samedi, juin 30, 2018

Coupe du monde de foot

Jusqu'à présent, j'ai totalement ignoré la Coupe du monde de football, pas seulement parce que cela se passe dans la Russie de Poutine, qui n'est désormais plus sur la liste de mes pays préférés, mais aussi parce que je ne suis pas du tout « accro » du foot, du basket ou encore moins du baseball.
Le sport pour moi se passe en tant qu'acteur, mais pas du tout dans la peau du spectateur, et s'il m'arrive de regarder quelques courses de ski, c'est tout simplement parce que j'adore ça ou plutôt parce que je suis obsédé par la glisse.

Bien sûr, il m'est arrivé de regarder des finales en sports d'équipe quand mes équipes nationales ou locales y était impliquées, mais c'est à peu près tout; Les sports d'équipe ne font pas partie de mon ADN.

Au bout du compte, j'ai du économiser un temps phénoménal en n’étant pas assis à regarder des sports d'équipe à la télévision ou dans les stades. C'est difficile à chiffrer mais ça doit être impressionnant et c'est en grande partie ce qui me permet de redistribuer tout ce temps pour skier et m'amuser en plein air. Pour aujourd'hui, allez les Bleus !

vendredi, juin 29, 2018

Hit the road Jack?

Mardi dernier, pour les élections primaires de l'Utah, Jack Rubin, un candidat de droite (Républicain, comme on les appelle chez nous) qui habite dans mon quartier, s'est présenté pour le siège vacant dans le district sénatorial 26 de l’état de l'Utah.

Juste pour vous situer, ce district est aussi étendu que la région Provence Alpes Côte d'Azur. Un nouveau venu à Park City, celui-ci a démarré sur le chapeau des roues avec une campagne impressionnante, composée de multiples interviews et de lettres de soutien dans les médias locaux, plus un effort titanesque, jamais vu auparavant, de panneaux électoraux plantés partout dans l'immense territoire en question.

En dépit de ses efforts gigantesques, le nouveau venu n'a pas compris que l'énorme région géographique dans laquelle il s'était présenté, était de culture d'avantage « Mormone » que moderniste comme l'est Park City.

Il vient donc d'en faire les frais. Le républicain Ronald Winterton a remporté 43,37% des voix. Le second, Gorum, en a récolté 33,84%, tandis que Rubin a du se contenter de 22,79%.

La démocrate Eileen Gallagher affrontera donc le républicain Ronald Winterton en novembre, et dans l'immédiat, Rubin devra ramasser tous ses panneaux rouges qu'il avait plantés un peu partout, quelques semaines auparavant.

Comme le chantait si bien Ray Charles dans « Hit the road, Jack », notre malheureux candidat devra lui aussi « tailler la route » pour récupérer toute sa publicité ...

jeudi, juin 28, 2018

Combien d'immigrants illégaux aux USA ?

Si vous aviez demandé à n'importe qui quel était le nombre « d'immigrants illégaux » aux États-Unis entre le début du siècle et aujourd'hui, on vous aurait répondu invariablement « environ 11 millions ! » 

C'est un nombre remarquable parce que c'est le seul qui reste le même au fil des ans. Par contre, le S & P 500 (Bourse Américaine) n'était que de 1 425 en janvier 2000 avant de presque doubler aujourd'hui. Un téléviseur à écran plat de 122 cm coûtait 10 000 dollars en 2000 et ne coûte plus que 300 dollars aujourd'hui. Vous voyez où je veux en venir.

Si l'accord de Bretton Woods n’était jamais intervenu, et s'il fallait remplacer l'or par un étalon plus fiable pour nos monnaies, on choisirait sans aucun doute le nombre « d'illégaux » vivant aux États-Unis, pas vrai ? Pas tout à fait, à mon très humble avis.

D'abord je ne crois pas en ce nombre immuable (et fictif) de 11 millions. Estimer ce chiffre est extrêmement difficile, voire impossible, car il n'existe aucune base de données centrale sur les étrangers en situation irrégulière.

Nous n'avons guère que des estimations pifométriques et comme les « illégaux » ont d'excellentes raisons de mentir quand ils sont interrogés sur leur statut d'immigration, ces chiffres ne peuvent être que fantaisistes.

Ma conclusion est que personne ne connaît avec certitude ce nombre dont on parle tant. Il pourrait être de 15 à 25 millions ou peut-être même bien plus. Quelle est votre estimation?

mercredi, juin 27, 2018

Si j'étais directeur général de Sundance Resort

Nous adorons faire une balade jusqu'à Sundance ; depuis Park City c'est juste à 45 minutes de route, de l'autre coté de la montagne. Cette mini station de ski est blottie sous le mont Timpanogos et sous la protection permanente de M. Robert Redford, son propriétaire.

Il y a moins d'un an, j'avais suggéré sur ce blog que je sois nommé directeur de l'entretien de la station. Aujourd'hui, je vise un peu plus haut et j'aimerais le poste de directeur général. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Nous étions juste là dimanche passé et avions envie d'une glace. Le temps était très beau et il faisait à peu près 25 degrés. Nous sommes rentrés dans le magasin qui servait un peu de nourriture et de boissons et avons patiemment fait la queue. Nous ne pouvions pas voir de glaces parmi ce qui était offert à la consommation, mais nous nous souvenions en avoir mangé l'année précédente.

Au bout de six ou sept minutes c’était à nous d’être servi. J'ai demandé à l'employée:

« Avez-vous de la glace ? »
Pour toute réponse, un regard vide, un court moment de silence et celle-ci dit: Je pense que oui ».
Je poursuis : « Quels parfums avez-vous » ?
L'employée : « Juste du chocolat. »
Moi : « Peut-on l'avoir sur un cône ? »
L'employée : « Non, juste dans une coupe … »
Moi : « Sayonara ! »

Un service aussi pathétique s'appelle « une occasion manquée » et alors que l'arrière de ce magasin d'alimentation et de souvenirs ainsi que celui du seul restaurant que comptent les lieux était encore un peu animé il y a quelques années, l'endroit est aujourd'hui à la fois déserté et mal tenu. Pas un chat.

Si j'étais le directeur général, je louerais tous ces espaces à des artisans-marchants et à des petits restaurants pour créer ce qui manque à Sundance aujourd'hui : un minimum de vie, pure et simple. Je maximiserais aussi les revenus en ajoutant ces quelques petits commerces sans pour autant rendre l'endroit trop mercantile, chose que Redford n'approuverait jamais.

Eh bien voila, le seul problème est que je ne suis pas encore le directeur général de Sundance !

mardi, juin 26, 2018

Paul McCartney retourne à Liverpool

Hier, j'ai enfin regardé la fameuse vidéo créée par James Corden, qui anime le « Late, Late Show » (Émission de fin de soirée) de la chaîne américaine CBS.

Cela servait de promotion pour le nouvel album de Paul McCartney, intitulé « Egypt Station ». Je n'aime pas les artistes qui poussent leurs dernières créations à la télévision et à la radio, mais cette promo était tellement originale qu'elle m'a tapé à l’œil.

If faut aussi que j'avoue que je suis un fan inconditionnel des Beatles et que ce clip était remarquablement bien ficelé. Je ne vous raconterai donc rien, mais si vous avez 25 bonnes minutes à passer pour vous distraire, si vous supportez la langue anglaise et aimez le chanteur, il faut que vous regardiez ça!

lundi, juin 25, 2018

Une course « classique » de ski d'été

Bien avant l'ère des voyage intercontinentaux bon marché, les skieurs des Alpes s'entraînaient sur leurs glaciers et, le plus souvent, sur des névés qui duraient une bonne partie de l'été, au lieu de faire le voyage jusque dans l'hémisphère sud.

Dans mon coin d'origine, les Hauts-Forts, la plus haute montagne du Chablais qui surplombe Avoriaz, offrait un champ de neige skiable assez longtemps pour organiser une compétition de ski d’été.

Une course commémorative, connue sous le nom de « Coupe Émile Marullaz », y était organisée pour la première fois il y a soixante ans, et à ce jour, aurait été programmée 36 fois.

Il fallait juste avoir assez de neige pour piqueter un petit parcours de slalom dans la combe d'Arare. L'épreuve de l'an dernier avait été annulé quand la neige n'a pas pu tenir jusqu'à la date prévue.

À mon grand regret, je n'ai jamais pu assisté à aucune de ces courses, mais je me souviens des premières qui ont eu lieu, souvent autour du 14 juillet, lorsque l’Équipe de France de ski venait à grand renfort d'effectifs participer et que la manifestation apportait un supplément d’activité à notre restaurant familial des Lindarets.
Ces jours glorieux sont désormais derrière nous et aujourd'hui, l’épreuve est devenue d'avantage une course ludique, bien locale, où la fête qui suit la compétition est devenue l'objet principal des organisateurs.

Cela dit, juste hier, Ambroise Paget de Combloux, âgé de 18 ans, et Laurence Lazier de Morzine, qui n'est autre que la compagne de Cyprien Richard, ont brillamment remporté les épreuves hommes et dames.

dimanche, juin 24, 2018

Ceux qui ont voté pour Trump

Dans le monde entier, les gens raisonnables s'accordent à dire que Trump est mauvais, mais aujourd'hui, ma question s'adresse à sa « base ». Qui sont les gens qui ont fini par voter pour cet affreux bonhomme ?

J'aurais tendance à repartir dans 4 casiers :

1. Les méchants 
Une catégorie assez large qui inclut tous les racistes, les xénophobes, les extrémistes ultra-conservateurs et les gens qui détestaient tellement Hillary Clinton que Trump était leur seule alternative.

2. Les crédules 
Le groupe est fait de gens très religieux qui croient tout ce qu'on leur dit sous la couverture de leur foi et croient aussi tous les politiciens qui leurs racontent tout ce qu'ils voulaient entendre. Un groupe d'individus pathétiques et irrécupérables.

3. Les cons 
Un bloc important de personnes qui sont des cas désespérer et auraient probablement tous besoin d'une longue thérapie. Ils trouvent leur nourriture spirituelle dans Fox News et les animateurs de talk-shows de droite, mais ne comprennent rien du tout aux finances de base et continuent de croire que Trump est un bon homme d'affaires et un excellent négociateur.

4. Une combinaison des trois groupes
C'est là où se trouve le plus grand nombre de supporters de M. Trump et c'est le noyau dur de sa « base ».

Comme vous pouvez le voir, ces quatre catégories sont indéboulonnables. Vous pouvez leur faire honte tout ce que vous voudrez, mais ils voteront toujours avec enthousiasme pour Trump en 2020 !

samedi, juin 23, 2018

Un revenu garanti pour les travailleurs ?

Je viens de finir de lire "Fair Shot", un livre écrit récemment par l'un de ces nombreux "cofondateurs" de Facebook, Chris Hughes, dans lequel il fait valoir que ceux qui font partie du « un pour-cent » parmi les plus riches des États-Unis, comme lui, devraient céder leur fortune de manière radicale pour financer un revenu garanti pour les travailleurs.

Ce n'est pas tout à fait ce qu'il dit dans le livre, car le mécanisme de financement se ferait en taxant l'essence et des tas d'autres choses.

L'idée n'est pas nouvelle et est couramment testée et débattue dans le monde entier.

Plus récemment, elle a fait l'objet d'un essai limité jugé en Finlande où l’idée semble avoir échoué après que 2 000 chômeurs Finlandais choisis au hasard se sont vu verser 560 euros par mois pendant une période d'essai de deux ans, sans avoir à fournir quoi que ce soit en retour.

J'ai toujours fait preuve d'un certain scepticisme par rapport à ce concept et, sauf peut-être pour les mères au foyer qui accomplissent un travail important, je ne suis pas un supporter. Cela dit, j'ai évolué un peu avec le temps, et je crois vraiment que le besoin d'un revenu de base garanti commence par un salaire minimum décent.

À l'heure actuelle, notre salaire horaire minimum aux États-Unis reste figé à 7,25 dollars (6,25 euros) et je pense qu'il devrait être augmenté à un niveau de 15 dollars (13 euros) ou plus de l'heure.

Pour des tas de bonnes raisons économiques, cette augmentation devrait être appliquée graduellement sur, disons plus de 7 ans, pour atteindre par exemple 17,75 dollars (15,30 euros) la 7e année, et de là, être revalorisée en suivant l'indice des prix.

Tout le reste des idées proposées ne sont qu'un rêve qui ne passera jamais.

vendredi, juin 22, 2018

Le destin de Solitude est réglé !

Le 20 juin, le nouveau groupe Alterra a annoncé qu'il achèterait Solitude Mountain Mountain Resort en Utah, amenant à 13 son nombre de stations en Amérique du Nord , y compris ses opérations héliski CMH au Canada.

Je pense qu'après avoir essayé en vain de vendre Solitude en même temps que Deer Valley, ses propriétaires Stearns et Penske, ne sachant pas trop quoi faire de cette petite station très difficile à gérer, ont simplement jeté l’éponge et choisi de s'en débarrasser plutôt que de continuer les opérations eux-même. Alterra n'a pas du débourser grand chose pour cette acquisition et certains pensent que les vendeur ont même du payer l'acheteur pour s'en débarrasser !

L'achat d'Alterra n'a donc rien de stratégique: Solitude, situé à 55 km de l'aéroport de Salt Lake City, est une petite station qui ne compte que 8 remontées mécaniques, 77 pistes et trois combes skiables, le tout répartis sur 485 hectares pour un dénivelé de 625 mètres.

Ce ne sera pas facile de transformer cette station de week-end, qui sert la zone urbaine de Salt Lake, en station touristique à part entière avec un tout petit centre et peu de logements. Ce qui est intéressant, c'est ce qui adviendra de Brighton, la station voisine.

Celle-ci touche Park City Mountain et serait le prolongement logique et stratégique à haute altitude de la station qui appartient desormais à Vail Resorts, le groupe rival d'Alterra. Ceci-dit, Boyne Mountain, la société mère de Brighton a déjà des accords avec Alterra grâce à son forfait Ikon pour sa station de Big Sky au Montana.

Le futur nous dira ce que va se passer, mais vu le rythme auquel vont les événements, nous pourrions être fixés assez vite …

jeudi, juin 21, 2018

L'inoubliable ballade en avion ...

Un jour de juin, il y a 50 ans, pendant mon service militaire dans l'armée de l'air française, j'ai été convoqué dans le bureau du capitaine.

À l'époque, je me trouvais à Solenzara, en Corse, où l'escadron auquel j'étais affecté était stationné pour effectuer une campagne de tir en mer Méditerranée. Le capitaine m'avait annoncé assez sobrement que mon père était décédé selon un câble qu'il venait de recevoir de ma base aérienne de Salon, près de Marseille.

Inutile de dire que j'étais à la fois choqué et désemparé et que je ne savais pas trop comment prendre la nouvelle. Il m'a alors dit qu'il pourrait me faire transporter à bord d'un avion de chasse de l'armée de l'air en direction de la base aérienne de Dijon, qui se trouvait juste à 300 km de chez mes parents.

En moins de temps que je n'ai pu réaliser ce qui m'arrivait, je me suis retrouvé dans un combinaison pressurisé, casqué et bien ficelé dans le cockpit de l'avion.

Juste après décollage, nous avons survolé cette île pittoresque qu'est la Corse, je me souviens encore avoir vu de la neige qui traînait autour du Monte Cinto, et après un vol rapide au dessus de la Méditerranée et des Alpes, nous atterrissions à Dijon.

Bien que j'adore voler, je n'avais pas vraiment apprécié ce drôle de voyage. De là, j'avais fait le reste du parcours en auto-stop jusqu'à la maison, où je suis arrivé en pleine nuit, appréhendant la situation qui m'attendait.

La porte d'entrée était fermée à clé, ce qui m'a surpris car je pensais que ma mère se serait attendu à mon arrivée cette nuit-là. Je me souviens d'avoir fait le tour de la maison jusqu'au jardin pour me retrouver sous la chambre de mes parents.

Ma mère a dû m'entendre car elle a parlé à mon père. Ma confusion a fait place au soulagement quand j'ai expliqué la raison de ma visite imprévue. Ma mère s'est exclamée : « Papa va bien ! » L'armée s’était tout simplement trompé et avait alerté la mauvaise recrue !

mercredi, juin 20, 2018

Chiffres du ski de l'Utah

Le nombre de journées-skieurs pour l'Utah viennent juste d’être publiées. Cette saison qui vient juste de se terminer compte 4 145 321 visites, soient une baisse de 9,6% par rapport à la saison précédente, qui elle était alors un record absolu.

Cette performance honorable s'est réalisée en dépit de faibles chutes de neige qui ne représentent que 60% de la moyenne sur 10 ans, avec des températures hivernales dans les stations entre 1,5 à 3 degrés Celsius supérieures à la normale.

Étant donné que le nombre de journées-skieurs par station n'est pas révélé, j'ai essayé une fois de plus de reconstituer la façon dont les skieurs se seraient répartis sur nos différentes pistes de ski.

Rien d'officiel, juste mon estimation toute simple !

mardi, juin 19, 2018

Démêler le nœud de l'immigration

Le sujet de l'immigration est au cœur de l’actualité ces jours-ci. Même si je crois que nous appartenons tous à la même planète bleue et que nous devrions pouvoir nous déplacer partout où bon nous semble, une telle libre circulation des personnes créerait le chaos et il faut accepter les règles établies et gérées par les gouvernements nationaux.

Le plus facile à comprendre et à traiter est le flux migratoire économique, basé sur le transfert de compétences qui sont en demande dans certains pays. Cela devrait également inclure les personnes désireuses de payer un prix d'entrée élevé.
L'immigration a aussi trois voies d'entrée supplémentaires : Le flux humanitaire avec ses réfugiés et demandeurs d'asile auxquels de nombreux États sont disposés à recevoir sous certaines conditions ; le regroupement familial; et l'immigration illégale.

Bien que je sois totalement favorable à ce que les gens se rendent dans un pays en fonction des compétences recherchées, une meilleure façon de traiter avec les demandeurs d'asile serait de s'attaquer au problème avec tous ces pays qui où les droits humains sont bafoués, ceux qui font l'objet de conflits et partout où le tissu social et économique est en lambeaux.

Les pays les plus riches ont la responsabilité de remédier à ces déséquilibres. Le regroupement familial a du mérite mais doit être limité à un minimum.

L'immigration clandestine, bien sûr, n'est pas acceptable et devrait être vigoureusement combattue à moins qu'elle arrange certains pays qui on ainsi la possibilité de fermer leurs yeux sur l'exploitation humaine qu'elle peut engendrer.

Comme dans tous les autres domaines, il faut rechercher et étudier les meilleures pratiques, en comparant les différentes politiques d'immigration du monde entier et en élaborant des compromis raisonnables et bien testés.

lundi, juin 18, 2018

Élever ses enfants irréligieusement

En tant qu'immigrés en Amérique et au loin de nos familles, nous n'avons subit aucune pression pour élever nos enfants comme il nous plaisait.

Catholiques non pratiquants, nous pensions qu'il serait hypocrite d'enseigner à nos enfants des principes religieux que nous ne suivions pas, et c'est pourquoi nous avons choisit de les éduquer en dehors de toute influence religieuse.

Les élever à Park City était ideal, car environ la moitié de la population était irréligieuse, même si la formidable influence Mormone assiégeait notre station de ski de toutes part.

Sans aucune éducation religieuse, mais avec l'exemple et les valeurs morales de leurs parents, nos enfants sont devenus des individus équilibrés, productifs et contribuant pleinement à la société.

Certaines études affirment que les enfants qui grandissent avec une éducation religieuse font moins de drogue et d'alcool et ne sombrent pas dans la délinquance, mais d'autres études montrent que les enfants élevés sans religion sont plus résistants à la pression de leurs pairs et beaucoup plus sensibles sur le plan culturel.

En rétrospective, je pense qu'éduquer des enfants en dehors de toute religion est la bonne façon de faire ; je crois fermement que le contraire équivaut à une forme de maltraitance.

dimanche, juin 17, 2018

Un résumé précis sur l'hiver

Le site Internet Opensnow.com fournit des statistiques intéressantes sur l'enneigement hivernal et nous aide à garder des souvenirs très précis.

Comme nous les avons vécus en Utah, les mois de novembre, décembre et janvier derniers ont été parmi les pires en matière d'enneigement depuis au moins 40 ans, jusqu'au 19 février. J'ai joint le graphique relatif à l'accumulation de neige de Park City.
  • La ligne bleu foncé est la moyenne des saisons de 1989 à 2010. 
  • La ligne verte est celle de l'hiver 2017-18; Il est facile de voir que nous étions bien en-dessous de la moyenne, atteignant un peu moins de 70% de nos accumulations quotidiennes de neige. 
  • La ligne bleu clair est la saison 2011-12, une autre saison des neiges lamentable. Les deux ont eu des démarrages lents, puis ont fait des retours modestes. 
  • La ligne rouge est la saison 2014-2015 qui a eu la distinction d'être la pire saison de l'Utah depuis au moins 1976-1977. 
Je l'avais presque oublié, ce qui montre à quel point notre mémoire nous joue des tours, sans statistiques écrites!

samedi, juin 16, 2018

Le névé de Jupiter

De ses 3 047 mètres d’altitude, Jupiter Peak domine Park City et, assez fréquemment, retient le dernier névé visible sur le massif, à l'exception ces jours, des énormes monticules de neige artificielle accumulés dans le « snow park », au pied des pistes.

Au fil des ans, et en fonction des chutes de neige et des températures post-hivernales, ce dernier névé disparaît entre la fin juin et la fin août.

Après avoir vécu la pire saison de neige que l'Utah ait connu depuis 76-77, voilà tout ce qu'il reste de neige sur Jupiter (photo au 15 juin) et celle-ci pourrait bien durer jusqu'au 24 juin, date la plus avancée parmi les observations que j'ai pu faire au cours de ces trente dernières années !

vendredi, juin 15, 2018

Parcours de vie, mentors et inspiration

Du point A au point B, ou au moins bien avant le point Z, nous continuons de trouver sur notre chemin des gens ainsi que des changements de direction qui nous font faire des ricochets de ci et de là, comme si nous étions la boule d'argent qui descend en rebondissant sur un flipper.

Bien sûr, nous prenons aussi des décisions volontaires ou instinctives qui vont aussi affecter, à divers degrés, notre propres parcours de vie. Aujourd'hui, j'aimerais me concentrer sur les gens ou les événements qui nous influencent, soit en nous guidant, soit en déclenchant et en facilitant nos décisions, qui peuvent avoir une influence énorme sur nos vies.

Quand je repense à ma propre expérience, je ne guère trouver qu'un ou deux mentors, quatre expériences de vie, un livre et presque une douzaine de personnes qui ont déclenché les idées qui ont eu le plus d'impact sur ma vie.

En d'autres termes, mes mentors ont été peu nombreux, les expériences de vie que j'ai pu avoir m'ont fortement impressionné, un seul livre m'a énormément influencé et le reste a été la somme de tous cette dizaine d'individus qui ont influencé ma vie .

Cela dit, où est ma responsabilité dans tout cela ? Avoir le courage, la folie et la curiosité de choisir un chemin radicalement différent !

jeudi, juin 14, 2018

"Deep Fake"

Quand je me suis réveillé ce matin à Park City, le ciel était d'un bleu d'azur parfait et je n'avais pas le moindre soucis, en tout cas, c'était ce que je croyais avant que je lise sur Bloomberg, un article expliquant ce que l'on entend par « Deep Fake » (Profondes Impostures en français).

Les informations mensongères sur Internet ne sont pas nouvelles, mais nous parlons ici de vidéos créées en utilisant l'intelligence artificielle, afin qu'elles puissent paraître crédibles, sous le couvert d'événements ou de déclarations inventés de toute pièces.

Si vous ne savez pas ce qui se cache derrière ces clips, vous n'allez pas vous y retrouver. Selon cet article, ces contrefaçons sont assez faciles à produire. À titre d'exemple, vous pouvez voir ci-dessous notre ancien président Barack Obama faire un discours entièrement fabriqué.

Les fausses nouvelles russes diffusées sur Facebook ont ​​déjà fait dérailler l'élection présidentielle américaine de 2016. Parce que les gens font d'avantage confiance aux vidéos qu'à toute autre forme de media, ce problème pourrait s'aggraver, car ces clips canulars risquent de se retrouver dans des campagnes politiques subversives.

Nous avons donc désormais tous de bonnes raisons de nous inquiéter !

mercredi, juin 13, 2018

Le soleil tourne autour de Trump

Bientôt, quand son règne sera enfin terminé, Donald Trump sera l'être humain le plus analysé sur toutes ses couture à travers la planète toute entière.

Pour couper court à l'analyse sans fin que les médias du monde entier vont nous servir pendant des années, j'aimerais simplement postuler que Trump ne s'intéresse qu'à lui-même. Point barre.

Pas à notre pauvre planète, pas aux États-Unis d'Amérique, pas plus au Parti républicain, ni à sa femme, ni même à ses enfants. Lui, lui et seulement lui.

Il est la quintessence du nombrilisme et, en tant que président de ce qu'on pourrait appeler le pays le plus puissant au monde, il est parfaitement bien placé pour ce genre d'exercice. Nous sommes malheureusement les seuls à ne pas en rire.

lundi, juin 11, 2018

Le comportement de Trump au G7

Je n'ai pas été choqué quand j'ai entendu parler du coup de colère que Donald Trump avait eu à l’égard de Justin Trudeau après le sommet du G7. Je n'ai pas été surpris non plus.
C'était du pur Trump et absolument conforme aux comportement qu'il avait montré tout au long de sa campagne électorale.

À cette époque, chaque Américain en âge de voter, savait que le bonhomme n'était pas taillé pour être président, mais parce que ceux-ci étaient crédules et totalement endoctrinés par la chaîne de télévision Fox News et les émissions de radio d’extrême droite, ces pauvres électeurs ont misé sur Trump en croyant à quelque miracle.

En me forçant un peu, j'arrive à comprendre cela, même si je pense que cet acte était aussi stupide que désespéré.

Aujourd'hui, les partisans de Trump qui lui restent encore fidèles, devraient finalement voir la bêtise qu'ils ont fait et l'admettre une fois pour toute.

Détrompez-vous ! Rien ne les fera changer car ils sont soit bien trop têtus, soit désespérément idiots.

Montagne, ski et chiffres

Dans son Rapport international sur le tourisme neige et montagne pour 2018, Laurent Vanat, l'expert suisse de la branche dresse un tableau complet du ski alpin, y compris snowboard, vélo-ski, etc.

Cette enquête, qui porte sur l'hiver 2016-2017, comptabilise un nombre de journées-skieurs en hausse de 4% par rapport à la saison précédente, malgré des conditions météorologiques assez médiocres en Europe.

Selon Vanat, il se serait « consommé » quelque 400 millions de journées-skieurs dans le monde. Dans la foulée, la planète compterai aujourd’hui 130 millions de skieurs, ce qui ne représente que 1,7% de la population mondiale actuelle.

Ce chiffre englobe le nombre total de skieurs nominaux sans tenir compte de la fréquence de leurs visites dans les stations de ski, mais cela inclut également les skieurs qui n'ont pas nécessairement skié pendant la saison en cours.

La population de ski est un nombre difficile à déterminer et alors que Vanat crédite les États-Unis avec 25 millions de skieurs et la France avec 8,5 millions, je soupçonne le chiffre réel d'être au plus de 10 millions par saison pour les États-Unis.

Comme dans beaucoup d'autres domaines, Laurent Vanat attire l'attention de ses lecteurs sur la Chine et son potentiel de croissance qui pourrait, selon certains scénarios, doubler le nombre actuel de skieurs dans le monde, dans un avenir assez proche !

dimanche, juin 10, 2018

L'expérimentation Vail Resorts

Cette semaine, Vail Resorts a continué de faire « ses achats » en dépensant 304 millions de dollars pour acquérir Crested Butte dans le Colorado, Okemo au Vermont, Mount Sunapee au New Hampshire et Stevens Pass dans le Washington.

Pour beaucoup, l'hégémonie de Vail Resorts est assez mal vue ; cette collection de stations de ski américaines est vue comme une entreprise qui ne se concentre guère que sur sa croissance, au détriment de ses employés, des communautés dans lesquelles elle opère et de ses usagers.

D'autres applaudissent la performance financière de son titre qui a largement dépassé le marché boursier américain, en triplant sa valeur en cinq ans.

Le problème que je vois est que Vail Resorts est un peu comme l'apprenti sorcier qui n'a aucune idée des conséquences de sa croissance débridée.

Après avoir acheté Park City et fait un investissement initial assez important, le groupe semble désormais, soit désintéressé, soit incapable de gérer et d'améliorer correctement cette station comme il se devrait.

Un peu comme s'il avait eu les yeux plus gros que le ventre. De plus, on peut s'interroger sur la philosophie économique de Vail Resorts et sa pérennité à long-terme.

Je ne parle même pas de préoccupations concernant le réchauffement climatique et la diminution de l'enneigement en Amérique du Nord, mais simplement de revenus qui risquent de plafonner et de la cannibalisation d'une gamme de produits qui ne cesse de se multiplier.

Si la loi des conséquences inattendues devait entrer en jeu, comme cela est fort probable, attachez vos ceintures et vendez vos titres Vail Resorts pendant qu'il est encore temps !

samedi, juin 09, 2018

Comme le couteau de l’armée suisse !

Park City compte une société de gestion immobilière qui a choisi de s’appeler « Swiss Property Management ».
Je ne sais pas combien de Suisses y travaillent, mais je soupçonne que la grande majorité de son personnel est mexicain.

Bien sûr, cette entreprise aurait pu aussi bien s'appeler "Mexican Property Management", mais ce nom n'aurait pas sonné aussi bien, ou n'aurait pas nécessairement transmis ce sentiment de confiance absolue que la plupart des gens attendent de la part des Helvètes.

Cela m'a amené à réfléchir un peu plus et de m'amuser à insérer d'autres noms de pays pour arriver à mesurer le niveau de réputation, de confiance et de prestige qui pourrait arriver à la hauteur de tout ce qu'invoque le label « Suisse ».

Voici le classement auquel je suis arrivé :

1. Norvégien 
2. Suédois 
3. Néerlandais 
4. Allemand 
5. Britannique 
6. Français 
7. Italien 
8. Russe 
9. Algérien 
10. Congolais 

Maintenant à votre tour de partager votre classement !

vendredi, juin 08, 2018

Parfaite planification mais mauvaises données

Il y a quelques jours, il fallait que je change mes plaquettes de frein à Salt Lake City, et comme ce genre de réparation prend du temps, j'ai pensé que je ferai d'une pierre deux coups en passant au bureau des retraites, où j'avais une formalité à remplir.

Après cela, nous avions prévu de rentrer à Park City pour aller à une réunion, juste avant d'aller dîner à notre restaurant préféré. Tout semblait parfait sur le papier et j'étais assez fier d'être un planificateur de première catégorie. La réalité allait se révéler tout autre ...

Se rendre au garage fut facile, mon rendez-vous était pile à l'heure : 13 heures, et le travail prendrait environ deux heures et demie. Cela nous laissait suffisamment de temps pour sauter dans la navette du garage et aller au bureau des retraites qui se trouve au centre-ville de Salt Lake, à 2,5 km de là.

Quand nous sommes arrivés sur place, à ma grande consternation, j'ai lu une note indiquant que le bureau serait fermé ce mercredi après-midi. Bien sûr, il était ouvert tous les autres jours de la semaine de 9h à 17h, mais pour une raison quelconque il a fallut qu'il soit fermé juste quand nous avions besoin d'y aller.

Avec beaucoup de temps devant nous, nous sommes retournés au garage à pied sous 34 degrés de chaleur ! Comme notre voiture était prête à temps, nous sommes donc rentrés chez nous et avons attendu jusqu'à 16h45 avant de nous rendre à la bibliothèque publique de Park City où était prévue la réunion.

En arrivant sur les lieux, j'ai découvert celle-ci avait eu lieu la nuit précédente. J'avais tout simplement noté la mauvaise date sur mon calendrier ! Pour nous remonter le moral, nous sommes rentrés chez nous pour prendre un apéro bien mérité, et pendant que nous nous rafraîchissions à l'ombre, j'ai quand même eu la bonne idée d'appeler notre restaurant, juste au cas où, pour apprendre qu'il n'était ouvert que les jeudi, vendredi, samedi et dimanche en cette fin de printemps.

Résultat :

Ma planification était parfaite, mais rien n’était vérifié. Je n'ai fait qu'un quart de ce que j'avais prévu accomplir. Une autre bonne leçon ; la prochaine fois, je vais passer un coup de fil avant d'aller où que ce soit !

jeudi, juin 07, 2018

Appareils ménagers: Qualité en chute libre !

Ces 10 dernières années, notre expérience avec des appareils ménager flambant neufs a été affreuse. Dans la plupart des cas, tous sont tombés en panne juste après que la garantie rende l’âme.

Nous n'avions jamais acheté de prolongation de garantie avant cela, jusqu'à ce que nous réalisions que « la qualité n'était plus comme avant ».

Nos malheurs ont commencé avec un beau réfrigérateur LG, tout électronique, qui est tombé en panne deux fois, d'abord sous garantie, puis une seconde fois quand il a fallu payer de notre poche. Nous l'avons immédiatement remplacé.

Ensuite ce fut le tour d'un tout lave-vaisselle GE vieux de 2 ans. Douze mois plus tard, notre machine à laver GE âgée de 3 ans était elle aussi à remplacer. C'était jusqu'à la semaine dernière, quand son remplacement, encore sous garantie, a cessé de fonctionner.

La compagnie de dépannage est venue essayer de la réparer, mais n'avait pas avec elle la pièce électronique qui avait flanché, il nous faudra donc attendre une semaine avant, je l'espère, que tout rentre dans l'ordre.

Cette machine Whirlpool nous a coûté moins de 900 dollars, mais si elle n'avait pas été sous garantie, la note de réparation et de déplacement aurait été d'environ 500 ! Une garantie prolongée de cinq ans à 330 dollars paraît peu coûteuse par rapport à de tels prix.

Mais alors, pourquoi nos appareils ménagers sont-ils devenus si mauvais ?

D'abord, la délocalisation de la fabrication vers le Mexique et l'Asie doit y être pour quelque chose, ensuite, c'est l'invasion de plastiques bon marché à l'intérieur des appareils, offrant un poids généralement plus léger afin d'utiliser moins d'énergie et moins d'eau, permettant l'utilisation de moteurs trop faibles et peu coûteux, ainsi que des composants électroniques de mauvaise qualité.

En résumé, une spirale descendante dans la médiocrité. Cette analyse de la valeur à tout-va paie désormais pour de superbes couleurs, une esthétique attirante, des prix au ras des pâquerettes, des profits élevés et une fiabilité lamentable.

Alors que les voitures se sont nettement améliorées au fil des années, sécurité oblige, la qualité des appareils ménagers est en chute libre et il est temps que les consommateurs se mettent à gueuler !

mercredi, juin 06, 2018

Comment gérer ses regrets ?

Voici un sujet que j'ai toujours trouvé fascinant. S'ils nous intéressent, les regrets sont toujours à notre portée et nous n'avons qu'à nous servir. Je puise dans le tas assez régulièrement, mais le plus souvent j'en retourne les mains plutôt vides, ce qui en soi est une bonne nouvelle.

On dit qu'à la base, nous regrettons d'avantage l'inaction à l'action; en d'autres termes, pas ce que nous faisons, mais ce que nous ne parvenons pas à réaliser.

Ces derniers temps, les psychologues font une distinction intéressante entre ce qu'ils appellent le « moi idéal », c'est à dire ce que nous deviendrions si nous atteignions tous nos objectifs et nos ambitions, et le « moi devoir », si nous étions d'avantage concentrés sur la réalisation nos obligations envers les autres, en suivant des règles morale de vie assez strictes.

Ils prétendent que les gens regrettent les échecs liés au « moi idéal » - le fait de ne pas poursuivre leurs rêves égoïstes - plus que les échecs du « moi devoir », comme le fait ne pas rendre visite à un parent malade ou ne pas faire ce qui est moralement juste.

C'est probablement parce que nous pouvons toujours plus ou moins « réparer » nos manquement moraux, alors que si nous manquons d'atteindre nos rêves totalement personnels, quand le moment est passé, il est trop tard.
Cette segmentation des regrets rejoint un peu ce que disait Carl Jung quand il suggérait que nous ne devrions pas demander ce que nous voulons de la vie, mais ce que la vie veut de nous ; encore une tournure qui complique un peu plus la bonne façon de planifier et de gérer notre propre destin.

Cela dit, comme mes regrets sont assez minces, je ne devrais pas trop me soucier de ces distinctions autant insaisissables que compliquées ...

mardi, juin 05, 2018

Le luxe des options

Qui d'entre nous ne préfère pas avoir de nombreuses options à la place d'un choix restreint, ou pire, pas la moindre opportunité ?

En fonction de la façon dont on s'organise, se prépare ou tout simplement grâce à notre bonne fortune, il nous arrive de nous retrouver avec plus d'une simple option quand des choix essentiels se présentent le long de notre parcours de vie.

Si nous sommes assez chanceux ou intelligents, se retrouver avec une bonne option peut faire toute la différence, mais en avoir plusieurs nous place dans une bien meilleure situation.

Ces choix multiples présentent-ils des inconvénients ? Sans aucun doute, car choisir la meilleure alternative peut parfois être assez difficile lorsque aucune des options offertes ne se détache des autres.

Il est alors facile d'hésiter, de se perdre en analyse, d'attendre trop longtemps et de s’arrêter sur un choix nous laisse insatisfait. Comme quoi un abondance d'options peut parfois se terminer par un choix entaché de regrets !

lundi, juin 04, 2018

Forfaits de ski senior à prix réduit ?

Quand je vois les offres de forfaits-saison pour la prochaine saison de ski, la tendance américaine n'est plus tellement en faveur des anciens, car les offres à prix réduits pour ceux-ci sont en nette baisse.

Il faut dire que pour les retraitées, ce groupe est généralement bien en mesure de payer le coût du billet de remontée. En fait, dans l'ensemble, ces personnes âgées sont généralement très aisées et ne devraient pas avoir besoin remontées mécaniques subventionnées.
Peut-être qu'une minorité de skieurs purs et durs, qui n'ont pas trop d'argent mériteraient ces forfaits à bas prix, mais être une minorité numérique n'est jamais avantageux.

Clairement, là où la branche du ski doit faire des efforts, c'est pour attirer les très jeunes et si cela ce fait en économisant sur les avantages des anciens, plus aisés, c'est un excellent investissement pour le futur !

dimanche, juin 03, 2018

Rencontre mondiale sur la Démence

Il y a l'organisation mondiale du commerce, de la santé et du travail, mais à ma connaissance, je n'ai encore jamais entendu parler de l'organisation mondiale de la démence. 
Cela dit, soyez patient, un sommet est prévu ce 12 juin pour réunir les individus parmi les plus fous que compte notre planète pour un sommet traitant du sujet tout aussi insensé que sont les armes nucléaires.

Personne n'a encore su proprement qualifier ce sommet. C'est pour cela que je voulais en profiter pour le faire sur ce blog.

samedi, juin 02, 2018

Encore une espèce menacée !

D’après les éléments que j'ai pu réunir, il aurait encore 850 000 personnes de race blanche sur cette planète, comparé à une population totale de 7,6 milliards, soit juste 11%.

En Amérique seulement, la population « légale » est d'environ 325 millions, dont 70 pour cent blanche, mais plus pour bien longtemps.

Cela signifie que l'hégémonie de l'homme blanc diminue rapidement et explique en partie les mesures désespérées prises par Trump et ses supporters pour garder les Blancs au pouvoir le plus longtemps possible.

Déjà, les Blancs sont maintenant une minorité numérique dans une demi-douzaine d'États, et ils seront en minorité au niveau national dans environ 25 ans. Aujourd'hui, pour la première fois, il y a moins de blancs que d'enfants d'autre races parmi les moins de 10 ans.

Ceci explique la crainte qu'ont beaucoup de Blancs de devenir bientôt une minorité. Cela n'est vrai qu'en chiffres, car ceux-ci resteront encore majoritaires en matière de richesse, de pouvoir et de prestige.

Les Blancs ont amassé de grandes fortunes, de nombreux biens et autres ressources qui ne vont pas nécessairement suivre le déclin de leur population.

Tout comme en Afrique du Sud, où les Blancs sont désormais une minorité numérique, ils continuent d'être à la fois politiquement et économiquement le groupe qui continue de dominer le pays.

vendredi, juin 01, 2018

Cette merveilleuse habitude de tout noter

En l'absence de matériel écrit ou enregistré, il est presque impossible de conserver des souvenirs précis à propos de faits et d'événements qui marquent notre vie. 
C'est la raison pour laquelle je prends beaucoup de notes et que je les organise de manière à pouvoir les retrouver facilement, afin de répondre à mes questions futures, que celles-ci aient trait à des comparaisons, des mesures variees ou de simple comparaisons des changements qui nous entourent.

Pour m'aider et pour mieux profiter de ma vie quotidienne, je fais de mon mieux pour organiser cette information, qu'il s'agisse du lieu où je range des objets, de la date de certains événements, ou de tous autres renseignements.

Pour l'instant, mon système est encore loin d’être parfait, a encore beaucoup de progrès à faire, mais constitue deja un précieux atout qui m'est bien utile tous les jours !