Dans notre hémisphère nord, le mois d’août est la période préférée pour partir en vacances.
Certains d’entre voyagent en Bretagne, vont sur la Cote d’Azur ou font ce grand voyage dont ils rêvaient depuis toujours au Canada. En ce qui me concerne, mon billet était pour le pays du Covid, un endroit où je n’avais jamais mis les pieds auparavant.En fait, c’est ma fille qui me l’a indirectement offert après être venue nous rendre visite le mois dernier. Elle l’a eu en premier dès son arrivée, l’a passé à sa mère, et environ 10 jours plus tard, alors que je jubilais en vrai macho, fort et impénétrable à ce genre d’ennui, il a trouvé le moyen de m’envahir.
Comme mes deux dames avaient des cas plutôt bénins, j’ai d’abord pensé que cela ne m’affecterait même pas, mais assez vite, c’est devenu beaucoup plus méchant que ce qu’elles avaient subit. Toute ma poitrine était pratiquement paralysée, mes muqueuses remplie d’un produit indescriptible et, pire que tout, j’ai eu un mal de gorge si terrible que je ne pouvais plus parler.
En plus de cela, j’ai passé des nuits terribles et je n’avais aucune énergie. J’étais dans une situation désespérée. Ce que je peux dire maintenant, c’est que la douleur, l’inconfort et la souffrance m’ont profondément affecté, moi qui pensais être un gros costaud. La première chose sur la liste, furent toutes mes d’activités quotidiennes qu’il fallut abandonner, et même en ne faisant rien j’étais épuisé ; allez comprendre !
Mes nuits étaient terribles et je n’avais aucun appétit. Bien sûr, j’etais suis assez déprimé et plus irritable car ma vie avait cessée d’être amusante. J’ai aussi du mal à me concentrer et à faire des choses faciles, ce qui me frustrait énormément. Enfin, je me sentais impuissant, hors de contrôle et je n’aimait pas ça du tout.
Au fil des années, je me suis entraîné à être reconnaissant d’être en bonne santé, tout en ignorant à quel point les choses étaient de l’autre cote d la clôture. Mais quand j’y pense davantage, je me rends compte qu’il est facile de dire des choses pour « faire semblant ».
Même si nous disons souvent « je ne voudrais pas être à sa place », il est impossible de ressentir la douleur que les autres endurent. Cette fois-ci, et dès que j’irai mieux, ma gratitude sera beaucoup moins superficielle et viendra davantage du fond du cœur !
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