissance cosmique ou spirituelle en fonction de nos orientations et nos croyances. 

En somme, nous sommes ici pour vivre une vie qui a du sens pour nous et pour ceux qui nous entourent. Lorsque j’observe ma vie quotidienne depuis plus de sept décennies, je dirais que mon but dans la vie est de réparer les choses, ou pour le dire en d’autres termes, de trouver des solutions aux problèmes ou de surmonter les obstacles. 

Il s’agit bien évidemment d’un accomplissement moins noble que ceux que les philosophes et les chefs religieux nous exhortent à suivre. Cela dit, je trouve tellement de satisfaction et d’épanouissement dans la résolution de problèmes, la recherche de solutions ou la réparation d’objets ou de relations qui se détériorent, que cette activité est devenue centrale dans ma vie. 

Oui, je me suis imposé comme l’humble réparateur de tout ce qui ne marche pas bien !


samedi, février 15, 2025

Accepter le défi que pose la folie de Trump

Vous m’entendrez souvent dire : « Les défis finissent tous par me rendre plus fort ! » Est-ce une forme de masochisme ou bien cette pratique offre-t-elle ce genre de rédemption ? 

Et bien, j’y crois. Par exemple, lorsqu’on nous donne le choix entre prendre l’ascenseur et les escaliers, ma femme et moi optons toujours pour la première alternative, sauf bien sûr s’il y a 10 étages à grimper ou si nous sommes chargés comme des mules. 

Ainsi, comme Friedrich Nietzsche l’avait dit pour la première fois en 1888, nous pensons que ce qui ne vas pas nous tuer nous rendra beaucoup plus forts. Cela dit, la deuxième élection de Trump a été horrible et même si nous avons mis celle-ci sur le compte de l’égoïsme de Biden, Trump et ses flagorneurs sont désormais devenus une réalité. 

On pourrait s’apitoyer sur notre sort, déménager en Colombie-Britannique ou rentrer en France, mais il n’en est pas question. Nous ferons de notre mieux pour résister à cette réalité déplaisante, en opposant toutes nos forces à cette folie qu’on nous sert quotidiennement avec notre réserve débordante de passion, de courage et d’imagination !

vendredi, février 14, 2025

La joie de l’anonymat !

Il y a quelques jours, je finissais de lire « We all shine on, John, Yoko & me » d’Elliot Mintz, l’excellent récit d’une relation improbable à long terme et du prix élevé de la célébrité. Dans son livre, Mintz nous offre un regard personnel et révélateur sur les dix dernières années de la vie de John Lennon et de sa relation avec Yoko Ono. 

L’auteur, ancien animateur de radio et de télévision à Los Angeles, nous raconte comment leur amitié improbable a commencé et comment elle a duré au fil des ans, avec les hauts et les bas d’une relation non-conformiste. Mintz emmène les lecteurs dans la demeure de John et Yoko, le légendaire immeuble Dakota de New York, où Mintz est devenu le confident le plus proche et le plus sûr des Lennon. 

Une fois de plus, Mintz était aux côtés de John et Yoko dans les bons comme dans les mauvais moments. Il était également aux côtés de Yoko au lendemain de l’assassinat de John, non seulement en tant que témoin, mais en tant que personnage clé des vies extraordinaires du couple. 

Ce livre (en anglais pour l’instant) est un incontournable pour les fans des Beatles et de Lennon comme moi, et il raconte aussi à quel point le statut de célébrité peut être pervers, jour après jour, ce qui me rend heureux d’avoir une belle vie en toute intimité au lieu d'être prisonnier de la célébrité et de ses attributs... https://www.fnac.com/livre-numerique/a19763860/Elliot-Mintz-We-All-Shine-On#FORMAT=ebook%20(ePub)