mercredi, juillet 31, 2024

Ça veut dire quoi le courage ?

Il nous faut beaucoup de courage dans nos vies, mais ce mot tout simple en veut dire bien plus que ce que pourrions penser. Comme toujours, il est toujours utile d’explorer la signification complète d’un mot que nous tenons un peu pour acquis.

Ce faisant, nous apprenons toujours quelque chose, nous découvrons de nouveaux sens et le mot s’enrichit. Lorsque nous parlons de courage, c’est souvent à la bravoure qu’on pense, mais cela va beaucoup plus loin. En commençant par les éléments fondamentaux du courage, nous pouvons penser à : 

  • L’intrépidité ou la capacité à surmonter la peur et à agir malgré elle.
  • L’humilité nécessaire pour admettre ses propres erreurs et s’excuser.
  • La résilience, cette capacité à rebondir après les échecs et à persévérer. 
  • La détermination ou avoir un objectif à toute épreuve que l’on poursuit sans relâche. 
  • L’honnêteté quand nous osons dire la vérité aux plus forts, même quand c’est difficile et intimidant. 
  • L’empathie, c’est art de comprendre et de répondre à la souffrance des autres. 
  • La vulnérabilité, lorsque nous prenons le risque d’être ouverts et de reconnaître nos limites. 
  • L’intégrité, lorsque nous adhérons à des principes moraux et éthiques forts. 

Ensuite, on va vers des dimensions plus larges de ce que signifie le courage, comme : 

  • Le courage physique quand nous sommes confrontés à un danger sérieux ou à la douleur. 
  • Le courage moral, quand il nous faut défendre ce qui est juste, même quand c’est très impopulaire. 
  • Le courage émotionnel, quand il faut gérer des émotions difficiles et accepter d’être vulnérable. 
  • Le courage social quand il faut surmonter anxiété et rejet. 
  • Le courage intellectuel, quand nous bousculons les vérités établies et offrons de nouvelles solutions. 

En résumé, le courage c’est toute notre capacité à affronter les défis, les incertitudes et les peurs avec force, détermination et honnêteté. C’est une qualité qui nous permet à tous de vivre de manière authentique et d’avoir un impact positif sur le monde. C’est bien mieux qu’un simple mot ; c’est une vraie caisse à outils !

mardi, juillet 30, 2024

Quelle neige pour l'hiver prochain ?

Le 25 juillet 2024, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, l'une des sources météorologiques les plus fiables au monde, publiait ses prévisions pour l'hiver 2024/25 (pas tout à fait toute la saison, juste novembre, décembre et janvier). 

Si vous skiez en Amérique du Nord ou prévoyez de vous rendre chez nous, essayez de localiser le lieu où votre ski vous mènera ou changez vos plans en conséquence, mettez ces informations de côté et plaignez-vous à la NOAA si elles sont mauvaises. J'oublie toujours de le faire ! 

La NOAA fait ses prévisions météorologiques hivernales pour l'Amérique du Nord en fonction des modèles et des relevés de données dans l'océan Pacifique. C'est ce qu'on appelle les modèles ENSO (El Niño / Oscillation australe). ENSO fait référence aux modèles climatiques généraux dans l'océan Pacifique et n'indique pas un cycle El Niño, malgré son nom. 

Si cela vous semble trop compliqué, allez dans le réfrigérateur et offrez vous une bière pour vous rafraîchir l'esprit. Un avertissement pour tous ceux qui étudient ces images : bien que ces prévisions visuelles soient basées sur des données scientifiques détaillées, appuyées par des mois d’analyse de modèles et des années de recherche, elles ne constituent en aucun cas des garanties pour des États ou les zones représentées. 

Cependant, elles offrent un bon aperçu de ce à quoi pourraient ressembler les régions en question pour l’hiver et elles sont assez jolies à regarder. Il n’y a donc aucun mal de rêver à vos beaux virages cet hiver dans une poudreuse de rêve !

lundi, juillet 29, 2024

Qui sommes-nous, qui voulons-nous devenir ?

La vie ressemble souvent à un voyage d'exploration qui peut nous amener à nous sentir perdus. Lorsque cela se produit, nous devons d'abord retrouver nos repères en sollicitant de l’aide, en étudiant notre position sur la carte tout en utilisant les outils à notre disposition. Ce n’est que là que nous pourrons tracer la voie qui nous ramènera sur le bon chemin.

Il en va de même dans le domaine mental. Pour y voir plus clair, nous devons bien comprendre nos croyances et notre culture, afin de voir clairement ce avec quoi nous avons à faire avant d’apporter les changements qui s’imposent. 

En soi, bien comprendre notre modus operandi personnel dans son environnement, et en faire un voyage de découverte et de réflexion personnelle qui fera l’inventaire de nos croyances, de nos valeurs ainsi que des normes et attentes de notre environnement. Au cours de cette phase, nous devons analyser nos pensées, sentiments et comportements pour nous aider à identifier nos schémas et nos incohérences. 

Ce n’est qu’en comprenant qui nous sommes que nous pouvons nous lancer dans des changements utiles. Il peut s’agir de croissance personnelle, de changement sociétal ou des deux. Cela implique de remettre en question nos croyances de longue date dans l’espoir d’ouvrir de nouvelles perspectives. Aller plus loin en recherchant des perspectives nouvelles en y incorporant différentes cultures et points de vue qui remettront en question nos hypothèses et enrichiront nos options. 

Certaines expérimentations pourront également nous pousser hors de notre zone de confort et nous faire découvrir davantage de possibilités. Si cela est possible, sollicitons l’aide de gens capables de nous comprendre et de nous encourager. Enfin, restons patient et n’hésitons pas à faire des petit changements progressifs au lieu de viser des transformations trop ambitieuses. 

Rappelons-nous que tout changement est avant tout un voyage, pas juste une destination. N’oublions pas qu’il est normal de faire des erreurs et de considérer les revers comme des occasions d’apprendre et de grandir !

dimanche, juillet 28, 2024

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Nous avons finalement réussi à regarder la plus grande partie de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. J’ai trouvé que c’était un peu trop long, mais j’ai réalisé que plus ça durerait, plus les annonceurs trouveraient de place pour faire l’éloge de leurs produits. Dans le jargon capitaliste, c’est ce qu’on appelle une bonne politique économique.


J’ai adoré l’idée de faire défiler les équipes sur les bateaux mouches, j’ai été impressionné par les effets de lumières laser autour de la Tour Eiffel, j’ai adoré « Imagine » chanté sur l’île flottante plus quelques autres tableaux créatifs, mais j’ai trouvé que certains d’entre eux étaient quand même exagérés, notamment cette pauvre Marie-Antoinette décapitée. 

Ce qui m’inquiète, c’est que ce spectacle représente une énorme escalade compétitive dans le contenu et la créativité qui obligera les prochains organisateurs de ce genre de manifestions à surpasser celui-là, et je trouve ça malsain et distrayant par rapport à l’idée séminale de ce que devraient être les Jeux : une réunion mondiale d’athlètes s’affrontant de manière équitable. 

Juste mon petit et humble avis.

samedi, juillet 27, 2024

Les implants « HumDog »

L’intelligence artificielle (IA) a été beaucoup décriée ces derniers temps, mais je ne peux m’empêcher de penser à toutes les bonnes choses qui sont concoctées dans les laboratoires scientifiques du monde entier. 

Comme nous vivons à Park City dans un monde dominé par les chiens et leurs maîtres qui les vénèrent, tout comme les Indiens adorent leurs vaches, j’ai eu une révélation sur une invention qui pourrait changer la donne. 

Pour être concis, il s’agirait d’un outil de communication entre chien et humain appelé à juste titre HumDog comme dans « humain » et « chien » en anglais, qui consisterait en deux modules implantés dans le cerveau de l’animal et celui du maître.

Ce système pourrait leur permettre communiquer ensemble, sinon dans un langage cohérent et connu, mais au moins interagir par le biais d’impulsions neurologiques électroniques, dans lesquelles un ordre du maître ou une requête du roquet sous forme de message encrypte reçue par l’un ou l’autre se traduirait par une conversation dans laquelle il n’y aurait jamais de malentendu. 

De l’éducation de l’animal à la vie quotidienne, le maître n’aurait qu’à penser « assis », « debout » ou « au pied » et le chien obéirait. Il pourrait aussi poser des questions, comme « Molly, es-tu prête pour une balade en voiture ? ». 

De même, ce dernier pourrait aussi dire à son maître s’il ne se sent pas bien, s’il a envie d’aller se promener, de faire pipi ou faire sa crotte. À la fin de la vie de l’animal, le maître garderait l’émetteur-récepteur dans son propre cerveau, et n’aurait qu’à en acheter un autre pour le nouveau chien… 

Quel concept ; quelle amélioration dans la communication entre humains et animaux !

vendredi, juillet 26, 2024

Ces Jeux dont personne ne veut

Ce qui est ironique, c'est que ce 24 juillet, le Comité international olympique (CIO) a attribué les Jeux de 2030 et 2034 aux Alpes françaises et à Salt Lake City en l'absence d'autres candidats. 

Il s'agit d'un changement radical par rapport aux années précédentes, où il y avait toujours un choix sérieux et compétitif entre plusieurs candidats. 

Le CIO prétend que face aux critiques concernant les coûts élevés associés à l'organisation des Jeux olympiques, il fallait rationaliser le processus de candidature et le rendre moins coûteux pour les villes qui recevaient ces manifestations, d'où l'approche d’un « dialogue ciblé ». 

Les Alpes Françaises pour 2030 et Salt Lake City pour 2034 ont sauvé à la fois la mise et la face du CIO pour le moment, mais l'organisation Lausannoise a maintenant un problème majeur pour convaincre les futurs candidats de la valeur de ses Jeux olympiques d'hiver. 

Alors, c'est reparti ! Salt Lake et Park City seront impactées par les perturbations majeures que les J.O. apporteront à nos villes. Je n’ai jamais été favorable à ce « rappel de rideau », mais comme c’était inévitable, j’espère que notre gouvernement fédéral (c’est-à-dire nous tous, les contribuables américains) financera certaines infrastructures de transport en mal d’améliorations en direction et à l’intérieur de Park City. 

C’est le moins que nos politiciens puissent faire pour nous faire avaler cette dragée dont je me serai fort bien passé.

jeudi, juillet 25, 2024

Davantage en matière de pensées, sentiments et émotions ...

Une pensée est une idée ou une opinion produite par la réflexion ou survenant soudainement dans l'esprit. 

Un sentiment est une réponse subjective à une personne, une chose ou une situation. Les sentiments apparaissent lorsque nous nous attachons à nos pensées dans une situation. Ils dépendent beaucoup de ce qui se passe dans notre esprit. 

Une émotion est un état d'esprit instinctif naturel découlant des circonstances, de l'humeur ou des relations avec les autres. À l'âge adulte, les émotions sont des réactions physiologiques que nous ne pouvons pas éliminer, mais que nous pouvons apprendre à gérer.

Plus d'informations à suivre ...

mercredi, juillet 24, 2024

Pensées, sentiments et émotions, oü est la différence ?

De nos jours, la psychologie accorde beaucoup plus d’attention à la connexion corps-esprit, car les pensées, les sentiments et les émotions ne sont pas seulement des expériences mentales ; tous affectent également notre bien-être physique et notre comportement. 

Par exemple, les pensées et les émotions négatives chroniques peuvent contribuer au stress, qui à son tour peut affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque de maladies. La psychologie moderne reconnaît également l’influence des pensées, des sentiments et des émotions sur notre comportement. 

Ceux-ci peuvent provenir d’expériences passées, de préjugés, de l’éducation et du développement dans la petite enfance. Enfin, les problèmes de santé mentale comme l’anxiété, la dépression et les phobies sont reconnus comme étant des problèmes importants. Ces conditions impliquent souvent des schémas de pensée déformés et des émotions négatives.

La plupart des gens sont souvent confus par la différence entre pensées, sentiments et émotions, car ils sont souvent utilisés de manière interchangeable, lorsque nous ne nous souvenons pas de ce qui est quoi. Les pensées sont des processus cognitifs qui impliquent la perception, le raisonnement et la mémoire. 

Elles sont plus logiques et rationnelles, et elles sont influencées par nos expériences, nos croyances et nos valeurs. D’un autre côté, les sentiments et les émotions sont en fait deux sensations différentes qui sont aussi liées. Les émotions naissent sous forme de sensations dans le corps et nous parviennent spontanément . 

Les sentiments peuvent être plus biaisés car ils sont influencés par nos émotions mais sont également générés par nos pensées. Gardons à l’esprit que tous ces concepts sont interdépendants. Une pensée peut déclencher un sentiment, qui peut ensuite se développer en émotion à part entière. 

Comprendre ces différences et leurs mécanismes peut nous aider à améliorer notre compréhension de ces mécanismes et à gérer nos réactions plus efficacement. Pour moi, toutes ces définitions et explications laissent beaucoup à désirer et je cherche toujours quelque chose de plus simple et plus facile à comprendre. Je pense que tout le monde est confus car l’exemple qui suit et qui est bien pauvre vise à nous aider à illustrer tout ça : 

  • Les pensées sont comme les graines que vous plantez dans votre jardin. 
  • Les sentiments sont comme les pousses qui émergent des graines. 
  • Les émotions sont les plantes adultes qui résultent des graines et des pousses, influencées par de nombreux facteurs. 

Cette analogie n’arrive pas vraiment à me satisfaire. Existe-t-il une meilleure histoire à raconter ?

mardi, juillet 23, 2024

La transition de Trump vers le Parrain

Ces derniers jours, notamment après son discours de nomination à la Convention républicaine, il me semble que quand il parle, la voix de Donald Trump ressemble de plus en plus à celle de Don Corleone, le célèbre Parrain, surtout lorsqu’il nous rappelle l’intervention divine qui lui a sauvé la vie l’autre jour et que c’était « une attaque contre la démocratie ».

C’est tout à fait approprié car l’homme semble avoir trouvé sa véritable place dans notre société. En fait, Donald Trump est le chef d’une famille assez sinistre, un peu comme Vito Corleone, joué par Marlon Brando, était le chef de son clan. Vito était un gangster autodidacte sorti de la pauvreté grâce au crime, ce qui lui a permis, ainsi qu’à sa famille, de devenir très riche et très puissant. 

Trump ne reconnaît pas être un gangster, mais aime se présenter comme un milliardaire autodidacte lui aussi, et le plus grand négociateur jamais connu, tout en oubliant commodément d’admettre que sa richesse a été héritée de son papa. 

Il est donc tout à fait normal que Donald adopte désormais le ton de voix du gangster de cinéma. Il ne pouvait pas faire mieux !

lundi, juillet 22, 2024

Trump et sa personnalité « surélevée »

Je n’avais jamais entendu parler des « chaussures surélevées » de Trump jusqu’à ces derniers temps. Apparemment, notre héros national à la fois grand et costaud, se faisait du souci pour ses chaussures qu’il avait perdu après avoir été pris pour cible par des tirs la semaine dernière. 

Alors qu’il était entouré, protégé et escorté hors de l’estrade par ses agents des services secrets, il n’arrêtait pas de demander. « Laissez-moi récupérer mes chaussures ! » Dans une interview avec le New York Post, Trump avait reconnu avoir perdu ses chaussures. 

Il avait accusé la brutalité de sa prise en main par ses agents d’en être à l’origine. Bien qu’il ait expliqué la raison de la perte de ses chaussures, il n’a pas dit pourquoi il tenait tant à les récupérer. Il n’était certainement pas content d’être vu ainsi déchaussé à la télévision. 

Internet et ses réseaux sociaux n’ont pas manqué l’occasion de blâmer le déchaussage du candidat présidentiel sur le fait qu’il portait des cales compensatrices à l’intérieur afin de l’élever davantage et montrer qu’il mesure bien 1,90 m comme il le prétend. 

C’est probablement pourquoi il se penche toujours en avant quand il marche. 

Je n’ai pas vérifié l’intérieur de ses chaussures pour le confirmer catégoriquement, mais je ne serais pas surpris si c’était le cas, car cela correspondrait parfaitement à sa personnalité vaniteuse, et montrerait le genre de choses qui le préoccupent en priorité !

dimanche, juillet 21, 2024

Du temps où j'envoyais mon CV …

Il y a une cinquantaine d’années, j’écrivais une lettre de demande d’emploi chez Look S.A., un fabricant français de fixations de ski, après que mon ami JP Chatellard m’eus apprit que ce fabricant avait un poste disponible dans son service course.

 Je ne me souviens pas clairement de ce que j’avais mis dans cette lettre ; il s’agissait probablement d’une lettre d’introduction combinée avec mon CV en un seul document, celui-ci vantant mes mérites le mieux possible, ni à quoi il ressemblait vraiment. 

Ce dont je me souviens, c’est que j’avais écrit la missive à la main, en français, dans mon style littéraire original et, j’en ai bien peur, bourrée de fautes d’orthographe et de syntaxe… Elle était probablement intitulée « Cher Monsieur » alors que la personne qui allait la lire et déciderait de mon sort était une femme des plus fortes. 

Dans la lettre, je faisais de mon mieux pour parler de mes compétences sur les skis, de ma maîtrise de quatre langues, de mon expérience technique et de ma compréhension des appareils mécaniques ainsi que de mon ouverture d’esprit aux différentes cultures étrangères. 

Ce qui était écrit a probablement touché positivement la personne qui a lu ma lettre, car un entretien d’embauche allait suivre, presque par retour de courrier, amenant à un rendez-vous dans les semaines qui ont suivi. 

Je pensais que j’étais cool et que j’étais bien dans ma peau, mais à cette époque, il y a un demi-siècle, la concurrence pour les bons emplois n’était pas du tout ce qu’elle est devenue aujourd’hui !

samedi, juillet 20, 2024

Biden et le principe de Peter

Les mésaventures récentes de Joe Biden me rappellent « Le Principe de Peter ». Pour ceux d’entre vous qui sont trop jeunes pour s’en souvenir, je parle d’un concept de management expliqué dans le livre de Laurence J. Peter (1969) qui observait que, dans les entreprises, les gens ont tendance à s’élever jusqu’à « un niveau d’incompétence respective ». 

Autrement dit, les gens sont souvent promus au sein d’organisations hiérarchiques en fonction de leur succès dans des postes précédents, et au fur et à mesure qu’ils continuent à gravir les échelons, ils finissent par atteindre un niveau pour lequel ils cessent d’être compétents, car les nouveau savoir-faire dont ils auraient besoin dans ce nouveau poste n’ont plus rien à voir avec celles qu’ils avaient acquises auparavant. 

Cela dit, j’ai essayé de creuser un peu plus le sujet pour voir si le principe pouvait aussi s’appliquer à la politique et au président Biden. C’est ainsi que je suis tombé sur un article écrit par le chroniqueur Russ Sloan, paru dans le Daily Commercial, un journal de Floride, le 4 décembre 2020. Cet article, qui n’a clairement pas été écrit par un ami de Biden, reste cependant intéressant pour suivre la carrière politique et les limites de notre président actuel. 

Biden est élu au Sénat américain en 1972 et réélu en 1978, 1984, 1990, 1996, 2002 et 2008. Pendant tout ce temps, il occupait le même poste au Sénat, une activité plutôt facile et tranquille. Au cours de sa longue carrière au Sénat, il a tenté sa chance à la présidence deux fois et a échoué lamentablement à chaque coup. D’abord, c’était en 1987, quand il a dû se retirer après qu’il fut révélé qu’il avait plagié un discours important du chef du Parti travailliste britannique, Neil Kinnock. 

Il s’est également présenté aux primaires de 2007, a terminé à une piètre 5e place et, en guise de consolation, Barack Obama l’a choisi comme vice-président en 2008, poste qu’il a occupé pendant huit ans. Lors de sa dernière tentative réussie en 2019, il est intéressant d’observer que Biden et sa partenaire, la sénatrice Kamala Harris, tous deux candidats à la présidentielle, ont échoué à des moments différents dans leurs efforts pour avoir la nomination de leur parti, mais ces deux candidats peu inspirants ont réussi à battre Trump en 2020 alors que l’Amérique en avait assez du chaos permanent créé par ce dernier. 

Au bout de toutes ses tentatives, « Le Principe de Peter » semble avoir assez bien correspondu au vieil adage selon lequel « on ne dit jamais deux sans trois » et son élection avait plus à voir avec un magistral coup de pot qu’avec son mérite …

vendredi, juillet 19, 2024

Saudan, le marketing du renom à ski

Dans les années 60, le ski alpin fait fureur en Europe, les héros sont Killy et Schranz et il n’y guère de place pour d’autres exploits à ski. 

Parce qu’il aime skier sur des pentes raides et qu’il est visiblement doué, Sylvain Saudan a su créer une activité tout à fait unique, où il ne se trouve pas ou peu de concurrents, et a su tirer parti de ses succès grâce à un marketing personnel astucieux, en devenant « Le skieur de l’impossible ». 

Une carrière truffée de dangers, dans laquelle des noms comme Anselme Baud, Patrick Vallençant, Serge Cachat ou Jean-Marc Boivin lui font suite assez rapidement, mais le skieur d’origine suisse a déjà défini la catégorie et en a fait la sienne. 

Habitant depuis longtemps aux Houches, en pleine vallée de Chamonix, Saudan a salué avec élégance son pays d’adoption en mourant le 14 juillet, en toute sécurité, allongé dans son propre lit, après avoir fait un pied de nez aux dangers et à la malchance tout au cours de sa vie. Il avait 87 ans. 


jeudi, juillet 18, 2024

Ces chers implants dentaires (suite)

Si les implants sont une invention formidable, ils ne sont pas bon marché. C’était encore plus le cas à leurs débuts ; un marché minuscule pour une pièce toute petite et précise en alliage de titane, ainsi qu’une procédure délicate et par étapes, expliquent leur prix élevé au tout début de la procédure et encore aujourd’hui. 

Leur popularité croissante n’a pas eu d’impact énorme sur leur coût et, ayant subi ce genre de traitement au cours des 4 dernières décennies, je serais le premier à dire que leurs prix ont grimpé plus vite que l’inflation, malgré certaines économies d’échelle. Aujourd’hui, le marché mondial de ce produit et de cette procédure représente environ 5 milliards de dollars, avec quelque 5 millions d’unités installées. 

Aux États-Unis, le coût de l’implant seul se situe entre 1 500 et 3 500 dollars, auquel il faut ajouter une couronne, ce qui fait monter la facture de l’ensemble de 2 500 à 5 000 dollars. Cela n’inclut pas la greffe osseuse qui peut coûter entre 500 et 1 500 dollars. C’est quand même beaucoup d’argent !

Certes, les discounteurs de réputation plus ou moins sérieuse peuvent afficher des prix d’appel très bas qui ne sont jamais réels (voir le panneau d’affichage). L’Europe occidentale est considérablement moins chère, mais toujours élevée. 

En France, un implant et une couronne coûtent entre 1 500 et 2 500 dollars, mais la Hongrie et la Turquie voisines offrent des prix nettement meilleurs (du moins sur le papier). Il en va de même en Amérique avec le Mexique et le Costa Rica, ou la Thaïlande et l’Inde si l’on vit dans un pays asiatique où le traitement coûte cher. 

La forme de tourisme médical qui est souvent suggérée dans ces cas n’est cependant pas la panacée. Il faut 3 à 4 mois pour qu’une greffe prenne racine, le même temps pour que l’implant soit prêt à recevoir la couronne, il faut donc ajouter plusieurs voyages, des billets d’avion coûteux, des séjours à l’hôtel et tous les frais qui vont avec pendant que se déroule ce processus, sans parler du fait de croiser les doigts en espérant que tout se passera comme prévu, sans accroc. 

Bien sûr, des vacances peuvent être intégrées dans ce laps de temps, mais c’est loin d’être aussi simple qu’il y paraît. Comme toujours, les patients en auront pour leurs sous !

mercredi, juillet 17, 2024

En quête d’implants dentaires

Pour ceux d’entre nous qui ont de mauvaises dents, un peu parce que nous sommes nés au mauvais endroit, au mauvais moment, ou dans ces deux cas, quand une dent est fichue et qu’une couronne ou un bridge ne font pas l’affaire, il reste la solution de l’implant dentaire. 

Le système ne date pas d’hier ; dans les années 1950, un chirurgien orthopédiste suédois, Per-Ingvar Brånemark, a découvert par hasard le processus d’ostéointégration, dans lequel des implants en titane pouvaient se souder aux os de la mâchoire. En 1965, un premier patient avait reçu un tel implant en titane, marquant le début de la procédure. 

Son succès suivi de progrès constants en la matière ont conduit à de nouvelles avancées dans la conception et dans les matériaux des implants, faisant de ceux-ci un traitement efficace pour remplacer les dents manquantes. J’ai eu mes deux premiers implants à la fin des années 80, mais ceux-ci avaient échoué et avaient dû être remplacés.

Aujourd’hui, j’en ai trois de plus, plus un autre qui doit être placé le mois prochain, donc j’ai pas mal d’expérience dans ce domaine, mais il me reste encore beaucoup à apprendre … En général, les implants sont constitués d’une vis en titane qui remplace la racine de la dent manquante, et qui viennent sous des formes multiples selon leur utilisation finale et le fabricant. La majorité des implants dentaires sont fabriqués en titane pur, mais certains sont des alliages. 

La plupart offrent une surface texturée (par gravure, oxydation anodique ou sablage) pour augmenter la surface de contact et l’intégration avec l’os. Tant que l’alliage contient plus de 85 % de titane, un alliage formera une couche en surface d’oxyde de titane qui isolera les autres métaux, les empêchant d’entrer en contact avec l’os et de compromettre la liaison avec celui-ci. 

Il existe également des implants non-métalliques, comme la zircone, adaptés aux patients allergiques aux métaux. Plus malléables que le titane, ils s'adaptent plus facilement au pilier et sont également moins coûteux que le titane. Chez les patients plus âgés comme moi, une greffe osseuse est nécessaire lorsque l’os est insuffisant pour stabiliser l’implant. 

En général, l’objectif est d’avoir un minimum de 10 mm de hauteur osseuse et de 6 mm de largeur. Pour pallier un manque d’os, différentes techniques de greffe osseuse sont disponibles, utilisant soit de l’os naturel provenant du patient, soit de l’os cadavérique. Un mélange d’os broyés est tassé dans la cavité existante, puis recouvert d’une membrane semi-perméable permettant la cicatrisation. 

Durant la phase de cicatrisation qui peut durer plusieurs mois, le greffon forme la nouvelle base osseuse qui recevra l’implant. Demain, nous parlerons de la popularité croissante des implants, de leur marketing et de leur coût pour le patient… (A suivre)

mardi, juillet 16, 2024

Apprendre une langue aujourd’hui …

J’ai appris quelques langues étrangères au fil des ans (en commençant par l’anglais, puis l’allemand et l’italien), le tout avec la « Méthode Assimil », cette méthode autodidacte assez rudimentaire. Je sais à quel point l’apprentissage d’une langue étrangère peut être difficile. 

Surtout lorsque l’étudiant doit reconstituer la bonne prononciation à partir d’un bouquin ennuyeux, puis lire une phrase à voix haute et essayer de s’en souvenir avec sa construction, ainsi que de quelques nouveaux mots qu’on avait fourré dedans. Ce que je peux dire, c’est que c’était difficile, imprécis, très chronophage et éprouvant. 

Tout au long du processus, le danger de tomber en proie au découragement et à l’abandon était disproportionné. Aujourd’hui, en ce 21e siècle, avec nos smartphones et les nombreuses applications de langues étrangères qui ont peuplé ce paysage éducatif, on assiste à un changement radical dans cet apprentissage ! 

Comme nous prévoyons de bientôt partir en vacances avec des amis dans un pays hispanophone, j’ai enfin décidé d’apprendre la langue de Cervantès, comme je menace de le faire, mais sans jamais m’y mettre vraiment depuis maintenant 10 ans, et qui est ma résolution récurrente du nouvel an. 

Il y a moins de 2 semaines, je réactivais ainsi l’application Duolingo qui dormait inutilisée sur mon téléphone et j’ai découvert qu’elle avait été considérablement améliorée par rapport à l’ère pré-Covid lorsque j’avais brièvement essayé de l’utiliser. 

J’ai immédiatement trouvé la nouvelle version totalement addictive et du coup, j’en suis devenu accro. Bien sûr, mon enthousiasme vient de la terrible « Méthode Assimil » d’antan qui était à cette nouvelle méthode ce qu’est une calèche tirée par des chevaux comparée à une Tesla. 

Bien sûr, Duolingo est la méthode la moins intellectuelle, mais parfaite pour un type comme moi qui n’a jamais compris les règles de grammaire de base du français, et des autres langues que j’ai apprises, et qui considère que parler une langue étrangère constitue une prise de risque ou un jeu de hasard.

On me dit qu’il existe de meilleurs outils que Duolingo, comme Babble, Rosetta Stone ou Pimsleur, mais ils sont tous à la fois moins amusants et plus chers, et puis je n’ai jamais eu pour objectif de parler espagnol comme Don Quichotte ! Je vous tiendrai au courant de l’évolution de ce projet …

dimanche, juillet 14, 2024

Une fête nationale de plus …

Il y a à peine 47 ans, nous avons changé de pays et, ce faisant, avons reçu en échange le 4 juillet, une autre fête nationale, mais nous avons perdu le 14 juillet qui nous avait si bien servi le reste du temps. 

Pendant environ deux décennies, depuis que j’étais petit et que mes parents avaient ouvert leur restaurant aux Lindarets, au dessus de Morzine-Avoriaz, le 14 juillet était synonyme de travail, travail, travail, et nous espérions juste que le temps se maintiendrait pour que nous puissions profiter du jour de congé de nos clients et faire une bonne recette. 

Il est vrai qu’en plus de ces jours de travail, j’ai également raté deux de ces jours fériés français lorsque je me suis retrouvé à travailler en Australie, mais je ne m’en suis même pas rendu compte, car j’étais bien trop occupé à faire des choses que j’aimais. 

Aujourd'hui, toujours en Amérique, nous n’ignorons jamais ce jour spécial et même si nous ne faisons pas flotter le drapeau français devant notre maison, nous le ressentons quelque part, au plus profond de nos cœurs, au son faible mais parfaitement clair de « La Marseillaise »… 

samedi, juillet 13, 2024

Une épreuve de plus pour Biden ...

Dans la foulée du sommet de l’OTAN, Biden avait une autre occasion de prouver qu’il était apte à briguer un second mandat, mais il ne m’a pas vraiment convaincu. 

Après avoir confondu Volodymyr Zelenskyy et Vladimir Poutine dans des propos faits à la fin de la réunion, le président Joe Biden a continué en confondant sa propre vice-présidente, Kamala Harris, avec Donald Trump lors de cette conférence de presse à enjeux des plus élevés alors que sa campagne est en jeu. 

Il a clairement un problème avec les mots et les noms, et même s’il a pu impressionné certains avec ses commentaires en politique étrangère, ses déclarations ont été faites de manière lente, décousue et sans intérêt alors qu'il récitait comme il pouvait ce dont il se souvenait. 

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il se présentait à nouveau après insinué, la première fois, qu'il n'était là que pour la transition, il a répondu qu'il ne pouvait pas abandonner son poste car personne d'autre ne pourrait faire un meilleur travail que lui, ce qui, à mon avis, est aussi arrogant que déplacé et suffit pour le disqualifier. 

Je lui donnerais un 4 sur 10, alors qu’un 9 devrait être le minimum acceptable et qu’un 10 devrait être la note requise pour le poste politique le plus élevé au monde. Malheureusement, il n’est plus en état de diriger notre pays pendant encore quatre ans et encore moins pour contenir et vaincre Trump en novembre. 

J’espère que nos dirigeants politiques seront suffisamment intelligents pour élaborer un plan de remplacement pendant que le parti républicain tient sa convention la semaine prochaine, laissant ses membres fascistes se demander ce qui va bien se passer avec Biden et à quel point cela risque de bouleverser les plans de Trump …


vendredi, juillet 12, 2024

Les chiffres de fréquentation de l’Utah sont là !

Je commençais à perdre patience en cherchant le score fait par l’Utah, et il a fallu attendre l’arrivée de la canicule de juillet pour voir Ski Utah publier ses excellents chiffres de fréquentation pour la saison de ski 2023-24. 

Battre l’an passé aurait été impossible compte tenu d’un début de saison anémique qui s’annonçait plutôt mal, mais quand des tonnes de neige sont arrivées après la nouvelle année, ce fut un rattrapage impressionnant, au point que la dernière saison de ski sera la seconde de l’histoire du ski en Utah, marquée par 6 746 008 journées skieurs dans nos 15 stations de ski. 

Les volumes monstrueux de neige de l’hiver dernier avait établi le record à 7,1 millions de visites, dépassant de loin les 5,8 millions pour la saison 2021-22. Comme d'habitude, je continue mes tentatives d'estimation pour déterminer quelle station a profité de cette manne, sur le tableau de droite ... 

Voilà, alors que nous sommes prêts à battre tous les records de température dans l'Utah au cours des ces 3 prochains jours, le ski est bel et bien vivant dans notre État et si l'on regarde l'augmentation imminente des températures mondiales, il est quand même approprié de se demander combien de temps cela va-t-il encore durer ?

jeudi, juillet 11, 2024

Un mystérieux cadeau pour désherber

Il y a quelques jours, nous avons trouvé un outil de jardinage, vieux mais toujours parfaitement fonctionnel, posé contre le mur, près de l’entrée de la porte du bas de notre maison, coté jardin. 

Nous nous sommes demandés qui avait bien pu nous en faire cadeau ; en somme,un présent attentionné. Attentionné, car celle ou celui qui l’a laissé là a dû voir ma chère épouse travailler d’arrache-pied à déraciner toutes les mauvaises herbes autour de notre propriété. 

Ce « Grandpa’s Weeder » (L’arrache-herbe de grand-père) a été inventé en 1913 et reste une bénédiction pour tous ceux qui cherchent à désherber sans avoir à se pencher et sans faire le travail à genoux et manuellement. 

Il suffit de positionner les deux dents d’accrochage sur la mauvaise herbe, de bien asseoir le levier sur le sol, puis de tirer le long manche en direction du levier à pédale. La mauvaise herbe sort complètement avec toutes ses racines ! Un outil simple et ne demandant aucun effort... 

Il ne coûte qu’une quarantaine de dollars, mais le nôtre était le cadeau d’un mystérieux donateur qu’il nous reste à identifier !

mercredi, juillet 10, 2024

Quentin Chauplannaz 1986-2024

Quentin était le fils de mes amis François et Christine Chauplannaz, de Morzine, en Haute-Savoie. J’ai passé cinq saisons à travailler comme moniteur de ski aux côtés de François, et même si je connaissais assez peu son fils Quentin, je l’avais rencontré plusieurs fois lorsque je rendais visite à ses parents lors de nos courts séjours dans mon village d’origine. 

C’était un jeune homme débordant de vitalité, de gentillesse et d’enthousiasme. Quentin était marié à Marlène et ensemble ils avaient deux filles, Ambre 6 ans et Garance 4 ans. Le matin du lundi 8 juillet, Quentin a été tué lorsque la Jeep restaurée qu’il conduisait a quitté une route de montagne. 

Pour l'insant, personne ne sait exactement ce qui s’est passé. Aurait-il eu un problème mécanique avec un véhicule vieux de 80 ans, a-t-il été prit d’un malaise ou distrait par ce qu'il aurait pu voir, par son téléphone ou toute autre chose ? 

Nul ne semble le savoir et on ne le saura peut-être jamais. Ce qui est certain, c'est la terrible tragédie que sa disparition entraîne pour ses deux jeunes filles, son épouse et ses parents. 

Nos plus sincères condoléances à tous les membres de cette famille dont le cœur est irrémédiablement brisé.

mardi, juillet 09, 2024

Un moyen garanti de battre Trump

Après le premier débat présidentiel entre Biden et Trump, j’avais suggéré le remplacement de Joe Biden par de meilleurs candidats, et j’avais même évoqué un « ticket » Gavin Newsom-Liz Cheney. C’est bien cela, Gavin Newsom comme président et Liz Cheney comme vice-présidente !

Bien qu’inattendu et, dans une certaine mesure, un peu choquant, il s’agit d’un duo iconoclaste, imaginatif et hors des sentiers battus qui pourrait ouvrir la voie à l’apaisement des inquiétudes qu’auraient les électeurs républicains et indépendants, réticents à voter pour Donald Trump, mais prêts à soutenir un tel duo. 

Ce serait la combinaison hybride parfaite, démocrate-républicain, capable non seulement de représenter un mélange pratique de toutes les opinions américaines au niveau exécutif, mais aussi de constituer une formidable opportunité de rassembler une Nation éclatée.

Ainsi, ils pourraient recommencer une ère de dialogue constructif entre les tendances politiques opposées, un esprit de compromis et une gouvernance active pour le bien du peuple, remplaçant les querelles constantes qui ont marqué notre climat politique et notre réalité depuis que le « Tea Party » a fait son entrée au Congrès. 

Dois-je également mentionner que tous deux sont jeunes, intelligents, imposent le respect, savent parler en faisant de vraies phrases et contrastent fortement avec les deux vieillards grincheux parmi lesquels nous sommes obligés de choisir. 

Tous deux ont de larges entrées dans les deux partis américains traditionnels, généreraient une puissante énergie, constitueraient une alternative intelligente à Trump et seraient le catalyseur d’un renouveau national alors que nous nous préparons le 250e anniversaire du pays !

lundi, juillet 08, 2024

Une piste de ski australienne surchargée …

Pendant l'été, j’adore aller jeter un œil à l’une des stations de ski qui me tient toujours au cœur, cachée bien loin au sud de nos chaleurs estivales de l’hémisphère nord, afin de me rafraîchir un peu et vérifier si l’enthousiasme qui animait autrefois la station de ski australienne de Mount Buller, dans l’État de Victoria, n’a pas diminué malgré un manque évident de neige, au moins le week-end dernier lorsque cette vidéo a été tournée. 

La principale zone pour débutants s’appelle Bourke Street, du nom de l’artère centrale de Melbourne, à cause de sa circulation et de son intense animation. Beaucoup l’appellent « la piste de ski la plus fréquentée de toute l’hémisphère sud » car ce n’est vraiment pas facile de s’y trouver quand on fait ses premières glissades sur les planches compte tenu des usagers qui s’y entassent certains week-ends, entre skieurs, de snowboardeurs, piétons et même chiens errants tentant tous de se faufiler dans cet espace bien confiné. 

En depit de mon coté incroyant, voir la scène me fait penser qu’en haut, il doit quand même y avoir un Dieu, jouant au contrôleur du trafic à ski ! Les domaines skiables australiens comme le mont Buller sont à la fois à basse latitude (37°.08’ sud) et à basse altitude (village à 1 500 mètres d’altitude et sommet à 1 780 mètres pour un dénivelé continu de juste 280 mètres) ce qui signifie qu’une bonne couverture de neige et qu’un ski décent ne sont jamais garantis. 

La population de Melbourne (plus de 5 millions) se rend principalement à cette station pour la journée ou le week-end comme elle n’est située qu’à environ 3 heures de route. Elle offre quand même 7 000 lits à ses visiteurs, avec 22 remontées mécaniques ayant une capacité de 40 000 skieurs à l’heure. C’est ici que j’ai enseigné le ski en 1971 et 1972. Comme j’y ai passé de merveilleux moments, c’est un peu là que j’ai décidé que je ferai du ski ma carrière pour la vie ! 

dimanche, juillet 07, 2024

Interview de la dernière chance pour Biden ?

Nous avons regardé l’interview de Biden par Stephanopoulos vendredi soir, diffusée en direct sur ABC. À notre avis, elle n’a pas réussi à accomplir ce que lui et ses partisans espéraient pour lever le doute sur ses chances de réélection.

George Stephanopoulos a posé les bonnes questions, mais Biden n’a pas répondu à la plupart d’entre elles ou s’il l’a fait, c’était mauvais ou incomplet. Nous pensons qu’il ne se rend même pas compte de ce qui lui tombe dessus ; c’est bien triste ! 

Son langage corporel démontrait de la colère et du ressentiment face à toutes les questions qui lui tombaient dessus. Un vieil homme en colère ... Lorsqu’on lui a demandé s’il avait regardé une rediffusion de son débat avec Trump, il a d’abord dit qu’il ne s’en souvenait pas, puis a répondu « Non ». 

Au lieu de projeter une image sûre et calme de sa personne, sa voix et son langage corporel ont trahit tout le contraire. Nous pensons qu’il est cuit et qu’il doit être remplacé.

samedi, juillet 06, 2024

Virée à ski au Chili …

Dès que l’équinoxe d’été est passé, le ski envahit à nouveau mon esprit et alors que la température grimpe et que tout se réchauffe rapidement, mon seul échappatoire à ski semble être vers l’autre hémisphère. Je consulte les différents webcams d’Argentine, d’Australie, du Chili, de Nouvelle-Zélande et même d’Afrique du Sud, pour prendre la température de ce qui se passe sous les cieux de la Croix du Sud. 

Cette année, le Chili est plutôt gâté en neige très tôt dans la saison. Portillo, qui se trouve tout près de la frontière argentine au Chili, a reçu plus que sa juste part de poudreuse et en utilisant les webcams disponibles, j’ai reconstitué une matinée. skis aux pieds. dans cette station qui ne semble pas trop surchargée. 

En 1946, Emile Allais était venu au Chili pour participer au développement des stations de Portillo et de La Parva, devenant par la meme occasion le premier directeur de l'école de ski de Portillo jusqu'en 1954, avant de laisser la place à Stein Ericksen en 1955. Située à 160 km de Santiago, cette station est soud une latitude basse (32,83°S), est à peine assez haute à 2 880 m d’altitude à la station, avec un dénivelé de 762 m partant de 3 310 m au sommet et descendant jusqu’à 2 548 m en dessous de la station. 

Petit, le domaine skiable n'occupe que 5 km2 de terrain et presque tous les visiteurs sont hébergés dans le même hôtel, skient sur 35 pistes desservies par 5 télésièges à pinces fixes et 9 téléskis, dont le fameux Roca Jack, connu sous le nom de « Va et vient ». Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un endroit super cool, donc si vous vous sentez oppressé par la canicule estivale, allez-y et profitez de faire quelques bons virages pendant qu’il y a de la neige ! 

vendredi, juillet 05, 2024

Juges soudoyés à la Cour Suprême ?

Ce que j’appelle maintenant la « demi-douzaine de salopards », ces six juges qui, en théorie, devraient être justes et impartiaux, pourraient très bien avoir été soudoyés par des éléments malfaisants et dévoyés de manche avec le GOP et ses dirigeants trumpistes. 

Qu’est-ce qui pourrait bien provoquer leur décision étrange d’accorder un pouvoir despotique à un président ? Juste un dérapage idéologique ? 

Je ne crois pas. Les tenants et les aboutissants de cette histoire n’ont simplement qu’à être parfaitement caché à la vue de tous pour que la voie soit libre et que le complot vaille la peine d’être lancé par les six juges nommés à vie.

Poutine en pourrait être l’instigateur présumé car il aimerait bien voir son invasion de l’Ukraine se terminer en victoire totale pour atteindre avec succès ses objectifs hégémoniques. Il est suffisamment roué pour faire passer n’importe quelle somme d’argent sur des comptes offshore afin de garantir un transfert totalement opaque en faveur de nos juges. 

Il pourrait également s’agir des Chinois, des Iraniens, qui le sait vraiment ? Bien que je ne puisse rien prouver pour l’instant, il est tout aussi difficile de réfuter cette piste évidente pour faire pencher la balance de la justice de manière totalement illogique, absurde et corrompue. En dehors d’une victoire massive des démocrates (Président et Congrès) en novembre, je me demande comment l’Amérique peut se sortir de cette situation dévastatrice …

jeudi, juillet 04, 2024

La fête du 4 juillet et moi …

Suis-je un fervent patriote ? Pas tout à fait, je dois l’avouer. Le drapeau américain ne flotte pas sur ma maison et je me sens davantage citoyen du monde. 

Je vois beaucoup de sectarisme dans le patriotisme affiché un peu partout en Amérique, et compte tenu de l’infestation massive du virus MAGA sur nos politiciens de droite et notre majorité fanatique à la Cour Suprême, je suis franchement dégoûté par ce qui se passe dans un pays que j’admirais il n’y pas longtemps encore.

J’espère seulement que cela va changer, car les États-Unis ont pris un funeste tournant et je suis tout, sauf d’humeur festive, en ce 248e anniversaire de ma nation de résidence …

mercredi, juillet 03, 2024

Trump, Biden, et leurs « béquilles » présidentielles

Après sa prestation hésitante et plutôt sénile lors du débat de jeudi, Joe Biden prononçait un discours beaucoup plus énergique en Caroline du Nord le lendemain, si bien que ses supporters politiques ont dit : « Voyez, comme il est bon, il y arrive bien, pas juste ce discours enflammé, mais aussi celui sur l’État de l’Union… » 

Bon, ces gens, dont Obama et Pelosi font partie, étaient soit malhonnêtes, soit pas bien malins, car ils ont oublié une différence essentielle entre ce débat raté et ces discours officiels. Ce qui a fait toute la différence, c’est un appareil appelé prompteur ! Cet outil a été inventé à la fin des années 40 et le président Eisenhower a été le premier à s’en servir dans les années 50. Obama a tellement aimé cet appareil qu’il en est devenu accro.

Pour ceux qui ne connaissent pas cette petite merveille, elle consiste en deux ou trois écrans qui invitent l’orateur à voir et lire un texte électronique qui se déroule au fur et à mesure qu’un discours est prononcé à la télévision. Cela permet à quelqu’un de regarder directement l’objectif de la caméra tout en lisant un script, créant l’illusion que l’orateur a mémorisé son discours, ou parle à l’improviste, tout en regardant son audience droit dans les yeux. 

Tous les grands discours politiques sont écrits à l’avance, parfois par l’orateur, mais la plupart du temps par des rédacteurs de discours lorsqu’il s’agit de Biden ou de Trump. Les orateurs qui peuvent prononcer un discours brillant « à l’improviste » ne représentent qu’une minuscule exception, et les téléprompteurs fonctionnent mieux pour les personnes qui ont du mal à mémoriser et qui ont le trac quand elles doivent parler en public, tout comme Biden ou Trump. 

Cela demande juste un peu d’entraînement, mais même quelqu’un assez stupide peut faire bonne impression en l’utilisant, du moment qu’il sache lire. Donc voilà, vous avez compris, quatre ans après son dernier débat avec Trump, Biden a toujours utilisé un téléprompteur et malgré un entraînement intensif avec des notes sous les yeux, avant le débat, notre pauvre président s’est retrouvé parfaitement aux abois, piégé comme un chevreuil ébloui par des phares, alors qu’il essayait de se dépatouiller pour enchaîner des phrases tout seul sans l’aide de ses deux écrans. 

Il s’en est suivi un désemparement total, une véritable de crise de panique et une incapacité totale de dire ce qu’il aurait dû. Avec son arrogance habituelle, ses mensonges énorme, son apparente assurance et sa grande gueule, Trump a vomit son charabia habituel et s'en est tiré. 

Comme quoi, une trop grande dépendance à la technologie peut torpiller un débat, une campagne et une carrière politique !

mardi, juillet 02, 2024

« Le couteau »

Il y a quelques jours, je finissais de lire « Le couteau », le dernier livre de Salman Rushdie, même si je n’avais pas pu aller plus loin que la page 15 de ses « Versets Sataniques » que j’avais trouvé extrêmement difficile à lire, il y a de ça une dizaine d’années, et qui m’avait laissé perplexe quant à la raison pour laquelle l’Ayatollah Khamenei avait décidé de faire exécuter son auteur juste pour du charabia. 

Il a fallu que ma femme me convainque de lire l’histoire de ce qui s’est passée le matin du 12 août 2022, quand Salman Rushdie, qui venait de monter sur l’estrade de l’institution Chautauqua, dans le nord de l’État de New York, où il allait parler de la sécurité des écrivains, avait été attaqué par un fou armé d’un couteau qui l’avait poignardé 14 fois, le faisant presque mourir et en même temps lui faisant perdre son œil droit. 

Dans ce livre, il explique l’agression et ses conséquences traumatisantes, mais il surtout la façon dont il a canalisé l’événement sans ressentiment, mais juste avec indifférence et mépris à l’égard de son agresseur. 

Ce que j’ai retenu de cette lecture, c’est que j’allais faire d’avantage attention à ce que je j’écrirai dans le futur car les idées choquantes, cela peut coûter cher ! 

En conclusion, un bon livre, écrit dans son propre style que j’ai cette fois apprécié.

lundi, juillet 01, 2024

Instinctivement à l’aise …

La défaite écrasante de Macron aux élections législatives françaises et l’effondrement de Biden derrière son pupitre jeudi dernier, valident ce que j’ai toujours pensé de ces deux hommes politiques, et cela me dit que tous les efforts faits pour expliquer leur défaite par leurs partisans respectifs n’aideront pas beaucoup l’avenir politique des deux hommes.
Dans les deux cas, leur problèmes était déjà mis en scène et ce qui s’est déroulé ces derniers jours a juste matérialisé ce qui était autant prévisible qu’inévitable pour ceux qui faisait un peu attention. C’est pourquoi cette semaine, je commence à avoir une plus grande appréciation à l’égard de mon instinct politique …