La première partie du livre est bien construite et assez informative. J’ai aimé l’histoire de la croissance, c’est-à-dire les milliers d’années de stagnation qui ont précédé l’ère industrielle (bon, il a oublié de mentionner l’avènement des énergies fossiles et des tournants culturels comme la Renaissance) tout ça pour arriver à la croissance en forme de « crosse de hockey » qui a suivi.
Il explique la création du PIB comme mesure de la croissance et la quête résolue de chiffres toujours plus élevés pour nourrir cette unité magique. L’auteur a mis à mal le mantra selon lequel « nous ne pouvons pas avoir une croissance infinie sur une planète finie », ou la nécessité d’une « décroissance » qui conduirait à la récession, ou la préservation de la planète pour les générations futures, en rétorquant que le monde des idées est infiniment vaste et résoudrait éventuellement tout ces problèmes.
Il est clair que Susskind ne peut pas imaginer un monde sans croissance traditionnelle telle que nous la connaissons. Au contraire, il me semble que s’attaquer à la surpopulation, réparer les dommages causés à la planète, rembourser la dette colossale des pays ainsi que substituer la qualité par la quantité dans tout ce qui est fait, et dans un délai raisonnable, pourrait faire avancer les choses dans la bonne direction.
Bon, je ne suis pas économiste, je suis juste un vieux skieur à la retraite …
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