jeudi, novembre 21, 2024

Illuminations à haut risques !

Alors que les fêtes de fin d’année approchent, la mode actuelle est de transformer les arbres en objets illuminés géants. 

Alors que nous pensions pendant un certain temps que trop de lumières enroulées autour des arbres pourraient les endommager, l’avènement des ampoules LED a considérablement réduit ce risque. 

Si l’on tient compte de la faible consommation de ces nouvelles lumières ainsi que de l’utilisation d’une minuterie, l’illumination des arbres ne devrait pas non plus coûter une fortune. Il y a bien sûr des questions de sécurité à prendre en compte. 

Comme le type de câblage utilisé, le caisson lumineux résistant aux intempéries et, bien sûr, la façon dont les lumières sont fixées à l’arbre, ce qui m’amène à une observation saisonnière de travailleurs latinos qui mettent littéralement leur vie en danger sur leurs échelles longues de 12 mètres, fragiles et posées à la va-vite, d’une manière qui ferait hurler les organismes de sécurité du travail. 

C’est la scène dont nous avons été témoins l’autre soir, dix travailleurs non sécurisés se bousculant pour attacher des guirlandes lumineuses sur un tremble de 15 mètres de haut !

mercredi, novembre 20, 2024

Temps pour préparer les skis !

Comme je le fais chaque année, la semaine dernière était temps de préparer les skis. J’avais quatre paires de skis à faire. Celles de ma femme, de ma fille et les miennes. J’ai réparti le travail sur 3 à 4 jours et ce fut à la fois efficace et agréable. 

Agréable ? Oui, j’adore ce travail. Cela me fait réfléchir aux cailloux et autres et objets tranchants sur lesquels nous avons pu skier pendant toute une saison, soit parce que nous ne les avons pas vus, soit parce que nous étions trop fainéants ou pas assez rapides pour les éviter. 

Chaque skieur devrait se donner comme mission de travailler au moins une fois dans sa vie sur ses propres skis pour bien apprécier son niveau d’imprudence ou son manque de jugeote. Si vous regardez attentivement la vidéo, vous verrez que je suis très concentré sur le travail. Je ne souris pas et pendant que j’écoute un podcast, je reste fixé sur ce que je fais. 

Le limage est un savoir-faire acquis à prix d’or à l’école d’horlogerie de Cluses, quand j’étais jeune, que je devrais maîtriser jusqu’à mes derniers jours, et j’ose espérer, pendant de nombreuses autres saisons de ski à venir ! 

mardi, novembre 19, 2024

Que faire avec Trump aux manettes ?

Après deux semaines de deuil, de désespoir et de lamentations à propos des résultats de l’élection présidentielle américaine, ce n’est certainement pas une bonne idée de se lancer à l’aveuglette sur une piste tirée au hasard. Il serait peut-être plutôt temps de se poser des questions comme « Quelle est la prochaine étape ? » et « Quelles sont les options réalisables ? » 

En fait, nous avons de nombreux choix. 

  • L’un d’entre eux est de ne rien faire, de s’asseoir sur nos derrières en simple spectateurs et d’assister à la destruction des institutions américaines par un semeur de zizanie qui n’a aucune idée de ce qu’il va en résulter. 
  • Un autre est de supporter sa colère et son ressentiment pendant au moins quatre ans et de se démolir mentalement. 
  • Un troisième est de rechercher un moyen d’action qui fera une différence, aussi petite ou grande soit-elle, et qui finira par s’ajouter aux efforts des autres pour avoir un impact positif. 

De loin, cette dernière approche me semble préférable et je veux l’explorer pleinement. 

Il faudra faire le tri, faire preuve de beaucoup de créativité et, pourquoi pas, ces efforts vont s’ajouter à ceux des autres pour faire une énorme différence, même si cela semble insignifiant au départ. Restez donc à l'écoute !

lundi, novembre 18, 2024

Quand les voitures se ressemblent …

La semaine dernière, nous nous sommes arrêtés à la bibliothèque municipale et son parking était plein, à l’exception d’une place disponible dans la zone de recharge pour véhicules électriques. Je me suis donc garé là, j’ai pris mon adaptateur spécial Tesla, l’ai connecté à ma voiture et nous sommes entrés dans le bâtiment de la bibliothèque où je cherchais un livre dont j’avais besoin pour mes études d’espagnol. 

Environ 15 à 20 minutes plus tard, ma femme et moi sommes sortis et avons marché jusqu’à notre voiture, je l’ai débranchée, me suis bien assuré d’avoir retiré et conservé l’adaptateur (j’ai oublié de le faire une fois) et nous avons tous deux ouvert les portes de ce que nous pensions être notre automobile. 

Je suis tombé sur un homme endormi dans le siège avant et ma femme a vu un intérieur sale, ainsi que le conducteur endormi de l’autre côté, j’ai immédiatement réalisé que je m’était trompé d’auto. La notre était en fait à côté de celle dans laquelle je venais juste d’entrer ! 

Nous avons fermé les portes, l’homme ne nous a pas paru se réveiller et n’a donc rien dit. Il y avait trois Tesla, même modèle, même couleur, côte à côte, sans plaque d'immatriculation à l'avant ... 

J'ai tout de suite débranché cette voiture, puis la mienne, et je me suis retrouvé avec deux adaptateurs en main, alors j'ai compris qu'il fallait que je rebranche l’autre voiture, ce que j'ai fait illico. Finalement, nous sommes montés dans la bonne auto et sommes partis sans demander notre reste ...

dimanche, novembre 17, 2024

Transformer douleur en savoir

Depuis quelques années, je m’intéresse à transformer des éléments négatifs comme la douleur, les difficultés, ou l’angoisse en résultats positifs, comme des connaissances et d’autres atouts qui contribuent à ma croissance personnelle. J’ai découvert, comme beaucoup d’autres gens, que l’adversité peut être un puissant catalyseur de changement et de développement. 

D’une part, j’apprécie mes erreurs et ne manque jamais une occasion non seulement d’en tirer des leçons, mais aussi de m’en souvenir. Les erreurs et les échecs ne manquent jamais de fournir des leçons et des idées précieuses. 

J’ai également découvert que le simple fait de surmonter des difficultés renforce ma résilience et ma capacité à faire face à toutes sortes de revers. En même temps, cela fonctionne comme un interrupteur magique qui transforme une vision négative en une image positive.

Il est également vrai que le fait de traverser des difficultés m’a aidé à développer de l’empathie pour les autres qui se trouvent dans des situations similaires. Ensuite, à travers les moments difficiles, j’ai appris à mieux comprendre les complexités de la vie et développé une perspective plus compatissante et compréhensive. 

Cela signifie-t-il que l’adversité peut nous faire découvrir un sens plus profond de la vie ? Je n’en suis pas sûr, mais c’est possible. 

Tous ces avantages sont la raison pour laquelle je fais toujours les efforts nécessaires pour considérer les défis comme des trésors cachés, avec un état d’esprit résolument positif et une volonté d’apprendre. 

En regardant les expériences difficiles comme des opportunités de croissance, j’ai le sentiment d’en sortir plus fort et beaucoup plus résilient.

samedi, novembre 16, 2024

« Obligée » de reprendre le boulot ?

Quand j’ai appris que Lindsey Vonn revenait au ski de compétition à l’âge de 40 ans, je me suis dit : « Ses plans d’après-carrière n’ont pas fonctionné et elle est maintenant obligée de revenir à la compétition pour maintenir son mode de vie et son statut de célébrité ! » 

Je ne suis sans doute pas loin de la vérité, car Vonn lorgnait bien évidemment une carrière à Hollywood après avoir arrêté le ski de compétition, mais cela n’a pas joué. Même chose pour Hirscher qui pensait pouvoir continuer son mode de vie en se lançant dans le secteur de l’équipement de ski avec fracas, mais il a vite découvert qu’il avait besoin des ressources financières d’un Red Bull pour y arriver, et s’est rendu compte que la fabrication et la vente des skis n’est pas un chemin pavé d’or, du moins dans l’immédiat.

Ces développements récents montrent qu’on peut être un athlète de ski de haut niveau et profiter d’un bon revenu pendant un certain temps, mais les options d’après-carrière ne sont pas si bonnes ni diversifiées, contrairement à ce qui se passe souvent dans des sports massivement acceptés et suivis comme la gymnastique ou la natation. 

Dans le monde entier, le ski alpin reste une micro-entreprise aux dimensions apparemment mondiales, mais qui n'a pas assez d'attrait et de puissance pour atteindre un statut de célébrité équivalent. Cela dit, je souhaite à Lindsey la réussite qu’elle convoite !

vendredi, novembre 15, 2024

Devenir enfin moi-même (2e partie)

Aujourd’hui, nous allons voir comment surmonter les défis dont nous avons parlé dans le blog précédent et commencer à accepter notre véritable identité. 

Au fil des années, le fait d’être moins impliqué professionnellement nous donne plus de temps pour pratiquer la pleine conscience et, ce faisant, mieux comprendre nos pensées, nos sentiments et nos valeurs. Avancer en âge remet souvent en question nos croyances limitantes et constitue une excellente occasion d’apprendre à remplacer les pensées négatives par des affirmations positives.

Plus important encore, nous sommes moins poussés à plaire aux autres ou à suivre leurs directives, surtout lorsque nous ne les approuvons pas. Cela permet de prendre du recul, d’examiner la proposition qui nous est présentée et de la rejeter sine die si elle ne correspond pas à nos valeurs ou à nos objectifs. 

Cette situation nous conduit souvent à fixer des limites et à nous donner la permission de simplement dire non et de donner la priorité à nos vrais besoins… Cela dit, devenir notre propre personne et celle ou celui que nous sommes vraiment censés être ne signifie pas devenir un misanthrope ou un personnage insociable. 

Au contraire, c’est aussi une excellente occasion d’accepter nos vulnérabilités lorsque nous partageons nos véritables sentiments et expériences avec les autres. Finalement, cette prise de conscience nous permet l’autocompassion, en découvrant la bienveillance envers nous-mêmes et en évitant l’autocritique à chaque occasion… 

Si vous n’avez pas encore commencé, essayez de suivre cette approche et bonne chance pour redécouvrir votre moi authentique !

jeudi, novembre 14, 2024

Devenir enfin moi-même (1ère partie)

Aujourd’hui, après des années de doutes, d’hésitations et d’incertitudes, je me sens enfin bien et capable d’être vraiment moi-même. Pourquoi est-ce si important ? Pourquoi est-ce si difficile de devenir vraiment sa vraie personne ? 

Eh bien, c’est compliqué, car le défi d’être soi-même est le résultat d’une réaction chimique compliquée entre les attentes de la société, les doutes que l’on peut avoir sur soi et la peur du jugement. Voici un échantillon des obstacles que j’ai dû surmonter. 

D’abord, il y a eu toutes les pressions sociales, celles de ma religion catholique et la culture toute simple de mes parents, qui m’ont inculqué certaines normes et attentes qui ne convenaient pas vraiment à ma petite personnalité exubérante. Ensuite, on m’a appris à « plaire » en servant les clients dans le restaurant familial ou en enseignant le ski, et cela m’a fortement freiné. 

Meme chose quand j’etais enfant et que je devais passer d’une école à l’autre, puis changer d’emploi, avant de devenir un travailleur minoritaire en Amérique (connaissance de la langue encore faible, fort accent), j’avais besoin de m’intégrer à mes pairs, ce qui m’a souvent conduit à me taire ou à soumettre mon moi authentique et oublier ma confiance en moi. 

En même temps et pour des raisons similaires, je ne voulais être ni jugé, ni critiqué par les autres, et pour cela, j’ai fait plus d’une fois des compromis. Il y avait aussi la peur de ne pas être à la hauteur des attentes de mes parents, puis de certains de mes professeurs, puis de mes patrons, collègues ou employés, qui m’ont souvent amené à douter de moi-même, à avoir un discours intérieur négatif et à ne pas vouloir prendre de risques. 

Comme pour beaucoup de mes pairs, la peur de l’inconnu m’a parfois fait préférer le confort du familier, même si cela signifie sacrifier mon authenticité et m’a empêché de prendre de grands risques et d’accepter le changement. Comme vous pouvez le constater, il j’ai rencontré pas mal d’écueils sur mon chemin et demain nous verrons comment j’en ai surmonté quelques uns … (À suivre…)

mercredi, novembre 13, 2024

Rêves et méditation

Les gens se demandent souvent si la méditation a un effet sur la façon dont ils rêvent, leur genre et leur qualité, et il semblerait que la méditation puisse effectivement les influencer. 

Après avoir médité tous les jours pendant près de cinq ans, cela a eu un effet sur mes rêves, mais avant d’aborder ce sujet, examinons ce que disent les recherches faites sur ce point : 

On dit que la méditation régulière améliore la pleine conscience, ce qui permet de se souvenir plus facilement des rêves au réveil. On dit aussi que les rêves sont plus vifs et lucides, remplis de détails car l’esprit est plus présent et conscient. 

On dit aussi qu’ils se produisent plus fréquemment et il y a le cas où la méditation augmente la probabilité de rêve lucide, où nous sommes conscients que nous rêvons et pouvons parfois contrôler le fil du rêve. Je dirais que ce dernier aspect est quelque chose que j’ai brièvement expérimenté récemment, mais les observations précédentes ne font pas partie de ce dont je me souviens.

Cependant, ce que j’ai observé au cours des deux derniers mois est un schéma de rêve beaucoup plus calme, dépourvu de stress, alors que la plupart de mes rêves, depuis que je suis à la retraite, étaient très stressants, compliqués et parfois effrayants, sans parler du fait qu’ils me réveillaient tout le temps.

Maintenant, je dors beaucoup mieux et me réveille frais et dispos. Je n’ai pas eu de changements spécifiques dans ma vie pour justifier ce changement radical et la seule raison que je peux voir sont mes progrès en état de pleine conscience et en méditation. 

Il est évident que les expériences individuelles varient et que même si la méditation peut influencer positivement la façon dont on rêve, rien ne garantit qu’elle aura le même effet pour tous … 

mardi, novembre 12, 2024

Vieillir et garder l’équilibre à ski ?

L’un des « bienfaits » de vieillir sur nos skis c’est que notre équilibre part en vacances. De nombreuses personnes âgées ont des problèmes d’équilibre et d’étourdissements. Cela peut être causé par certains médicaments, des problèmes d’oreille interne ou de labyrinthe. 

Par exemple, lorsque le labyrinthe s’enflamme, cela va provoquer des vertiges et un déséquilibre. De même, certaines maladies ou infections de l’oreille peuvent entraîner ce problème. Même chose si votre journée de ski commence avec trois verres de blanc sec dans le sang, ou si votre pause déjeuner inclus une bouteille de Côtes du Rhône à 2500 mètres d’altitude, vous aurez quelques étourdissements et des problèmes d’équilibre qui affecteront cette même oreille interne. 

D’autres conditions comme le diabète, les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux ou les problèmes de vision, thyroïde, nerfs ou vaisseaux sanguins provoquent parfois des étourdissements qui vont également perturber l’équilibre. La question est de savoir ce que l’on peut faire pour gérer un équilibre précaire ? 

De loin, mon préféré est un exercice simple, debout sur une jambe, deux fois par jour, quand je me brosse les dents. J’ai commencé à faire ça il y a 6 semaines et je peux attester que ça porte déjà ses fruits. J’utilise une brosse à dents électrique qui émet un son distinct toutes les 30 secondes, ce qui m’indique qu’il faut nettoyer un autre quart de ma bouche et que j’utilise pour changer de jambe. 

L’exercice complet ne dure que 4 minutes par jour et m’oblige à rester debout pendant 30 secondes sur une jambe différente. Pendant mes vacances d’octobre, j’ai utilisé une brosse à dents manuelle ordinaire, et tout était bien plus difficile à cause de mouvements latéraux amplifiés ! 

Bien sûr, il existe aussi des planches d’équilibre pour cela, mais je trouve cet exercice simple et bourré de défis, comme le faire les yeux fermés, ce qui est mon objectif dans les 12 mois qui viennent …

lundi, novembre 11, 2024

Notre désastre électoral (2e partie)

A mon avis, et contrairement à ce que plaît à dire la presse, Joe Biden, candidat à un second mandat sans primaire sérieuse, et grâce au soutien total du DNC (Obama, Pelosi, Clinton), sont les principales raisons de l’échec de Harris lors de cette dernière élection. Tous ont contribué à servir Trump son second mandat sur un plateau d’argent. 

La plupart du temps, Biden a fait preuve d’un manque de bon jugement, en particulier en sous-estimant la force diabolique du futur dictateur. Biden était trop vieux et agissait comme tel (contrairement à un Bernie Sanders ou à Donald Trump qui avaient encore du mordant), ce qui s’est matérialisé par son effondrement lors du premier débat et des « gaffes » qui ont suivi. 

La raison suivante fut son incapacité à vendre ce qu’il avait fait pour l’infrastructure et le changement climatique et, plus important encore, son incapacité à expliquer ce qu’était l’inflation, ce qui l’avait provoquée (essentiellement la réforme fiscale de Trump et l’aide pour le Covid) et que réduire l’inflation à zéro ne ramènerait jamais les prix à leurs niveaux antérieurs (cela s’appellerait déflation et poserait d’autres problèmes). 

Son entêtement à refuser cette course à un second mandat pourrait bien indiquer qu’il n’écoutait personne de toute façon, et qu’il faisait comme bon lui semblait. Il n’aurait jamais dû accepter d’être traité de « Tordu de Biden » par Trump et répondre de manière toute aussi violente avec une intensité redoublée. 

Au lieu de cela, il a tendu l’autre joue, ce qu’il ne faut jamais faire avec les tyrans. Il a été faible avec Netanyhu, il est toujours arrivé avec trop peu et bien trop tard pour aider l’Ukraine, comme le font la plupart des vieux plus trouillards que prudents. Il a choisi Harris parce qu’elle ne serait pas une menace pour lui (elle n’avait pas non plus inventé la poudre). 

En renonçant à sa campagne il l’a laissée en place pour ne pas être surclassé par quelqu’un beaucoup plus fort que lui, et en retardant sa décision, il ne lui a pas laissé le temps nécessaire pour se faire connaître. La même chose s’est produite lorsque Harris a choisi un Walz au demeurant bien faible, ce qui en dit long sur sa confiance en elle. 

J’avais pourtant recommandé qu’au lieu de Harris comme président, ce soit Gavin Newsom, et qu’il prenne Liz Cheney comme vice-présidente ou que celle-ci devienne celle de Harris ! De plus, Biden a été lamentablement incapable de définir ce que les démocrates représentaient, et s’est trop dispersé pour créer ce point focal nécessaire. Son objectif principal était de décrocher un second mandat de président, c’est tout. 

Ce qu’il devrait faire aujourd’hui, c’est démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour que Harris devienne la 47e et première femme présidente des États-Unis pendant quelques semaines, mais je doute que cette idée ait pu traverser son esprit égoïste.

dimanche, novembre 10, 2024

Notre désastre électoral (1ere partie)

La plupart des médias américains se sont concentrés sur les raisons de la défaite de Harris face à Trump. La majorité des experts n’ont guère vu que les facteurs démographiques (table), l’utilisation des médias et l’argent dépensé. 

Ce qui n’a pas été évoqué, c’est l’énorme motivation de Trump à ne pas aller en prison et à gagner coûte-que-coûte, ainsi que sa détermination à utiliser l’expérience de son premier mandat et de sa deuxième élection perdue pour renforcer ses chances de gagner, un facteur crucial qui a été balayé sous le tapis par les gens qui dirigent le Comité National Démocrate (DNC). 

Pour éviter la prison, Trump serait redoutable, mais le DNC a accepté de laisser un candidat fragile de 80 ans se présenter contre un monstre qui ne recule devant rien. 

Les réductions d’impôts de Trump et les programmes de soutien Covid sous les deux administrations ont également eu un effet délétère en augmentant considérablement la masse monétaire, ce qui signifie qu’ils alimenteraient une grave inflation à l’avenir. 

Il y avait un notable précédent, l’inflation galopante qui avait tué les chances de réélection de Carter en 1980, donc on aurait pu penser que le DNC et Biden, lors de son premier mandat, auraient pensé à « préparer le patient » en avertissant le public américain qu’il y aurait, à terme, un terrible prix à payer pour toutes ces largesses. Biden a oublié ou a été suffisamment inconscient pour ne pas expliquer cela, laissant à Trump de tout mettre sur le dos de l’octogénaire avant de faire de même avec Harris. 

Ensuite, Trump s’est acharné à insulter Biden en premier, puis Harris. Tous deux ont été gentils avec le criminel condamné et ont tendu l’autre joue pour recevoir plus d’insultes. Difficile à croire ! J’avais suggéré que Biden-Haris répondent avec une intensité décuplée. J’avais même proposé que Kamala apporte une savonnette lors de son débat avec Trump ! 

Ce qui est remarquable avec Harris, c’est que lorsqu’elle a pris le relais après le départ de Biden, Trump et Vance l’ont accusée d’avoir dirigé l’administration toute seule pendant 4 ans, et celle-ci n’a jamais pris la peine de préciser qu’un poste de vice-président n’a pas pour but de diriger le pays, mais plutôt de rester en touche et d’assumer le rôle passif d’une « roue de secours » comme tout le monde le sait. 

Les accusations portées contre Harris étaient totalement injustifiées, mais elle n’a pas pensé à objecter. Au bout du compte, Harris n’a obtenu que 47,8% des voix (70 258 814) contre 50,5% (74 173 512) pour Trump, une défaite sévère, malgré des dépenses de pub près de 50% supérieures à celles de Trump (1,4 million de dollars contre presque 1 million pour Trump !). 

Je compare cela à la conclusion d’une course automobile dans laquelle des experts affirment que la voiture perdante n’a pas gagné parce que les mécaniciens ont été trop lents à changer les roues dans le stand, que le public n’a pas applaudi assez fort et que le choix de la qualité du carburant était suspect. 

Le problème était que la voiture gagnante était une vieille Alpine (Trump) toujours en état de marche face à une 2cv Citroën bien propre (Biden, puis Harris). Seul le produit (le candidat), pas le programme, la somme d’argent investie dans la course ou toute autre excuse, a fait la différence. Nous explorerons cela demain (à suivre…)

samedi, novembre 09, 2024

« Convenons d’être en désaccord ? »

Cette expression familière Américaine remonterait au XVIIIe siècle. Elle a été trouvée la première fois dans un écrit datant de 1770 par John Wesley, un pasteur méthodiste. Il utilisait cette expression pour décrire une manière élégante de gérer les désaccords, en particulier en matière religieuse. Depuis lors, cette expression est devenue usitée dans divers contextes pour reconnaître une différence d’opinion sans autre discussion. 

C’est une manière polie de mettre fin à une discussion lorsque les deux parties sont dans l’impasse ou lorsqu’une discussion plus approfondie ne parvient pas à leur faire changer d’avis. Le lendemain de la réélection de Trump, nous avons croisé dans la rue un voisin « Trumpiste » et qui a tenté de défendre son choix douteux. 

Tout au long de la discussion qui a duré 40 minutes, dans un froid glacial de moins cinq degrés, nous sommes tous deux restés courtois, avons écouté l’un et l’autre et avons « convenu d’être en désaccord ». Il est vrai que si « convenir d’être en désaccord » est une pratique courante, ce n’est pas toujours la meilleure façon de résoudre les conflits. 

Parfois, il peut être plus productif de poursuivre la discussion, de chercher un terrain d’entente ou de trouver un compromis. Cependant, dans certaines situations, accepter de ne pas être d’accord peut être une façon pragmatique et respectueuse d’avancer. Cela dit, et selon moi, « convenir d’être en désaccord » devrait être réservé à des choses comme « je n’aime pas ces skis, ou ce parcours de golf est nul ».

Il n’a cependant pas sa place face à une pluie de mensonges, d’invectives, d’incivilités, de racisme, d’homophobie, de sexisme ou d’enfreinte aux droits de l’homme les plus élémentaires. Cela s’applique aussi au droit d’être traité de manière égale quelle que soit sa race, sa religion, sa couleur, ses croyances, son pays d’origine ou son orientation sexuelle. À ce stade, pour appeler un chat un chat, nous n’avons plus d’opinion divergente, nous avons une moralité divergente.

vendredi, novembre 08, 2024

D’où vient l’hypocrisie américaine

Les dernières élections ont bien mis en évidence l’hypocrisie américaine, en particulier dans les propos et les actions de Trump, car elles ont révélé ses propres contradictions entre son comportement réel et les valeurs qu’il prétend défendre, montrant ainsi que la religiosité américaine exacerbe bien trop souvent l’hypocrisie qui domine le pays.

Il est assez courant et fréquent que des individus et des groupes religieux en Amérique prêchent des valeurs morales et des principes éthiques, mais leurs actions ou positions politiques se trouvent à l’opposé de ce qu’ils disent. 

 Par exemple, certains groupes religieux peuvent défendre les valeurs familiales traditionnelles tout en passant commodément sous silence la pauvreté et l’inégalité entre individus ou de dégradation de l’environnement. L’écart entre les croyances professées et le comportement réel met en évidence leur hypocrisie. 

Il est vrai que cela n’est pas propre à la société américaine ou à la religion en général, mais les États-Unis sont probablement en tête de ce genre de pratique. Bien sûr, les individus au sein de n’importe quel groupe religieux peuvent prétendre avoir des interprétations diverses de leur foi et tenir des opinions divergentes sur des questions sociales et politiques. 

Si la grande majorité se livre à un comportement hypocrite, il est également vrai qu’une minorité s’efforce de vivre selon ses croyances religieuses et de promouvoir un changement social positif. Pourtant, l’hypocrisie persiste lorsque les problèmes de maltraitance des autochtones ou de l’esclavage sont mis au premier plan et que cette même majorité de personnes «  morales » choisissent de balayer tout ça sous le tapis …

jeudi, novembre 07, 2024

Quel est mon vrai pays ?

Je me demande parfois si des skieurs de haut niveau comme Hirscher et Braathen qui choisissent de courir pour un autre pays pour lequel ils ont la double nationalité, est quelque chose de raisonnable et équitable, surtout si ils continuent de résider et de s’entraîne dans leur pays d’origine, en dépit du fait que ce dernier a contribué à leur développement athlétique dès leur plus jeune âge. 

Cette pratique est-elle éthique et ne devrait-il pas y avoir des limites afin de contrôler plus étroitement ou simplement d’empêcher ces transferts juste sur un coup de tête de l’athlète ?

De toute évidence, les cas de Marc Girardelli, Estelle Alphand, Marcel Hirscher ou Lucas Braathen, parmi bien d’autres, sont tous uniques et complexes. Changer leur représentation nationale grâce à une double nationalité ou l’acquisition d’un passeport étranger, demande de prendre en considération de nombreux facteurs. 

Il semble juste que tout sportif devrait être libre de choisir le pays qu’il veut représenter, surtout si il existe des liens forts avec celui-ci. Il est également vrai qu’avec la mondialisation croissante du sport, les athlètes établissent toutes sortes de liens faciles avec de multiples pays. Ces changements devraient dépendre des instances dirigeantes concernées et de la définition du vrai lieu de résidence de l’athlète. 

L’argument contre l’autorisation de ce type de « transfert » est qu’il peut donner à certains pays un avantage injuste en attirant des compétiteurs de haut niveau « déjà formés » par un pays concurrent. De plus, n’est-ce pas une forme de vol ou d’exaction à l’encontre des communautés, des clubs sportifs, des entraîneurs passionnés, mal payés mais souvent critiqués, et des bénévoles qui ont contribué au développement long et tortueux de ces athlètes ?

Cela devrait nécessiter une indemnité financière représentant le coût de la formation et du développement de l’athlète dès le début de sa formation ! Certaines personnes pensent également à juste titre que les athlètes doivent représenter leur pays de naissance ou le lieu où se trouve leur résidence principale. 

C’est pourquoi je ne suis pas un fan de la pratique telle qu’elle existe aujourd’hui, et qui trouve souvent son origine dans des désaccords entre les athlètes, leurs parents et leur fédération ou, plus grossièrement, dans leur propre cupidité et le désir de gagner plus d’argent. 

En fin de compte, la décision d’autoriser ou non les athlètes de profiter d'une double nationalité est une décision complexe qui doit être anticipée et bien encadrée par les fédérations nationales afin que chacun y trouve un règlement autant justifiable qu’équitable.

mercredi, novembre 06, 2024

11-6 Quand l’obscurantisme triomphe

Aujourd’hui est un jour bien triste pour l’Amérique et pour la planète toute entière. La réélection de Trump est le reflet de l’obscurantisme qui l’emporte sur l’intelligence, le retour du Moyen-Âge effaçant une ère de progrès continu, de l’incarnation du mal contre le bien. 

Je n’ai pas d’autre choix que d’accepter les résultats de cette défaite cuisante de la lumière et de la raison, et le fait que les États-Unis sont officiellement entrés dans une ère de ténèbres et de déclin. 

Je suis simplement réconforté par la façon dont Park City et notre comté, en tant que communauté, ont rejeté cette idée. Nous devons maintenant aller de l’avant, nous adapter et résister à la forme sauvage de gouvernement qui nous sera imposée. 

La vie continuera et nous devrons faire de notre mieux chaque jour jusqu’à ce que cette façon de penser et ce style de leadership réactionnaires s’épuisent, ne puissent plus satisfaire la population et soient finalement vaincus.

mardi, novembre 05, 2024

Enfin, une visite de la famille !

Seuls mon père et ma mère sont venus nous voir aux États-Unis au cours des 47 années pendant lesquelles nous avons vécu ici. D’abord, mon père et ma mère une fois à New York, et ma mère à deux reprises à Park City. 

Ce sont les deux seuls membres directs de notre famille à avoir fait l’effort de venir nous voir. C’était jusqu’à ce que mon neveu Yves décide de nous rendre visite la semaine dernière avec sa femme Anne-Lise et leur fille Victoria, après un voyage à travers la Floride, puis à Las Vegas et dans nos parcs nationaux du sud de l’Utah.

Après avoir dîné avec notre fils et sa famille tout près de Salt Lake City le soir d’Halloween, nous avons essayé de leur montrer le plus possible de Park City pendant les deux jours où ils étaient avec nous. 

Nous avons passé d’excellents moments ensemble et nous les avons totalement convaincus du caractère unique de Park City. D’après ce que nous avons pu en déduire, ils reviendront probablement dans quelques années s’installer définitivement dans notre ville !

lundi, novembre 04, 2024

Temps de choisir de nouveaux skis …

Samedi, après le départ de nos invités, je suis passé à la foire aux skis annuelle de Park City, qui, en ce début d’après-midi, m’a semblé particulièrement peu visitée. 

Très surprenant, en effet. Les acheteurs à ces manifestations seraient-ils en difficultés économiques cette année ? La hausse des prix qui n’en finit pas pourrait expliquer cela. La plupart des skis coûtaient au dessus de 500 dollars, ce qui n’est pas vraiment bon marché.

Comme je suis fan de Dynastar, j’ai me suis attardé davantage sur cette marque, et mon œil s’est porté sur le M-Pro 85, un ski à tout-faire qui pouvait bien me convenir. 

Conçu pour les virages à rayons courts et moyens, il est doté d’un noyau hybride fait de peuplier léger avec une densité de 450 g/m3, et qui offre un bon compromis entre vivacité, résistance et poids. 

Cet élément en bois est enveloppé de fibre de verre et renforcé par du Titanal censé rendre le M-Pro très souple et tolérant avec une bonne tenue de carres, mais qui reste facile à manœuvrer. 

J’ai dit « j’achète ! » et n’ai eu à débourser que 370 dollars, y compris les 16 dollars de frais d’inscription…

dimanche, novembre 03, 2024

Pas d’Halloween à Park City !

Même si nous avions un peu de neige sur le sol cette année, nous n’avons pas pu rester à la maison pour Halloween et distribuer les friandises que nous avions stockées pour l’occasion. Il n’y aura donc pas de statistiques à examiner ! 

Mon neveu, sa femme et sa fille étaient en visite et nous avons dîné ensemble ce soir là chez notre fils, près de Salt Lake City. Nous n’avons quand même pas tout manqué les festivités, car nous avons fait une promenade dans les rues avoisinantes la maison de mon fils où nous avons vu la créativité et l’action d’Halloween à l’œuvre. 

La célébration à Park City a été reportée à l’an prochain !


 

samedi, novembre 02, 2024

Naviguer l’incertitude électorale

Cette longue campagne électorale aura été autant désagréable qu’angoissante. Selon un article que j’ai lu dans le magazine Atlantic, la politique serait la principale cause de stress pour sept adultes sur dix, tous partis confondus. 

Un sondage réalisé à cet effet par un organisme médical affirmait également que 79 % des personnes interrogées ont dit que l’élection présidentielle les rendait particulièrement anxieuses. Maintenant que nous ne sommes plus qu’à quelques jours de cette élection, il est tout à fait normal de supposer que l’anxiété des Américains est encore montée d’un cran … 

La meilleure façon de gérer ce type de stress dépend de chaque individu, mais nous devons nous rappeler de nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler et sur les actions positives que nous entreprenons, comme aller voter et aider les candidats que nous soutenons.

Nous devons aussi rationner la quantité d’informations politiques à laquelle nous nous exposons. En théorie, nous devrions également essayer de séparer les gens de leurs points de vue. C’est difficile, je ne peux pas le faire personnellement, surtout lorsque des gens d’apparence normale soutiennent un menteur en série comme Trump. 

Bien sûr, avant d’entamer une discussion ou un débat avec quelqu’un qui a une opinion opposée, nous devrions sans doute y réfléchir à deux fois. Sommes-nous déterminés à le faire changer d’avis et à lui faire admettre que nous avons raison ? Est-il si important de lui dire ce que nous pensons, ne serait-ce que pour préserver notre amour propre ? 

Comme toujours, il est utile de reconnaître et de valider nos peurs, nos angoisses et notre colère. Il est effrayant de penser que nos droits pourraient nous être retirés, que nos valeurs seront bafouées ou que nos chances de réussir dans l’avenir pourraient être compromises. Il est toujours normal d’etre en colère face à ce que nous percevons comme une injustice.

vendredi, novembre 01, 2024

Début d’hiver précoce ?

Ce lundi 28 octobre, Monsieur Winter nous a rendu une visite impromptue à Park City, pour la deuxième fois cette saison. 

Bien que la première chute de neige se soit produite plus tôt vers le milieu du mois, elle n’avait pas duré longtemps. 

Celle-ci pourrait être plus sérieuse et pourrait-être « pour de bon », car les prévisions météorologiques que j’ai vues pour les deux prochaines semaines annoncent une série de journées de neige. Il est rare que notre saison de neige commence si tôt, mais nous l’avons déjà vu. 

Espérons simplement que cela soit le signe d’une excellente saison de ski, enneigée et poudreuse. 

Nos stations l’ont compris et se sont mises à faire de la neige dès le lendemain !

jeudi, octobre 31, 2024

Évitons de nous goinfrer !

À Okinawa, au Japon, les gens avisés ont pour habitude de manger jusqu’à 80 % de satiété. C’est l’un des principes fondamentaux du régime alimentaire d’Okinawa, auquel est souvent attribué la longévité de ses habitants. 

Ce concept, appelé « Hara Hachi Bu », est la pierre angulaire du régime alimentaire sur cette île nippone. Les scientifiques pensent que cette pratique permet d’éviter de trop manger, de maintenir un poids sain et d’améliorer le bien-être général. 

Si nous acceptons ce point de vue, et c’est mon cas, nous pourrions l’étendre facilement à d’autres aspects de nos vies, comme l’accumulation de richesses et de bien, une caractéristique de notre société capitaliste moderne pour laquelle il semble y avoir beaucoup de progrès à faire ! 

Bien que le « Hara Hachi Bu » ne soit peut-être pas directement applicable de la même manière qu’il l’est à la consommation alimentaire, l’idée fondamentale de modération et de consommation consciente peut être adaptée. Par exemple, elle pourrait être appliquée à la façon dont nous dépensons notre argent. 

Il faut y être plus attentif et commencer par prioriser les besoins plutôt que les envies en se concentrant sur les dépenses essentielles et en évitant les achats impulsifs. De plus, en retardant systématiquement la gratification, il faut résister sur le moment et plutôt épargner pour des objectifs à long terme. 

Créer un budget et s’y tenir pour suivre nos revenus et nos dépenses serait une autre façon d’atteindre cet objectif de modération de 80 %. On pourrait en dire autant de la diversification de nos investissements en répartissant nos risques au lieu de mettre tous nos œufs dans le même panier. 

Au niveau des entreprises, nos gouvernements doivent réformer leur système fiscal au point que des individus dangereux comme Musk, Dimon (Chase) ou Bezos (Amazon) ne puissent plus acheter tout ce qui se trouve à leur portée afin de pouvoir tous nous contrôler à leur guise. 

Même considération pour la planète (émissions, population etc.), il est désormais temps de freiner et d’arrêter cet Age d’Or 2.0 !

mercredi, octobre 30, 2024

Nous venons de voter !

Hier, nous avons glissé nos enveloppes électorales dans la boîte de collecte et c’en était fini pour nous avec ce qui est considéré comme l’élection américaine la plus importante de l’histoire. 

Comme nous ne nous considérons ni des idiots, des crédules, des méchants, des racistes, des fascistes ou ni une combinaison de tous ces traits indésirables, nous n’avons pas voté ni pour Trump, ni pour aucun des membres du Parti républicain qui soutiennent le vieil homme dérangé aux cheveux jaunes. 

De plus, ce clown bien triste va perdre l’élection. 

Rappelez vous bien de mon pronostic !

mardi, octobre 29, 2024

C’est quoi un million de miles avec Delta ?

Il y une semaine, alors que nous étions assis dans l’avion, prêts à décoller de Paris pour rentrer à la maison, j’ai été félicité par une hôtesse de l’air pour avoir franchi un million de miles (1 608 000 km) avec Delta Air Line. 

Obtenir le « statut de millionnaire », comme cette compagnie aérienne appelle ça, allait venir, mais j’avais oublié que c’etait imminent … 

Donc, en rentrant à la maison, j’ai reçu un e-mail confirmant que j’avais atteint ce cap tant convoité et m’informant que je pouvais choisir un cadeau de mon choix parmi une sélection pour me récompenser. Pas un aller-retour en première classe pour Sydney, mais un joli chèque-cadeau ainsi qu’un statut Delta Gold Medallion® annuel, gratuit qui est censé me donner la priorité pour les surclassements gratuits, et aussi de belles étiquettes pour nos valises. 

Comme je ne voyage plus beaucoup en avion, ces avantages ne m’aideront pas beaucoup. Ils sont juste là pour me faire honte de mon empreinte carbone obscène accumulée au fil des ans. 

Le chiffre de Delta pourrait facilement être multiplié par deux ou plus, si j’additionnais tous les vols effectués pendant toute ma vie sur United, American, Southwest, Swissair, Air France, JAL et d’innombrables autres transporteurs aujourd’hui disparus. 

Assez parlé de ça, allons faire notre marche quotidienne !

lundi, octobre 28, 2024

L’illusion de l’exceptionnalisme

L’Amérique, Israël et d’autres pays prétendent avoir été « choisis » ou en quelque sorte « préférés » par Dieu, et quand on mélange ce genre de déclaration étatique avec la religion, on dérape vite ! Comme on le sait, la religion peut influencer de manière significative le concept d’exceptionnalisme d’un pays de plusieurs façons. 

La plus importante est le mandat divin, car certaines religions croient qu’une nation ou un peuple bien particulier a été choisi par son Dieu, dans un but bien défini. Cette croyance renforce l’idée d’exceptionnalisme, car elle indique que la nation est intrinsèquement supérieure ou unique. C’est clairement le cas des États-Unis et d’Israël. 

Bien sûr, la religion joue également un rôle central dans la formation de l’identité culturelle d’une nation. En définissant des valeurs, des croyances et des traditions communes, elle contribue à un sentiment d’unité et d’objectif national, lié à l’exceptionnalisme. Des récits historiques faux ou imaginaires viennent aussi expliquer la compréhension qu’une nation a de son passé et de sa place unique dans le monde. 

Enfin, une religion peut exercer une influence significative sur les institutions politiques et sociales d’une nation.Si elle est étroitement associée à l’État (judaïsme ou islam), elle renforcera l’idée d’exceptionnalité nationale.

Cela dit, si jamais Dieu jette un coup d'oeil sur notre petite planète bleue depuis sa cachette spatiale, elle aurait bien du mal a y choisir un coin de prédilection, donc on peut bien jeter ce concept d’exceptionnalisme à la poubelle !

dimanche, octobre 27, 2024

« Que penses-tu d’Israël ? »

Hier soir, alors que nous marchions, Mike dans sa vieille Volvo toute rapiécée s’arrête à notre niveau, il baisse alors sa vitre et nous demande : « Et Israël ? » Je suis désarçonné ;.mon voisin écossais a l’air bouleversé et dit : « … mes deux filles sont juives, leur mère aussi, et ce que le Hamas a fait le 7 octobre est terrible… » ​​

Je ne sais pas quoi dire, sachant pertinemment que le Hamas et le Hezbollah sont les conséquences directes de l’asservissement et de l’humiliation du peuple palestinien par Israël. Donc l’interaction ne mène nulle part.

Du reste, je ne suis pas du tout préparé pour en avoir une et par conséquent, il n’y a pas de discussion où Mike puisse s’exclamer que je ne suis qu’un antisémite. 

Demain, nous évoquerons le danger et des erreurs de l’exceptionnalisme dans lesquelles Israël et bien d’autres sont enfoncés …

samedi, octobre 26, 2024

Consulter les avis de décès

Hier, après avoir jeté un œil su les avis de décès français, j’ai constaté que Pierre Vialatte un ancien élève de mon école était décédé. J’ai alors diffusé une note pour en informer mes anciens camarades de classe et m’assurer qu’il était bien celui que je pensais. 

La triste nouvelle s’est confirmée et un de mes anciens camarades m’a alors demandé : « Comment l’as-tu appris ? » et ce qui suit est la réponse que j’ai apportée à sa « question intéressante » comme on dit, de nos jours. 

En fait, j’avais plus d’un élément pour y répondre. Je lui ai d’abord dit que je me considérais comme « vieux » parce que je suis réaliste et que c’est une réalité. Donc à ce titre, je sais que beaucoup de mes contemporains sont, tout comme moi, soumis à un risque de mortalité accrue. 

Je m’informe donc quotidiennement pour voir ce qui se passe de la vie à la trépas dans ma Haute-Savoie natale, peuplée en majorité des gens que j’ai connus là-bas. Beaucoup de personnes âgées s’adonnent à cette pratique. En plus, et tout aussi important, mes amis en France, à quelques exceptions près dont celui qui m’a posé la question, communiquent très mal, ou plutôt pas du tout. 

Je ne peux donc pas, en toute conscience, compter sur eux. A l’heure où nous disposons des meilleurs moyens de communication dans toute l’histoire de l’humanité, une majorité de mes pairs ne savent pas ou ne veulent pas s’en servir. D’autres sont en train de disparaître ou sont déjà sans vie, attendant patiemment de mourir. 

Comme je vis géographiquement loin de mes anciens amis, je me sens obligé de faire plus d’efforts pour rester en contact avec ces gens qui « hibernent » prématurément. Personnellement, et à titre d’exemple, je crois pouvoir dire que je suis mieux informé de ce qui se passe dans ma ville natale qu’une grande partie de ses habitants, du moins sur les sujets qui m’intéressent le plus ou qui me passionnent ! 

Etes-vous d’accord avec cela ?

vendredi, octobre 25, 2024

Visites de skieurs par station …

J’adore Snowbrains, un site spécialisé dans les aspects un peu bizarres du ski, mais ce que je n’ai pas trop aimé l’autre jour, c’est cet article sur le nombre de visites dans les stations de ski les mieux connues, par Julie Schneeman. 

Depuis des années, je sais que La Plagne en France est la numéro un mondiale avec 2,5 millions de visiteurs annuels. Le tableau fourni pour cet article et son contenu mélange un peu tout, liaisons et localités. 

La plupart des endroits cités impliquent un groupe de villes ou villages comme Madona de Campiglio, Folgarida, etc. ou St. Anton, Lech, Zuers, etc. Le fait qu’il n’inclut pas Les Trois Vallées ou Les Portes du Soleil en France est qu’un forfait de ski commun ne fait pas un seul domaine skiable, car ces méga-domaines représentent tous un regroupement de stations de ski. 

Le point essentiel de ma remarque est Park City, en tant qu’adresse postale qui comprend Park City Mountain, Deer Valley Resort, le parc olympique et Woodward n’est pas regroupé. Ces lieux n’ont peut-être pas le même forfait de ski, mais ensemble, ils sont dans la même localité et génèrent entre 2,6 et 2,8 millions de visites de skieurs. 

En termes de journées de ski dans par localité, Park City devrait être en tête de ce classement !

jeudi, octobre 24, 2024

Hydratation, hydratation, hydratation …

Nous savons depuis longtemps que nous ne buvons pas assez d’eau et je dois admettre que nous avons du mal à transporter une bouteille d’eau partout où nous allons, en plus nous ne buvons pas instinctivement. Cela a bien sûr de graves conséquences. 

Ne pas boire suffisamment de liquides peut entraîner des crampes et de faibles niveaux d’électrolytes comme le potassium, le calcium ou le magnésium peuvent également aggraver la situation. 

Nos crampes sont en fait devenues si douloureuses que nous en sommes finalement arrivés à la conclusion que nous devrions faire quelque chose à ce sujet !

mercredi, octobre 23, 2024

Toux gênante, décalage horaire supportable …

J’ai attrapé cette toux avant d’arriver à Malaga et elle ressemblait et ressemblait à la même toux que j’avais quand j’étais en août avec le Covid, puis elle a empiré, avec un nez qui coule, des mucosités abondantes, etc. 


J’ai en quelque sorte tenu bon et je n’ai rien pris et aujourd’hui, elle commence à s’estomper. Touchons du bois ! 

Le plus important, c’est que nous sommes maintenant de retour à la maison avec peu de décalage horaire et si heureux de retrouver Park City presque comme nous l’avions laissé il y a douze jours, la plupart des trembles étant encore en train de changer de couleur …

mardi, octobre 22, 2024

D’Orly à CDG puis Park City

Comme il y avait un énorme congrès autour de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle, je n’ai pas pu obtenir de chambre d’hôtel là-bas, on a dû se contenter de passer la nuit à Orly, un aéroport presque à l’opposé de la ville. 

Comme nous ne voulions pas mélanger la torture des transports en commun et les changements de train fréquents entre les deux aéroports, y aller en taxi était la seule bonne option.

Donc pour être du côté sûr du trafic, on a quitté notre hôtel à 6h45 et on est arrivé à temps pour notre vol de 10h pour les États-Unis, y compris une attente incroyablement longue, en faisant la queue pour le contrôle de sécurité.

Au bout du compte, et après un autre trajet en taxi, nous retrouvions notre maison et étions enfin les plus heureux du monde !

lundi, octobre 21, 2024

À la recherche de la boulangerie parfaite …

Aujourd'hui, j'ai trouvé une boulangerie parfaite sur Internet où je pensais que nous prendrions le petit-déjeuner sur la route de l'aéroport de Malaga. C'était un peu à l'écart, mais la photo que j'avais vue en ligne m'a suffisamment fait saliver pour justifier cette petite folie.

Il nous a fallu toute la matinée pour y arriver, alors que nous étions presque arrivés, quelqu'un m'a appelé, j'ai dû prendre l'appel, la circulation était horrible et sans place de parking en vue, cela m'a perturbé et nous avons tout perdu. 

Nous avons fini par devoir nous contenter d'un petit-déjeuner espagnol pauvre dans un café local, où des ouvriers étalent des tomates sur une fine tranche de pain grillé. Pas de petit-déjeuner idyllique ! Seulement dans mes rêves ... 

Nous sommes ensuite arrivés à l'aéroport à l'heure, avons embarqué sur un « vol low-cost » pour Paris-Orly et c'était tout. Si le grand Paris-CDG est mauvais, Orly est pire comme aéroport désert et le choix d’endroits où manger était nul, l’hôtel super spartiate, mais on s’est débrouillé …

dimanche, octobre 20, 2024

Une journée autour de San Pedro de Alcantara

La région de San Pedro, près de Marbella, en Espagne, est ancienne et « muy simpatico ». Bien sûr, avec les charmes viennent les problèmes et trouver une place de parking n’est pas facile, surtout quand comme le reste des touristes et des résidents étrangers, vous voulez sortir le soir pour dîner. 

Bien sûr, il ne semble pas y avoir de basse saison sur la « Costa del Sol » et il faut beaucoup de conduite, de recherche et de pollution pour enfin trouver une place de stationnement pour son véhicule. Cela m’a également obligé à revoir les manœuvres de stationnement en parallèle serré. 

Ai-je déjà mentionné que la plupart des Espagnols que nous avons rencontrés étaient très, très gentils ! Nous avons même trouvé une femme MAGA belge qui nous a dit agressivement que Trump était Jésus ou quelque chose comme ça. Je lui ai fait regretter ses commentaires !

Plus tôt dans la journée, nous avions découvert le « Paseo Maritimo », une promenade pittoresque en bord de mer, bordée de palmiers, de restaurants, de boutiques et de bars de plage, qui longe le littoral, offrant de belles vues sur la mer Méditerranée ; c'est essentiellement une promenade piétonne parfaite pour les promenades tranquilles et l'observation des gens, qui s'étend sur une grande longueur de la Costa del Sol.

samedi, octobre 19, 2024

Accueillis par un ami très cher …

Nous avons pris le train depuis notre hôtel pour nous rendre à l’aéroport tout proche et y louer une voiture. 

Nous avions choisi Wiber, un louer local pas cher du tout mais avec une procédure de check-in si compliquée qu’il nous a fallu attendre plus d’une heure avant d’avoir notre auto. On en a toujours pour ses sous !

Au départ, nous devions être accueillis par un autre couple, qui comptent parmi nos meilleurs amis, Nadine et Michel.

Malheureusement, à la dernière minute, ce dernier avait pu trouver une place pour laquelle il avait postulé dans un lieu de cure en France et n’a pas pu nous accueillir dans leur magnifique condo, au sud de Marbella avec vue sur la mer Méditerranée.

Au lieu de cela, et en leur absence, il a réussi à faire en sorte que Christian, son ami et voisin suisse, nous accueille dans l’appartement. 

Le soir, nous avons pris la route jusqu’à la côte et avons dîné dans un restaurant que notre ami nous avait recommandé …

vendredi, octobre 18, 2024

Réapprendre à prendre le train à Malaga

Notre voyage organisé a commencé à se désagréger car nous étions désormais livrés à nous-mêmes. Nous sommes allés marcher jusqu'à la belle plage de Torremolinos et que nous nous trouvions dans une des finales du Championnat du monde de triathlon qui s'y déroulait juste à ce moment là. 

Pour ceux qui auraient oublié, cette compétition consiste en une course de natation de 1,5 km, une course à vélo de 40 km et une course à pied de 10 km. 

Après un déjeuner de tapas bien mérité pour compenser les efforts époustouflants de tous ces athlètes, nous avons pris le train pour retourner à Malaga où nous espérions visiter le musée Picasso, mais nous n'avons pas pu le faire car toute les visites étaient vendues au complet. 

Notre guide avait oublié de nous dire de réserver nos billets en ligne ! Pas de chance. Au moins, nous avons pu flâner à nouveau dans le magnifique centre-ville et redécouvrir le plaisir des trains espagnols !

jeudi, octobre 17, 2024

Un peu de pluie à Grenade et retour à Malaga !

Sur le chemin du retour vers Malaga et la Costa del Sol, nous nous sommes arrêtés dans le charmant petit village blanc de Frigiliana, perchée sur une colline tout près de la vieille ville balnéaire de Nerja.

Nous avons parcouru les collines étroites et escarpées de cet endroit vierge qui compte parmi les plus belles petites villes d’Espagne avec ses vues plongeantes sur la mer. Un déjeuner sous une tente a complété l’expérience. 

Nous avons ensuite continué vers Malaga, où nous avons flâné dans ses belles rues, visité sa cathédrale, l’Alcazaba, son amphithéâtre romain, la place de la Merced et paseo del Parque et sommes retournés à l’hôtel Alua à Torremolinos que nous avions visité la premiere nuit de notre voyage. 

Malheureusement, un groupe d'Arabes extrêmement bruyants venant d'une enclave hispano-marocaine ont fait de notre dîner un brouhaha total et ont en plus trouvé le moyen de nous réveiller au milieu de la nuit à un point tel que j'ai dû leur crier dessus pour qu'ils baissent le ton et finalement appeler la réception pour les faire taire !

mercredi, octobre 16, 2024

Enfin, une belle journée à Grenade

Tôt le matin, nous nous sommes dirigés vers la vieille ville de Grenade, où notre guide nous a encouragés à goûter du chorizo ​​et du chocolat, ce qui s'est avéré être une autre mauvaise idée et une expérience bien moins agréable qu'anticipée. Après cela, de nouveau tous trempés pendant un bon moment par une autre averse de pluie violente, augurant une très mauvaise suite pour notre journée.

Dieu merci, cette crainte ne s'est pas concrétisée l'après-midi lorsque, sous un ciel clair et des températures fraîches, nous avons commencé une visite guidée de l'Alhambra, la célèbre forteresse arabe qui comprend l'Alcazar, ses bâtiments, ses patios et ses jardins. La cour des Lions, le palais de Charles Quint et les jardins enchanteurs du Généralife, mêlant eau, lumière et parfums. 

Nous avons également appris que notre excursion prévue à Gibraltar n'aurait pas lieu en raison d'un manque de participants le vendredi, car seuls 5 d'entre nous seraient encore de la partie par rapport au groupe de 49 personnes qui restaient encore ce jour-là. Nous avons fait part de notre mécontentement à Carollila (Carol) Nadal, notre guide, qui n’a pas apprécié nos critiques sincères, mais « c’est la vie ! »

mardi, octobre 15, 2024

Cordoue et des oliviers à perte de vue

Pratiquement pas de pluie ce jour-là puisque nous avons quitté Séville tôt le matin, nous nous sommes arrêtés à Carmona, un de ces villages typiques blanchis à la chaux avant de nous diriger vers Cordoue, où nous avons eu droit à une visite guidée de la Mezquita, la mosquée transformée en cathédrale, un véritable joyau architectural de l'art islamique.

Cette ville avait été reprise aux musulmants par les rois catholiques en 1492. Nous avons également zigzagé à travers la partie juive de la ville et son labyrinthe de ruelles étroites et de façades blanchies à la chaux, ses anciens patios fleuris et ses statues de grands hommes comme Malmonide qui a contribué à faire connaître Cordoue. 

Après cela, nous avons traversé des milliers d'hectares de plantations d'oliviers et de collines vallonnées, ponctuées d'un arrêt dans un musée improvisé de production d'huile d'olive, avant d'atteindre Grenade de nuit et de passé trop de temps, les fesses coincées dans nos sièges d’autobus. 

lundi, octobre 14, 2024

Visite de Séville sous une pluie battante

A une moment de l'année où il n'avait pas plu en Andalousie depuis plus de 6 mois, c’était aujourd'hui, le déluge ! C'est sous une pluie torrentielle et soutenue que notre groupe a entrepris la visite du quartier de Santa Cruz de Séville, en fait de son centre historique, entrelacé de ruelles étroites, de ferronneries d’art ornementées et de patios typiques. 

Nous avons visité l'Alcazar et son splendide jardin entouré d'un palais fortifié en plein cœur de la ville. Nous avons continué avec la visite de la cathédrale, la troisième plus grande du monde, grimpé la rampe à chevaux de son minaret-tour pour avoir une vue spectaculaire à 360 degrés de toute la ville et visité également son musée et ses trésors.

La pluie s'étant calmée, l'après-midi a été consacrée à la visite du centre historique de la ville et de son Palais Royal tant symétrique qu’impressionnant. Le soir, nous avons eu droit à un spectacle de flamenco de deux heures avec de grands artistes, de la danse parfaitement mise en scène et ainsi que la musique typique de cet art ibérique.

dimanche, octobre 13, 2024

En route pour Ronda et Séville

Le matin, nous avons retrouvé nos amis et futurs compagnons de voyage, Chantal et Jean-François (oui, encore un de ceux-là !) qui vivent à Manosque, au cœur même de la Provence et du Luberon. 

Nous étions ravis de les retrouver et avions tous les trois hâte de bien rire ensemble. Cette journée a commencé assez mal, sous une pluie battante et dans un épais brouillard enveloppant l’autocar alors que nous prenions la route de Malaga vers Ronda, une ville historique qui est aussi le berceau de la tauromachie. 

Nous avons visité une ferme d'élevage de taureaux et de chevaux, puis sommes allés visiter la vieille ville perchée sur une falaise calcaire. Après le déjeuner, nous avons pris la route pour Séville et le soir, avons fait un tour tout à fait enchanteur de ville de nuit. 

La nuit, nous avons enfin dormi un peu mieux que la nuit précédente après avoir pris un puissant soporifique …

samedi, octobre 12, 2024

Bienvenue en Espagne !

Après une journée de décompression passée à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle, nous nous sommes mis en route pour l'Espagne, mais ce fut surtout une journée passée à attendre l'heure d'enregistrement, puis l'avion.

Contrairement à la veille, tout s'est parfaitement bien déroulé et avant même de nous en rendre compte, nous avons dit « Hola » à l'Espagne. Le vol vers Malaga fut un peu secoué, à cause d’une météo un peu dérangée, et à l'arrivée il y eu une certaine confusion quant à l'endroit où nous allions prendre la navette pour notre destination du jour, mais tout s'est bien passé. 

L'hôtel où nous avons séjourné en plein centre de Torremolinos était parfait, la nourriture excellente et une promenade après le dîner dans la vieille ville nous a immédiatement plongés dans l’atmosphère ibérique. De plus, mon espagnol tout neuf et jamais testé a fonctionné a merveille, donc la journée fut un succès total.

vendredi, octobre 11, 2024

Le voyageur occasionnel

Le jeune globe-trotter que j’étais autrefois s’est transformé voyageur occasionnel vieillissant qui a plus de mal à organiser un grand déplacement, n’est plus habitué aux conditions de voyage changeantes (qui ne cessent d’empirer) et se bat chaque jour plus que nécessaire. 

Je peux blâmer le fait d’être vieux, moins adaptable et plus anxieux, mais le résultat reste indéniable. Pour me consoler, je pense que je m’en sors toujours mieux que beaucoup de gens de mon âge. 

Par exemple, l’autre à l’aéroport de Salt Lake City où, après avoir bricolé pendant trop longtemps avec le kiosque d’enregistrement, j’ai finalement réussi à éviter les longues files d’attente à la sécurité, suis arrivé à ma porte d’embarquement avec semblait-il beaucoup de temps à revendre, quand j’ai soudainement découvert que je venais de recevoir un e-mail m’informant que j’avais laissé ma carte de crédit dans la fente du kiosque.

J’ai dû sortir de la zone sécurisée de la porte d’embarquement pour aller la récupérer et, à cause d’une file d’attente beaucoup plus longue aux contrôles de sécurité cette fois ci, j’ai presque raté mon vol international, si je n’avait pas demandé poliment à chaque personne me précédant dans la queue la permission de dépasser, et c’est à bout de souffle et en courant que j’ai atteint ma porte d’embarquement. 

Ce n’est pas tout à fait la manière décontractée qui aurait du lancer ce long voyage !

jeudi, octobre 10, 2024

New Delhi en Utah ?

Mardi, la (mauvaise) qualité de l’air à Park City a grimpé à 181, pire que celle de New Delhi, en Inde, qui était à 163 ce même jour ! 

Une pollution de l’air comme celle-ci est clairement malsaine et correspond à fumer 3 cigarettes ce jour-là. Dieu merci, nous n’en sommes pas encore au paquet complet de Gauloises… 

Cette pollution a été causée par des vents changeants qui ont amené la fumée d’un incendie couvrant 80 km², qui brûle à seulement 50 km à l’est de Park City, pour se déplacer sur notre communauté comme c’est le cas depuis trois ou quatre jours. 

Le mardi soir, l’incendie n’était contenu qu’à 21 %. Alors qu’une petite perturbation se déplaçait sur la région, une fumée intense s’est installée dans les vallées environnantes, y compris celle de Park City, avec des cendres dans certaines zones. 

Les vents étaient variables, changeant de direction tout au long de la journée. Cela exigeait la plus grande attention de la part des pompiers, car la direction du vent et le comportement du feu peuvent être erratiques.

Espérons que leurs efforts porteront leurs fruits malgré un temps qui reste obstinément clair et ensoleillé ...

mercredi, octobre 09, 2024

Netanyahou, le boucher du Moyen-Orient

Tout comme Trump, Bibi Netanyahou veut rester au pouvoir et n’a aucune envie d’aller en prison, sa destination probable s’il perd son immunité politique. Alors, pour satisfaire l’extrême droite israélienne, il est déterminé à massacrer ou à chasser tous les arabes de la Palestine. 

Profitant de la faiblesse de Biden et de l’approche de élection présidentielle américaine, il ignore les appels à la négociation avec le Hamas et le Hezbollah, sachant pertinemment que personne, aux États-Unis ou dans les gouvernements d’Europe occidentale, n’osera dire quoi que ce soit et poursuit son génocide destructeur, un prix obscène à payer juste pour sa survie politique !

Avec un PIB par habitant de plus de 50 000 dollars, tout comme le Canada, l’Allemagne ou le Royaume-Uni et bien plus que la France, Israël continue de recevoir une aide financière et militaire des États-Unis. J’en ai assez de voir mes impôts ainsi utilisés pour massacrer femmes et enfants palestiniens. 

Que diriez vous si vous étiez à ma place ?

mardi, octobre 08, 2024

Café, temps de mouture et qualité

Après avoir essayé plusieurs marques de moulins à café au fil des ans, nous avons opté pour un moulin Krups bien ordinaire que nous avons trouvé durable, fiable et apparemment indestructible. 

Ce que je n’ai cependant jamais réussi à trouver, c’est le rapport entre le temps de mouture en secondes et le goût du café. Nous préférons un grain de café brun moyen de très haute qualité (dois-je dire cher, ce qui n’a peut-être rien à faire avec l’arôme ?), mais je me suis toujours demandé quel était le bon temps de mouture. 

J’ai finalement fais un peu de recherche et il semblerait que, comme je l’ai toujours soupçonné, le temps de mouture a un impact significatif sur l’absorption du goût contenu dans les grains de café. 

Voici une analyse de la façon dont le temps de mouture affecte le goût du café : 

1. Une mouture fine prend entre 20 et 30 secondes. Elle extrait plus de saveur et d’huiles des grains, ce qui donne une tasse plus forte et plus savoureuse. Elle conduit cependant à une surextraction, amenant une certaine amertume. 

2. Une mouture moyenne dure entre 15 et 20 secondes et offre un profil de saveur équilibré, adapté à la plupart des méthodes d’infusion (filtre, cafetière à piston). Son inconvénient est qu’elle n’extrait pas autant de saveur qu’une mouture fine. 

3. Enfin, une mouture grossière qui ne dure que 10 à 15 secondes permet une infusion plus rapide, avec moins de risques de surextraction. L’argument contre est un café plus faible et moins savoureux. 

En ce qui concerne le type de machine à café utilisée par rapport aux qualités de mouture, l’espresso nécessite une mouture très fine pour une extraction optimale, une cafetière à piston fonctionne mieux avec une mouture moyenne à fine, une mouture légèrement plus grossière est parfaite pour une cafetière à piston et pour le café filtre (celui que nous utilisons personnellement), une mouture légèrement plus grossière fonctionne bien. 

C’est probablement une bonne idée d’expérimenter avec différents réglages de mouture afin de sélectionner la saveur préférée. Bien sûr, la température de l’eau, le temps d’infusion et la fraîcheur des grains influencent également la qualité du café. Un moulin à café de bonne qualité est également essentiel pour obtenir des résultats constants. 

Maintenant que vous savez tout ça, faites vous donc un café !