samedi, août 31, 2024

Cerveau ou Entrailles ?

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui concerne mes pensées, mes sentiments et mes émotions, il semble que je les perçoive davantage en écoutant mes entrailles, qui semblent mieux liées à mon corps et qui me donnent plus d’indices, plutôt qu’en écoutant mon cerveau, qui ressemble davantage à un ordinateur froid et factuel. 

Ai-je tort de penser ainsi ? Je ne minimise en aucune façon le rôle du cerveau, mais j’ai l’impression que le reste de mon corps envoie souvent des signaux forts sur ma vie telle que je la vis. Nous parlons beaucoup de nos « intuitions » et c’est vrai. Notre système digestif, souvent appelé notre « deuxième cerveau », a une influence sur nos émotions. Par exemple, le stress peut entraîner des problèmes digestifs et certains aliments peuvent affecter notre humeur. 

Bien sûr, le cerveau traite et interprète ces signaux en fin de compte, mais nous ressentons ces éléments au plus profond de notre corps. En ce qui concerne la réponse émotionnelle, le système limbique du cerveau, notamment l’amygdale et l’hippocampe, jouerait un rôle clé dans le traitement des émotions, à la fois consciemment et inconsciemment. 

La science nous dit également que notre cortex préfrontal, situé à l’avant du cerveau, est responsable des fonctions cognitives d’ordre supérieur comme la planification, la prise de décision et la maîtrise de soi. C’est à partir de là que nous trions nos émotions et formulons nos choix. 

Cela dit, je continue de croire que le reste de mon corps peut fournir des indices précieux sur mon état émotionnel et que le cerveau me fait savoir à sa manière l’interprétation de ces sentiments. Pour moi, notre ventre est un bien meilleur messager que ce qui se passe entre mes deux oreilles. 

Et vous ?

vendredi, août 30, 2024

Négocier le prix des meubles

Il y a douze ans, nous avions acheté deux fauteuils inclinables pour notre salon. Nous les avons bien utilisés, si bien en fait, que je devrais dire qu’ils ont maintenant amorcé leur déclin, alors en début de semaine, nous sommes allés dans notre magasin de meubles local pour voir les nouveautés. 

Comme tout le monde, nous avons vu des pièces qui ont retenu notre attention et d’autres qui nous ont laissés froids, mais je dois dire que nous avons tous été choqués par les prix qui semblaient avoir augmenté bien au-dessus des 37 % du coût de la vie pendant la même période, avec des augmentations qui allaient de 50 à 100 % !

Alors, que faire ? Les nouveaux fauteuils, fabriqués en Suède, étaient très élégants, très confortables et beaucoup plus pratiques que ceux que nous avions et nous avons donc conclus que nous en avions besoin. Ce que nous n’avons pas aimé, c’est le prix qu’en voulait le marchand et qui, malgré ma demande insistante, n’a pas voulu baisser d’un centime. 

J’ai donc commencé à chercher sur Internet et, après deux jours de recherche et de négociations, j’ai pu trouver des prix beaucoup plus intéressant, d’abord dans un magasin de Denver à 22 % moins cher, puis chez un revendeur californien à 32 % de moins, dans les deux cas rendus à Park City ! Ne pensant pas pouvoir faire beaucoup mieux, nous avons donc décidé d’acheter ces fauteuils. 

Presque immédiatement, je me suis demandé si j’aurais pu encore faire mieux. C’est alors que j’ai passé en revue les éléments que j’aurais pu oublier ou négliger dans ma recherche. Je pensais avoir fait un travail approfondi, comme comparer les prix de ce modèle et de ce type de chaise, vérifier les prix en ligne par rapport aux magasins locaux et même les discounteurs. 

J’avais également une assez bonne compréhension du marché, des ventes et des promotions. Puis, j’ai appris que, comme toujours, le timing est primordial, car lors des soldes de fin de mois ou de trimestre, les détaillants offrent souvent des rabais pour atteindre les objectifs de vente. Cela s’applique également aux jours fériés comme notre prochaine fête du Travail (le 2 septembre). Les articles en exposition dans le magasin peuvent également être de bonnes affaires, mais dans notre cas, le besoin d’une paire complète éliminait cette possibilité. 

Savoir bien négocier est toujours essentiel. Après m’avoir demandé le prix que j’avais payé, la détaillante de Denver m’a félicité pour mon excellente négociation validant ainsi ma transaction. Il eut été très difficile de faire mieux et j’étais satisfait de notre nouvelle acquisition !

jeudi, août 29, 2024

Les techniques douteuses de Trump

Trump a récemment fait le tour de tous les talk-shows prêts à lui donner une audience. L’un d’eux était avec Dr. Phil, personnalité de la télévision américaine et auteur, mais surtout connu animer le talk-show « Dr. Phil ». 

Il est titulaire d’un doctorat en psychologie clinique et a été lancé dans l’émission d’Oprah Winfrey. à la fin des années 1990. Oprah a ensuite aidé McGraw à lancer son propre programme, Dr. Phil, en septembre 2002. 

L’émission est formatée comme une série de conseils, pas comme une émission de télévision vraiment sérieuse. 

Hier, Trump a fait ce que je pense être des déclarations déjantées dans cette émission, comme affirmer encore que l’élection de 2020 était truquée, qu’il aimerait que Jésus vienne compter les votes, et qu’il y avait 38 millions de bulletins de vote envoyés en Californie alors qu’il y a à peine 25 millions de personnes éligibles pour voter. 

Regardez par vous-même… 

mercredi, août 28, 2024

Ski d’été par procuration ?

Jusqu’à présent, cet été, j’ai passé énormément de temps à observer ce qui se passait dans la station de ski de Portillo, au Chili, et grâce à des webcams bien placées, j’ai pu assister au déroulement d’une belle saison de ski en direct, sans grandes foules (seuls les clients de l’hôtel semblent dévaler les pistes) et ce qui semblait être une excellente couverture de neige. 

J’ai capturé la vidéo il y a trois jours. Mais ce qui était encore plus impressionnant pour les yeux avertis, fut ma capacité à observer les téléskis emblématiques à cinq personnes de front, unique à Portillo, connus sous le nom de « Va-et-vient » et construits par Poma pour les pistes de Roca Jack, Condor, Las Vizcachas et El Cara Cara. 

Ces pistes sont des couloirs d’avalanche abrupts, interdisant l’utilisation de pylônes. 

  Ces remontées mécaniques uniques sont constituées de poulies ancrées dans les rochers surplombant la piste, qui permettent à cinq skieurs à la fois de remonter la pente de Roca Jack inclinée à 27 degrés pour un dénivelé de 265 mètres. Si vous regardez la vidéo ci-jointe sur un assez grand écran (50 cm ou plus), vous verrez un point noir qui monte là où se trouve la flèche. 

Cette remontée arrive seulement à 50 mètres en dessous du départ de la descente des Championnats du monde de 1966. 

Vous pouvez accéder aux webcams de Portillo ici, et si vous souhaitez me rejoindre l'été prochain pour skier là-bas pour de vrai, si les conditions sont assez bonnes, faites-moi signe. Pour l'instant, ouvrez grand vos yeux et faites le plein de ski et de plaisir hivernal !

mardi, août 27, 2024

Bientôt 40 ans à Park City

Hier, cela faisait juste 39 ans que notre famille arrivait à Park City à la fin de l’été 1985 et nous entamons maintenant notre quatrième décennie dans cette communauté. Rétrospectivement, ce fut un changement couronné de succès, mais aussi une décision plutôt audacieuse dans le sens où je quittais un bon emploi et nous quittions une charmante maison sur la côte Est pour un avenir incertain dans l’Ouest.

Bien que notre fille fut trop jeune pour l’apprécier, ma femme et mon fils de 6 ans détestaient tous les deux cet endroit désertique et dépourvu d’arbres ; il leur faudrait au moins un an pour s’y habituer. Aujourd’hui, tous deux, autant que moi, adorent vivre en Utah. 

Cette étape illustre également le pouvoir des rêves ou l’atteinte d’objectifs. L’un des miens était précisément de « posséder une maison contemporaine dans la meilleure partie des Rocheuses ». Je crois y être parvenu !

lundi, août 26, 2024

Observez Trump en action !

Le 23 août, Trump s'exprimait lors de son premier meeting dans la banlieue de Phoenix, en Arizona, juste après la convention démocrate. Cela lui donnait l'occasion d'ajuster son message maintenant que Harris est la candidate officielle. 

Nous avons décidé de regarder ça, pour voir comment Trump, âgé de 78 ans, se comportait maintenant que Biden ait été « malicieusement » échangé en faveur de Harris. Il a passé beaucoup de temps à se pencher sur un nouveau surnom pour Kamala Harris, « La camarade Kamala », tout en prononçant son prénom de travers, comme il sait si bien le faire.

Trump a quand même commencé son discours en faisant des ouvertures aux électeurs indépendants et aux démocrates mécontents, affirmant qu'ils étaient en train de le rejoindre comme une traînée de poudre. 

Pour étayer cette affirmation, Trump a donné la parole à Robert F. Kennedy Jr. qui, quelques heures avant ce rassemblement, avait annoncé qu'il suspendait sa campagne et soutenait Trump. Eh bien, pour faire court, Trump a toujours le même discours, reste aussi mauvais que jamais et radote sur les mêmes sujets négatifs et dystopiques. 

Je sais qu’on ne peut pas apprendre aux vieux singes à faire la grimace, mais je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi des millions d’Américains paraissent assez idiots pour croire à son message autant insensé qu’usé. 

Vous pouvez regarder la vidéo entière ici si vous n’avez rien de mieux à faire.

dimanche, août 25, 2024

Les méga-stations sortent-elles du ski ?

A la surprise générale, il y a quelques jours, POWDR, un conglomérat nord-américain de ski assez petit bien que non-négligeable, propriétaire de 10 stations, a annoncé qu’il en vendait deux (Killington et Pico, toutes deux dans le Vermont) à un groupe d’investisseurs locaux.

La société ne compte pas s’arrêter là, car elle prévoit également de mettre en vente plusieurs de ses autres stations de ski, comme Eldora, dans le Colorado, Mt. Bachelor, dans l’Oregon, et SilverStar, en Colombie Britannique. 

Elle prétend malgré tout qu’elle restera fidèle à ses autres stations, notamment Boreal et Soda Springs en Californie, Copper Mountain au Colorado ainsi que Gorgoza, Woodward et Snowbird en Utah et ses deux contrats de concession dans nos Parcs Nationaux. 

Cela signifierait-il que POWDR s’inquiète soudainement du changement climatique et d’une croissance limitée, voire difficile, de son activité de ski ? Il sera intéressant de voir à quelle vitesse et avec quel enthousiasme Alterra et Vail Resorts « mordent » aux offres de vente offerte par cette société basée à Park City …

samedi, août 24, 2024

Mon avis sur la Convention Démocrate

J’ai regardé la majeure partie de la convention et les excellents discours des Obama et d’Oprah Winfrey, y compris bien sûr l’élocution de clôture de Kamala Harris. J’ai aimé l’ensemble du programme sur les quatre soirées et je pense que Harris est en bonne voie pour battre Trump. 

Pourquoi ? Parce que le regain d’enthousiasme dont elle bénéficie ne peut être qu’attribué à son plus jeune âge ainsi qu’à l’énergie et à l’enthousiasme qui l’accompagnent. Biden et Trump sont vieux, sur la défensive, grincheux et négatifs. 

Ils ne sont plus à même de diriger, ils sont sur une voie de sortie. Je sais de quoi je parle, j’ai 76 ans. Peuvent-ils juste des administrateurs ? Peut-être, mais ils ne seront pas capables de bien réagir aux crises ou aux événements imprévus. À leur âge, ils sont aussi flexibles qu’une plaque de verre et ne peuvent plus s’adapter à un monde en rapide mutation. 

Avec le départ de Biden, Trump est presque le nouvel octogénaire et est gelé sur place, incapable de changer de ton ou d’expression. Même chose pour Kennedy qui a 70 ans, qui arrête sa campagne qui a été rendu totalement obsolète par Kamala. Il n'avait de sens que lorsqu'il était encore le seul choix un peu moins vieux que Biden et Trump et pouvait être considéré par certains comme une alternative légèrement meilleure. 

Maintenant qu'il a été éclipsé par Harris, ses électeurs se tourneront vers elle, et n’iront certainement pas comme promit vers M. Négatif, alias Donald Trump.

vendredi, août 23, 2024

Si Covid vous intéresse ...

Alors que je pensais être presque guéri de mon Covid, ce virus incontrôlable me réservait encore une surprise. 

Tôt le matin, le 16 août, 12 jours après avoir été testé positif et avoir pensé que j’étais sorti de mon infection, je me suis réveillé avec une violente douleur dans la partie gauche de la poitrine. Je me suis levé, suis allé préparer le café du matin et la douleur s'est transférée sur la partie supérieure de mon épaule gauche, toujours aiguë, mais elle allait complètement disparaître 30 minutes plus tard. 

Le lendemain matin, la même situation se répétait principalement sous forme de douleurs à l'épaule gauche, et même scénario le lendemain matin. J'ai envoyé un message à mon médecin pour avoir un rendez-vous le lendemain, lundi. Tôt dans cette journée du 19 août, je me suis réveillé juste après minuit avec une autre douleur aiguë à l'épaule, j'ai alors envisagé de me rendre aux urgences, mais je ne voulais pas paniquer ma femme. 

J'ai donc attendu mon rendez-vous l'après-midi au cabinet médical où on m'a fait un ECG et envoyé immédiatement aux urgences de l'hôpital de Park City. Là, après un autre ECG et une une prise sang, il s’est avéré qu’il y avait de la troponine dans mon sang. Il s’agit d’une protéine présente dans les cellules du muscle cardiaque. 

Normalement, les niveaux de troponine dans le sang sont si bas que seuls les types de tests les plus sensibles peuvent les mesurer. Mais lorsque le muscle cardiaque est endommagé, la troponine s’infiltre dans la circulation sanguine, augmentant son niveau dans le sang. 

C’était le marqueur d’une crise cardiaque, mais après 24 heures de tests supplémentaires, une échographie cardiaque et un test de stress complet, il a été déterminé que mon taux élevé de troponine n’était pas lié à une crise cardiaque, mais à une inflammation du cœur aiguë causée par Covid. J’avais appris un nouveau mot et j’étais rapidement renvoyé chez moi en bonne santé. 

Ma bataille avec Covid avait duré plus de deux semaines et je ne souhaite pas ce genre de complications à qui que ce soit !

jeudi, août 22, 2024

Pierrot Meugnier, 1946-2024

J’ai rencontré Pierrot pendant la première saison où j’ai enseigné le ski à Avoriaz, il y a plus de 54 ans. Je me souviens qu’il était différent, drôle, avait un sens de l’humour que j’aimais beaucoup et qu’il laissait toujours des rayons de soleil dans son sillage. 

Il y a plus de 2 ans, j’avais appris que Pierre était devenu paraplégique, à cause d’une vertèbre cancéreuse. Il s’était souvenu de moi parce qu’un demi-siècle plus tôt, j’avais pris sa défense lorsqu’il avait été harcelé par un moniteur de ski de l’école de ski de Morzine. 

Je me suis alors mis à appeler Pierrot régulièrement, j’ai toujours été impressionné par son attitude positive, son esprit toujours enjoué, la détermination à toute épreuve dont il avait fait preuve pour retrouver progressivement sa mobilité jusqu’à ce que son cancer revienne et malheureusement gagne la partie. Je suis triste qu’il nous ai quitté trop tôt et il va tous nous manquer ! 

Mes plus sincères condoléances à Lisette, son épouse, ses fils Pierre et Remy, leurs épouses et ses petit-enfants Florine, Léo et Nolan.

mercredi, août 21, 2024

Cyber-éternité ?

Je ne suis plus très actif sur les réseaux sociaux, mais je maintiens toujours une présence sur LinkedIn, une plateforme créée specialement pour les entreprises et l’emploi. Lancée en 2003 elle fait désormais partie de Microsoft depuis 2016 . 

J’y étais actif lorsque je croyais encore pouvoir travailler comme consultant autour des années 2010, mais j’ai depuis compris que c’était du rêve. Il y a quelques jours, j’avais décidé de jeter un œil à ce site et j’ai réalisé que j’avais toujours 467 « followers » (personnes qui me ‘suivaient’) récupérés au fil des ans.

J’ai ensuite procédé à explorer cette liste et, à ma grande surprise, je me souvenais presque de tous ces gens ! Ce qui m’a arrêté, cependant, ce sont les nombreuses personnes qui sont mortes depuis qu’elles ont commencé à me « suivre ». Probablement une mauvaise – je devrais dire « mortelle » – idée de leur part !

J’en ai trouvé 14 qui n’étaient plus de ce monde et d’un clic de souris, je les ai propulsés vers l’éternité. Cela m’a fait réfléchir, mais pourquoi, bon sang, la famille, les héritiers ou autres proches associés à ces malheureux n’ont-ils jamais pris la peine de les retirer de ce genre de site ? Quelque chose à ne pas oublier le jour où nous quitterons ce monde de bien laisser des instructions précises pour éviter ce genre d’oubli. 

Je suis sûr que ces mêmes personnes décédées hantent toujours Facebook, Instagram et Twitter (maintenant X) et pour moi, je pense qu’après tout c’est peut-être là le meilleur moyen d’accéder à la vie éternelle…

mardi, août 20, 2024

L’éternel débat : Beatles contre Rolling Stones

J’ai toujours été un fan fidèle et passionné des Beatles, et j’ai donc vu, entendu et lu beaucoup de choses publiées sur ce groupe. En ce moment, je suis en train de finir de lire « All You Need Is Love: The Beatles in Their Own Words (2024)», un recueil d’entretiens intimes avec Paul McCartney, Yoko Ono, George Harrison, Ringo Starr, leurs familles, amis et associés d’affaires, menées par Peter Brown, un proche des Beatles, et l’auteur Steven Gaines entre 1980 et 1981, durant la préparation de leur best-seller, « The Love You Make ». 

Seule une petite partie de ces transcriptions avaient été révélées. Celles-ci sont uniques et sincères. Toute l’information, les anecdotes, les impressions et autres expériences, ainsi que le calibre des personnes qui y ont contribué, ont du poids pour des fans comme moi. Cela m'oblige à comparer Beatles et Rolling Stones, ces deux géants du rock and roll. Bien que ces deux groupes aient connu un immense succès, leurs parcours ont été très différents en termes de réussites et de longévité. 

Les Beatles étaient réputés pour leur paroles exceptionnelles, leurs expérimentations musicales innovantes et leurs liens interpersonnels forts. Leurs premières années ont été marquées par une solide amitié qui a alimenté leur créativité. Leur capacité à faire constamment évoluer leur musique, en passant d’un rock'n'roll primitif à l'expérimentation psychédélique et au-delà, était sans précédent. 

Cependant, des tensions internes ont commencé à faire surface à mesure que le groupe gagnait en maturité. Les différences artistiques, associées aux pressions de la célébrité, de l’argent et du reste, ont finalement conduit à leur rupture. Bien qu'ils aient réussi à produire une musique révolutionnaire au cours de cette période, les fissures dans leur relation étaient évidentes. 

D'un autre côté, les Rolling Stones ont été construits sur une base d'énergie brute et un esprit iconoclaste. Le duo Mick Jagger et Keith Richards a fourni une force créative constante qui a maintenu le groupe uni pendant des décennies, malgré un changement permanent. Leur capacité à maintenir un son cohérent, basé sur le blues, tout en incorporant des influences contemporaines a contribué à leur longévité. 

Bien sûr, on peut dire que si le duo principal des Stones a survécu du mieux qu'il a pu, le groupe a connu des changements importants parmi ses musiciens au fil des ans. Cela a peut-être eu un impact négatif sur leur alchimie globale et leur direction musicale à certains moments. De plus, leur image de mauvais garçons qui leur collait à la peau, bien que commercialement réussie, a peut-être limité leur audience par rapport à celle des Beatles. 

Avec le recul, la cohésion et l'esprit aventureux des Beatles les ont propulsés vers des sommets sans précédent, mais en fin de compte, leurs tensions internes ont conduit à leur disparition prématurée. Les Rolling Stones, avec leur noyau plus stable et leur engagement inébranlable envers une musique issue du blues, ont atteint une longévité remarquable mais ont peut-être sacrifié une partie de l’originalité musicale qui a caractérisé l’œuvre des Beatles.

lundi, août 19, 2024

La fin des grosses commissions dans l’immobilier ?

Ce week-end dernier, de grands changements ont été apportés à la façon dont nous allons acheter les biens immobiliers aux États-Unis. Nous ne verrons pas les résultats tout de suite, cependant, car cela prendra du temps à se définir. 

Jusqu’alors, les agents immobiliers étaient payés grâce aux commissions liées au prix de vente du bien immobilier. Par exemple, l’agent qui a mis en vente et vendu une maison et l’agent qui a guidé l’acheteur tout au long du processus d’achat se partageaient une commission de 6 % à parts égales. 

Pour une maison d’un million de dollars, cela représentait 60 000 dollars. Il n’était pas nécessaire d’être très intelligent ou instruit pour gagner ces tas d’argent, grâce au principe du monopole éprouvé depuis la nuit des temps. C’est vrai, beaucoup d’argent pour peu ou pas beaucoup de travail ! 

Désormais, les acheteurs qui n’avaient pas à payer de commission à l’agent qui les aidaient à acheter la maison vont devoir signer un contrat pour qu’ils soient payés pour leurs services au lieu d’être payé par l’agent du vendeur. Beaucoup vont refuser et choisiront de traiter directement avec l’agent du vendeur. En théorie, ces changements devraient rendre le processus d’achat et de vente d’une maison moins coûteux et, semble-t-il, plus transparent.

À mon avis, il faudra un certain temps pour que le marché trouve ses marques. Il faut savoir qu’il y beaucoup trop d’agents immobiliers, et que, selon moi, 10 % d’entre eux bénéficient de 90 % des transactions et donc des commissions. Cela signifie que la plupart de ces agents crèvent de faim, tandis qu’une infime partie prospère. 

Maintenant, que peut-il se passer ? Les commissions vont baisser considérablement en pourcentage. Ensuite, du pourcentage, elles pourraient se transformer en montants forfaitaires fixes, simplement parce que si une maison d’un million de dollars rapporte 60 000 dollars en commission aujourd’hui, une maison de 10 millions de dollars rapporte 600 000. 

Il y a manifestement quelque chose qui cloche avec ce système et cela appelle à faire d’importantes concessions. Il faudra quelques années au marché pour se ressaisir, pour intégrer et digérer une vague de nouvelles idées et innovations en matière de marketing et de tarification, du type Airbnb ou Uber, mais le processus ne sera plus jamais le même et, espérons-le, le consommateur (vendeurs et acheteurs) l’emportera, en empochant une différence bien méritée !

dimanche, août 18, 2024

Mes prévisions pour l’élection présidentielle

De temps en temps, mes amis français me demandent si je crois que Trump sera battu par Harris lors des prochaines élections de novembre. Voici ce que je leur réponds généralement : 

Les femmes représentent plus de 51 % de la population totale des États-Unis, mais elles sont plus nombreuses que les hommes à s’inscrire sur les listes électorales. Ces dernières années, le nombre de femmes inscrites aux États-Unis a généralement tourné autour des 7,5 à 10 millions supplémentaires par rapport aux hommes. 

Ces femmes espéraient que Hillary décroche la présidence en 2016, mais à cause de Facebook, Vladimir Poutine et Julian Assange, cela ne s’est pas produit. Entre-temps, la Cour suprême des États-Unis a étouffé le droit à l’IVG. Cela a créé une colère généralisée chez les femmes qui vont sauter sur l’occasion d’élire Harris. 

De plus, lors des élections de 2018, 2020 et 2022, les sondages étaient toujours surestimés en faveur des républicains, mais tout était différent au lendemain de l’élection. Cette année, la tendance devrait se répéter, car de nombreuses femmes républicaines ne voteront pas comme leurs maris. 

Pour aggraver la situation, Trump commence à perdre la tête. Il n’arrive pas à rester focalisé sur les sujets importants pour l’électorat et a un besoin malsain d’attaquer son adversaire en l’insultant sans même parler des mensonges qui sont les seules choses intéressantes sortant de la bouche de cet individu qui se comporte comme s’il avait juste 4 ans. 

À presque 80 ans, il a amorcé son déclin et, pire encore, n’a pas compris qu’on attrape plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre. Son comportement erratique va s’amplifier à l’approche de l’élection et, par conséquent, il risque d’aliéner beaucoup de ses partisans moins « sanguins » (républicains modérés et indépendants) qui risque de ne pas vouloir aller voter et affecteront négativement l’élection des républicains se battant pour les sièges du congrès. 

À moins que le duo Harris-Walz ne commette d’énormes bourdes en cours de route, attendez-vous à un raz-de-marée en leur faveur le jour J. L’élection présidentielle de cette année finira par être pour, et autour des femmes américaines.

samedi, août 17, 2024

L’art d’être hypocrite

L’autre soir, je regardais « America at the Crossroads » sur PBS News. Judy Woodruff, une ancienne présentatrice de cette chaîne, interviewait Jamie Dimon, sans doute l’un des banquiers les plus puissants du monde et PDG de JPMorgan Chase depuis 2006. 

Je n’aime pas Chase, j’ai été un bon client de cette institution pendant des décennies et, sans raison valable, elle m’a soudainement refusé un important service auquel j’avais droit dans le passé. J’ai tout de suite changé de banque et tout va bien aujourd’hui. Woodruff a donc posé à Dimon des questions sur l’économie américaine et son climat politique et il a donné toutes les réponses hypocrites que j’attendais de lui. 

Son pedigree est néanmoins impressionnant. Il a siégé au conseil d’administration de la Federal Reserve Bank de New York à la fin des années 2010 et est depuis membre du conseil d’administration de la Business Roundtable, du Bank Policy Institute et de la Harvard Business School. Dimon a également été inclus dans les listes 2006, 2008, 2009 et 2011 du magazine Time, listant les 100 personnes les plus influentes du monde. 

En février 2024, le magazine Forbes estime sa fortune à plus de 2 milliards de dollars et l’année dernière, il a gagné 36 ​​millions de dollars. C’est donc 3 millions de dollars par mois, soit presque cent fois le salaire d’un caissier de banque, qui varie entre 2 826 et 3 418 dollars. Cela dit, Dimon a été le premier à reconnaître lors de l’interview qu’il était préoccupé par les inégalités sociales en Amérique (bien rassurant tout ça !). 

Au cours de l’interview (en anglais dans cette vidéo), il énumère de nombreuses mesures que le gouvernement américain devrait prendre pour remédier à cette inégalité croissante, mentionnant à peine la nécessité de taxer un peu plus les personnes de sa catégorie socio-économique, en évoquant la règle Buffett qui obligerait millionnaires et milliardaires à payer le même taux d’imposition que les familles de la classe moyenne et les travailleurs. 

Cette règle, inspirée par le milliardaire Warren Buffett, avait été proposée sans succès par Obama en 2011 et aurait appliqué un taux d’imposition minimum de 30 % aux personnes gagnant plus d’un million de dollars par an, affectant ainsi seulement 0,3 % des contribuables. 

Par ailleurs, Dimon a déclaré que les démocrates devraient arrêter de diaboliser Trump qui a eu « de bonnes idées » lorsqu’il était président, en faisant fi de son casier judiciaire et de son influence dévastatrice sur la société américaine. 

En conclusion, une interview en Téflon avec un gars en Téflon qui ne veut pas perturber son gagne-pain et qui ne semble pas vraiment se soucier de qui est derrière le gouvernail de notre pays … http://

vendredi, août 16, 2024

Trump en quête de crédibilité ...

Lundi dernier en soirée, Donald Trump et Elon Musk ont radotés assez longtemps, et je n’en ai suivi qu’une portion car l’émission était truffée de problèmes techniques. Trump, en ce moment semblant aux abois et en quête désespérée de visibilité, avait récemment déclaré qu’il n’avait « pas d’autre choix » que de soutenir les véhicules électriques après que Musk lui ait apporté son soutien, tout en sous-entendant que bien qu’il n’aime pas l’idée, il ne pouvait guère faire autrement. 

Je dois ajouter que si Musk a une certaine intelligence intellectuelle, Trump n’en a presque pas, et comme vous le découvrirez plus tard, nos deux gaillards manquent cruellement d’intelligence émotionnelle. 

Comme la majeure partie de la discussion n’était pas digne d’intérêt, j’aimerais concentrer cet article sur la crise climatique, un élément largement couvert lors de cette discussion entre Trump et Musk, ce dernier s’abaissant au sous-sol intellectuel de Donald et tous deux convenant que notre planète a bien assez de temps pour s’éloigner des combustibles fossiles, si jamais elle le faisait. 

Souvent qualifié de « canular » par Trump, le changement climatique est devenu un nouveau sujet de discussion pour notre vieux candidat qui a dit qu’il était « honteux » que l’administration de Joe Biden n’ait pas ouvert une vaste étendue sauvage en Alaska au forage pétrolier, a affirmé sans fondement que les agriculteurs devaient abandonner leur bétail en raison des réglementations climatiques et qu’une menace bien plus grande était posée par la perspective d’une guerre nucléaire. 

Entre autres stupidités, tous deux ont fait des affirmations décousues sur le changement climatique, notamment qu’il n’y avait aucune urgence à réduire les émissions de carbone, lors d’un échange qui « a plongé dans de nouvelles profondeurs de stupidité », selon Bill McKibben, un militant climatique chevronné et cofondateur de 350.org. McKibben a écrit que c’était « la conversation climatique la plus stupide de tous les temps ». 

Trump a déclaré « On ne peut pas s’en passer maintenant », à propos des combustibles fossiles. « Je pense que nous avons peut-être des centaines d’années de réserve devant nous. Personne ne le sait vraiment. » L’ancien président américain a ajouté que la montée du niveau de la mer, causée par la fonte des glaciers, aurait l’avantage de créer « davantage de propriétés en bord de mer ». 

Malgré les affirmations de Trump concernant de nouvelles plages (?), le niveau de la mer monte plus vite le long des côtes américaines que la moyenne mondiale, avec une élévation des eaux pouvant atteindre 30 centimètres ces 30 prochaines années – une augmentation qui équivaut à l’augmentation totale observée au cours du siècle dernier, selon les scientifiques américain. 

La réalité de Trump va totalement à l’encontre de ce fait, car il y aura beaucoup moins de propriétés « en bord de mer » que le pense le promoteur immobilier devenu président. Trump a même essayé d’être subtil en ajoutant : « La seule chose que je ne comprends pas, c’est que les gens parlent de réchauffement climatique ou de changement climatique, mais qu’ils ne parlent jamais de réchauffement nucléaire ». 

Ce commentaire m’a fait lever les yeux au ciel et j’en ai conclu que Musk et Trump ont besoin de longues vacances réparatrices ou d’une retraite indéfinie. Une autre belle perte de temps pour les 193 000 badeaux dont moi-même, qui ont suivi ces divagations !

jeudi, août 15, 2024

Ce que je pense de Kamala Harris

Depuis qu’elle s’etait présentée aux primaires présidentielles de 2020, je n’avais jamais été un vrai fan d’Harris. Elle fut l’une des premières candidates en lice à abandonner la course. 

Cela dit, rien à voir avec son travail de vice-présidence par la suite, ni positivement ni négativement. 

Alors que je n’avais qu’une hâte de voir Biden se retirer de la course présidentielle de 2024, j’aurais aimé voir des gouverneurs comme Newsom ou Whitmer prendre la tête, mais cela ne fut pas le cas. Biden avait choisit Harris comme sa de facto remplaçante. 

La façon dont cela a été accepté par l’ensemble du parti qui s’est immédiatement rangé derrière elle, constitua une surprenante démonstration d’unité qui fut assez réconfortante et m’a pleinement satisfaite. 

Je me suis dit que de toutes façons, elle serait bien meilleure que Biden et bien sûr largement supérieure à Trump, et que tout comme Volodymyr Zelenskyy l’avait fait pour l’Ukraine, elle a le potentiel de parvenir à la hauteur de la situation. 

Elle a de quoi séduire toutes les femmes du pays, soit 51% de l'électorat qui avaient été flouées lors de l’élection de Hillary Clinton en 2016 par le cocktail mortel de la décision de la Cour suprême sur l’avortement, l’horrible influence de Facebook, de Vladimir Poutine et de Julian Assange. 

Si elle ne fait pas de grosses erreurs et continue de bonne campagne, elle ne va pas juste écraser Trump lors du débat du 10 septembre, mais finalement gagner la course à la Maison Blanche !

mercredi, août 14, 2024

L’importance primordiale du lieu où nous vivons …

Beaucoup pensent que l’activité que nous exerçons – notre vocation – est de loin le choix le plus important que devons faire au début de notre vie active. J’ajouterais ensuite et presque à égalité que choisir un endroit où vivre qui nous convient est un autre choix critique que nous finissons tous par faire au cours d’une vie. J’aurais tendance à dire que cela supplante même le choix d’un partenaire ! 

En revenant à l’idée de ce lieu idéal de vie, j’aimerais souligner à quel point il peut contribuer au bonheur de chacun. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai grandi dans un petit écrin naturel et précieux qui s’appelait Les Lindarets, au dessus de Morzine-Avoriaz, que j’ai développé un goût prononcé pour les endroits uniques ou emblématiques, mais cela a dû planter cette graine en moi, tout comme un nid devient essentiel pour un oiseau. 

Parce que j’ai grandi sous leurs ombres monumentales, les montagnes ont toujours fait partie de ma vie, tout comme le bord de mer l’est pour tant d’autres. Tout au long de ma vie tumultueuse, mes besoins et mes envies étaient probablement un peu compliqués et difficiles à satisfaire, mais au final, j’ai fait de mon mieux pour un avoir une activité qui ne ressemblait pas à du travail, et ce lieu de résidence idéal où nous vivons depuis près de quatre décennies. La perfection totale étant rarement à notre portée, il faut donc sans cesse négocier et déplacer quelques pièces de puzzle pour trouver l’espace pour tous les compromis nécessaires !

Plus important encore, lorsque je commence à analyser rétrospectivement la nature des lieux où nous vivons, nous nous retrouvons avec une excellente qualité de l’air (sauf quand l’Ouest brûle), pas de bruit et beaucoup de calme autour de nous, un climat parfait, un terrain de jeu idéal avec une myriade de choses qu’il est possible de pratiquer si nous le voulions, mais au fil du temps, nous avons l’impression d’avoir de moins en moins besoin de tout cela. 

Cet endroit offre également un accès facile aux soins de santé, aux magasins et sert de point de départ vers les quatre coins de la planète, même si nous avons de moins en moins envie de sortir de notre bulle immaculée !

mardi, août 13, 2024

La conférence de presse de Trump

Si l’on s’intéresse à l’étude du comportement humain, Trump vaut vraiment la peine d’être observé. Le jeudi 8 août, il prenait la parole lors d’une conférence de presse à sa résidence de Mara Lago. Toujours un menteur autant créatif que prolifique, Donald Trump a répété ses invectives calomnieuses en s’en prenant à Kamala Harris, son adversaire dans la course à la présidence. 

Il n’avait pas à le faire. S’il avait été le bon vendeur qu’un politicien devrait être, il aurait pu dire que le ticket Harris-Walz était une amélioration par rapport à celui de Biden, mais qu’il était toujours de bien moindre qualité que le sien.

Il aurait également pu ajouter que l’ensemble du camp républicain du Congrès le soutenait à fond et que des sommités comme Elon Musk pensaient qu’il était indispensable à la santé de l’économie américaine. 

Il n’avait pas à se tirer une balle dans le pied de cette manière. S’il avait simplement dit cela, il n’aurait pas eu à insulter ses adversaires, car ce faisant, il a aussi insulté l’intelligence de ceux qui pouvaient encore lui prêter une oreille attentive. 

Il s’est simplement comporté – une fois de plus - comme un gamin de 10 ans ou une version dystopique de Pinocchio. Sa nature profonde est tout simplement méchante, point final. Cela en dit long sur l’intelligence de cet homme.

lundi, août 12, 2024

Regards olympiques dosés mais gratifiants !

Nous n’avons pas trop, mais suffisamment regardé les JO de Paris. C’était pour nous une petite dose quotidienne, sauf quelques jours où nous ne pouvions pas voir la télé, mais jamais plus de 45 minutes en moyenne (rectification : nous avons regardé la plus grande partie de la finale de foot masculin France-Espagne). 

En plus de ce martch et de la gymnastique, nous avons exploré d’autres disciplines, comme le VTT, le cross canoë, le BMX, le breakdance et l’escalade, parmi bien d’autres.

Dans l’ensemble, nous avons pensé que Paris avait fait un excellent travail pour mettre en valeur sa beauté naturelle et nous en étions très fiers. Une parfaite expérience !

dimanche, août 11, 2024

L’importance d’un chef de campagne politique efficace

Alors que Kamala Harris se lance dans sa course vers la Maison Blanche, d’excellents et efficaces conseillers deviennent essentiels. Au fil des ans, l’efficacité des directeurs de campagne présidentielle peut être classée à travers les résultats, les stratégies utilisées et l’adaptabilité d’une campagne au fur et à mesure de son évolution. J’étais curieux de voir si je pouvais obtenir des données historiques sur le sujet, et voici ce que j’ai trouvé. 

  • La tête d’une telle liste semble aller à David Plouffe, célèbre pour avoir mené la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008. Il avait utilisé des stratégies basées sur les données et sur une organisation à base populaire, ce qui se révéla la formule gagnante. Son intérêt pour la recherche numérique et les médias sociaux était particulièrement innovant pour l’époque. 
  • Le deuxième serait James Carville qui avait contrôlé la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, avec son slogan « C’est l’économie, idiot ». 
  • Le troisième, du côté républicain, est Karl Rove alias « L’Architecte », qui avait joué un rôle déterminant dans les campagnes de George W. Bush en 2000 et 2004. Il s’était distingué en créant une coalition d’électeurs et, pour l’époque, utilisait des analyses de données avancées pour cibler certains groupes démographiques. 

Ces directeurs de campagne se sont distingués par les idées stratégiques qu’ils ont utilisées, la capacité d’exploiter de nouvelles technologies et méthodologies et pour bien saisir la psychologie de l’électorat. Il est intéressant de noter que la campagne présidentielle de Kamala Harris fait une mise à jour complète de ses conseillers principaux, en reprenant le (même) David Plouffe évoqué ci-dessus.

Cela met fin à des semaines de spéculation et de travail acharné pour injecter un regard neuf sur la campagne abandonnée par Joe Biden le mois dernier. Plouffe est l’ajout le plus en vue d’une liste de nouveaux acteurs annoncés par la campagne Harris il y a quelques jours, dont le conseiller politique Brian Nelson, la gourou du message Stephanie Cutter, le stratège organisateur Mitch Stewart et le sondeur Terrance Woodbury. 

Harris doit se faire un devoir d’utiliser toutes les compétences qu’elle peut rassembler pour gagner !

samedi, août 10, 2024

JO de Paris : Chapeau à la jeunesse !

Regarder les Jeux Olympiques m’a rapproché de ma jeunesse, car chaque année qui passe ne fait que m’en éloigner de plus en plus. 

Je n’ai regardé les Jeux de Paris qu’une heure par jour et j’en ai peut-être raté quelques-uns quand j’étais trop malade pour le faire, mais pour moi, les Jeux Olympiques de Paris ont été une célébration de la vitalité de la jeunesse, en définissant les normes de beauté qui défient les normes traditionnelles avec des athlètes d’origines et d’ethnies diverses mettant en valeur leur apparence unique. 

Cette exubérance juvénile est à la fois exaltante et contagieuse. La passion, la détermination et l’esprit culotté de ces participants m’ont inspiré, démontrant que la beauté n’est pas seulement une question d’apparence physique, mais aussi de force intérieure et de confiance. 

Bien sûr, il y a toujours la beauté d’un corps sain et en forme qu’un vieil homme comme moi envie plus que jamais. La consécration de tous ces athlètes à l’entraînement physique est évident, et leurs physiques sculptés sont le résultat d’une discipline intense et d’un travail acharné. 

Finalement, j’ai apprécié le sourire des tous les olympiens, leurs rires et leur plaisir sincère à pratiquer leur sport, qui traduit bien leur vitalité juvénile. 

De quoi me faire oublier, tout en regardant, que mon âge n’est hélas pas une erreur administrative !

vendredi, août 09, 2024

Visite au « pays de la douleur »

Dans notre hémisphère nord, le mois d’août est la période préférée pour partir en vacances. 

Certains d’entre voyagent en Bretagne, vont sur la Cote d’Azur ou font ce grand voyage dont ils rêvaient depuis toujours au Canada. En ce qui me concerne, mon billet était pour le pays du Covid, un endroit où je n’avais jamais mis les pieds auparavant. 

En fait, c’est ma fille qui me l’a indirectement offert après être venue nous rendre visite le mois dernier. Elle l’a eu en premier dès son arrivée, l’a passé à sa mère, et environ 10 jours plus tard, alors que je jubilais en vrai macho, fort et impénétrable à ce genre d’ennui, il a trouvé le moyen de m’envahir. 

Comme mes deux dames avaient des cas plutôt bénins, j’ai d’abord pensé que cela ne m’affecterait même pas, mais assez vite, c’est devenu beaucoup plus méchant que ce qu’elles avaient subit. Toute ma poitrine était pratiquement paralysée, mes muqueuses remplie d’un produit indescriptible et, pire que tout, j’ai eu un mal de gorge si terrible que je ne pouvais plus parler. 

En plus de cela, j’ai passé des nuits terribles et je n’avais aucune énergie. J’étais dans une situation désespérée. Ce que je peux dire maintenant, c’est que la douleur, l’inconfort et la souffrance m’ont profondément affecté, moi qui pensais être un gros costaud. La première chose sur la liste, furent toutes mes d’activités quotidiennes qu’il fallut abandonner, et même en ne faisant rien j’étais épuisé ; allez comprendre ! 

Mes nuits étaient terribles et je n’avais aucun appétit. Bien sûr, j’etais suis assez déprimé et plus irritable car ma vie avait cessée d’être amusante. J’ai aussi du mal à me concentrer et à faire des choses faciles, ce qui me frustrait énormément. Enfin, je me sentais impuissant, hors de contrôle et je n’aimait pas ça du tout. 

Au fil des années, je me suis entraîné à être reconnaissant d’être en bonne santé, tout en ignorant à quel point les choses étaient de l’autre cote d la clôture. Mais quand j’y pense davantage, je me rends compte qu’il est facile de dire des choses pour « faire semblant ». 

Même si nous disons souvent « je ne voudrais pas être à sa place », il est impossible de ressentir la douleur que les autres endurent. Cette fois-ci, et dès que j’irai mieux, ma gratitude sera beaucoup moins superficielle et viendra davantage du fond du cœur !

jeudi, août 08, 2024

Apprend-t-on un vieux singe à faire la grimace ?

Pendant des années, j’ai hésité à m’investir dans l’apprentissage de l’espagnol, une langue très utile là où nous vivons, car tous les travailleurs manuels sont latinos de nos jours et ont pour la plupart des difficultés à communiquer en anglais. 

J’ai beaucoup tardé à m’y mettre en partie par paresse, mais aussi par peur qu’à plus de 70 ans, ce processus soit beaucoup plus difficile. Cela dit, j’ai sauté le pas le 3 juillet dernier et depuis, je n’ai pas manqué un seul jour. 

L’outil d’apprentissage que j’utilise est si bon qu’il compense largement ce qui pourrait être une capacité cognitive diminuée ou une mémoire défaillante. En fait, je n’ai jamais été aussi motivée à apprendre quelque chose de nouveau ou des trous de mémoire. J’attends avec impatience ma leçon quotidienne d’une heure et je ne la manquerais pour rien au monde.

 Mon objectif est d’avoir accumulé suffisamment de rudiments de la langue d’ici début octobre. C’est incroyable à quel point la technologie et des méthodes avancées peuvent faire pour atténuer les conséquences du processus de vieillissement. http://toutdroit.blogspot.com/2024/07/apprendre-une-langue-aujourdhui.html

mercredi, août 07, 2024

Trump doit se faire laver la bouche au savon …

Dans les pays anglo-saxon, se faire laver la bouche au savon est une punition physique qui a fait ses preuves et qui consiste à forcer une savonnette, dans la bouche d'une sale type comme Donald Trump, et obliger l’individu à y mordre à pleine dents avant avaler le tout dans le but d’améliorer sa façon de communiquer. 

Cette procédure toute simple remplit à la fois une fonction de « nettoyage » symbolique après l'infraction et de dissuasion, en raison de l'horrible arrière-goût qu’elle laisse. Lorsque les châtiments corporels étaient encore autorisés, ce lavage buccal étaient utilisé pour faire respecter la discipline aux enfants que ce soit à la maison ou à l’école, et étaient plus fréquemment administrés par les mères que par les pères. 

Comme elle laisse un très mauvais goût pendant longtemps dans la bouche, cette punition a encore ses partisans aujourd'hui. Cette forme de châtiment était courante aux États-Unis et au Royaume-Uni de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. 

Souvent utilisée en réponse aux grossièretés, mensonges, morsures, tabagisme ou manque de respect verbal, elle a considérablement diminué ces dernières années, au profit de méthodes disciplinaires parfois très discutables. Bon, un politicien doit être avant tout un excellent vendeur ce que Trump n’est pas.

Dans le cas peu probable où Harris et Trump débattraient un jour, elle devrait offrir cette thérapie bien savonneuse au candidat bientôt octogénaire, sans parler de l'image incontournable d’un ex-président à la bouche écumante et s'assurer qu'un gros camion américain suive la campagne avec assez de savonnettes pour faire barrage au volume impressionnant d'insultes, de mensonges et autres jurons proférés par le vieil homme.

mardi, août 06, 2024

Beau travail Jerome Powell !

Depuis très longtemps, et je dois avouer sans preuves, je soupçonnais que Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale, avait joué un sale jeu politique en refusant de baisser les taux d’intérêt alors que l’inflation était déjà bien partie à la baisse, d’autant plus que 1) Il est de conviction Républicaine et 2) Nous sommes à la veille d’une élection présidentielle que les républicains ne veulent pas perdre. 

Alors que notre pays pourrait maintenant basculer dans une récession généralisée, mes soupçons ont été confirmés puisque Powell est maintenant sous le feu des critiques qui l’accusent de faire de la politique avec l’économie en maintenant des taux d’intérêt élevés malgré des signes depuis longtemps évidents que l’inflation est en baisse. 

Les économistes, les membres Démocrates du Congrès et divers spécialistes pensent ouvertement que l’inaction de la Fed est davantage orientée à influencer l’élection présidentielle de 2024 qu’à soutenir l’économie américaine.

Le 2 novembre 2017, sachant qu’il n’est pas bon d’avoir un renard dans le poulailler, le président Donald Trump s’était dépêché de remplacer la Démocrate Janet Yellen par le Républicain Jerome Powell, pour diriger la Fed. Pas aussi intelligent et voulant se faire passer pour un « bon gars », Biden annonçait le 22 novembre 2021 son intention de maintenir Jerome Powell pour un second mandat à la tête de la Réserve fédérale. 

Vous pouvez maintenant comprendre pourquoi Powell a « joué le temps » pour aider autant qu’il le pouvait ses collègues Républicains, faisant ainsi passer Biden pour un bon à rien en lui faisant porter la responsabilité d’une mauvaise économie. J’espère seulement que, si elle est élue, Kamala dira à Jeremy de dégager et de profiter de sa retraite !

lundi, août 05, 2024

Conseils à Kamala Harris

Récemment, Donald Trump (DT) s’est mis à attaquer Kamala Harris (KH), la nouvelle candidate démocrate présumée, en utilisant des mots comme « conne comme un caillou », « clocharde », « risée » ou encore « machine à gaffe » entre autres jurons, et cela m’a laissé perplexe quand à la meilleure réponse à ces surnoms dégradants. 

Au départ, j’étais d’avis que la meilleure façon de répondre à ces insultes gratuites serait de rendre la pareille, mais après y avoir réfléchi davantage, il existe une meilleure façon de répliquer à ce genre de grossièreté et voici comment cela pourrait se dérouler, si jamais Trump avait le courage de débattre avec Harris comme il en est abondamment question en ce moment. 

KH : Il y a quelque chose qui m’a toujours mystifié, Donald, vous voulez savoir ce que c’est ? 

DT : Allez-y ka-mah-la, déballez ! 

KH : On m’a toujours dit que votre mère avait beaucoup de classe. Je suis sûr qu’elle vous a dit que pour réussir dans la vie, vous devriez être poli en toute circonstance et elle a du vous donner un exemple parfait. Pourquoi vous sentez-vous alors obligé d’utiliser un langage de charretier en parlant de vos adversaires politiques ? 

DT : Je vois pas ce que vous racontez, ka-mah-la ? 

KH : Eh bien, quand vous avez ces rassemblements avec des milliers de supporters, vous dites constamment « Biden le tordu » ou « Kamala Harris est conne comme un tas de cailloux », « une vraie clocharde » ou même « une machine à gaffer ». Nous, les démocrates, nous abstenons d’utiliser ce genre de langage qui est à la hauteur du caniveau. Votre mémoire serait-elle si mauvaise que vous auriez oublié les recommandations de votre mère d’utiliser un langage décent et respectueux ? J’aimerais savoir ? 

DT : Lorsque des gauchistes comme vous vont prendre le contrôle du pays et priver de leurs droits tous ces Américains qui travaillent d’arrache-pied, ça ne me laisse pas d’autre choix ! 

KH : Avez-vous déjà pensé que vous pourriez souffrir d’un déficit de vocabulaire ? Vous pourriez toujours suivre des cours particuliers pour améliorer ça, ce n’est pas compliqué et c’est assez abordable pour un milliardaire comme vous ! 

DT : Vous n’êtes qu’une sale vicieuse ka-mah-la ! 

KH : Bon, je ne devrais pas prodiguer des conseils gratuits à un adversaire, mais vous avez tellement terni votre image en utilisant un langage indigne de vos ambitions, qu’il vous faudrait au moins recommencer votre campagne électorale à partir de zéro pour vous rapprocher un peu plus de moi … 

DT : Ça pue la propagande communiste, ka-mah-la ! Vous devriez être mise en examen pour ingérence électorale ! 

KH : Continuons à débattre des vrais problèmes, Donald, mais avant de changer de sujet, je suis sûr que votre mère vous avait dit que vous attraperiez beaucoup plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre !

dimanche, août 04, 2024

Trump le scorpion et la grenouille électrice

Le blog d’aujourd’hui est inspiré de ce célèbre conte « Le scorpion et la grenouille ». Il s’agit en fait d’une fable qui nous raconte à quel point les gens très vicieux ne peuvent pas résister à blesser les autres, même lorsque cela va à l’encontre de leur propre intérêt. Cette fable parfois attribuée à Ésope semble nous être parvenue de Russie au début du 20e siècle. Je me suis permis de la transposer dans notre Amérique d’aujourd’hui. La voici, j’espère qu’elle vous plaira !

Le scorpion Trump voulait traverser la grande rivière de la démocratie, mais comme il ne savait pas nager, il avait demandé à une grenouille Démocrate de le porter sur son dos. La grenouille répondit : « Savez-vous à qui vous parlez ? Je n’ai peut-être pas l’air bien maligne, mais je suis aux antipodes de vos partisans déplorables !» 

Une grenouille Républicaine MAGA nageant dans la rivière s’est ensuite vu poser la même question par le scorpion Trump, mais elle a refusé, en disant : « J’emmène mes enfants à leur cours de natation, et je suis déjà en retard. Mais si vous n’avez pas de moyen de transport à mon retour, je serai honorée de vous aider… » 

Quelques instants passent et une grenouille Indépendante apparaît prête à traverser la rivière. Elle aussi invitée à transporter Trump le scorpion sur son dos, elle hésite d’abord, craignant que le scorpion ne la pique en plein milieu du cours d’eau, mais le scorpion promet de ne pas le faire, soulignant qu’il annulera Obamacare, baissera les impôts et arrêtera de dépenser nos sous en Ukraine si la grenouille, encore dubitative, le porte sur son dos, et qu’il se noierait de toute façon si il piquait celle-ci au beau milieu de la rivière. 

La grenouille Indépendante, toujours « indécise », accepte cet argument et transporte le scorpion Trump vers l’autre rive. À mi-chemin, Trump la pique alors violemment, les condamnant tous deux. 

Dans un ultime souffle, la grenouille mourante demande à Trump : « Pourquoi m’as-tu piqué, espèce de connard, tu connaissais pourtant les conséquences ? », ce à quoi le Scorpion Trump lui répond : « Je suis désolé, mais je n'ai pas pu résister à cette pulsion. C'est dans ma nature ! »

samedi, août 03, 2024

Pourquoi personne ne boycotte X (Twitter) ?

Au début, j’étais un admirateur d’Elon Musk, j’ai même acheté la voiture qu’il fabriquait, mais en juillet 2023, après qu’il ait acheté Twitter et soit devenu ouvertement pro-Trump, j’ai supprimé mon compte « X ». J’ai naïvement pensé que le comportement étrange de Musk allait créer un exode massif vers d’autres plateformes, mais cela ne s’est pas produit, et à ce jour, je me demande encore pourquoi il n’y a pas eu de boycott de X. 

En fait, il y a des tas de raisons à cela malgré le comportement déroutant d’Elon Musk. Tout d’abord, il y a la question de la force de l’habitude chez les usagers, car l’effort requis pour changer ou se désengager complètement d’une plateforme comme X peut dissuader beaucoup de gens. 

Ensuite, il y a la masse critique de la plateforme qui devient plus précieuse à mesure que davantage de personnes l’utilisent. En qualité d'entreprise privée X/Twitter,, affirme avoir « 200 à 250 millions » d'utilisateurs actifs quotidiens à travers le monde. Il n’y a aucune plateforme similaire que s’en rapproche. De nombreux utilisateurs estiment qu’ils doivent rester sur Twitter pour rester en contact avec leurs amis, suivre l’actualité ou interagir avec les communautés, ce qui rend plus difficile leur départ. 

Une autre question est où va-t-on si l’on quitte X/Twitter ? Bien qu’il existe des plateformes alternatives, tous les utilisateurs ne les trouvent pas attrayantes ou efficaces pour leurs besoins. Je dois aussi reconnaître que les gens ne sont pas tous comme moi et ont des opinions divergentes sur le comportement et les décisions d’Elon Musk. 

Certains pensent que des actions individuelles, comme le boycott, n’auront pas beaucoup d’impact sur la plateforme ou son orientation, ce qui les incite à rester fidèles à celle-ci. De même, les réseaux sociaux sont une source de divertissement et d’engagement et ce n’est pas parce que certains ne sont pas d’accord avec le comportement du président qu’ils vont tout lâcher. 

À moins d’un boycott bien orchestré et mené par des personnalités influentes après que Musk ai poussé le cochonnet un peu trop loin, X/Twitter continueront leur petit bonhomme de chemin. Dommage pour moi, mais c’est souvent ce qui arrive quand l’opinion qu’on tient est minoritaire !

vendredi, août 02, 2024

Je sais que fumer est mauvais pour la santé !

L’indice de qualité de l’air (IQA) aujourd’hui à Park City est d’environ 90 et selon les spécialistes, c’est l’équivalent de fumer 2 cigarettes par jour.

Il y a en ce moment près de 80 incendies dans les États de l’Ouest Américain qui nous entourent et notre air environnant est enfumé depuis plus d’une semaine. Donc si vous le faite le compte, j’ai fumé tout le paquet virtuel ! 

Nous ne devrions pas faire d’exercice en extérieur, mais nous le faisons quand même, donc à partir de demain, nous essaierons de porter un masque. Est-ce qu’il filtrera les microparticules ? J’ai mes doutes la dessus, mais je suis presque sûr que nous nous sentirons en securité. 

En attendant, le Congrès envisage de renommer les Montagnes Rocheuses en « Smoky Gauloises Range » (Le Massif des Gauloises) !

jeudi, août 01, 2024

Quand ma vie a pivoté ...

Ici, je fais un jeu de mots, car une grande partie du succès et de la réputation des fixations de ski Look reposait à l’époque sur le succès de son modèle Look Nevada et Pivot N17. 

Cela dit, il y a environ 50 ans, j’ai fait le long voyage séparant Montriond, le village où j’ai grandi, de Nevers, une bourgade bien ennuyeuse perdue au centre de la France, en faisant plus de 5 heures de route pour un entretien d’embauche qui allait changer ma vie.

Le travail était quelque chose dont j’avais désespérément besoin, le salaire était bon, près de 50 000 Francs par an, une belle somme en France pour 1974, et c’est pour cela que j’ai accepté le poste tel qu’il m’était proposé ! 

Avec le recul, je me rends compte aujourd’hui que j’aurais dû faire un peu plus de recherche sur ce travail et peut-être faire 7 heures de trajet supplémentaire pour aller jusqu’à Kreuzlingen, en Suisse, sur le Lac de Constance, afin de rencontrer René Plancherel, mon prédécesseur. J'aurai voulu apprendre de sa propre voix tout ce qu’impliquerait ce poste, comprendre ce qui se passait vraiment chez Look, pourquoi il avait quitté son emploi et ce qui m’attendait au tournant.

À cette époque, les fabricants de fixations comme Look et Salomon se livraient une bagarre terrible et avaient à leur service des suisses comme chef de course (le lausannois Jean-Lou Sarbach travaillait pour Salomon) ce qui facilitait le payement des coureurs Français ou Italiens sur des comptes bancaires helvétiques.  

Si une telle rencontre avait été possible et que Plancherel (aujourd’hui décédé) avait accepté de bavarder un peu avec moi, j’aurais appris énormément de choses, même si je suis presque sûr que de tout façon j’aurais sauté sur l’emploi offert. 

En tout cas quelque chose à ne pas oublier si jamais je me réincarnerais !