dimanche, septembre 15, 2024

En route vers l’autoréalisation (3me partie)

Selon la manière dont nous sommes nés, notre lieu de naissance, notre place dans la société, notre culture et notre éducation, la perception du sens et du but de la vie peut varier considérablement. Cela peut aller de la survie à une vie facile et insouciante, alors qu’un grand nombre de personnes n’ont pas le temps, l’éducation ou le loisir de se poser des questions sur le sens profond et le but de leur vie. 

Certains ne semblent pas s’en soucier tandis que d’autres se lanceront dans un voyage profondément personnel pour découvrir toutes ces choses. Selon l’individu, cette quête variera beaucoup. 

Quelle que soit l’intensité de nos intentions, nous pouvons tous nous demander ce qui est si important dans notre vie ? Quels principes doivent guider nos décisions, comment pouvons-nous découvrir nos talents ou nos passions souvent cachés, et à partir de là, quelles activités, vocations ou professions peuvent naturellement nous attirer et nous apporter joie et épanouissement ? 

Cette quête pour trouver des réponses à nos questions peut prendre toute une vie et n’être que largement incomplète quand vient le moment de partir. Pour ceux d’entre nous qui sont prêts à entamer ce voyage, il est utile d’explorer et de chercher d’abord là où nous devrions aller et ce que nous ferons lorsque nous aurons trouvé nos réponses. Ensuite, nous nous fixons des objectifs à court et à long terme qui correspondent à nos valeurs et à nos passions. 

Une fois cela fait, nous pouvons nous connecter à des activités, des lieux et des communautés de personnes qui partagent nos valeurs et nos intérêts, y compris diverses traditions spirituelles ou philosophiques, pour y puiser un sens et un but, ainsi qu’un terrain fertile pour la croissance personnelle que nous recherchons. 

C’est une véritable exploration, en fait un projet de toute une vie qui exigera de la curiosité, du courage, de l’ouverture d’esprit, de la flexibilité, des sacrifices, de la détermination et surtout de la persévérance. 

Nous avons un nombre infini de choix, d’options et de chemins et nous pouvons les emprunter comme bon nous semble. Selon le Dr Itai Ivtzan, psychologue, le sens renvoie à la manière dont nous « donnons un sens à la vie et à notre rôle dans celle-ci », tandis que le but renvoie aux « aspirations qui motivent nos activités ». 

Cela suggère qu’en l’absence de l’un ou de l’autre, notre vie n’a pas d’histoire. Pourtant, peu importe ce que les gens nous diront ou penseront, ce travail d’exploration dépend entièrement de nous ! 

(À suivre...)

samedi, septembre 14, 2024

En route vers l’autoréalisation (2me partie)

Aujourd’hui nous abordons l’acceptation de soi, un élément de taille, car cela signifie nous accepter tels que nous sommes, y compris avec tout ce qu’il peut y avoir de positif et de négatif en nous, sans jugement ni autocritique. 

Nous sommes souvent trop durs lorsque nous nous critiquons ou nous jugeons nous-mêmes ; au lieu de cela, nous devrions nous traiter avec la même gentillesse et la compréhension que nous portons à nos amis. Il nous faut savoir parfois être plus indulgents envers certains de nos défauts. Nous en avons tous et nous devons en être conscients sans être trop durs ou obsédés par ceux-ci. 

Nos défauts ou nos erreurs sont également de bonnes occasions d’apprendre à les minimiser ou à les éliminer et de nous épanouir personnellement. De plus, lorsque nous faisons quelque chose de bien, apprécions et célébrons le bien, aussi insignifiant soit-il. 

Il nous faut aussi filtrer nos pensées négatives et les remplacer par des affirmations positives et un point de vue plus enthousiaste. 

Une autre bonne démarche consiste à rechercher des relations positives en passant plus de temps avec des gens encourageants qui partagent nos intérêts et nos valeurs. Aider les autres dans le besoin peut également nous apporter beaucoup de satisfaction et d’épanouissement personnel. 

Pendant que nous essayons de faire tout cela, veillons à rester en forme en prenant soin de notre santé physique et mentale par l’exercice, une alimentation saine et un sommeil suffisant. 

N’oublions pas que tout cela demande du temps et des efforts pour se développer, donc soyons bien patients ! 

(À suivre...)

vendredi, septembre 13, 2024

En route vers l’autoréalisation (1ere partie)

Dans les prochains blogs, nous explorerons et essaierons de comprendre le processus de l’autoréalisation afin de mettre toutes les chances de notre coté. 

En premier, il y a la prise de conscience de nos propres pensées, sentiments, croyances et comportements. Cela inclut reconnaître nos forces, nos faiblesses et découvrir notre comportement. 

Ce qui suit est la façon dont je m'y prends. En commençant par des actions réflexives, j'ai créé un système que j'ai appelé « Auto-débriefing quotidien » et qui me permet de passer en revue toute ma journée avant de dormir. 

Tout y passe : pensées, sentiments et expériences spécifiques rencontrées ce jour là et je pause un instant sur tout ce qui ressort du lot et doit être ajouté à mon carquois d'expériences, bonnes et mauvaises. Quand c'est mauvais, je m’y attarde suffisamment longtemps pour éviter de répéter ça à l'avenir.

Je revisite aussi régulièrement des sections de mon passé pour me les remémorer, les juger et faire de mon mieux, s’il le faut, pour modifier honnêtement ces souvenirs, mon image et mon évaluation personnelle. 

De plus, une pratique régulière de méditation et de pleine conscience m’aide à mieux me connaître et à prêter davantage attention à la richesse quotidienne de la vie. 

Dans la mesure du possible, j’essaie de bien écouter, j’accueille aussi la critique pour me rendre compte de la façon dont je suis perçu ; ce qui n’est pas du tout facile ! 

Dans le même esprit, je m’efforce d’apprendre des trucs nouveaux tous les jours, de faire des choses que j’aime, d’élargir mes connaissances et mes points de vue. 

Enfin, ma grande priorité est de rester en bonne santé physique et mentale ainsi que de maintenir les limites qu’il faut, notamment en apprenant à dire « non » pour protéger mon temps et mon énergie. 

(À suivre...)

jeudi, septembre 12, 2024

C’est quoi l’autoréalisation ?

« Connais-toi toi-même » résume bien ce qu’est réellement l’autoréalisation. En fait, c’est un est un concept psychologique qui renvoie au processus par lequel un individu atteint son plein potentiel et développe ses capacités personnelles. 

Elle englobe la découverte de soi, l'épanouissement et l'accomplissement de ses désirs et aspirations. C’est un voyage de découverte de soi et de croissance personnelle qui peut mener à une vie plus épanouissante et plus significative. 

On ne m’en avais jamais parlé quand j’étais enfant et c’est quelque chose que j’ai découvert au travers des obstacles qui ont jalonnés tout mon parcours de vie . Si vous n’êtes pas familier avec l’autoréalisation, voici quelques-uns des éléments qui y contribuent : 

  • D’abord, il y a la conscience de soi, qui signifie identifier et comprendre ses propres pensées, sentiments, croyances et comportements. Cela inclut la reconnaissance de nos points forts et faibles ainsi que notre comportement. 
  • Ensuite, il y a l’acceptation de soi, avec nos traits positifs et négatifs, sans jugement ni autocritique. 
  • L’authenticité est le concept suivant, qui veut dire vivre en accord avec son vrai moi, plutôt que de se conformer aux attentes de la société ou aux désirs des autres. 
  • Le domaine suivant est la recherche, la découverte et la poursuite du sens qu’a notre vie et des objectifs qu’on se donne. Cela peut impliquer l’identification de buts, de valeurs et de passions personnels. 
  • S'ensuit l'établissement de liens significatifs avec les autres et le monde qui nous entoure. C'est entre autres l’établissement de relations, la contribution à la société et l’identification d’un sentiment d'appartenance. 
  • Enfin, il y a la quête du calme et de la paix intérieure, en dépit de nos pires défis ou de l'adversité. 

Comme vous pouvez l'apprécier, l’autoréalisation de soi est un sacré programme ! C'est un voyage de toute une vie qui se déroule à son propre rythme. Il n’y a pas destination finale, mais c’est d’avantage un processus de découverte et de croissance continue. En se concentrant sur ces aspects essentiels, les personnes qui recherchent cet etat vont parvenir à bien se connaître et vivre une vie plus épanouie. 

Dans les prochains blogs, nous explorerons toutes ces catégories pour découvrir comment bien les naviguer.

mercredi, septembre 11, 2024

Début de la fin pour Trump

Lors du débat d’hier soir, Trump a finalement reçu la punition qu’il méritait depuis longtemps de la part de Kamala Harris, qui était préparée, parfaite et tout à fait présidentielle. 

Dès le départ, le dictateur en herbe de 78 ans avait l’air épuisé, terriblement mal préparée, figée sur place et totalement incapable de bien saisir de Harris. 

Il n’a guère pu que régurgiter ses harangues de campagne usées qui, il croyait, lui assurerait un second mandat, mais il n’y est pas parvenu. 

Trump est aussi particulièrement paresseux et n’aime pas faire d’efforts car il pense que son attitude et sa grande gueule suffiront à intimider les autres. 

De plus, ses conseillers lui ont dit d’être un peu plus doux pour ce débat, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas être lui-même et ça c’est contre sa nature. C’est pourquoi il avait l’air si pathétique et éperdu.  

Il a finalement reçu tous les coups qu’il méritait de la part d’une femme de couleur !

mardi, septembre 10, 2024

Un goitre pendant dix jours ?

Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, un goitre est une réaction adaptative des cellules de la glande thyroïde à tout processus qui bloque sa production d’hormones. Bien que la cause la plus courante du goitre soit une carence en iode, d’autres conditions peuvent en être la cause. 

Je viens d’en avoir un après avoir été piqué par une guêpe, juste en dessous du menton, dans la région du cou. Une piqûre dans cette zone si proche du larynx et de la trachée peut la faire gonfler rapidement, obstruant potentiellement les voies respiratoires et provoquant des difficultés respiratoires. 

Tout cela peut entraîner un essoufflement ou même un blocage respiratoire. Pour couronner le tout, si l’on est allergique au venin de guêpe, il peut se produire une réaction allergique grave appelée anaphylaxie qui dans certains cas peut être mortelle. En plus des difficultés respiratoires, l’anaphylaxie peut inclure un gonflement du visage et de la gorge, de l’urticaire et une accélération des pulsations cardiaques. 

Le lendemain matin, alors que je me brossais les dents, j’ai été frappé de voir une énorme masse de chair se balancer de gauche à droite au beau milieu mon cou ! Mon cou ridé était maintenant lisse et bien arrondi ! J’ai immédiatement réalisé qu’en me piquant, la guêpe m’avait carrément défiguré. Je ne sais pas si la piqûre a touché la glande thyroïde, mais elle a créé un gonflement massif, similaire au goitre photographié ici.

Cet incident prendra du temps, l’enflure durant une dizaine de jours. Je ne peux qu’espérer que bien vite, je vais récupérer mon cou ridé et redevenir moi-même !

lundi, septembre 09, 2024

Karl Wallach, 1925-2024

Associé de Jim Woolner chez Beconta, la première maison pour laquelle j'ai travaillé à mon arrivée aux États-Unis, Karl importait et distribuait les chaussures Puma, Nordica, Look ainsi que Völkl aux États-Unis. 

Alors que Jim jouait le rôle du « bon flic », Karl était le « méchant ». Je me souviens de lui conduisant une Citroën SM avant de passer à une Cadillac. Il aimait skier et jouer au golf ainsi qu'au tennis. Il adorait aussi la navigation et la pêche. 

Il vient de décéder paisiblement, chez lui, le 1er août 2024, à l'âge de 99 ans. Karl est né à New York City, le 9 mars 1925, était un vétéran de la marine pendant la Seconde Guerre mondiale et diplômé de l'Université Columbia. Il a vécu à Manhattan et Scarsdale, New York, Aspen et Carbondale, Colorado, et enfin à Cape Coral, Floride. 

Assez actif, Karl skiait encore à 89 ans mais après avoir subi une collision avec un snowboardeur il avait abandonné le ski. Tout comme Karl, espérons que nous vivrons et resterons en bonne santé, jusqu’à nos 99 ans !

dimanche, septembre 08, 2024

Besoin d’oxygène pour dormir ?

Dans nos stations de ski, certaines maisons luxueuses sont équipées de tout, de l’ascenseur jusqu’aux entrées de maison et de garage où la neige fond automatiquement et ou n’y a plus à déneiger, mais de nos jours, on nous invite à ajouter des équipements encore plus bizarres, comme de l’oxygène supplémentaire dans nos chambres à coucher pour dormir mieux. 

Nous venons de recevoir cette carte postale vantant cet oxygène à domicile et affirmant que « l’air en altitude contient 30 % d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer. Cet air raréfié provoque de la fatigue, des troubles du sommeil, des sautes d’humeur et le mal des montagnes. L’installation de l’oxygène élimine tous ces problèmes. » 

Tout cela semble logique, sauf que les personnes en bonne santé n’en ont pas besoin à Park City, où l’altitude varie entre 2050 et 2600 mètres. Il est intéressant de noter qu’une cabine d’avion est pressurisée en vol pour un équivalent de 2 438 mètres et qu’en plus, marcher un peu dans l’allée ou aller aux toilettes n’est jamais trop fatigant ! 

Bien sûr, les personnes atteintes de maladies pulmonaires graves telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou la maladie pulmonaire interstitielle diffuse doivent généralement vivre en dessous de 900 mètres d’altitude. 

Plus haut, la diminution d’oxygène peut aggraver les symptômes respiratoires et entraîner des complications. Cependant, la tolérance individuelle peut varier considérablement, de sorte que d’énormes différences sont observées. 

Comme vous pouvez vous y attendre, de tels systèmes d’oxygénation ne sont pas bon marché et coûtent à partir de 30 000 dollars, tout compris (installation, équipement d’oxygène, capteurs numériques, panneau à écran tactile, commandes électriques et accès en ligne à distance.)

Je pense que je vais laisser un peu de temps passer avant d’en installer un dans notre chambre à coucher !

samedi, septembre 07, 2024

Quel air respirons-nous ?

Au fil des ans, le monde entier est devenu conscient de l’importance de la qualité de l’air au point que de nombreuses nouvelles entreprises ont été créées, tandis que d’autres se sont développées pour fournir des mesures salutaires des conditions de l’air dans le monde entier. 

Plus récemment, ces entreprises ont fourni des applications pratiques pour smartphones qui peuvent nous dire instantanément si la qualité de l’air est bonne ou mauvaise là où nous vivons, là où nous aimerions aller ou partout où vivent nos amis ou nos proches. 

Là où nous vivons aux États-Unis, il existe AirNow, un service de l’Agence de protection de l’environnement, mais si ne vous vivez pas en Amérique, il existe également une application pratique d’IQAir, une entreprise suisse de technologie en qualité de l’air, spécialisée dans la protection contre les polluants atmosphériques, développant des produits de surveillance, de qualité et de purification de l’air. 

Cette entreprise a été fondée en 1963 par les frères Manfred et Klaus Hammes, qui ont introduit un système de filtre à air pour les poêles et chaudières résidentielles à charbon en Allemagne afin de réduire l’accumulation d’émanations nocives. 

Manfred Hammes, qui souffrait d’asthme depuis toujours, avait constaté que les filtres réduisaient ses crises pendant les mois d’hiver. Au cours des années 1960 et 1970, Klaus Hammes a continué à adapter le filtre à air à d’autres systèmes de chauffage comme les radiateurs, les plinthes chauffantes et les systèmes de chauffage et de climatisation à air pulsé. En 1982, Klaus Hammes transférait son entreprise en Suisse. 

Si l’air pur est important pour vous, téléchargez l’application disponible pour iPhone ou Android.

vendredi, septembre 06, 2024

Quand il n’y a que le nom ...

Il n’y a pas si longtemps, le Stein Eriksen Lodge était l’hôtel le plus prestigieux de Deer Valley, cette station de luxe située juste au-dessus de Park City, là où nous vivons. Il a ouvert en décembre 1982, juste un an après le lancement de Deer Valley. 

À l’époque, c’était le meilleur endroit pour manger. Depuis lors, les hôtels Montage et St Regis ont un peu éclipsé le coté faste de cet établissement qui accuse désormais son âge avancé. Le champion de ski norvégien Stein Eriksen avait donné son nom à ces lieux et y était présent régulièrement jusqu’à son décès en 2015. 

Le restaurant de l’hôtel se nomme Glitretind, après une montagne norvégienne et évoque une expérience culinaire de grande classe, du moins sur les pubs. Nous y avons dîné au début de ce mois et n’avons pas été trop impressionnés, je dirai même un peu déçus. Le plus impressionnant étaient les prix exorbitants ! 

Le restaurant est très surfait et trop cher par rapport à la qualité culinaire des plats proposés. La présentation est bonne, mais la grandeur s’arrête là, il n’y a quasiment rien dans l’assiette et le goût n’a rien d’extraordinaire. 

Notre maigre repas reflétait clairement un très mauvais rapport qualité-prix qui a pesé sur notre expérience globale, même si les seuls éléments positifs étaient les délicieux desserts qui ont conclu notre repas. Le cadre en plein air sur la terrasse était sympa, mais Bald Mountain à Deer Valley ne se compare pas aux Grand Tetons de Jackson Hole, et dans l’ensemble, nous avons trouvé l’entière offre bien médiocre et n’y retournerons probablement pas. 

Regarder les avis sur Google, Tripadvisor ou Yelp n’aide pas beaucoup car la majorité des commentaires des clients sont plus influencés par l’image qu’ils croient trouver que par ce qui est présenté dans leur assiette. 

Le prestige, l’emplacement, un grand nom et la réputation finissent toujours par être trompeurs lorsqu’ils sont utilisés pour étayer ce qui devrait être, pour le prix, une expérience gustative au minimum décente !

jeudi, septembre 05, 2024

Une chanson qui m’a marqué

C’était je crois un matin de septembre 1976, La radio était allumée, je me rasais et me préparais pour aller bosser chez Look dans la petite salle de bain de notre vieil appartement de Nevers, quand soudain j’ai entendu pour la toute première fois « Porque te vas » de Jeanette, une chanson qui a instantanément capté mon attention et qui est restée dans ma tête pour de bon. 

Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi cette chanson m'a tant marqué, même si, à cette époque, la langue espagnole m’était totalement étrangère. La ballade romantique mélangeait des éléments de funk, de disco et de musique pop, avec une présence dominante de saxophone. 

Antoine Deshusses, journaliste au Monde, écrivait en 2005 : « Simple et efficace, la chanson intrigue. Cet enchevêtrement de cuivres et de guitares armés d’une pédale wah-wah, rythmé par des percussions, offre contre toute attente un support adapté à l’étrange voix acidulée de son interprète puis à l’intervention des cuivres. Le rythme basique et alerte de ‘Porque te vas’ entre facilement dans l’oreille, puis dans la tête. » 

La chanson reste un classique intemporel en raison de certains facteurs uniques qui captivaient l’oreille, comme sa profondeur émotionnelle alors qu’elle abordait des thèmes de chagrin d’amour, de perte et de nostalgie, évoquant de fortes émotions chez l’auditeur. 

De plus, sa beauté mélodique est à la fois envoûtante et mémorable, créant un sentiment de nostalgie et de mélancolie. Si vous ne comprenez pas l’espagnol mais lisez leur traduction, les paroles sont poignantes et pertinentes, exprimant des sentiments universels d’amour et de perte. 

Enfin, la voix puissante et émotive de Jeanette a parfaitement transmis l’intensité émotionnelle de la chanson. Je suis sûre que vous aussi avez une chanson qui vous a un jour marqué comme celle-ci l’a fait pour moi. Laissez un commentaire et partagez avec de quelle chanson il s’agit ! 

 

mercredi, septembre 04, 2024

« Embaucher » un président

L’élection présidentielle à venir me rappelle ma vie professionnelle active, lorsque je devais embaucher des employés qui allaient avoir un impact énorme sur la qualité et la vie de l’entreprise que je dirigeais. 

Au fil des ans, après avoir appris de mes nombreuses erreurs, je suis devenu plus sélectif et plus avisé quant à ceux que j’allais engager pour divers postes de direction et de vente. Je me suis toujours efforcé de privilégier les attitudes par rapport aux compétences. 

Par exemple, un vendeur né est toujours meilleur en vente, même s’il a quelques défauts corrigeables ou présente un manque de connaissance du produit. Si la personne est suffisamment intelligente, elle peut toujours être formée, mais si sa personnalité est déficiente, il est très peu probable qu’elle change au cours des années. 

En général, il est convenu qu’il faut toujours rechercher les qualités suivantes : 

  • Traits de leadership : Avant toute chose, les meilleurs candidats sont éthiques et dignes de confiance. Ils ne mentent pas et ne trichent pas. Ce sont de vrais leaders, avec une vision d’ensemble et des objectifs clairs. Ils sont capables de prendre rapidement des décisions difficiles et savent motiver et entraîner une équipe. 
  • Compétences interpersonnelles : Ils communiquent clairement, ils sont positifs, civils et respectueux, font preuve d’empathie et sont à la fois compréhensifs et réactifs aux besoins des autres. Ils sont ouverts d’esprit, collaborent et travaillent efficacement avec toute une équipe. Ils ont de solides compétences interpersonnelles qui favorisent des relations positives. 
  • Pensée stratégique : Ils ne se plaignent jamais, acceptent les règles, savent résoudre les problèmes, identifier et gérer des situations complexes. Ils sont également capables d’analyser les données pour prendre de bonnes décisions à partir de celles-ci. L’adaptabilité à des circonstances en constante évolution est également indispensable, ainsi qu’une gestion intelligente des risques. 
  • Sens des affaires : Ils connaissent et maîtrisent les concepts et les mesures financières, comprennent le marché et sont conscients des tendances et des concurrents. Ils peuvent développer et mettre en œuvre des stratégies commerciales efficaces et être d’excellents négociateurs pour les intérêts à long terme de l’organisation. 
  • Attributs personnels : Enfin, ils doivent être résilients et rebondir après les échecs, faire preuve de passion et de détermination pour réussir. Accepter les échecs et apprendre de leurs erreurs, tout en gérant efficacement leur temps et en faisant preuve d'une forte dose d'intelligence émotionnelle. 

Maintenant, lorsque je regarde cette longue liste et que je me demande qui de Trump ou d'Harris est le mieux équipé pour répondre à ces critères, la réponse est tout à fait claire.

mardi, septembre 03, 2024

Premier jour chez Look !

Il y a tout juste 50 ans, je commençais à travailler pour les fixations Look, la plus belle percée professionnelle de toute ma vie ! Je m’étais rendu à mon entretien d’embauche au vieux siège de l’entreprise et j’avais découvert une usine toute neuve en commençant le travail, avec de beaux bureaux et située dans un cadre agréable. 

J’étais à juste titre enthousiaste et j’ai immédiatement rencontré mes futurs collègues, un groupe de jeunes « cadres dynamiques » dans le département export. L’organisation des ventes nationales qui avait des goûts plus raffinés et davantage d’indépendance était basée dans la belle Annecy, pas loin du lac, tout comme Salomon, notre concurrent féroce qui émergeait doucement mais sûrement ! 

Lorsque je suis arrivé à mon poste, je n’y ai trouvé aucun dossier ou aucune information concernant mon travail de directeur des services de course. Pas de liste de coureurs par pays, comme on aurait pu l’imaginer, pas de budget non plus, pas de base de données de coureurs et de représentants techniques, pas de correspondance avec les différentes fédérations de ski. Absolument rien ! 

Je suppose que mes patrons s’attendaient à ce que la nouvelle recrue soit un type entreprenant et imaginatif, ce qui devait être le cas étant donné les circonstances. Ceux-ci, en congédiant ou en se séparant en mauvais termes de mon prédécesseur, n’avaient même pas pensé à extraire et à récupérer ces informations cruciales sous quelque forme que ce soit, même si le programme entier leur coûtait en euros d’aujourd’hui l’équivalent de plus de six millions ! 

Une façon originale de gérer une entreprise … Bien sûr, René Plancherel, le gars en charge, vivait en Suisse, ce qui était pratique pour payer certains skieurs sous la table grâce à des comptes bancaires secrets en Suisse ou au Liechtenstein, et devait garder toutes ces activités illégales à l’abri des regards indiscrets ! Mon patron m’avait du reste bien averti de ne pas contacter, ni de parler à ce Plancherel, pour quelque raison que ce soit. 

Pourtant, j’avais décroché le poste et je n’avais pas d’autre choix que de démissionner ce premier jour, ou de m’accrocher. J’ai choisi la deuxième option et j’ai réussi à survivre dans cette entreprise agonisante pendant huit ans avant qu’elle ne finisse par s’éteindre.

lundi, septembre 02, 2024

Les quatre Jhanas, c’est quoi ?

Je viens de lire un article du Time sur les Jhanas, une série d'états méditatifs profonds, qui sont devenus la nouvelle coqueluche parmi les créateurs de tendances. D'après ce que j'ai appris, les Jhanas sont le summum de la concentration et de la pleine conscience, conduisant à une profonde tranquillité et félicité. 

Bien que les Jhanas aient été récupérés par le bouddhisme et l'hindouisme, ils sont sans doutes antérieurs à ces religions mais leur sont le plus souvent associés, car le terme spécifique « Jhanas » est principalement utilisé dans des contextes bouddhiste et hindou. Ils sont généralement divisés en quatre étapes, qui constituent tout un programme : 

  • Le premier Jhana est caractérisé par la concentration initiale, le vitakka (pensée appliquée), le vicara (pensée soutenue) et un sentiment de ravissement et de joie. 
  • Le deuxième Jhana implique un niveau de concentration plus profond, où le vitakka et le vicara se sont atténués, et le ravissement et la joie plus raffinés. 
  • Le troisième Jhana apporte un sentiment d'équanimité, où le ravissement et la joie sont estompés, laissant plutôt un sentiment de contentement et de béatitude. 
  • Enfin, le quatrième Jhana représente l'état ultime de concentration et n'est marqué ni par la douleur ni par le plaisir, mais par un profond sentiment d'équanimité et de pleine conscience. 

Après avoir appris tout cela, je me suis demandé comment ces Jhanas se comparent aux autres formes de méditation ? 

Bien que les Jhanas soient assez uniques, ils partagent des similitudes avec d'autres pratiques parmi les mieux connues et les plus populaires : 

  • Par rapport à la pleine conscience, les Jhanas mettent l'accent sur la concentration et la conscience du moment présent. Ils recherchent cependant un niveau de concentration plus profond et une concentration plus intense sur des objets ou des sensations spécifiques. 
  • Si on les compare à la Méditation Transcendantale (MT), les deux prétendent atteindre un état profond de relaxation et de concentration. Cependant, la MT utilise généralement un mantra, tandis que les Jhanas se concentrent plutôt sur des sensations ou des objets spécifiques. 
  • Quant à la comparaison des Jhanas avec Vipassana (une forme de méditation de la vision pénétrante qui met l’accent sur l’observation de l’impermanence de toutes choses), les Jhanas peuvent également conduire à la vision pénétrante et à la sagesse, mais ils se concentrent principalement sur la concentration et la félicité. 

Pour les pratiquants, les bienfaits des Jhanas sont des états profonds de tranquillité, de paix et de sérénité qui transcendent les expériences quotidiennes. Ils sont également censés permettre une concentration autant accrue qu’intense. Ils augmentent également bonheur et bien-être, contribuant à un plus grand contentement. 

Les Jhanas sont également considérés comme un chemin vers l’illumination spirituelle et la libération de la souffrance. Enfin, les Jhanas prétendent améliorer la santé physique, comme la réduction du stress, l’amélioration du sommeil et de la protection immunitaire. 

D’après ce que j’ai pu comprendre, les Jhanas sont souvent considérés comme appartenant à une forme avancée de méditation nécessitant une longue et intense pratique avant d’y parvenir, de l’ordre d’un millier d’heures. 

Dans l’article du Time, le sujet principal était une nouvelle start-up appelée Jhourney, qui prétend réduire ce temps d’apprentissage à seulement 40 heures, pour des prix allant de 1000 à 4500 euros selon le type de séminaire. 

Je vais essayer de trouver une version à faire soi-même, s’il y en a une, et je partagerai mes découvertes avec vous !

dimanche, septembre 01, 2024

Saison de ski écourtée à Mont Buller

Cette station de ski australienne n’a pas eu de chance cet hiver en ce qui concerne la neige et aujourd’hui Mt. Buller fermait ses portes. Habituellement, le ski dure jusqu’à la fin septembre et se poursuit souvent jusqu’au début octobre. L’année dernière, le jour de fermeture était déjà précoce puisqu’il est tombé le 14 septembre ! 

La saison a commencé avec très peu de neige naturelle, mais Mt. Buller, qui venait de recevoir un nouveau canon supplementaire de TechnoAlpin, était en excellente position pour faire face au manque de neige, ouvrant avec une piste de 1,5 km enneigée alors que toutes les autres stations n’avaient rien ! Tout a basculé mi-juillet, cinq ou six semaines après le début de saison, lorsque de fortes chutes de neige sont arrivées. 

Certaines stations ont vu plus d’un mètre de neige tomber en sept jours et les conditions totalement transformées. Perisher a ouvert ses 46 remontées mécaniques le 3 août grâce à une combinaison de neige naturelle et de neige artificielle. Aujourd’hui, le ski continue dans l’état des Nouvelles Galles du Sud. 

La fermeture anticipée du Mont Buller est-elle une simple malchance ou une nouvelle donne du réchauffement à venir ? Nous le saurons bien assez tôt !