lundi, mars 31, 2025

Un jour en retard et un dollar de moins ?

L'expression « un jour en retard et un dollar de moins » signifie simplement que quelque chose est à la fois en retard et est insuffisant ou inadéquat. Autrement dit, cela décrit une situation où une action ou un effort n’arrive non seulement pas à temps, mais manque également des ressources ou de la qualité nécessaires pour être satisfaisant. En fait, c'est « Trop peu, trop tard » à l'envers ! 

Un jour en retard et un dollar de moins ?
Cette expression populaire trouverait ses racines dans l'anglais afro-américain et a gagné en popularité au milieu du XXe siècle. Le dollar ayant un pouvoir d'achat considérable à cette époque, même un léger manque pouvait avoir de graves répercussions. 

La locution est probablement apparue comme un reflet poignant de cette époque, soulignant l'importance d'agir rapidement et de disposer de ressources adéquates. Il vaut donc mieux noter les échéances importantes sur votre agenda et être prêt à proposer quelque chose de suffisamment « costaud » lorsque vous vous en sentez l’obligation. 

Tout dépassement de ce délai préétabli et de la considération qui l’accompagne, si celle-ci est inférieur à ce qui est attendu, vous donnera une mauvaise image et aggravera considérablement un retard inexcusable !

dimanche, mars 30, 2025

Transformer imperfections ou erreurs en atouts !

Il nous arrive à tous de faire des erreurs et de créer des imperfections. Alors, existe-t-il un moyen de transformer tout cela en atouts ? Je le crois, si nous commençons par reconnaître que les erreurs et les imperfections font inévitablement partie de la vie en général, et de tout processus en particulier. 

Elles sont en réalité des opportunités d’apprentissage et d’amélioration. Il nous suffit d’aborder les erreurs avec curiosité plutôt qu’avec appréhension, d’identifier leurs causes profondes, en nous creusant un peu plus la cervelle et en nous posant des questions telles que : « Quels enseignements précieux avons-nous tirés de cette expérience et comment pouvons-nous les éviter à l’avenir ?» 

C’est, à mon avis, le strict minimum. Nous devrions également partager ces leçons avec d’autres pour éviter qu’ils ne reproduisent les mêmes erreurs et nous demander s’il existe un moyen de les transformer en innovations ou en idées ou en produits. 

Après tout, de nombreuses inventions et découvertes révolutionnaires, des Post-it à la pénicilline, sont le fruit d’erreurs accidentelles ou de résultats inattendus. Nous devrions également nous concentrer sur les solutions en utilisant les erreurs comme fruit d’expérience pour affiner nos processus, nos produits ou nos idées. 

En changeant notre perspective et en acceptant l'imperfection au lieu de blâmer nous ou les autres, nous adopterons une approche proactive face aux problèmes qui, de simples échecs, se transformeront en puissants catalyseurs de croissance et d'innovation. 

Accueillons donc ces « heureux accidents » et soyons ouverts aux découvertes fortuites qui pourraient naître de nos propres erreurs !

samedi, mars 29, 2025

Elle fini quand, la fête ?

Parfois, je me demande s'il y a des périodes dans la vie d'un homme, disons entre 60 et 100 ans, où l'on observe des phases critiques de dégradation à intervalles précis, ou si cela varie considérablement d'un individu à l'autre. Ce serait intéressant de le savoir, n'est-ce pas ? 

De toute évidence, la trajectoire du vieillissement varie considérablement d'un individu à l'autre, car la génétique, le mode de vie, l'environnement et l'accès aux soins jouent un rôle important dans la détermination du rythme et de la nature des changements physiques et cognitifs au fil des ans. Cela dit, certains scientifiques ont identifié certaines étapes du vieillissement qui sont relativement typiques. 

Entre 60 et 70 ans, les signes visibles du vieillissement, comme les rides, un temps de récupération plus lent et une endurance réduite, commencent à apparaître. La masse musculaire et la densité osseuse diminuent si cela n’est pas activement combattu par une activité physique régulière et une alimentation adaptée. Certains problèmes de santé, comme les maladies cardio-vasculaires ou le diabète, peuvent également s'aggraver. 

Vers 75 ans, la fragilité devient plus fréquente et de nombreuses personnes commencent à souffrir de problèmes articulaires ou de mobilité. Des troubles cognitifs, tels que de légers trous de mémoire, peuvent survenir, sans nécessairement être liés à la démence. 

À partir de 80 ans, le risque de maladies chroniques et d'invalidités se multiplie. Nombre d'entre nous ont besoin d'un soutien accru pour leurs activités quotidiennes. Le déclin cognitif commence à se manifester chez certains, et le risque de maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence augmente considérablement. Cependant, les plus chanceux d'entre nous restent actifs, tant sur le plan cognitif que physique. 

Là encore, il n'existe pas de règle universelle. Certaines personnes de plus de 90 ans restent remarquablement indépendantes et actives, tandis que d'autres peuvent rencontrer des difficultés importantes bien plus tôt. Les progrès de la médecine, de la technologie et l'importance accordée aux mesures de santé préventives modifient ces schémas, aidant nombre d'entre nous à maintenir une qualité de vie même à un âge avancé. 

Alors, ne désespérez pas, continuez à bouger et accrochez-vous !

vendredi, mars 28, 2025

Glissement à ski, soleil et ombre

Depuis des décennies, je me demande comment expliquer que quand je skie en Utah au printemps, par temps relativement chaud (près de 10 à 15°C), la neige exposée au soleil me freine considérablement, mais que dès que je traverse une zone ombragée, l'accélération soit non seulement perceptible, mais impressionnante. Tout cela en comparaison avec des dates et des conditions similaires dans les Alpes ? 

Ayant ces jours derniers rencontré ce genre de conditions, je me suis replongé sur cette question et j’ai découvert quelques éléments nouveaux. Si cela vous intéresse, continuez votre lecture … L'angle et l'intensité du soleil semblent en être la principale raison. 

Dans les stations de ski du centre des Rocheuses, comme ici, à Park City, dans l'Utah, l'altitude plus élevée et l'air plus sec, comparé aux Alpes, signifient que les rayons du soleil sont plus intenses, surtout au printemps, lorsque l'angle du soleil est plus élevé. La latitude (plus basse dans les Rocheuses, 40 degrés Nord contre 46 degrés Nord dans les Alpes) accentue aussi cet effet. La filtration atmosphérique est également moindre, car l'air plus sec de l'Utah permet à davantage de rayons directs du soleil d'atteindre la surface de la neige. 

Dans les Alpes, l'humidité et la couverture nuageuse sont souvent plus importantes, ce qui filtre une grande partie de l'énergie solaire. Les journées printanières en Utah connaissent souvent de fortes variations de température. Le soleil réchauffe rapidement la surface de la neige, la rendant humide et fondante. La nuit, ou dans les zones ombragées, la température baisse et la neige mouillée regèle. Cela crée une surface de neige très collante au soleil. 

Comme je l'ai souvent expliqué, l'humidité de la neige est très faible en Utah. Un manteau neigeux plus sec, bien que fantastique en hiver, signifie qu'à la fonte printanière, la neige devient soudainement très humide, lourde et collante. C'est radicalement différent dans les Alpes, où la neige plus humide glisse bien et assez régulièrement au printemps. En fondant, la neige d'Utah a tendance à retenir l'eau davantage que la neige alpine, plus humide. 

Cette humidité crée un effet de succion, ralentissant considérablement les skis et créant cette différence considérable avec le ski dans l’arc Alpin. Apparemment, un soleil intense peut aussi former une « croûte solaire » à la surface de la neige, qui peut être très lente lorsqu'elle est molle et collante, mais je n'en suis pas convaincu. Je devrais plutôt farter pour ces conditions chaudes et humides, mais c'est un tout autre sujet ! 

Une chose est certaine : la neige « gros-sel » du printemps dans les Rocheuses centrales n'est jamais très bonne et n’est pas du tout comparable pas à son équivalent dans les alpes ! Sans oublier les conditions réelles que nous connaissons tous, comme en skiant dans les zones ombragées où la neige reste plus froide et plus sèche, ou regèle, une glisse plus rapide réapparaît aussitôt. L'orientation de la piste joue également un rôle crucial dans le timing du réchauffement, et c'est là que les skieurs avertis savent comment « suivre le soleil » au printemps. 

En résumé, un soleil intense sur un air sec et des cycles de fonte-gel rapides au printemps dans le Colorado et l'Utah créent des conditions de neiges uniques qui peuvent ralentir considérablement la progression dans les zones ensoleillées et accélérer tout autant dans les zones ombragées. Les Alpes, avec leur taux d'humidité plus élevé et leur ensoleillement moins intense, ont tendance à maintenir une neige plus homogène, même au printemps. 

Comme vous pouvez le lire, rien de bien nouveau sous un soleil intense !

jeudi, mars 27, 2025

L'extorqueur

Un extorqueur est quelqu’un n’hésite pas à de recourir à la violence, aux menaces, à l'intimidation ou à la pression exercée par une autorité, pour contraindre sa victime à lui remettre de l'argent (ou un bien quelconque) ou à faire quelque chose contre son gré. Le crime organisé a fréquemment recours à l'extorsion pour contrôler ses territoires, des entreprises ou des industries, et pour soutirer de l'argent ou autres biens à des particuliers ou des entreprises. 

Cela peut prendre la forme de rackets de protection, de chantage et de menaces de violence ou de préjudice. Il n'est pas rare que ces groupes criminels organisés demandent à être rémunéré afin de « protéger » des d'entreprises, extorquent de l'argent ou des biens à des particuliers, ou encore menacent de nuire à quelqu'un s'il ne se conforme pas à leurs exigences. 

Plus précisément, la mafia utilise couramment l'extorsion pour conduire ses affaires. Examinons maintenant la façon dont Trump gère les siennes. Est-il l’homme d'affaires brillant que certains admirent ou simplement un homme « transactionnel » ?

Ni l'un ni l'autre ne semble s’appliquer à son cas. Après avoir menacé et réduit pendant un certain temps l'aide militaire et le soutien des services de renseignement à l'Ukraine, ou après avoir lancé sa « valse tarifaire » avec la Chine, le Canada, le Mexique et l'Europe, sans parler de la menace « Primaire » qui pèse sur chaque membre du Congrès de son parti qui ne suivent pas sa ligne ou de tous les juges qu’il menace de destitution, c'est l'extorqueur décrit précédemment. 

Pourquoi emprunte-t-il cette voie ? Parce qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une raison valable, ni même légale, pour demander à quelqu'un de faire ce qu'on lui dit, et qu'il n'est pas nécessaire de le convaincre. C'est facile, rapide et ça marche à tous les coups ! 

Je présume que son père ainsi que ses propres expériences profondes et variées avec les horribles familles mafieuses de New York expliquent son choix de ce mode opératoire …

mercredi, mars 26, 2025

Avons-nous trois vies ?

Nous avons récemment vu le biopic « Joan Baez, I am a noise » (Joan Baez, je suis un bruit), un excellent documentaire sur la vie tourmentée de la fameuse chanteuse, dans lequel elle introduit le concept de trois vies distinctes : publique, privée et secrète. 

Cette idée, attribuée à Gabriel García Márquez, était nouvelle pour moi, car je connaissais les deux premières vies, et pensais que les « secrets » pouvaient relever de notre sphère privée. Après réflexion, il est tout à fait logique de leur attribuer leur propre domaine. Cette partition fascinante reflète la complexité de notre existence humaine. Bien qu'elle ne soit pas scientifiquement établie, elle peut faire écho à l'expérience de nombreuses personnes. 

Notre vie publique est l'image que nous projetons à l’extérieur. C'est en fait la façon dont nous nous projetons auprès de nos collègues, nos connaissances et la communauté qui nous entoure. Elle englobe nos activités professionnelles, nos interactions sociales et l'image que nous offrons, le tout étant souvent façonné par les attentes sociales et notre désir de maintenir une réputation donnée. 

Notre vie privée est celle que nous partageons avec nos proches, notre famille et, dans une certaine mesure, certains de nos amis. C'est l'espace où nous sommes perçus comme plus authentiques et vulnérables, et où nous avons l'occasion d'exprimer nos véritables pensées et sentiments. Elle reflète en réalité nos relations intimes, nos valeurs personnelles et notre vie de famille. 

Quant à notre vie secrète, elle est cachée aux autres, et souvent à nous-mêmes. C'est un mélange de nos désirs, peurs, fantasmes et aspects dissimulés au plus profond de notre personnalité. Cela peut inclure des pensées, des comportements ou des expériences dont nous pourrions avoir honte ou qui pourraient être jugés sévèrement.

Cela fait écho aux différents « masques » que nous portons dans différentes situations sociales pour nous intégrer ou nous protéger. Nous sommes tous complexes et multiformes, avec différentes facettes de notre personnalité, et nous ne les exprimons pas toujours ouvertement. De plus, une « vie secrète » nous procure une mesure de protection importante. 

Nous avons le droit de préserver certains aspects de notre vie, comme les pensées, les sentiments et les fantasmes qui constituent une part importante de notre identité afin de les garder privés. Bien sûr, ce qui limite nos « vies » sont assez fluides et vont évoluer et changer selon le contexte et nos relations. De même, accepter toutes les facettes de nous-mêmes, y compris notre jardin « secret », est essentiel à l'acceptation de soi et à l'épanouissement personnel, tant que notre « vie secrète » n'implique pas de comportement nuisible. 

Sans vouloir faire de jeu de mots, je peux certainement « vivre » avec mes trois vies pour y loger toutes les facettes de mon identité et comprendre comment naviguer dans un monde social si complexe !

mardi, mars 25, 2025

Classement Gallup du bonheur (2e Partie)

L'étude a mesuré les sept catégories suivantes : 

  • Le PIB par habitant exprimé en parité de pouvoir d'achat ajusté en dollars internationaux constants de 2021, tirés des Indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale. 
  • L'espérance de vie en bonne santé, à la naissance, est construite, entre autres, à partir des données de l'Organisation mondiale de la santé. 
  • Le soutien social correspond à la moyenne nationale des réponses à la question du sondage mondial Gallup (GWP) : « Si vous étiez en difficulté, avez-vous des proches ou des amis sur lesquels vous pouvez compter pour vous aider en cas de besoin ?» 
  • La liberté de choisir sa vie correspond à la moyenne nationale des réponses à la question du GWP : « Êtes-vous satisfait ou insatisfait de votre liberté de choisir ce que vous faites de votre vie ?» 
  • La générosité est liée à la moyenne nationale des réponses du GWP à la question sur les dons : « Avez-vous fait un don à une association caritative au cours du mois dernier ?» 
  • La perception de la corruption correspond à la moyenne des réponses à deux questions du GWP : « La corruption est-elle généralisée au sein du gouvernement ?» et « La corruption est-elle généralisée au sein des entreprises ?» Lorsque les données de corruption gouvernementale sont manquantes, la perception de corruption des entreprises est utilisée comme mesure globale de perception de corruption. 
  • Dystopia est une mesure quelque peu déroutante car cela représente un pays hypothétique, car cette donnée affiche des valeurs égales aux moyennes nationales les plus basses du monde pour 2022-2024 pour chacune des six variables clés.
Après la majeure partie de l’Europe du Nord, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, le plus étonnant est que les États-Unis ne se classent qu’au 24e rang, juste après le Royaume-Uni, et ce, avant l’arrivée au pouvoir chaotique du nouveau régime Trump ! 

La France arrive à une piètre 33e place, juste devant Singapour, tandis que l’Espagne et l’Italie se classent respectivement 38e et 40e. Le Japon n’est que 55e. La Russie n’est que 66e, la Grèce 81e. La plupart des pays africains se classent en queue de classement, l’Afghanistan étant bon dernier. 

Vous disposez désormais de suffisamment d’informations pour sélectionner votre prochain pays de résidence, si vous le souhaitez !