Lundi dernier en soirée, Donald Trump et Elon Musk ont radotés assez longtemps, et je n’en ai suivi qu’une portion car l’émission était truffée de problèmes techniques. Trump, en ce moment semblant aux abois et en quête désespérée de visibilité, avait récemment déclaré qu’il n’avait « pas d’autre choix » que de soutenir les véhicules électriques après que Musk lui ait apporté son soutien, tout en sous-entendant que bien qu’il n’aime pas l’idée, il ne pouvait guère faire autrement.
Je dois ajouter que si Musk a une certaine intelligence intellectuelle, Trump n’en a presque pas, et comme vous le découvrirez plus tard, nos deux gaillards manquent cruellement d’intelligence émotionnelle.
Comme la majeure partie de la discussion n’était pas digne d’intérêt, j’aimerais concentrer cet article sur la crise climatique, un élément largement couvert lors de cette discussion entre Trump et Musk, ce dernier s’abaissant au sous-sol intellectuel de Donald et tous deux convenant que notre planète a bien assez de temps pour s’éloigner des combustibles fossiles, si jamais elle le faisait.Souvent qualifié de « canular » par Trump, le changement climatique est devenu un nouveau sujet de discussion pour notre vieux candidat qui a dit qu’il était « honteux » que l’administration de Joe Biden n’ait pas ouvert une vaste étendue sauvage en Alaska au forage pétrolier, a affirmé sans fondement que les agriculteurs devaient abandonner leur bétail en raison des réglementations climatiques et qu’une menace bien plus grande était posée par la perspective d’une guerre nucléaire.
Entre autres stupidités, tous deux ont fait des affirmations décousues sur le changement climatique, notamment qu’il n’y avait aucune urgence à réduire les émissions de carbone, lors d’un échange qui « a plongé dans de nouvelles profondeurs de stupidité », selon Bill McKibben, un militant climatique chevronné et cofondateur de 350.org. McKibben a écrit que c’était « la conversation climatique la plus stupide de tous les temps ».
Trump a déclaré « On ne peut pas s’en passer maintenant », à propos des combustibles fossiles. « Je pense que nous avons peut-être des centaines d’années de réserve devant nous. Personne ne le sait vraiment. » L’ancien président américain a ajouté que la montée du niveau de la mer, causée par la fonte des glaciers, aurait l’avantage de créer « davantage de propriétés en bord de mer ».
Malgré les affirmations de Trump concernant de nouvelles plages (?), le niveau de la mer monte plus vite le long des côtes américaines que la moyenne mondiale, avec une élévation des eaux pouvant atteindre 30 centimètres ces 30 prochaines années – une augmentation qui équivaut à l’augmentation totale observée au cours du siècle dernier, selon les scientifiques américain.
La réalité de Trump va totalement à l’encontre de ce fait, car il y aura beaucoup moins de propriétés « en bord de mer » que le pense le promoteur immobilier devenu président. Trump a même essayé d’être subtil en ajoutant : « La seule chose que je ne comprends pas, c’est que les gens parlent de réchauffement climatique ou de changement climatique, mais qu’ils ne parlent jamais de réchauffement nucléaire ».
Ce commentaire m’a fait lever les yeux au ciel et j’en ai conclu que Musk et Trump ont besoin de longues vacances réparatrices ou d’une retraite indéfinie. Une autre belle perte de temps pour les 193 000 badeaux dont moi-même, qui ont suivi ces divagations !
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