lundi, septembre 30, 2024

L’Aspen, arbre emblématique des Rocheuses !

L’aspen est l’arbre qui a donné son nom à Aspen, cette fameuse station de ski du Colorado. Il s’agit en fait du peuplier faux-tremble (Populus tremuloides). C'est un arbre à feuilles caduques natif des régions les plus froides de l'Amérique du Nord, avec une limite déterminée par son intolérance au pergélisol. Il est également présent dans tout le Canada et se trouve même jusqu’au Mexique. 

Sur son coin sud-ouest, notre propriété compte quatre peupliers faux-tremble plutôt précoces, qui sont les premiers à porter des feuilles et les premiers à jaunir. Chaque automne, le quatuor ne manque jamais de s’éclater dans ses couleurs de saison. 

Le nom « Peuplier faux-tremble » vient du fait que ses feuilles sont attachées aux branches par un long pétiole aplati, de sorte que la moindre brise fait vibrer les feuilles. Cela donne à l’arbre dans son ensemble l’impression qu’il tremble, d’où son nom. 

Ces arbres ont de longs troncs, atteignant jusqu’à 25 mètres de haut, avec une écorce lisse et pâle, marquée de noir. Les feuilles vertes brillantes, ternes en dessous, deviennent dorées à jaunes, parfois rougeâtres, en automne. L’arbre se propage souvent par ses racines pour former de grands bosquets clonaux provenant d’un système racinaire commun. 

Ma femme n’en est pas folle car il laisse de nombreux résidus comme des chatons au printemps et aussi parce qu’il suinte souvent de la sève de son tronc ou de ses branches lorsqu’il est blessé ou infecté par des maladies fongiques. Bien sûr, il nous donne un tas de boulot chaque saison quand il perd ses nombreuses feuilles et qu’il faut les ôter avant les premières chutes de neige. 

Par contre, je l’adore, donc l’automne ne cesse jamais de m’exalter !

dimanche, septembre 29, 2024

Agriculture alpine en pente raide

Je suis récemment tombé sur une vieille photo prise dans les années 1950 par mon maître d’école, près de mon village natal de Montriond, tout près de Morzine, en Haute-Savoie. J’avais donc toujours cette photo encadrée quelque part dans ma maison. Elle montre deux vieux paysans transportant une grande caisse en bois remplie de terre et gravissant péniblement la pente. 

Cette méthode était utilisée pour compenser l’érosion du sol due principalement aux effets de la gravité. En Asie ou en Amérique du Sud, on utilisait des terrasses pour éviter ce problème en taillant de petites terrasses en escalier dans la pente. 

Remonter la terre à la mode haut-savoyarde n’était pas nécessaire dans ces lieux en fait plus avancés. 

Cette pratique d’agriculture en terrasses était semble t-il totalement inconnue en agriculture alpine, de sorte que les agriculteurs ne pouvaient guère lutter contre ce genre d’érosion qu’en ramenant vers le haut la terre qui se trouvai inévitablement poussée vers le bas, au printemps, avant de planter. 

Je me souviens encore d’avoir aidé mon frère à remonter ainsi la terre au début des années 60. Quelle corvée, surtout dans des champs raides où la caisse en bois finissait toujours par être surchargée et beaucoup trop lourde à acheminer vers le haut ! 

Dieu merci, cette époque est révolue et pourtant, j'avais presque oublié que j'y avais participé ...

samedi, septembre 28, 2024

Un second souffle dans nos vies ? (2eme partie)

La question qui se pose est donc la suivante : les personnes âgées peuvent-elles trouver un « second souffle » dans leurs années restantes, leur permettant de changer et propulser leurs vies vers de nouveaux sommets ? 

Souvent, la routine qui s’installe quand on vieillit pompe tout l’oxygène de notre espace-temps restant et nous laisse bien ennuyés et sans porte de sortie apparente de cette ultime « voie de garage », peu importe ce que nous pensons ou disons pour nous affranchir de cet état de fait. 

Comme je suis particulièrement tenace, j’ai récemment découvert que mes recherches sur la pleine conscience, le processus de vieillissement et la façon dont je réponds à de nouveaux besoins, comme l’ajout d’une autre langue étrangère, continuent d’ouvrir des portes sur des activités excitantes que le simple fait d’attendre que tout se passe. 

J’éprouve à nouveau un besoin de vivre de nouvelles aventures de découverte, qu’il s’agisse de nouvelles passions, de découvertes ou de créer quelque chose de nouveau. L’apprentissage d’un nouveau savoir-faire appartient à cette démarche. 

Quand on pense que nous n’utilisons que les fonctions de base de nos smartphones comme les appels, les SMS et la navigation, une part importante de leurs fonctionnalités avancées reste inexploitée. Cela inclut les fonctions de photo et vidéo en qualité professionnelle. 

Ou encore l’utilisation d’outils de productivité comme les prises de notes, l’édition de documents et l’écoute de musique ou de podcasts. Je ne parle même pas de sujets comme la traduction instantanée, les suivis de santé et de remise en forme, les jeux, la réalité augmentée ou virtuelle et les astuces qui permettent de nombreuses autres prouesses techniques au quotidien. 

L’apprentissage de nouvelles compétences fait également partie de ce même second souffle, comme le fait de commencer un nouveau passe-temps, l’apprentissage d’une nouvelle langue comme je le fais, qui tous peuvent stimuler l’esprit et procurer un sentiment d’accomplissement. Il y a bien sûr les voyages ou les visites, et selon le budget de chacun, cela ne signifie pas visiter l’île de Pâques, mais peut-être un trésor caché près de chez soi pour élargir nos horizons et offrir de nouvelles perspectives. 

Enfin, il y a les soins qu’il faut parfois prodiguer a un conjoint moins chanceux. La liste est longue, du bénévolat au démarrage de nouvelles activités. L’âge ne devrait jamais être un problème, et planifier comme s’il y avait un nombre infini de jours à venir n’enfreint aucune loi. 

N’attendez donc plus, trouvez ce second souffle aujourd’hui et foncez !

vendredi, septembre 27, 2024

Un second souffle dans nos vies ?

Nous parlons beaucoup de « second souffle » en termes sportifs, lorsque notre corps, soumis à un effort important, change de source d’énergie. 

Cela fonctionne comme ceci : nos muscles stockent une certaine quantité de glucose qu’ils utilisent pour fonctionner. En consommant cette substance, nous produisons de l’eau, du CO2 et de petites quantités d’acide lactique (ce qui rend nos muscles endoloris après une séance d’entraînement). 

Lorsque nous manquons de glucose, notre corps commence à déplacer d’autres sucres dans ses cellules musculaires pour le remplacer et recréer la même réaction chimique. Enfin, lorsque notre sang est vidé de tous ces sucres, notre corps se tourne vers l’énergie stockée, comme notre propre graisse, aussi connue sous le nom de lipides. 

Les lipides ont une concentration énergétique très élevée, mais ne sont pas faciles à décomposer, ce qui produit davantage d’acide lactique. Ainsi, si nous courons et parcourons facilement les premiers kilomètres du début, lorsque nous nous fatiguons mais que nous nous efforçons d’aller encore de l’avant, nous retrouvons ce fameux « second souffle » sur les kilomètres suivants, car nous brûlons désormais un carburant plus concentré et plus puissant. C’est du reste pourquoi nous nous sentons terriblement courbaturés le lendemain.

Tout cela pour introduire l’idée d’un « second souffle » similaire, dans notre vie d’adulte, à mesure que nous vieillissons. Bien sûr, il s’agit là d’une métaphore pour voir si nos rebonds d’activité, de créativité, de production ou tout autre tournant positif pour le mieux, restent toujours possible en vieillissant. Est-ce un mythe déraisonnable ou est-ce vraiment possible ? 

Si vous êtes un tout petit peu patient et assez curieux, nous en discuterons demain ! (à suivre…)

jeudi, septembre 26, 2024

Ski et équilibre …

Comme nous parlons d’équilibre, il est difficile d’ignorer son impact sur le ski, ou vice-versa. La pratique du ski s’avère plutôt bonne pour l’équilibre. Après avoir écrit le blog d’hier, je suis tombé sur une étude polonaise de 2014, intitulée « Changements dans la performance de l’équilibre de skieurs amateurs polonais après sept jours de ski alpin » qui semblerait confirmer cette affirmation. 

L’objectif principal de l’étude était d’évaluer les changements dans la performance de l’équilibre de skieurs après sept jours de stage au ski. Un groupe de 78 personnes - 24 femmes et 54 hommes - avaient participé à l’étude. Parmi eux, 43 étaient des skieurs débutants et 35 des skieurs moyens. Tous avaient été testés au début et à la fin du stage. 

L’appareil utilisé pour ça est le MFT S3-Check illustré ici, et consiste en une plate-forme uni-axiale instable, avec capteur intégré relié à un logiciel. 

Après leur stage de ski, tous les participants ont montré des indices sensoriels et de stabilité significativement meilleurs. 

D’autres études que j’ai consultées semblent le confirmer : peu importe le sexe ou l’expérience de ski des sujets, des améliorations substantielles ont été constatées dans les performances d’équilibre de personnes physiquement actives après sept jours de ski alpin encadré par des professionnels. 

Les chutes étant la cause la plus fréquente de blessures chez les skieurs et les snowboardeurs, ce risque diminue à mesure avec un équilibre amélioré. C’est donc une bonne nouvelle : le ski en tant qu’activité de plein air offre la possibilité d’améliorer les performances d’équilibre avec un impact positif sur la vie quotidienne des participants. 

Cela s’ajoute à ma suggestion de se brosser les dents en se tenant debout sur une seule jambe. Donc quel que soit votre âge, si vos articulations sont encore bonnes, n’abandonnez surtout pas le ski et assurez-vous de profiter pleinement de l’hiver qui s’annonce pour en faire le plus possible. 

Je suis convaincu que votre équilibre ainsi amélioré vous en sera gré !

mercredi, septembre 25, 2024

Jouer aux unijambistes

Le mois de septembre est celui de notre bilan de santé annuel. 

Cette année, mon médecin m’a surpris. Il me demande généralement de me tenir debout sur un seul pied, en alternant, pour voir si je suis encore un tant soit peu stable. 

Pour la première fois cette année, j’ai vacillé un tantinet, ce qui est un signe révélateur que je vieillis, malgré mon quasi-déni de ne pas vouloir le faire ! 

Se tenir debout et rester droit peut sembler un acte tout bête pour nous, les plus âgés, mais cela nécessite que trois de nos systèmes principaux travaillent en unisson : notre vision, notre oreille interne et notre sens interne de position et mouvement de nos membres, appelé aussi proprioception. 

Enlevez un de ceux-ci de l’équation (par exemple, en fermant les yeux ou en vous tenant debout sur une surface instable), et l’équilibre devient précaire. 

Cela dit, se tester soi-même reste le meilleur moyen d’améliorer notre équilibre, comme nous le voyons et le ressentons lorsque nous faisons les exercices suivants. Travailler son équilibre tout au long d’une vie me semble être une bonne idée. 

À l’âge de la retraite, quand l’équilibre se fragilise, il suffit de maintenir ce que l’on a déjà au lieu de repartir de zéro. Nous pouvons garder notre acquis en effectuant cette série d’exercices simples : 

— Test 1 : restez immobile, pieds alignés talon contre orteil. 

— Test 2 : tenez-vous debout sur un pied, en soulevant l’autre de manière à ce qu’il flotte à quelques centimètres du sol. 

— Test 3 : maintenez la position du test 2, puis fermez les yeux. 

Pour chaque épreuve, à quel point vous a t-il été facile de rester debout pendant au moins 10 secondes ? 

—Tout simple : On n’a ni vacillé ni posé le pied au sol : bon équilibre 

—Assez facile : On a peut-être légèrement vacillé : équilibre normal 

—Un peu plus délicat : On a eu besoin d’un support occasionnel paroi, table) : équilibre médiocre 

—Difficile : On n’a pas pu maintenir la pose, même avec support : mauvais équilibre 

Si vous n’êtes pas satisfait de votre résultat, suivez les conseils de mon médecin : Dorénavant, brossez-vous les dents en portant tout votre poids sur une seule jambe sans vous tenir au plan de l’evier et en alternant pendant les deux minutes que cela prend !

mardi, septembre 24, 2024

Ciao l’été, bonjour l’automne !

L’automne est arrivé il y a quelques jours et pour fêter son arrivée, Park City a commencé à revêtir sa robe la plus colorée. 

Notre été a été formidable, pas trop chaud, avec quelques averses occasionnelles en août et en septembre, et nous en avons bien profité. 

Alors que le reste du monde semble battre des records de chaleur estivale, la nôtre a été tout à fait supportable. 

Nous avons la climatisation depuis 2004, mais nous ne l’avons utilisée que 5 fois cette année pour rafraîchir notre chambre à coucher, un record de fraîcheur ! Cela dit, nous avons atteint un pic de chaleur d’un jour à 33 degrés, tout comme l’an passé. 

Nous suivons et notons nos températures quotidiennes et nocturnes depuis 2007 et avons créé ce tableau montrant le classement par année pour les températures diurnes et nocturnes par ordre décroissant. 

La température moyenne diurne de cet été était la septième en parmi les plus chaudes, tandis que la température moyenne nocturne n’était que deuxième, ce qui suit assez bien les tendances mondiales et constitue un mauvais signe pour l’avenir  …

lundi, septembre 23, 2024

Liquidation mensongère chez Costco ?

Pour nos lecteurs français, Costco est une entreprise américaine de grande distribution fonctionnant sur le principe de libre-service de gros avec adhésion. Ses employés y sont bien payés et bien traités. En 2023, le groupe comptait près de 600 magasins dans différents pays. Elle continue de réaliser près de 90% de son chiffre d'affaires aux États-Unis, au Canada et au Mexique. 

Aux États-Unis, c'est le troisième groupe de grande distribution, derrière Amazon et Walmart. Le 22 juin 2017, Costco ouvrait son premier magasin en France en Essonne, suivi d’un deuxième le 4 décembre 2021 à Pontault-Combault. En 2022, Costco France comptait déjà près de 20 000 adhérents et venait juste de lancer la version française de son magazine Costco Connection. 

Nous sommes donc membres de Costco depuis près de 30 ans, et l’autre jour, je tombe sur une publicité pour des liquidations de Costco. 

Un peu surpris et méfiant, j'ai cliqué dessus pour découvrir que j'étais redirigé vers une série de sites alimentés par Yahoo.com avec des articles à vendre provenant de fournisseurs autres que Costco. 

Voilà pour cette offre qui est aussi un bon avertissement que, tout comme pour les fausses nouvelles, Internet regorge d'offres commerciales trompeuses. Il faut juste se rappeler de vérifier la provenance de ce qu'on voit ou qu'on lit. Si cela ne vient pas de l'entreprise faussement annoncée, vous pouvez fermer la page sur le champ et passer à autre chose ! 

Nous apprenons quelque chose de nouveau chaque jour...

dimanche, septembre 22, 2024

Être « L’adulte dans la pièce »

Je n’ai pas réussi à trouver l’origine exacte de « The adult in the room », (l’adulte dans la pièce) cette expression américaine en vogue en ce moment, mais sa signification est parfaitement claire : elle fait référence à la personne, qui mise dans une situation difficile, se conduit en adulte, fait preuve de maturité, de responsabilité et de bon jugement, en particulier dans des situations de plein désaccord, de personnes difficiles ou face au chaos. 

Cela dit, j’adore cette expression, et récemment, alors que j’avais une petite dispute très intense avec une personne déraisonnable, j’ai été tenté de descendre au ras des pâquerettes avec mon interlocuteur, mais j’ai plutôt décidé de ne me me laisser entraîner à descendre à son niveau en répondant avec des arguments mesquins. 

Au lieu de cela, j’ai décidé de ne rien dire, juste « Très bien ! », et de me conduire en adulte. 

Au lieu me m’énerver encore plus, j’ai ressentis beaucoup de fierté et c’est ce que je m’efforcerai toujours de faire, à partir de maintenant, tout comme Greta Thunberg réponds à Donald Trump sur l’environnement !

samedi, septembre 21, 2024

La façon de raisonner de Trump

Je pense que Trump a bon instinct, mais qu’il n’est pas si intelligent que ça. Par le passé, il a déclaré à tort que le changement climatique était un « canular ». Sa campagne et son administration précédente ont largement soutenu les énergies fossiles qui réchauffent la planète et se sont opposées aux réglementations visant à lutter contre le changement climatique. 

Au cours des 30 prochaines années, le niveau des mers le long des côtes américaines devrait augmenter de près de 30 cm, selon un rapport fédéral de 2022, et jusqu’à 2 mètres de plus en 2100. Bien sûr, si l’ensemble du volume des glaciers et des calottes glaciaires de la planète fondait complètement, le niveau mondial des mers monterait jusqu’à 70 mètres, inondant toutes les villes côtières de la planète. 

Plus récemment et à plusieurs reprises, Trump a abordé le changement climatique en disant qu’il ne constituait pas une si grande menace que ça et a affirmé que cela créerait « plus de propriétés en front de mer ». Plus précisément, il a déclaré lors d’une interview avec Elon Musk sur la plateforme sociale X que « la plus grande menace n’est pas le réchauffement climatique. 

Il dit que le niveau de l’océan ne va monter que de 3 millimètres au cours des 400 prochaines années… et qui va nous donner davantage de propriétés en bord de mer », Trump ne réalise pas, ou n’est pas assez intelligent pour comprendre, que si le niveau de l’eau montait, il y aurait MOINS de terrain à bâtir, pas plus. 

C’est une question de géométrie et de lois de surface élémentaire. Un élève d’école primaire le comprendrait, mais Trump fait preuve de la naïveté typique d’agent immobilier, ainsi que de sérieuses limitations mentales, et pas seulement parce qu’il est bientôt octogénaire et commence à dérailler !

vendredi, septembre 20, 2024

La pensée positive du Dr Peale

Je suis convaincu que le Trump que nous voyons agir est le résultat d’un excès de pensée positive auto-réglementée qui dit aux gens que tout ce qu’ils veulent, ils peuvent l’avoir. C’est en fait l’élément moteur de Trump, au point qu’il transforme tout ce qu’il désire ou pense, en une croyance ferme dont il se convainc lui-même, et ne permet à personne de contredire. 

Il le fait parce qu’il n’est pas si intelligent que ça et que cette méthode « Coué » modifiée lui permet de faire abstraction des doutes, de l’impossibilité matérielle, de tout type d’obstacle ou d’avancer son programme. 

Il tuerait probablement pour obtenir ce qu’il veut et dirait que cela lui a été ordonné par Dieu. À mon avis, ce système de croyances auto-induite est une forme de démence. L’excès de confiance et les attitudes égoïstes de Donald peuvent être attribués à l’obsession de son père Fred pour Norman Vincent Peale, un auteur populaire de livres d’auto-développement. 

Il avait écrit en 1952 « La puissance de la pensée positive », un ouvrage qui s’est depuis vendu à plus de 7 millions d’exemplaires. La confiance en soi représentait la philosophie de Peale. Le père de Trump était tellement fasciné par les enseignements de celui-ci qu’il avait exigé que sa famille devienne membre de l’église de ce dernier, Marble Collegiate, à New York.

C’est là que Donald a épousé sa première femme, Ivana, en 1977. La doctrine de Peale proclamait que l’on n’avait besoin que de confiance en soi pour prospérer comme Dieu le voulait, et que les obstacles s’opposant au bonheur et au bien-être n’étaient pas permis. 

La défaite n’arrivait que si on la laissait faire. « Un sentiment d’infériorité et d’inadéquation interfère avec la réalisation de vos espoirs, mais la confiance en soi conduit à la réalisation de soi et à la réussite », écrivait Peale. Le père de Trump considérait douter de soi comme une faiblesse et avait passé cette conviction à Donald. 

Même si Peale avait un grand nombre de partisans, il avait de virulentes critiques. Aussi connu sous le nom de « marchand de Dieu », Peale était qualifié d’escroc parce que « son approche simpliste empêchait toute réflexion ou recherche authentique »

C’est là une définition qui va à Donald Trump comme un gant, et vous comprenez mieux maintenant ce qui fait marcher cet homme extrêmement dérangé.

jeudi, septembre 19, 2024

La vérité est plus chère que le mensonge

Avec le flot de fausses informations mensongères qui circulent dans les médias américains depuis que Trump a envahi la scène politique en remettant en question la citoyenneté d’Obama en 2011, et qui continue jusqu’à aujourd’hui avec les Haïtiens qui volent et mangent des animaux de compagnie dans l’Ohio, il semble que la vérité soit beaucoup plus encombrante que les mensonges. 

Les vérités simples et faciles à comprendre sont une minorité. La plupart du temps, la vérité est compliquée, nécessite beaucoup de travail et de temps. Au lieu de cela, les mensonges et les théories du complot sont généralement très simples, primaires dans leur expression, émises rapidement et répandues en quantité, comprises par tous, en particulier par les gens peu intelligents. 

Les mensonges semblent également coller beaucoup mieux que la vérité, du moins c’est mon avis. Il est un fait que la distinction entre la vérité et le mensonge est une question philosophique et éthique complexe. Alors que les mensonges sont généralement compris comme des déclarations faites dans l’intention de tromper, la vérité est souvent plus nuancée, tout simplement parce qu’elle est plus complexe, multiforme, nuancée, et nécessite une considération et une analyse minutieuses. 

Pourtant, la vérité est généralement bien considérée, même si elle n’est pas immédiatement évidente ou facilement comprise. Les mensonges, en revanche, sont souvent plus simples et plus directs, mais auront toujours des conséquences graves et différentes, pour le menteur et pour ceux qui sont trompés. 

Tout comme la calomnie, les mensonges sont difficiles à effacer complètement une fois proférés. Bien sûr, dans certains cas, il n’est peut-être pas exact de dire que la vérité est toujours compliquée et nécessite beaucoup de travail et de temps. 

En fin de compte, la différence entre la vérité et les mensonges est une question d’intention et de conséquences. Les mensonges sont comme des raccourcis pratiques, ce sont des déclarations intentionnellement fausses faites à bon marché par n’importe qui pour tromper, comme le fait la grande droite américaine sous la coupe de Trump, alors que la vérité est généralement considérée comme une valeur positive, reflétant sa source exacte et honnête.

mercredi, septembre 18, 2024

En route vers l’autoréalisation (6me partie)

La dernière étape de cette série consiste à apporter calme et tranquillité en soi, même lorsque les circonstances sont difficiles ou conflictuelles. Être capable de trouver ces ressources est extrêmement précieux et il est possible d’y parvenir en utilisant certaines de ces stratégies : 

Le premier élément de savoir-faire pour nous aider à atteindre cet état est de pratiquer la pleine conscience en prêtant attention au moment présent, sans aucun jugement. La méditation est une autre pratique essentielle que nous devrions tous apprendre à maîtriser pour aider à réduire notre stress et favoriser une bonne relaxation.

 Ensuite, nous devons prêter une attention particulière à notre mode de vie et donner la priorité à notre bien-être, comme dormir suffisamment, manger sainement et faire de l’exercice régulièrement. Limiter les sources de stress dans nos vies et pratiquer des activités qui nous plaisent pour nous détendre et nous relaxer nous aidera aussi à bien y parvenir. 

Rejeter les pensées négatives et les remplacer par des affirmations positives est une autre façon d'avancer. Se concentrer également sur les choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants et cultiver une vision optimiste de la vie contribuera grandement à nous apporter cette paix intérieure que nous recherchons.

Atteindre cet état demande du temps et de la pratique, mais cela en vaut vraiment la peine en tant qu'investissement dans sa propre personne, quel que soit notre âge et notre réticence à adopter de nouvelles habitudes !

mardi, septembre 17, 2024

En route vers l’autoréalisation (5me partie)

S’il y a une personne qui essaie de se connecter avec les autres, c’est bien moi. Peut-être parce que j’ai passé la majeure partie de ma vie loin de mes racines, mais j’ai toujours attaché de l’importance à établir et à maintenir de solides liens avec les autres et le monde. 

Je pense que c’est quelque chose d’essentiel pour notre bien-être et notre bonheur et la plupart des recherches confirment cette idée. Voici quelques stratégies pour nous aider à établir et à maintenir des liens plus forts : 

Pour commencer, il est important de pratiquer l’écoute active en prêtant attention à ce que les autres disent sans les interrompre et en nous mettant à leur place pour essayer de comprendre leur point de vue et leurs sentiments. 

C’est une autre bonne occasion d’être authentique, de montrer un véritable intérêt pour leur vie et d’être simplement nous-mêmes. Cela est particulièrement vrai lorsque nous partageons nos pensées, nos sentiments et nos expériences honnêtement dans toutes nos interactions.

À bien des égards, c’est aussi donner en retour, en contribuant spontanément à ce que les autres donnent de notre temps, en offrant de l’aide lorsque cela est nécessaire ou en accomplissant des actes de gentillesse aléatoires pour ensoleiller le quotidien de quelqu’un. 

Le plus important est de ne pas s’attendre à une réciprocité totale lorsqu’on se connecte aux autres et de continuer à communiquer même si leur réponse est faible ou ne se fait pas entendre. Ces réponses peuvent se manifester, mais cela ne doit pas être considéré comme une certitude ou même une possibilité reculée. 

C’est simplement un cadeau d’attention et d’amitié qui est fait sans besoin d’une quelconque réponse. 

Cela dit, la bonne volonté et l’impact positif se retrouverent de multiples fois en termes de satisfaction personnelle et d’appréciation auprès de l’émetteur. 

(À suivre...)

lundi, septembre 16, 2024

En route vers l’autoréalisation (4me partie)

Un aspect difficile mais important de l’autoréalisation est de rester authentique, c’est-à-dire de vivre en accord avec son vrai moi, plutôt que de suivre ce que le reste de la société attend de nous, les modes culturelles, le consumérisme, entre autres facteurs influents. Être authentique, c’est l’antidote de l’hypocrisie qui se trouve partout en Amérique, des politiciens de droite aux autorités religieuses ! 

Tout d’abord, nous devons comprendre quelles sont nos valeurs, nos passions, nos croyances fondamentales et tout ce qui nous passionne et nous motive vraiment. Ensuite, il s’agit de prendre des décisions et d’agir en accord avec notre moi authentique. Comment y parvenir ? 

D’une part, il est essentiel de limiter l’exposition aux médias sociaux pour éviter de se conformer à des normes qui nous sont indirectement imposées et vont contre ce que nous sommes. 

C’est également là que l’établissement de relations authentiques avec des personnes qui nous soutiennent et nous acceptent pour ce que nous sommes devient essentiel. Comme nous l’avons vu précédemment, nous devons accepter nos défauts et nous aimer inconditionnellement, aussi étrange que cela puisse nous sembler. 

Enfin, ne tombons pas dans le piège de nous comparer aux autres, mais concentrons-nous plutôt sur notre propre cheminement et nos progrès afin de pouvoir pleinement apprécier ce qui nous rend différent et spécial et oser être cette personne ! (À suivre...)

dimanche, septembre 15, 2024

En route vers l’autoréalisation (3me partie)

Selon la manière dont nous sommes nés, notre lieu de naissance, notre place dans la société, notre culture et notre éducation, la perception du sens et du but de la vie peut varier considérablement. Cela peut aller de la survie à une vie facile et insouciante, alors qu’un grand nombre de personnes n’ont pas le temps, l’éducation ou le loisir de se poser des questions sur le sens profond et le but de leur vie. 

Certains ne semblent pas s’en soucier tandis que d’autres se lanceront dans un voyage profondément personnel pour découvrir toutes ces choses. Selon l’individu, cette quête variera beaucoup. 

Quelle que soit l’intensité de nos intentions, nous pouvons tous nous demander ce qui est si important dans notre vie ? Quels principes doivent guider nos décisions, comment pouvons-nous découvrir nos talents ou nos passions souvent cachés, et à partir de là, quelles activités, vocations ou professions peuvent naturellement nous attirer et nous apporter joie et épanouissement ? 

Cette quête pour trouver des réponses à nos questions peut prendre toute une vie et n’être que largement incomplète quand vient le moment de partir. Pour ceux d’entre nous qui sont prêts à entamer ce voyage, il est utile d’explorer et de chercher d’abord là où nous devrions aller et ce que nous ferons lorsque nous aurons trouvé nos réponses. Ensuite, nous nous fixons des objectifs à court et à long terme qui correspondent à nos valeurs et à nos passions. 

Une fois cela fait, nous pouvons nous connecter à des activités, des lieux et des communautés de personnes qui partagent nos valeurs et nos intérêts, y compris diverses traditions spirituelles ou philosophiques, pour y puiser un sens et un but, ainsi qu’un terrain fertile pour la croissance personnelle que nous recherchons. 

C’est une véritable exploration, en fait un projet de toute une vie qui exigera de la curiosité, du courage, de l’ouverture d’esprit, de la flexibilité, des sacrifices, de la détermination et surtout de la persévérance. 

Nous avons un nombre infini de choix, d’options et de chemins et nous pouvons les emprunter comme bon nous semble. Selon le Dr Itai Ivtzan, psychologue, le sens renvoie à la manière dont nous « donnons un sens à la vie et à notre rôle dans celle-ci », tandis que le but renvoie aux « aspirations qui motivent nos activités ». 

Cela suggère qu’en l’absence de l’un ou de l’autre, notre vie n’a pas d’histoire. Pourtant, peu importe ce que les gens nous diront ou penseront, ce travail d’exploration dépend entièrement de nous ! 

(À suivre...)

samedi, septembre 14, 2024

En route vers l’autoréalisation (2me partie)

Aujourd’hui nous abordons l’acceptation de soi, un élément de taille, car cela signifie nous accepter tels que nous sommes, y compris avec tout ce qu’il peut y avoir de positif et de négatif en nous, sans jugement ni autocritique. 

Nous sommes souvent trop durs lorsque nous nous critiquons ou nous jugeons nous-mêmes ; au lieu de cela, nous devrions nous traiter avec la même gentillesse et la compréhension que nous portons à nos amis. Il nous faut savoir parfois être plus indulgents envers certains de nos défauts. Nous en avons tous et nous devons en être conscients sans être trop durs ou obsédés par ceux-ci. 

Nos défauts ou nos erreurs sont également de bonnes occasions d’apprendre à les minimiser ou à les éliminer et de nous épanouir personnellement. De plus, lorsque nous faisons quelque chose de bien, apprécions et célébrons le bien, aussi insignifiant soit-il. 

Il nous faut aussi filtrer nos pensées négatives et les remplacer par des affirmations positives et un point de vue plus enthousiaste. 

Une autre bonne démarche consiste à rechercher des relations positives en passant plus de temps avec des gens encourageants qui partagent nos intérêts et nos valeurs. Aider les autres dans le besoin peut également nous apporter beaucoup de satisfaction et d’épanouissement personnel. 

Pendant que nous essayons de faire tout cela, veillons à rester en forme en prenant soin de notre santé physique et mentale par l’exercice, une alimentation saine et un sommeil suffisant. 

N’oublions pas que tout cela demande du temps et des efforts pour se développer, donc soyons bien patients ! 

(À suivre...)

vendredi, septembre 13, 2024

En route vers l’autoréalisation (1ere partie)

Dans les prochains blogs, nous explorerons et essaierons de comprendre le processus de l’autoréalisation afin de mettre toutes les chances de notre coté. 

En premier, il y a la prise de conscience de nos propres pensées, sentiments, croyances et comportements. Cela inclut reconnaître nos forces, nos faiblesses et découvrir notre comportement. 

Ce qui suit est la façon dont je m'y prends. En commençant par des actions réflexives, j'ai créé un système que j'ai appelé « Auto-débriefing quotidien » et qui me permet de passer en revue toute ma journée avant de dormir. 

Tout y passe : pensées, sentiments et expériences spécifiques rencontrées ce jour là et je pause un instant sur tout ce qui ressort du lot et doit être ajouté à mon carquois d'expériences, bonnes et mauvaises. Quand c'est mauvais, je m’y attarde suffisamment longtemps pour éviter de répéter ça à l'avenir.

Je revisite aussi régulièrement des sections de mon passé pour me les remémorer, les juger et faire de mon mieux, s’il le faut, pour modifier honnêtement ces souvenirs, mon image et mon évaluation personnelle. 

De plus, une pratique régulière de méditation et de pleine conscience m’aide à mieux me connaître et à prêter davantage attention à la richesse quotidienne de la vie. 

Dans la mesure du possible, j’essaie de bien écouter, j’accueille aussi la critique pour me rendre compte de la façon dont je suis perçu ; ce qui n’est pas du tout facile ! 

Dans le même esprit, je m’efforce d’apprendre des trucs nouveaux tous les jours, de faire des choses que j’aime, d’élargir mes connaissances et mes points de vue. 

Enfin, ma grande priorité est de rester en bonne santé physique et mentale ainsi que de maintenir les limites qu’il faut, notamment en apprenant à dire « non » pour protéger mon temps et mon énergie. 

(À suivre...)

jeudi, septembre 12, 2024

C’est quoi l’autoréalisation ?

« Connais-toi toi-même » résume bien ce qu’est réellement l’autoréalisation. En fait, c’est un est un concept psychologique qui renvoie au processus par lequel un individu atteint son plein potentiel et développe ses capacités personnelles. 

Elle englobe la découverte de soi, l'épanouissement et l'accomplissement de ses désirs et aspirations. C’est un voyage de découverte de soi et de croissance personnelle qui peut mener à une vie plus épanouissante et plus significative. 

On ne m’en avais jamais parlé quand j’étais enfant et c’est quelque chose que j’ai découvert au travers des obstacles qui ont jalonnés tout mon parcours de vie . Si vous n’êtes pas familier avec l’autoréalisation, voici quelques-uns des éléments qui y contribuent : 

  • D’abord, il y a la conscience de soi, qui signifie identifier et comprendre ses propres pensées, sentiments, croyances et comportements. Cela inclut la reconnaissance de nos points forts et faibles ainsi que notre comportement. 
  • Ensuite, il y a l’acceptation de soi, avec nos traits positifs et négatifs, sans jugement ni autocritique. 
  • L’authenticité est le concept suivant, qui veut dire vivre en accord avec son vrai moi, plutôt que de se conformer aux attentes de la société ou aux désirs des autres. 
  • Le domaine suivant est la recherche, la découverte et la poursuite du sens qu’a notre vie et des objectifs qu’on se donne. Cela peut impliquer l’identification de buts, de valeurs et de passions personnels. 
  • S'ensuit l'établissement de liens significatifs avec les autres et le monde qui nous entoure. C'est entre autres l’établissement de relations, la contribution à la société et l’identification d’un sentiment d'appartenance. 
  • Enfin, il y a la quête du calme et de la paix intérieure, en dépit de nos pires défis ou de l'adversité. 

Comme vous pouvez l'apprécier, l’autoréalisation de soi est un sacré programme ! C'est un voyage de toute une vie qui se déroule à son propre rythme. Il n’y a pas destination finale, mais c’est d’avantage un processus de découverte et de croissance continue. En se concentrant sur ces aspects essentiels, les personnes qui recherchent cet etat vont parvenir à bien se connaître et vivre une vie plus épanouie. 

Dans les prochains blogs, nous explorerons toutes ces catégories pour découvrir comment bien les naviguer.

mercredi, septembre 11, 2024

Début de la fin pour Trump

Lors du débat d’hier soir, Trump a finalement reçu la punition qu’il méritait depuis longtemps de la part de Kamala Harris, qui était préparée, parfaite et tout à fait présidentielle. 

Dès le départ, le dictateur en herbe de 78 ans avait l’air épuisé, terriblement mal préparée, figée sur place et totalement incapable de bien saisir de Harris. 

Il n’a guère pu que régurgiter ses harangues de campagne usées qui, il croyait, lui assurerait un second mandat, mais il n’y est pas parvenu. 

Trump est aussi particulièrement paresseux et n’aime pas faire d’efforts car il pense que son attitude et sa grande gueule suffiront à intimider les autres. 

De plus, ses conseillers lui ont dit d’être un peu plus doux pour ce débat, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas être lui-même et ça c’est contre sa nature. C’est pourquoi il avait l’air si pathétique et éperdu.  

Il a finalement reçu tous les coups qu’il méritait de la part d’une femme de couleur !

mardi, septembre 10, 2024

Un goitre pendant dix jours ?

Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, un goitre est une réaction adaptative des cellules de la glande thyroïde à tout processus qui bloque sa production d’hormones. Bien que la cause la plus courante du goitre soit une carence en iode, d’autres conditions peuvent en être la cause. 

Je viens d’en avoir un après avoir été piqué par une guêpe, juste en dessous du menton, dans la région du cou. Une piqûre dans cette zone si proche du larynx et de la trachée peut la faire gonfler rapidement, obstruant potentiellement les voies respiratoires et provoquant des difficultés respiratoires. 

Tout cela peut entraîner un essoufflement ou même un blocage respiratoire. Pour couronner le tout, si l’on est allergique au venin de guêpe, il peut se produire une réaction allergique grave appelée anaphylaxie qui dans certains cas peut être mortelle. En plus des difficultés respiratoires, l’anaphylaxie peut inclure un gonflement du visage et de la gorge, de l’urticaire et une accélération des pulsations cardiaques. 

Le lendemain matin, alors que je me brossais les dents, j’ai été frappé de voir une énorme masse de chair se balancer de gauche à droite au beau milieu mon cou ! Mon cou ridé était maintenant lisse et bien arrondi ! J’ai immédiatement réalisé qu’en me piquant, la guêpe m’avait carrément défiguré. Je ne sais pas si la piqûre a touché la glande thyroïde, mais elle a créé un gonflement massif, similaire au goitre photographié ici.

Cet incident prendra du temps, l’enflure durant une dizaine de jours. Je ne peux qu’espérer que bien vite, je vais récupérer mon cou ridé et redevenir moi-même !

lundi, septembre 09, 2024

Karl Wallach, 1925-2024

Associé de Jim Woolner chez Beconta, la première maison pour laquelle j'ai travaillé à mon arrivée aux États-Unis, Karl importait et distribuait les chaussures Puma, Nordica, Look ainsi que Völkl aux États-Unis. 

Alors que Jim jouait le rôle du « bon flic », Karl était le « méchant ». Je me souviens de lui conduisant une Citroën SM avant de passer à une Cadillac. Il aimait skier et jouer au golf ainsi qu'au tennis. Il adorait aussi la navigation et la pêche. 

Il vient de décéder paisiblement, chez lui, le 1er août 2024, à l'âge de 99 ans. Karl est né à New York City, le 9 mars 1925, était un vétéran de la marine pendant la Seconde Guerre mondiale et diplômé de l'Université Columbia. Il a vécu à Manhattan et Scarsdale, New York, Aspen et Carbondale, Colorado, et enfin à Cape Coral, Floride. 

Assez actif, Karl skiait encore à 89 ans mais après avoir subi une collision avec un snowboardeur il avait abandonné le ski. Tout comme Karl, espérons que nous vivrons et resterons en bonne santé, jusqu’à nos 99 ans !

dimanche, septembre 08, 2024

Besoin d’oxygène pour dormir ?

Dans nos stations de ski, certaines maisons luxueuses sont équipées de tout, de l’ascenseur jusqu’aux entrées de maison et de garage où la neige fond automatiquement et ou n’y a plus à déneiger, mais de nos jours, on nous invite à ajouter des équipements encore plus bizarres, comme de l’oxygène supplémentaire dans nos chambres à coucher pour dormir mieux. 

Nous venons de recevoir cette carte postale vantant cet oxygène à domicile et affirmant que « l’air en altitude contient 30 % d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer. Cet air raréfié provoque de la fatigue, des troubles du sommeil, des sautes d’humeur et le mal des montagnes. L’installation de l’oxygène élimine tous ces problèmes. » 

Tout cela semble logique, sauf que les personnes en bonne santé n’en ont pas besoin à Park City, où l’altitude varie entre 2050 et 2600 mètres. Il est intéressant de noter qu’une cabine d’avion est pressurisée en vol pour un équivalent de 2 438 mètres et qu’en plus, marcher un peu dans l’allée ou aller aux toilettes n’est jamais trop fatigant ! 

Bien sûr, les personnes atteintes de maladies pulmonaires graves telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou la maladie pulmonaire interstitielle diffuse doivent généralement vivre en dessous de 900 mètres d’altitude. 

Plus haut, la diminution d’oxygène peut aggraver les symptômes respiratoires et entraîner des complications. Cependant, la tolérance individuelle peut varier considérablement, de sorte que d’énormes différences sont observées. 

Comme vous pouvez vous y attendre, de tels systèmes d’oxygénation ne sont pas bon marché et coûtent à partir de 30 000 dollars, tout compris (installation, équipement d’oxygène, capteurs numériques, panneau à écran tactile, commandes électriques et accès en ligne à distance.)

Je pense que je vais laisser un peu de temps passer avant d’en installer un dans notre chambre à coucher !

samedi, septembre 07, 2024

Quel air respirons-nous ?

Au fil des ans, le monde entier est devenu conscient de l’importance de la qualité de l’air au point que de nombreuses nouvelles entreprises ont été créées, tandis que d’autres se sont développées pour fournir des mesures salutaires des conditions de l’air dans le monde entier. 

Plus récemment, ces entreprises ont fourni des applications pratiques pour smartphones qui peuvent nous dire instantanément si la qualité de l’air est bonne ou mauvaise là où nous vivons, là où nous aimerions aller ou partout où vivent nos amis ou nos proches. 

Là où nous vivons aux États-Unis, il existe AirNow, un service de l’Agence de protection de l’environnement, mais si ne vous vivez pas en Amérique, il existe également une application pratique d’IQAir, une entreprise suisse de technologie en qualité de l’air, spécialisée dans la protection contre les polluants atmosphériques, développant des produits de surveillance, de qualité et de purification de l’air. 

Cette entreprise a été fondée en 1963 par les frères Manfred et Klaus Hammes, qui ont introduit un système de filtre à air pour les poêles et chaudières résidentielles à charbon en Allemagne afin de réduire l’accumulation d’émanations nocives. 

Manfred Hammes, qui souffrait d’asthme depuis toujours, avait constaté que les filtres réduisaient ses crises pendant les mois d’hiver. Au cours des années 1960 et 1970, Klaus Hammes a continué à adapter le filtre à air à d’autres systèmes de chauffage comme les radiateurs, les plinthes chauffantes et les systèmes de chauffage et de climatisation à air pulsé. En 1982, Klaus Hammes transférait son entreprise en Suisse. 

Si l’air pur est important pour vous, téléchargez l’application disponible pour iPhone ou Android.

vendredi, septembre 06, 2024

Quand il n’y a que le nom ...

Il n’y a pas si longtemps, le Stein Eriksen Lodge était l’hôtel le plus prestigieux de Deer Valley, cette station de luxe située juste au-dessus de Park City, là où nous vivons. Il a ouvert en décembre 1982, juste un an après le lancement de Deer Valley. 

À l’époque, c’était le meilleur endroit pour manger. Depuis lors, les hôtels Montage et St Regis ont un peu éclipsé le coté faste de cet établissement qui accuse désormais son âge avancé. Le champion de ski norvégien Stein Eriksen avait donné son nom à ces lieux et y était présent régulièrement jusqu’à son décès en 2015. 

Le restaurant de l’hôtel se nomme Glitretind, après une montagne norvégienne et évoque une expérience culinaire de grande classe, du moins sur les pubs. Nous y avons dîné au début de ce mois et n’avons pas été trop impressionnés, je dirai même un peu déçus. Le plus impressionnant étaient les prix exorbitants ! 

Le restaurant est très surfait et trop cher par rapport à la qualité culinaire des plats proposés. La présentation est bonne, mais la grandeur s’arrête là, il n’y a quasiment rien dans l’assiette et le goût n’a rien d’extraordinaire. 

Notre maigre repas reflétait clairement un très mauvais rapport qualité-prix qui a pesé sur notre expérience globale, même si les seuls éléments positifs étaient les délicieux desserts qui ont conclu notre repas. Le cadre en plein air sur la terrasse était sympa, mais Bald Mountain à Deer Valley ne se compare pas aux Grand Tetons de Jackson Hole, et dans l’ensemble, nous avons trouvé l’entière offre bien médiocre et n’y retournerons probablement pas. 

Regarder les avis sur Google, Tripadvisor ou Yelp n’aide pas beaucoup car la majorité des commentaires des clients sont plus influencés par l’image qu’ils croient trouver que par ce qui est présenté dans leur assiette. 

Le prestige, l’emplacement, un grand nom et la réputation finissent toujours par être trompeurs lorsqu’ils sont utilisés pour étayer ce qui devrait être, pour le prix, une expérience gustative au minimum décente !

jeudi, septembre 05, 2024

Une chanson qui m’a marqué

C’était je crois un matin de septembre 1976, La radio était allumée, je me rasais et me préparais pour aller bosser chez Look dans la petite salle de bain de notre vieil appartement de Nevers, quand soudain j’ai entendu pour la toute première fois « Porque te vas » de Jeanette, une chanson qui a instantanément capté mon attention et qui est restée dans ma tête pour de bon. 

Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi cette chanson m'a tant marqué, même si, à cette époque, la langue espagnole m’était totalement étrangère. La ballade romantique mélangeait des éléments de funk, de disco et de musique pop, avec une présence dominante de saxophone. 

Antoine Deshusses, journaliste au Monde, écrivait en 2005 : « Simple et efficace, la chanson intrigue. Cet enchevêtrement de cuivres et de guitares armés d’une pédale wah-wah, rythmé par des percussions, offre contre toute attente un support adapté à l’étrange voix acidulée de son interprète puis à l’intervention des cuivres. Le rythme basique et alerte de ‘Porque te vas’ entre facilement dans l’oreille, puis dans la tête. » 

La chanson reste un classique intemporel en raison de certains facteurs uniques qui captivaient l’oreille, comme sa profondeur émotionnelle alors qu’elle abordait des thèmes de chagrin d’amour, de perte et de nostalgie, évoquant de fortes émotions chez l’auditeur. 

De plus, sa beauté mélodique est à la fois envoûtante et mémorable, créant un sentiment de nostalgie et de mélancolie. Si vous ne comprenez pas l’espagnol mais lisez leur traduction, les paroles sont poignantes et pertinentes, exprimant des sentiments universels d’amour et de perte. 

Enfin, la voix puissante et émotive de Jeanette a parfaitement transmis l’intensité émotionnelle de la chanson. Je suis sûre que vous aussi avez une chanson qui vous a un jour marqué comme celle-ci l’a fait pour moi. Laissez un commentaire et partagez avec de quelle chanson il s’agit ! 

 

mercredi, septembre 04, 2024

« Embaucher » un président

L’élection présidentielle à venir me rappelle ma vie professionnelle active, lorsque je devais embaucher des employés qui allaient avoir un impact énorme sur la qualité et la vie de l’entreprise que je dirigeais. 

Au fil des ans, après avoir appris de mes nombreuses erreurs, je suis devenu plus sélectif et plus avisé quant à ceux que j’allais engager pour divers postes de direction et de vente. Je me suis toujours efforcé de privilégier les attitudes par rapport aux compétences. 

Par exemple, un vendeur né est toujours meilleur en vente, même s’il a quelques défauts corrigeables ou présente un manque de connaissance du produit. Si la personne est suffisamment intelligente, elle peut toujours être formée, mais si sa personnalité est déficiente, il est très peu probable qu’elle change au cours des années. 

En général, il est convenu qu’il faut toujours rechercher les qualités suivantes : 

  • Traits de leadership : Avant toute chose, les meilleurs candidats sont éthiques et dignes de confiance. Ils ne mentent pas et ne trichent pas. Ce sont de vrais leaders, avec une vision d’ensemble et des objectifs clairs. Ils sont capables de prendre rapidement des décisions difficiles et savent motiver et entraîner une équipe. 
  • Compétences interpersonnelles : Ils communiquent clairement, ils sont positifs, civils et respectueux, font preuve d’empathie et sont à la fois compréhensifs et réactifs aux besoins des autres. Ils sont ouverts d’esprit, collaborent et travaillent efficacement avec toute une équipe. Ils ont de solides compétences interpersonnelles qui favorisent des relations positives. 
  • Pensée stratégique : Ils ne se plaignent jamais, acceptent les règles, savent résoudre les problèmes, identifier et gérer des situations complexes. Ils sont également capables d’analyser les données pour prendre de bonnes décisions à partir de celles-ci. L’adaptabilité à des circonstances en constante évolution est également indispensable, ainsi qu’une gestion intelligente des risques. 
  • Sens des affaires : Ils connaissent et maîtrisent les concepts et les mesures financières, comprennent le marché et sont conscients des tendances et des concurrents. Ils peuvent développer et mettre en œuvre des stratégies commerciales efficaces et être d’excellents négociateurs pour les intérêts à long terme de l’organisation. 
  • Attributs personnels : Enfin, ils doivent être résilients et rebondir après les échecs, faire preuve de passion et de détermination pour réussir. Accepter les échecs et apprendre de leurs erreurs, tout en gérant efficacement leur temps et en faisant preuve d'une forte dose d'intelligence émotionnelle. 

Maintenant, lorsque je regarde cette longue liste et que je me demande qui de Trump ou d'Harris est le mieux équipé pour répondre à ces critères, la réponse est tout à fait claire.

mardi, septembre 03, 2024

Premier jour chez Look !

Il y a tout juste 50 ans, je commençais à travailler pour les fixations Look, la plus belle percée professionnelle de toute ma vie ! Je m’étais rendu à mon entretien d’embauche au vieux siège de l’entreprise et j’avais découvert une usine toute neuve en commençant le travail, avec de beaux bureaux et située dans un cadre agréable. 

J’étais à juste titre enthousiaste et j’ai immédiatement rencontré mes futurs collègues, un groupe de jeunes « cadres dynamiques » dans le département export. L’organisation des ventes nationales qui avait des goûts plus raffinés et davantage d’indépendance était basée dans la belle Annecy, pas loin du lac, tout comme Salomon, notre concurrent féroce qui émergeait doucement mais sûrement ! 

Lorsque je suis arrivé à mon poste, je n’y ai trouvé aucun dossier ou aucune information concernant mon travail de directeur des services de course. Pas de liste de coureurs par pays, comme on aurait pu l’imaginer, pas de budget non plus, pas de base de données de coureurs et de représentants techniques, pas de correspondance avec les différentes fédérations de ski. Absolument rien ! 

Je suppose que mes patrons s’attendaient à ce que la nouvelle recrue soit un type entreprenant et imaginatif, ce qui devait être le cas étant donné les circonstances. Ceux-ci, en congédiant ou en se séparant en mauvais termes de mon prédécesseur, n’avaient même pas pensé à extraire et à récupérer ces informations cruciales sous quelque forme que ce soit, même si le programme entier leur coûtait en euros d’aujourd’hui l’équivalent de plus de six millions ! 

Une façon originale de gérer une entreprise … Bien sûr, René Plancherel, le gars en charge, vivait en Suisse, ce qui était pratique pour payer certains skieurs sous la table grâce à des comptes bancaires secrets en Suisse ou au Liechtenstein, et devait garder toutes ces activités illégales à l’abri des regards indiscrets ! Mon patron m’avait du reste bien averti de ne pas contacter, ni de parler à ce Plancherel, pour quelque raison que ce soit. 

Pourtant, j’avais décroché le poste et je n’avais pas d’autre choix que de démissionner ce premier jour, ou de m’accrocher. J’ai choisi la deuxième option et j’ai réussi à survivre dans cette entreprise agonisante pendant huit ans avant qu’elle ne finisse par s’éteindre.

lundi, septembre 02, 2024

Les quatre Jhanas, c’est quoi ?

Je viens de lire un article du Time sur les Jhanas, une série d'états méditatifs profonds, qui sont devenus la nouvelle coqueluche parmi les créateurs de tendances. D'après ce que j'ai appris, les Jhanas sont le summum de la concentration et de la pleine conscience, conduisant à une profonde tranquillité et félicité. 

Bien que les Jhanas aient été récupérés par le bouddhisme et l'hindouisme, ils sont sans doutes antérieurs à ces religions mais leur sont le plus souvent associés, car le terme spécifique « Jhanas » est principalement utilisé dans des contextes bouddhiste et hindou. Ils sont généralement divisés en quatre étapes, qui constituent tout un programme : 

  • Le premier Jhana est caractérisé par la concentration initiale, le vitakka (pensée appliquée), le vicara (pensée soutenue) et un sentiment de ravissement et de joie. 
  • Le deuxième Jhana implique un niveau de concentration plus profond, où le vitakka et le vicara se sont atténués, et le ravissement et la joie plus raffinés. 
  • Le troisième Jhana apporte un sentiment d'équanimité, où le ravissement et la joie sont estompés, laissant plutôt un sentiment de contentement et de béatitude. 
  • Enfin, le quatrième Jhana représente l'état ultime de concentration et n'est marqué ni par la douleur ni par le plaisir, mais par un profond sentiment d'équanimité et de pleine conscience. 

Après avoir appris tout cela, je me suis demandé comment ces Jhanas se comparent aux autres formes de méditation ? 

Bien que les Jhanas soient assez uniques, ils partagent des similitudes avec d'autres pratiques parmi les mieux connues et les plus populaires : 

  • Par rapport à la pleine conscience, les Jhanas mettent l'accent sur la concentration et la conscience du moment présent. Ils recherchent cependant un niveau de concentration plus profond et une concentration plus intense sur des objets ou des sensations spécifiques. 
  • Si on les compare à la Méditation Transcendantale (MT), les deux prétendent atteindre un état profond de relaxation et de concentration. Cependant, la MT utilise généralement un mantra, tandis que les Jhanas se concentrent plutôt sur des sensations ou des objets spécifiques. 
  • Quant à la comparaison des Jhanas avec Vipassana (une forme de méditation de la vision pénétrante qui met l’accent sur l’observation de l’impermanence de toutes choses), les Jhanas peuvent également conduire à la vision pénétrante et à la sagesse, mais ils se concentrent principalement sur la concentration et la félicité. 

Pour les pratiquants, les bienfaits des Jhanas sont des états profonds de tranquillité, de paix et de sérénité qui transcendent les expériences quotidiennes. Ils sont également censés permettre une concentration autant accrue qu’intense. Ils augmentent également bonheur et bien-être, contribuant à un plus grand contentement. 

Les Jhanas sont également considérés comme un chemin vers l’illumination spirituelle et la libération de la souffrance. Enfin, les Jhanas prétendent améliorer la santé physique, comme la réduction du stress, l’amélioration du sommeil et de la protection immunitaire. 

D’après ce que j’ai pu comprendre, les Jhanas sont souvent considérés comme appartenant à une forme avancée de méditation nécessitant une longue et intense pratique avant d’y parvenir, de l’ordre d’un millier d’heures. 

Dans l’article du Time, le sujet principal était une nouvelle start-up appelée Jhourney, qui prétend réduire ce temps d’apprentissage à seulement 40 heures, pour des prix allant de 1000 à 4500 euros selon le type de séminaire. 

Je vais essayer de trouver une version à faire soi-même, s’il y en a une, et je partagerai mes découvertes avec vous !

dimanche, septembre 01, 2024

Saison de ski écourtée à Mont Buller

Cette station de ski australienne n’a pas eu de chance cet hiver en ce qui concerne la neige et aujourd’hui Mt. Buller fermait ses portes. Habituellement, le ski dure jusqu’à la fin septembre et se poursuit souvent jusqu’au début octobre. L’année dernière, le jour de fermeture était déjà précoce puisqu’il est tombé le 14 septembre ! 

La saison a commencé avec très peu de neige naturelle, mais Mt. Buller, qui venait de recevoir un nouveau canon supplementaire de TechnoAlpin, était en excellente position pour faire face au manque de neige, ouvrant avec une piste de 1,5 km enneigée alors que toutes les autres stations n’avaient rien ! Tout a basculé mi-juillet, cinq ou six semaines après le début de saison, lorsque de fortes chutes de neige sont arrivées. 

Certaines stations ont vu plus d’un mètre de neige tomber en sept jours et les conditions totalement transformées. Perisher a ouvert ses 46 remontées mécaniques le 3 août grâce à une combinaison de neige naturelle et de neige artificielle. Aujourd’hui, le ski continue dans l’état des Nouvelles Galles du Sud. 

La fermeture anticipée du Mont Buller est-elle une simple malchance ou une nouvelle donne du réchauffement à venir ? Nous le saurons bien assez tôt !