Bien que j’aurai été prêt à voter pour lui pour faire barrage à Trump, je n’ai jamais été un fan du président Biden. S’il existe un trait caractéristique chez lui, c’est qu’il semble toujours aller de mal en pis.
Avant de remporter l’élection en 2020, on lui avait demandé « Accepteriez-vous une femme comme vice-présidente ? » Il s’est fait avoir en acquiesçant sur-le-champ. La réponse intelligente aurait été : « Je choisirai le meilleur candidat, homme ou femme pour ce poste ». Point final.
Ensuite, il a choisi Kamala Harris, qui n’avait pas non plus inventé la poudre. La première leçon en leadership est qu’il faut toujours choisir un acolyte au moins aussi bon, ou idéalement meilleur que soi-même. Trump était tellement affaibli par sa mauvaise gestion du Covid et quatre années chaotiques, que Biden avait remporté l’élection de 2020.Pourtant, pendant son mandat, les médias n’ont fait que le détester. Ce n’était pas le gars le plus sexy, avec l’air d’avoir déjà un pied dans la tombe… Puis, en ne demandant pas à ses électeurs ce qu’ils en pensaient, Biden a eu l’idée saugrenue d’annuler les prêts étudiants, initiative qui a échoué et fâché nombre de ses partisans.
C’est là qu’il a eu l’audace, je dirai fatale, de se présenter à nouveau sans adversaire sérieux aux primaires, ce qui lui a valu une nomination sans effort et ce, en dépit d’avoir dépassé sa « date d’expiration politique ». Ce triste événement a été à la fois amplifié et justifié par son implosion face à Trump lors du premier débat, puis par ses gaffes répétées comme « président Poutine » au lieu de Zelinsky et « vice-président Trump » au lieu de Harris.
Mais cela n’a pas suffi à le faire abandonner la course, il a fallu l’en sortir violemment après presque un mois de refus. Pour rendre ce geste plus douloureux, il a désigné Harris comme son héritière afin qu’elle ait peu de chances de gagner par rapport à d’autres candidats potentiels, ce qui risquait moins de lui porter ombrage.
Il aurait pu se montrer gracieux et démissionner après l’élection de novembre et laisser Harris être la 47e et première femme présidente pendant quelques semaines en guise de consolation, et faire ainsi un pied de nez à Trump, mais il a oublié de le faire, je présume.
Et ce n’est pas tout : après avoir affirmé à plusieurs reprises qu’il ne pardonnerait jamais à son fils Hunter, il l’a fait après Thanksgiving. Cet homme de principes devrait peut-être réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la bouche !
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