Ce week-end dernier, de grands changements ont été apportés à la façon dont nous allons acheter les biens immobiliers aux États-Unis. Nous ne verrons pas les résultats tout de suite, cependant, car cela prendra du temps à se définir.
Jusqu’alors, les agents immobiliers étaient payés grâce aux commissions liées au prix de vente du bien immobilier. Par exemple, l’agent qui a mis en vente et vendu une maison et l’agent qui a guidé l’acheteur tout au long du processus d’achat se partageaient une commission de 6 % à parts égales.
Pour une maison d’un million de dollars, cela représentait 60 000 dollars. Il n’était pas nécessaire d’être très intelligent ou instruit pour gagner ces tas d’argent, grâce au principe du monopole éprouvé depuis la nuit des temps. C’est vrai, beaucoup d’argent pour peu ou pas beaucoup de travail !
Désormais, les acheteurs qui n’avaient pas à payer de commission à l’agent qui les aidaient à acheter la maison vont devoir signer un contrat pour qu’ils soient payés pour leurs services au lieu d’être payé par l’agent du vendeur. Beaucoup vont refuser et choisiront de traiter directement avec l’agent du vendeur. En théorie, ces changements devraient rendre le processus d’achat et de vente d’une maison moins coûteux et, semble-t-il, plus transparent.
À mon avis, il faudra un certain temps pour que le marché trouve ses marques. Il faut savoir qu’il y beaucoup trop d’agents immobiliers, et que, selon moi, 10 % d’entre eux bénéficient de 90 % des transactions et donc des commissions. Cela signifie que la plupart de ces agents crèvent de faim, tandis qu’une infime partie prospère.Maintenant, que peut-il se passer ? Les commissions vont baisser considérablement en pourcentage. Ensuite, du pourcentage, elles pourraient se transformer en montants forfaitaires fixes, simplement parce que si une maison d’un million de dollars rapporte 60 000 dollars en commission aujourd’hui, une maison de 10 millions de dollars rapporte 600 000.
Il y a manifestement quelque chose qui cloche avec ce système et cela appelle à faire d’importantes concessions. Il faudra quelques années au marché pour se ressaisir, pour intégrer et digérer une vague de nouvelles idées et innovations en matière de marketing et de tarification, du type Airbnb ou Uber, mais le processus ne sera plus jamais le même et, espérons-le, le consommateur (vendeurs et acheteurs) l’emportera, en empochant une différence bien méritée !
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