Nous parlons beaucoup de « second souffle » en termes sportifs, lorsque notre corps, soumis à un effort important, change de source d’énergie.
Cela fonctionne comme ceci : nos muscles stockent une certaine quantité de glucose qu’ils utilisent pour fonctionner. En consommant cette substance, nous produisons de l’eau, du CO2 et de petites quantités d’acide lactique (ce qui rend nos muscles endoloris après une séance d’entraînement).
Lorsque nous manquons de glucose, notre corps commence à déplacer d’autres sucres dans ses cellules musculaires pour le remplacer et recréer la même réaction chimique. Enfin, lorsque notre sang est vidé de tous ces sucres, notre corps se tourne vers l’énergie stockée, comme notre propre graisse, aussi connue sous le nom de lipides.
Les lipides ont une concentration énergétique très élevée, mais ne sont pas faciles à décomposer, ce qui produit davantage d’acide lactique. Ainsi, si nous courons et parcourons facilement les premiers kilomètres du début, lorsque nous nous fatiguons mais que nous nous efforçons d’aller encore de l’avant, nous retrouvons ce fameux « second souffle » sur les kilomètres suivants, car nous brûlons désormais un carburant plus concentré et plus puissant. C’est du reste pourquoi nous nous sentons terriblement courbaturés le lendemain.
Tout cela pour introduire l’idée d’un « second souffle » similaire, dans notre vie d’adulte, à mesure que nous vieillissons. Bien sûr, il s’agit là d’une métaphore pour voir si nos rebonds d’activité, de créativité, de production ou tout autre tournant positif pour le mieux, restent toujours possible en vieillissant. Est-ce un mythe déraisonnable ou est-ce vraiment possible ?Si vous êtes un tout petit peu patient et assez curieux, nous en discuterons demain ! (à suivre…)
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