mardi, juin 25, 2024

Douches trop fréquentes ?

Pendant longtemps, les français ont eu la réputation de manquer d’hygiène corporelle. Cette réputation semble remonter au Moyen-Âge et même au XIXe siècle, époque à laquelle l'accès à l'eau potable pour se laver était difficile, en particulier pour les basses classes vivant dans des villes surpeuplées. Il y avait aussi des croyances médicales et des normes sociales qui ont contribué à cette opinion. 

Avec les progrès de la plomberie et de l'assainissement vers la fin du XIXe et au XXe siècle, cette réluctance à se laver a radicalement changé en France, à tel point que la douche est devenue, dans certains cas, obsessionnelle et excessive. C'est ce qui m'a amené à évoquer de récents développements selon lesquels les gens se douchent trop souvent lorsqu'ils le font quotidiennement.

Les experts suggèrent désormais une approche plus modérée pour la plus grande partie de la population, car ils affirment que la douche quotidienne peut éliminer les huiles naturelles de la peau, ce qui peut entraîner des assèchements, des irritations et même de l'eczéma. 

Ces huiles naturelles aident à maintenir une barrière cutanée saine qui protège des bactéries et maintient la peau hydratée. On dit aussi qu’un lavage excessif de la peau perturbe le microbiome, un groupe de bonnes bactéries, et peut potentiellement entraîner des allergies ou des infections. 

Enfin, les douches quotidiennes utilisent un volume d’eau important, que l’humanité ne pourra bientôt plus se permettre, car le manque d’eau est en passe de devenir la prochaine crise environnementale. La question reste de savoir quelle est la fréquence à laquelle il faut se doucher ? 

Comme d’habitude, cela dépend de certains facteurs. Par exemple, si la peau est grasse, si l’on transpire beaucoup en faisant de l’exercice ou en travaillant dur ou encore dans des climats chauds et humides, il est acceptable de se doucher assez fréquemment, il faudrait se contenter de deux douches par semaine. 

Je viens de gagner un temps fou !

lundi, juin 24, 2024

Un octogénaire d’exception …

Nous avons vu récemment le concert des Rolling Stones qui s’est tenu au Mile-High Stadium de Denver, le 20 juin dernier, devant plus de 80 000 fans en délire. Si la musique n’était pas trop mal, toute l’attention était portée sur Mick Jagger, qui aura 81 ans le 26 juillet prochain et dont l’énergie reste celle d’un trentenaire. 

Il parvient à transmettre cette puissance explosive de manière contagieuse à un public qui finit par danser et chanter avec le groupe. Je ne serais pas surpris que pendant les 2 heures de concert, Mike ait parcouru 8 à 10 km en courant, marchant, sautant et en dansant. 

Le concert a commencé avec « Start me up » et s’est terminé avec « Satisfaction » (voir la vidéo). Motivés par leur chanteur, les musiciens Keith Richard (80 ans) et Ronny Wood (77 ans) s’accrochent toujours plutôt bien. Bien sûr, comment Mick peut-il encore faire ça à son âge ? D’abord, il ne reste pas assis sur ses fesses. 

Il suit un programme d’entraînement intensif plus proche de celui d’un athlète de calibre olympique, en s’entraînant trois heures par jour, six jours par semaine. Quand je le compare à Joe Biden, notre cher président, qui a juste six mois de plus que lui, je me rends compte qu’il y a une énorme différence physique et cognitive entre ces deux hommes qui ont pratiquement le même âge. 

C’est là que je me dis que si notre santé est bonne et que si nous ne sommes pas malades, nous avons le devoir de lutter de toutes nos forces contre la vieillesse et de déborder de vitalité jusqu’à notre dernier souffle. Mick Jagger est admirable, et devrait nous servir de boussole pour résister à la vieillesse. Je souhaite que nous réussissions tous à lui montrer qu’il n’est pas une exception, bien au contraire ! 

dimanche, juin 23, 2024

Salut, désinformation !

Avec la prévalence des smartphones et des tablettes, nous nous appuyons de plus en plus sur les flux d’actualités des réseaux sociaux et des agrégateurs d’actualités qui collectent des informations à partir de diverses sources d’actualités pour les afficher sur une seule plateforme. 

Utiliser les réseaux sociaux pour obtenir son information de cette manière est une façon paresseuse d’y parvenir, car si l’on peut tout faire d’un coup (regarder Facebook et se tenir au courant) cela reste très dangereux car les réseaux sociaux regorgent de désinformation provenant de Poutine, Xi, de politiciens menteurs et d’une foule de théoriciens du complot. 

Une meilleure façon est d’utiliser des agrégateurs d’actualités comme Google Actualités, Apple News ou des plus petits comme SmartNews, mais même avec ceux-ci, nous sommes confrontés à des actualités et des informations qui se contredisent souvent et rendent difficile de distinguer le vrai du faux, ainsi que l’orientation idéologique de l’agrégateur.

Évidemment, tous les agrégateurs d’actualités ne sont pas neutres. Les algorithmes sont utilisé par des agrégateurs d’actualités comme Google News ou Apple News, afin de personnaliser le contenu en fonction du comportement de l’utilisateur et de l’historique de ses recherches. Cela peut conduire à des « bulles de filtrage » où les utilisateurs sont principalement exposés aux informations qu’ils aiment et qui confirment leurs convictions existantes. 

Ensuite, nous avons le « contenu organisé », comme SmartNews, qui intègre des rédacteurs humains et des algorithmes pour influencer les articles d’actualité. Cela vise à garantir un éventail plus large de points de vue, mais les propres préjugés de l’équipe éditoriale peuvent toujours influencer la sélection. 

Et puis, il y a les agrégateurs motivés par l’idéologie, avec des plateformes conçues pour répondre à des points de vue politiques et des idéologies spécifiques et promouvoir des articles d’actualité qui correspondent à leur programme. Je ne connais malheureusement pas les agrégateurs d’information d’extrême droite ou d’extrême gauche en France pour pouvoir les lister ici. 

Si l’on veut garder un esprit critique en utilisant ces agrégateurs d’actualités qui prétendent être neutres malgré leur préjugés, il faut rester attentifs en filtrant ce que l’on trouve sur leur sites. Il faut aussi s’appuyer sur plusieurs agrégateurs représentant différents points de vue, pour obtenir une image complète de l’actualité et ne se fier juste des gros titres sensationnels, car ils sont souvent trompeurs. 

Surtout, toujours bien vérifier la source pour s’assurer qu'elle provient d'organismes de presse réputés et, en cas de doute, vérifiet les faits en utilisant des ressources telles que celle-ci aux États-Unis qui mesurent les medias les plus connus en France, ou essayer Les Observateurs, un projet du journal Le Monde capable d’anlyser le contenu des medias. 

samedi, juin 22, 2024

École de pilotage pour pies

Les pies sont nos oiseaux locaux, de début janvier à fin décembre, elles nous tiennent compagnie, survivent à un hiver rigoureux et font partie intégrante de notre vie quotidienne. À la fin du printemps, leurs petits éclosent et en juin, il faut qu’ils sautent hors du nid, qu’ils le veuillent ou non. 

La courte vidéo suivante ci-après tente de montrer à quel point il est difficile de lâcher prise et de planer sur des ailes toutes neuves. Alors qu’il faut environ 18 mois à un pilote de l’armée de l’air américaine pour obtenir ses ailes avant de piloter un chasseur, il faut 6 mois de plus, au minimum, pour apprendre à voler et à combattre sur l’appareil auquel le pilote sera affecté. 

Les jeunes pies de notre jardin n’ont pas ce luxe de temps et leurs formateurs ne sont ni aussi dévoués ni aussi patients que ceux de nos pilotes militaires. Tout d’abord, une certaine dose de patience est requise car aucun oiseau ne peut voler à l’éclosion. Ils n’ont pas de plumes. Il faut environ 2 à 3 semaines au nid, après qu’elles sortent de leur coquille, pour que les pies développent les plumes nécessaires pour voler. 

Ensuite, elles tentent de quitter le nid (en général, c’est une chute au sol de manière incontrôlée) et y passent 3 à 6 jours (en dessous ou à proximité du nid où j’ai tourné cette vidéo), toujours nourris par les adultes, pendant qu’elles développent leurs muscles et leurs savoir-faire pour effectuer leurs premiers vrais vols. 

Comme tous les jeunes oiseaux, les pies apprennent à voler en essayant et en faisant des erreurs. Au début, elles font des vols courts et maladroits, augmentant progressivement leur distance et leur contrôle avec la pratique. À mesure que leurs compétences s’améliorent, les oisillons deviennent plus aventureux, s’aventurant seuls plus loin du nid, pour explorer et trouver de la nourriture. Les parents peuvent continuer à les guider et à les soutenir pendant ce processus. 

C’est pourquoi lorsque nous voyons de jeunes pies apparemment incapables de voler et coincées au sol, si elles semblent en bonne santé et que leurs parents sont à proximité, il est généralement préférable de les laisser tranquilles. Les parents les guideront vers un endroit sûr ou les oisillons retrouveront finalement le chemin du nid ou se hisseront sur un perchoir plus sûr. Très vite, nos jeunes pies voleront comme des pilotes chevronnés ! 

jeudi, juin 20, 2024

Les jours repartent à la baisse !

Je ne sais pas comment je m’y prends, mais hier, j’ai raté le solstice d’été. Je suis tellement conditionné à penser qu’il tombe le 21 juin que ma conviction m’a une fois de plus aveuglé. J’ai ajouté un calendrier pour illustrer cette erreur récurrente. 

La plupart d’entre nous savons que le solstice d’été se produit lorsque l’un des pôles de la Terre atteint son inclinaison maximale vers le soleil. Cela se produit deux fois par an, une fois dans chaque hémisphère (nord et sud). 

Pour ceux d’entre nous qui vivent dans le nord, le solstice d’été est le jour le plus éclairé et la plus courte nuit de l’année, quand le soleil est au zénith. 

Cela signifie également cette éclairage maximum à lieu une fois par an à chacun des pôles. L’opposé est évidemment le solstice d’hiver, dont reparlerons avant Noël. Le solstice d’été a différentes significations selon les cultures et l’histoire. Pour nous, dans le Nord, il marque le jour avec la plus longue période de lumière solaire. 

C’est aussi le début officiel de notre été, une période de chaleur, de croissance et d’abondance. De nombreuses cultures considèrent ce jour comme le triomphe de la lumière sur les ténèbres. Lorsque les jours commencent à raccourcir après le solstice, c’est aussi un rappel que cette lumière estivale ne durera pas éternellement. 

En Europe, c’est le temps des feux de joie, des festivités et des danses autour du mât de mai. Au Pérou, c’est le temps fêter le dieu solaire Inca Inti et aussi de célébrer le milieu de l’année agricole. C’est aussi le Litha dans les traditions païennes qui célèbre la force du soleil et l’abondance de l’été. 

Pour moi, c’est le moment de travailler sur les skis de la famille, de réparer les semelles rayées, d’affûter les carres émoussées et de farter chaque paire avec tendresse et amour !

Le danger d’incendie vu par Park City

Mardi, nous avons reçu la visite de Cherie Wellmon. C’est elle qui est responsable de la sécurité incendie pour Park City et, à ce titre, est responsable de l’administration et des inspections du code d’interface entre zones urbaines et sauvages dans notre petite ville, des permis d’incendie opérationnels et des inspections annuelles dans les commerces du centre-ville. 

J’avais annoncé précédemment que je vous tiendrais au courant de sa visite. Lors de celle-ci, elle a jeté un œil aux propriétés de nos voisins, puis a fait le tour de notre maison et a dit que tout allait bien et que nous n’avions pas à avoir de soucis. D’après elle, notre municipalité ne veut pas trop empiéter sur la liberté de ses résidents qui ne font peu ou rien pour minimiser le danger d’incendie. 

Pour en arriver à une réglementation plus stricte, nous devrions amener le conseil municipal à modifier le code municipal, donc pour l’instant, croisons-nous les doigts et espérons que tout aille bien. Comme toujours, les choses ne peuvent évoluer que lorsque survient une catastrophe. 

Nous avons également appris. qu’en cas de sinistre, nos pompiers locaux trient les maisons ou les bâtiments qui méritent d’être sauvés en fonction de leur qualité et de leur environnement, ce qui était un commentaire rassurant pour notre propre qui est à la fois récente et bien entretenue. 

Ce n’était pas exactement ce que nous voulions entendre, mais encore une fois, « You can’t always get what you want » (Tu n’as pas toujours ce que tu veux), comme le dit si bien cette fameuse chanson des Rolling Stones…

mercredi, juin 19, 2024

Voulez-vous vivre longtemps ?

Certains se demandent si une méditation régulière ainsi que des pratiques de pleine conscience peuvent augmenter la longévité. Bien qu’il n’y ait aucune certitude sur ce point, les recherches scientifiques suggèrent qu’une pratique régulière de la méditation et de la pleine conscience peuvent ajouter des année de plusieurs façons. C'est bon si nous parvenons également à vieillir en bonne santé. 

Il semble d’une part que le stress chronique peut être réduit par la méditation et la pleine conscience, car elles favorisent la relaxation, ce qui peut conduire à une meilleure santé générale et potentiellement à une durée de vie allongée. Le stress est également soupçonné d’affaiblir le système immunitaire et la méditation peut indirectement aider ce dernier à fonctionner plus efficacement et donc à lutter contre la maladie. 

Ensuite, on dit que la méditation améliore la longueur des télomères ; les télomères sont les capuchons des chromosomes qui se raccourcissent avec la division cellulaire. Certaines études suggèrent que la méditation peut être associée à un ralentissement de ce raccourcissement, indiquant peut-être un freinage du vieillissement au niveau cellulaire. 

Il est également reconnu que les personnes qui pratiquent régulièrement la méditation sont souvent plus susceptibles d’adopter des habitudes de vie saines comme l’exercice régulier et une alimentation équilibrée, qui contribuent elles aussi à la longévité. Enfin, la méditation peut aider à réduire l’inflammation en général, contribuant ainsi à une amélioration de la santé, donc, potentiellement, à prolonger la durée de vie. 

Tous ces avantages sont en faveur de la méditation et de la pleine conscience avec toute une série d’avantages potentiels qui contribuent à la longévité. Cela dit, n’oubliez pas de consulter votre médecin de temps en temps !

mardi, juin 18, 2024

Choix après la mort ?

Dimanche, je parlais à un de mes bons amis en France. Il m’a demandé : « Quant t’es mort, qu’as-tu choisi de faire ? » Du tac au tac, j’ai dit : « Que veux-tu dire ? » Il m’a alors demandé : « Seras-tu enterré ou incinéré ? » À sa grande surprise, j'ai répondu : « Ni l'un ni l'autre. Comme j’ai peur que personne ne vienne à mon enterrement, je vais donner mon corps à la science ! » 

Ma réponse le surpris et j’avais maintenant toute son attention. Bien sûr, je lui ai dit que mes proches recevraient les cendres lorsque les étudiants en médecine en auraient fini avec mon corps, mais j'ai quand même deviné que c'était pour lui une conversation révélatrice. 

J'ai également expliqué que l'argent dépensé pour les funérailles et l'enterrement traditionnels financerait une belle fête célébrant ma vie avec mes amis sur cette terre. Je dois également admettre que je ne suis pas fan des pompes funèbres qui s’attaquent aux famille endeuillées et souvent dépassées par les événements. 

Avant tout, il faut dire que le don d’un corps contribue grandement à former nos futurs médecins et chirurgiens, leur permettant de mieux comprendre l’anatomie, les interventions chirurgicales et d’affiner leurs compétences de manière réaliste, afin de mieux soigner leurs futurs patients. En plus, cela fait quand même plaisir de savoir que mon corps aura utile au moins une fois pendant son existence !

Bien sûr, il reste un problème émotionnel si l’on s’affranchit de funérailles officielles, car le corps sera immédiatement emporté pour être utilisé à des fins d’éducation médicale. Certains, notamment les proches, peuvent trouver cette logistique plutôt brutale et émotionnellement difficile à supporter, mais nous prévoyons d'explorer cet aspect un peu plus, avant de solidifier notre décision … 

Nous allons soigneusement imaginer à quoi pourrait ressembler le processus, peser le pour et le contre, discuter bien en avance de notre choix avec notre famille et de prendre ainsi une bonne décision.

lundi, juin 17, 2024

Mon voisin l’ingénieur

Mon voisin est un d'ingénieur diplômé, est aujourd'hui dans la quarantaine et est un homme aux talents multiples. Ce qui ne me passionne guère, c’est qu’il envisage de construire une petite maison, appelée « Casita », qu’il compte éventuellement louer. 

Elle sera situé entre sa maison et la nôtre, n’aura qu’un seul niveau, sa superficie habitable ne dépassera pas 93 m2, elle n’aura pas plus de deux chambres et fera 5,5 mètres de haut. 

Comme une enquête d’utilité publique est prévue et un panneau annonçant celle-ci planté dans le jardin de mon voisin, je lui ai demandé de m'envoyer les plans, comme je suis le voisin le plus impacté par son projet et que j'aurai l'occasion de m'exprimer lors de la séance prévue devant le conseil municipal. 

Il ne m’a pas encore envoyé les plans, mais juste un croquis de positionnement montrant où se situera l’habitation prévue. '

Moi qui ne suis pas vraiment un ingénieur, j'ai immédiatement repéré quelques erreurs flagrantes qui m'ont permis de me sentir fier de mes connaissances techniques par rapport à quelqu'un qui devrait être plus compétent que moi.

 Cela pourrait également suggérer que les diplômes d’aujourd’hui ne valent pas vraiment le papier sur lequel ils sont imprimés …

dimanche, juin 16, 2024

Prêts pour les incendies de forêt ?

L’Utah est fameux pour ses beaux étés, son air très sec et avec cela, le danger d’incendie n’est jamais bien loin. 

L’autre jour, nous avons reçu une brochure de notre municipalité nous demandant de nous préparer à une saison pendant laquelle les risques d’incendies sont importants. Il est vrai que le périmètre où nous vivons est saturé d’arbres, avec trop de conifères saturés de sève, certains d’entre eux « morts sur pied », représentant un grand danger d’incendie. 

Lorsque nous avons construit notre maison (point bleu sur la carte) il y a plus de dix ans, nous n’avons eu à planter que deux seuls arbres à l’avant (que les chevreuils ont dévorés l’an passé), le reste était déjà planté, le long des propriétés adjacentes de nos voisins, empiétant sur la nôtres dans de nombreux cas. 

Au fil des ans, les entreprises paysagistes ont vendu beaucoup trop d’arbres dans de trop nombreuses espèces (beaucoup non adaptées à notre climat) et les ont plantés beaucoup trop densément et bien trop près des maisons, oubliant – non, ignorant probablement – ​​que les arbres finissent toujours par grandir démesurément et nous voici trois décennies plus tard. au milieu d'une forêt urbaine devenue une véritable poudrière ! 

En fait notre principal problème n'est pas notre maison, ce sont les arbres des voisins qui nous étouffent, et c'est pourquoi nous avons demandé une évaluation de notre risque d'incendie par un employé municipal qui devra chercher chez nos voisins des solutions efficaces ! Nous vous tiendrons au courant de ce qui ressort de cette visite ...


samedi, juin 15, 2024

Le devoir de faire de l’exercice …

Pendant longtemps, probablement depuis que je vis aux États-Unis, j’ai toujours pensé qu’un corps valide avait le DEVOIR de faire de l’exercice, au lieu de se laisser chuter vers une vie sédentaire, d’ajouter des kilos à son poids et de devenir incapable de se déplacer sans efforts. 

C’était en considération de tous ces humains qui, à cause d’un handicap, d’un accident, d’une maladie, auraient aimé faire autant d’exercice que nous, voire plus, mais ne le pouvaient pas, du moins pas autant qu’une personne en bonne santé. 

Je m’en suis souvenu hier matin, alors que nous faisions notre promenade matinale, et que nous avons vu cet homme, sans jambes, faire des passages répétés à nos côtés sur une chaise roulante de course. 

Un peu plus tard, nous l’avons rattrapé sur une section assez raide de notre parcours où il avait visiblement beaucoup de mal à monter. Nous nous sommes tous les deux demandés ce qui avait causé son absence totale de membres inférieurs, un accident, une malformation génétique, une maladie ?

Nous n’avons pas eu la chance de lui adresser la parole car il empruntait le côté opposé de la route et faisait de son mieux pour rester devant nous.
Finalement, il atteignit le sommet de la pente et dévala la colline à toute vitesse. Une fois de plus, nous nous sommes dit : « Que nous sommes chanceux ! »

vendredi, juin 14, 2024

Macron, la réaction irréfléchie ?

Dimanche dernier, nous avons écouté les résultats des élections européennes sur France Info, et avons été, comme tout un chacun, choqués d’entendre Emmanuel Macron dissoudre l’Assemblée nationale de manière quasi-instinctive. J’ai alors pensé que son coté macho voulait montrer qui était le patron en ponctuant ainsi sa présidence.

Peut-être était-il énervé de voir son parti centriste écrasé par l’extrême droite de Marine Le Pen et avait-il décidé de prendre le Rassemblement National à son mot en lui donnant ce qu’il souhaitait. Peut-être s’est-il enfin rendu compte qu’il avait échoué à bien communiquer tout au long de sa présidence et que cela montrait son manque d’expérience politique (il n’a été élu que président durant toute sa carrière publique) et son incapacité à « lire » les gens. 

Tout cela alors qu’il fait plutôt du bon travail à mon avis. Il aurait pu attendre quelques jours de plus, ou mieux encore quelques semaines, pour ne pas risquer le bon déroulement des prochains Jeux olympiques aux mains d’un nouveau gouvernement incompétent, ainsi que d’étouffer les projets de loi en cours d’élaboration, mais là encore c’est juste mon avis. 

Avec plus de temps devant lui, il aurait aussi pu établir un réseau d’alliances robustes qui lui aurait permis de gagner des voix au lieu de risquer de se faire écraser, tout en gardant la possibilité de ne rien faire du tout. 

Il aurait pu parier, au final, que le Rassemblement National ne se montrerait pas à la hauteur et se révélerait lamentablement incapable de gouverner, ce qui permettrait à Macron de dissoudre à nouveau l’Assemblée dans un an. Mais ce ne sont que de pures conjectures de ma part ; qui sait vraiment ce qui va se passer, et Macron le sait-il même ? En tout cas, il a fait sensation, et pas de la meilleure façon …

jeudi, juin 13, 2024

Bye, Françoise !

La journée d’hier a commencé par une bien triste nouvelle puisque j’ai appris le décès de Françoise Hardy, ma chanteuse française préférée. 

Ce ne fut pas une surprise totale car je savais qu’elle était malade depuis longtemps et qu’elle était prête à faire le saut « de l’autre côté », mais j’étais tout de même profondément bouleversé. 

En effet, ses mélodies ont accompagnée mon adolescence incertaine, et si je ne suis pas tombé amoureux d’elle, comme l'avaient fait Mick Jagger et Bob Dylan, c’est parce que j’avais ma petite amie Annie Lenzner à cette époque, mais je n’en était pas loin. J’écoute encore ses chansons aujourd’hui avec un énorme plaisir total et cela, un peu par magie, la garde en vie et toujours tout prés. 

À bientôt, Françoise !

mercredi, juin 12, 2024

Retirer le meilleur du temps qui me reste !

Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais j’ai beaucoup d'estime pour mon temps, du moins pour le temps qui reste à mon actif, et je fais tout ce que je peux pour l’utiliser à bon escient. Du moins, c’est mon intention et mon désir ! 

En fait, le temps, toutes choses étant égales par ailleurs, est tout ce que nous recevons tous dans la vie de manière équitable, que nous soyons riches ou pauvres, et plus le temps passe, plus nous réalisons à quel point il nous de moins en mois de cette ressource si précieuse.

Bien que je ne sois pas un fan du multitâche, je le fais chaque fois que la tâche me permet de maximiser mon temps et de faire deux choses à la fois. Cela dit, quoi que je fasse, dans ce temps limité qui est le mien, je dois me concentrer sur ce qui m’apporte qualité et épanouissement. 

Il est important de faire ce qui compte le plus, à savoir, mes priorités. Les activités ou les efforts qui m’apportent de la joie et un sentiment d’avoir fait quelque chose d’utile sont ceux qui comptent vraiment et qui me guident dans l’allocation de mon temps. 

Par exemple, l’activité physique en occupe une grande partie, comme la marche, la randonnée et le ski en hiver. Je considère que c’est essentiel pour ma santé physique et mentale, car cela me donne l’énergie et l’appétit dont j’ai besoin pour faire le reste des choses que j’aime, comme écrire, lire, jardiner, voyager et bricoler autour de la maison. 

J’ai également une alimentation saine et une bonne dose de sommeil, deux éléments essentiels pour la santé physique et cognitive. Enfin, je n’ai jamais peur de dire NON et de décliner poliment les engagements qui vont à l’encontre de mes priorités. Cela me libère temps et énergie pour ce qui compte vraiment. 

Et comme mon temps est si précieux, ce sera tout pour aujourd’hui !

mardi, juin 11, 2024

Naviguer un tsunami d’informations

Je me suis déjà plaint de l’énorme quantité de mauvaises ou « fausses » nouvelles qui nous assaillent au quotidien, s’ajoutant à l’immense variété et à l’abondance de toutes sortes d’informations, fausses ou vraies, petites ou grandes, triviales ou extrêmement importantes. Comment trier dans tout cela ? Ce flux constant d’informations peut être écrasant et il est important d’avoir une marche à suivre en place pour naviguer ce « tsunami d’informations ».

Pour moi, la règle numéro un, bien sûr, est de prendre l’habitude d’identifier les sources d’informations fiables et de rester à l’écart des médias sociaux et des « agrégateurs d’informations ». À la place, j’essaie de m’en tenir à des médias que je connais bien et en qui j’ai confiance pour leurs reportages impartiaux. Je recherche toujours des médias qui citent leurs sources et j’évite ceux connus pour diffuser de la désinformation. 

Bien sûr, chaque source a un certain parti pris et il est essentiel de le connaître, afin d’obtenir de se faire une image plus précise d’une histoire. En ce qui concerne les flux d’actualités ou autres « agrégateurs », je ne suis que les journalistes et les organes de presse sérieux ou je m’abonne à leurs newsletters. Si je ne peux pas l’éviter, je me méfie toujours des réseaux sociaux, car ils sont souvent là où courent rumeurs et gros titres choquants. 

Dans cette même idée, je ne me contente pas de parcourir les titres aguichants, car ils sont trop souvent trompeurs. Je les lis bien pour comprendre l’histoire dans son intégralité et dans tout son contexte. Bien que ce soit du travail, je fais une priorité des articles de fond qui fournissent une analyse et des informations complètes. 

Enfin, j’essaie de faire des pauses dans ma consommation d’actualités, de ne jamais sursauter quand une alerte téléphonique attire mon attention, de réserver des moments précis pour consulter les nouvelles, d’éviter un flux constant tout au long de la journée et de ne jamais oublier de laisser de la place aux activités qui m’aident à me détendre et à me déstresser comme travailler dans le jardin, monter une vidéo ou changer l’huile de ma fraise à neige !

lundi, juin 10, 2024

Sundance et ses douleurs de croissance

Jusqu’à présent, Sundance Resort avait toujours été l’un de nos endroits préférés. Ce dimanche après-midi, alors que les températures étaient élevées et que nous n’avions rien de mieux à faire, nous avons décidé de nous y rendre en voiture pour voir ce qu’il y avait de neuf dans ce petit coin magique. 

Bien que ce lieu soit à un peu plus de 55 kilomètres, le trajet ne prend guère que 45 minutes depuis notre maison de Park City. C’est une ballade très pittoresque qui nous amène le long de deux lacs débordants de foule, le week-end, et profitant de cette belle journée ensoleillée. Je dois dire qu’avant même d’arriver sur les lieux, je craignais que le stationnement y soit difficile, mais c’était sans compter sur  « Take 2 », un gros projet immobilier qui fera surgir du sol un hotel de soixante-cinq chambres, développé avec l’aide financière de la « Military Installation Development Authority » (MIDA) sous l’égide de l’Utah. 

Autant dire que j’avais raison et que nous avons dû nous garer, en haut de la station, à 800 mètres de celle-ci. Comme nous n’avons vu aucun panneau indiquant l’existence d’une navette, nous sommes descendus à pied jusqu’à la station et avons réalisé après coup qu’il y avait en fait un tel service, mais aucune signalisation décente. Pourquoi diable n’y en avait-il pas ? 

L’endroit était bourré de visiteurs, et nous voulions acheter une glace pour nous remonter le moral. Même si la température était proche de 32 degrés, le café servait tout sauf des glaces. Après nous être renseignés, on nous a dit d’essayer le bar Owl au cas où. 

On nous a répondu « Oui, nous en avons, mais vous devez attendre jusqu’à 17 heures, heure à laquelle le restaurant commence le service ! » Il était à peine 14 h 30. Bien sûr, il n’y avait pas d’autres commerces ouverts en dehors de ce café et de ce bar. L’endroit est terriblement sous-équipé pour répondre aux besoins de ses nombreux visiteurs et devrait sérieusement songer à renforcer son offre en nourriture et en boissons. 

Profondément déçus, nous nous sommes assis un moment sur un banc, à regarder une foule de gens découragés déambuler (tout comme nous) probablement à la recherche de… glaces ! 

Nous sommes rentrés chez nous, j’ai affiché ce commentaire sur Google, et avons mangé un délicieux gelato sur notre terrasse en regardant Jupiter Peak et en nous disant qu’après tout, rien ne vaut Park City !

dimanche, juin 09, 2024

Jamais trop tard !

Une autre belle journée aujourd'hui à Park City, je me sens bien et prêt à affronter le monde ! Dans quoi pourrais-je mordre à pleines dents au cours de cette journée ? Contrairement à ce que l’on croit trop souvent, notre quête pour le meilleur ne doit pas être un acte limité dans le temps et je suis convaincu qu’il n’est jamais trop tard pour entreprendre tout ce qui peut nous élever ou élever les autres. 

Je pense à un projet que j’ai commencé il y a un peu plus de quatre ans et qui, à ma grande surprise, s’est maintenant concrétisé en dépassant toutes mes attentes. Des réalisations de ce genre m’encouragent à m’impliquer encore à lancer quelque chose de nouveau. Notre cerveau est capable de croissance et d’adaptation épatantes tout au long d’une vie. 

Sans perdre une seconde pour commencer quelque chose de neuf, nous pouvons conserver un esprit vif et créatif qui nous permet de poursuivre notre croissance personnelle. Il n’est également jamais trop tard pour revisiter les rêves et les désirs que nous avons pu mettre de côté au fil du temps, pour des tas de raisons. En franchissant ce pas, avec beaucoup plus d'expérience et d’outils à notre actif, nous pouvons désormais découvrir ou débloquer un talent caché ou une passion que nous n'avions jamais pensé avoir.

Il y a aussi l’attrait qu’offrent de nouvelles expériences qui enrichiront nos vies. Qu'il s'agisse d'un nouveau passe-temps, d'un savoir-faire supplémentaire ou même d'un changement de carrière, entamer quelque chose de neuf ouvre les portes à un monde de possibilités. Enfin, n’oublions jamais que le temps est relatif ; quoi qu’il arrive, le même laps de temps s'écoulera, que nous commencions quelque chose de nouveau ou pas. 

Que nous ayons 19 ou 91 ans, il vaut mieux ne pas perdre ce temps si précieux que nous avons pour grandir et apprendre !

samedi, juin 08, 2024

En repensant à Portillo 1966

L’autre jour, alors que je regardais si la neige ete déjà au rendez-vous en hémisphère sud, après avoir observé les pistes de ski sans neige en Australie et Nouvelle-Zélande, j’étais ravi de voir enfin de la neige naturelle au sol à Bariloche (Argentine) et à Portillo (Chili), une station de ski dotée d’un seul hôtel située à deux pas de cette même frontière argentine. 

J’ai toujours été fasciné par cet endroit, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y amener mes skis, du moins pour le moment. Ce qui avait toujours captivé mon imagination, c’étaient les Championnats du monde de ski en aout 1966, les premiers et les seuls à s’être déroulés dans l’hémisphère sud. Ce qui m’avait le plus marqué, c’était la victoire éclatante de Jean-Claude Killy sur une piste de descente sans arbres (il en existe une autre à Zermatt-Cervinia, qui n’a pas encore été utilisée dans le cadre d’une compétition internationale). 

Cette piste chilienne, appelée « Juncalillo », est célèbre pour sa zone de départ à la fois raide et longue et sa section médiane vallonnée. La course s'est déroulée le 7 août 1966 dans des conditions météo exceptionnelles. Le départ avait ete remonté 50 mètres au-dessus de la plateforme d'arrivée de la remontée Roca Jack et empruntait ensuite la piste Juncalillo, en passant par les deux tunnels survolant la Route Internationale reliant le Chili à l'Argentine, avec son schuss raide juste avant la ligne d'arrivée près du départ du télésiège Juncalillo. 

À l’époque, certains critiques avaient qualifié cette descente de slalom géant glorifié, alors qu’elle avait tous les ingrédients nécessaires pour cette discipline et qu’elle était parfaitement adaptée à un championnat du monde. Pourtant, ses 4 ou 5 premiers virages sur une pente très raide faisaient toute la différence, car ils exigeaient un carving parfait que Schranz, Nenning ou Brugmann, les grands favoris du jour, ne sont pas parvenu à fournir, tandis que Killy, selon les propres mots d’Honoré Bonnet, le fameux directeur de l’équipe de France qui observait depuis le mi-parcours: « coupait dans le parcours sans faire de fumée … »

Killy s’était imposé en 1 minute 35 secondes et 16/100e à une vitesse moyenne de 100,51 km/h devant son compatriote Léo Lacroix et l'Allemand Franz Vogler. Aujourd'hui, ce parcours de descente est principalement utilisé par les équipes de ski des États-Unis et certaines équipes canadiennes et européennes pour leur entraînement d’été ... 

vendredi, juin 07, 2024

Le pouvoir de la régularité …

Tout comme une rivière peut faire des ravages sur ses rives par ses assauts incessants, les bienfaits que la régularité peut nous apporter ont un impact puissant sur nos vies. Je m’en suis souvenu en regardant une émission de santé à la télévision suisse, qui expliquait l’importance de l’exercice physique régulier et affirmait que si 30 minutes d’activité quotidienne sont hautement souhaitables, il faut le faire TOUS LES JOURS ; c’est bien ça, 30 minutes par jour, pas 1 heure et 45 minutes le samedi et le dimanche ! 

Il est vrai que de gros efforts peuvent être impressionnants, mais une action constante et régulière conduit à des progrès plus durables. Qu’il s’agisse de faire de l’exercice, d’étudier une langue ou de travailler sur un projet créatif, les petits pas réguliers s’accumulent au fil du temps, tout comme les intérêts composés bâtissent des fortunes.

La régularité est également le fondement de la formation d’habitudes. Répéter une action de manière cohérente, entraînera notre cerveau à l’automatiser et à la rendre plus facile à maintenir dans le long terme. Il en va de même pour l’apprentissage ou l’amélioration d’un savoir-faire. Plus nous pratiquons une activité de manière régulière, plus nous affinons notre technique et plus notre compréhension s’approfondit. 

Ensuite, il y a cette synergie que procure la régularité. S’en tenir à une routine peut être motivant en soi, car nous constatons les progrès réalisés et ressentons un sentiment d’accomplissement. Cela va créer un cercle vertueux dans notre désir de persévérer. Évidemment, toute régularité exige de la discipline. S’en tenir à une routine, même lorsque nous n’en avons pas envie, renforce la maîtrise de soi et la volonté, qui sont des atouts précieux dans tous les domaines de notre vie. 

Ainsi, même si des poussées d’activité soudaines et intenses sont louables, c’est le rythme régulier de la régularité qui est véritablement le moteur du succès et de la réussite à long terme.

jeudi, juin 06, 2024

Désaccord agréable ?

Il y a quelques jours, une de nos connaissances en France, avec qui nous communiquons occasionnellement, m’a envoyé une de ces vidéos de propagande typiques en français, dans laquelle on voit un Français critiquer l’OTAN, les États-Unis et la communauté internationale pour mener la vie impossible à la nation russe ainsi qu’à Poutine, son dirigeant. 

J’ai fait des recherches pour savoir qui était cet homme et j’ai découvert qu’il s’agissait d’un ancien membre de l’armée française faisant aussi des affaires avec la Russie, mais plus connu en tant que propagandiste du Kremlin et répandant de la désinformation sur le conflit russo-ukrainien et se présentant comme un fervent partisan de Poutine. 

J’ai alors répondu au message reçu de cette manière : « Merci d’avoir partagé cette vidéo. J’espère que toute ta famille va bien. Par les temps qui courent, je vérifie toujours les sources d’information qui me parviennent. Au cas où tu ne le saurais pas, l’auteur de ce clip que tu m’a envoyé est… » J’ai continué en disant que ses idées n’étaient pas ma tasse de thé. Elle m’a alors répondu sans lâcher le moindre terrain que l’OTAN et l’Amérique étaient de la « merde » et mettaient le monde entier en danger.

À ce moment-là, j’aurais pu lui répondre « Nous avons chacun nos opinions, et peut-être devrions-nous tous les deux accepter de ne pas être d’accord sur ce sujet et laisser la vie suivre son cours normalement. » J’ai choisi de ne pas répondre et mettre ainsi un terme à un échange que je jugeais totalement improductif et une perte de mon temps si précieux. Auriez-vous fait la même chose ou comment auriez-vous poursuivi ce dialogue ?

mercredi, juin 05, 2024

Cette surpopulation qui salit l’air

Après avoir passé 39 ans à Park City et autant de saisons hivernales, je fais de mon mieux pour bien observer la nature et j'ai pu constater à quelle vitesse notre neige fond au printemps. Bien sûr, j’ai également vu nos températures moyennes annuelles augmenter au cours de ces quatre décennies de vie en Utah. Mais en dehors même du réchauffement climatique, et au fur et à mesure que la population mondiale augmente, la pollution de l’air causée par les particules et une myriade d’autres matières polluantes flottant dans l’air, constitue une menace importante. 

Je crois qu’une population mondiale croissante est susceptible de détériorer la qualité de notre air et les conséquences sanitaires et environnementales auxquelles nous sommes confrontés. 

Il est évident que plus de personnes entraînent plus d’activité : une population mondiale croissante va de pair avec plus de voitures sur les routes, plus d’activité industrielle, plus de consommation d’énergie et de produits divers, ainsi qu’un volume exponentiel de déchets qui finissent sur le sol, dans les océans et dans les airs. 

C’est sans compter la poussière minérale soufflée du Sahara sur l’Europe ou des déserts du sud de la Californie et de l’Arizona là où je vis. Tout cela finit par se retrouver quelque part et évidemment sur nos montagnes enneigées ainsi que sur les calottes polaires où la neige et les glaciers fondent à un rythme beaucoup plus accéléré. Il en résulte l'effet albédo (la part d'énergie solaire réfléchie par rapport à celle reçue) où la surface réfléchissante de la glace et de la neige dans les régions polaires ou enneigées réfléchit la lumière du soleil vers l'espace, contribuant ainsi à maintenir des températures plus fraîches. 

Il est intéressant de noter que les calottes polaires se réchauffent plus rapidement que les latitudes inférieures en raison du phénomène d'amplification polaire qui se produit en raison de mécanismes de rétroaction positive qui amplifient les effets du réchauffement dans les régions polaires. À mesure que les températures augmentent et que la glace fond, davantage de chaleur est absorbée par les surfaces plus sombres exposées, ce qui entraîne un réchauffement supplémentaire et une bien moindre conservation de l'eau tout au long de l'année, affectant négativement l'approvisionnement en eau culinaire et l'agriculture et pourquoi pas, l’enneigement artificiel. 

Pire encore, à mesure que la glace fond, elle libère davantage de gaz à effet de serre, tels que le méthane et le dioxyde de carbone, qui contribuent encore davantage au réchauffement. Les changements dans les schémas de circulation océanique et atmosphérique peuvent également jouer un rôle dans l’amplification du réchauffement dans les régions polaires. Tout cela pour dire que notre planète n’a probablement jamais été conçue pour maintenir une population humaine de plus de deux milliards d’habitants où chacun consomme et pollue de manière totalement débridée. 

Il faudrait remédier à cette situation le plus tôt possible, mais comme trop peu d’entre nous osent aborder le sujet, il est probablement déjà trop tard !

mardi, juin 04, 2024

Nature et éducation

Ce sujet n’est pas nouveau, il fait l’objet de débats depuis des années. La compréhension scientifique moderne souligne que la nature et l’éducation interagissent tout au long de notre vie. Nature et éducation ? Sommes-nous responsables de nos traits génétiques et des défauts qui en découlent ? 

Commençons par la partie facile, celle de notre environnement ou de l’aspect « éducation ». La manière dont nous avons été élevés et notre environnement d’origine jouent un rôle important dans notre parcours de vie. Nos expériences prénatales, notre éducation, notre interaction sociale, notre culture, nos expériences de vie, nos relations et notre environnement ont une influence critique sur notre comportement, nos croyances et nos valeurs. 

L’environnement peut également influencer l’expression génétique d’une personne ; par exemple, certains facteurs environnementaux, comme la nutrition ou le stress, peuvent activer ou désactiver certains gènes, affectant leur impact sur nos traits. Bien que nous n’ayons peut-être pas eu de contrôle sur notre éducation, nous pouvons toujours choisir de réfléchir et d’apprendre de nos expériences passées, de faire des ajustements et prendre des décisions conscientes sur la façon dont nous voulons vivre notre vie à l’avenir.

Là où cela se complique, c’est lorsque nous abordons notre plan génétique, ou la partie « nature » de l’équation. Les gènes avec lesquels nous naissons tous sont les unités de base de l’hérédité qui portent les instructions pour construire et entretenir notre corps et jouent également un rôle dans la définition de ce que nous sommes en tant qu’individus. 

Cela peut inclure la couleur des yeux, la taille, la sensibilité à certaines maladies, le comportement, les sentiments, les pensées et les attitudes générales. Bien que ces traits génétiques soient hérités de nos parents et échappent à notre contrôle, c’est la façon dont nous choisissons de réagir et de gérer ces traits qui peut nous donner une longueur d’avance dans la vie ou simplement rendre celle-ci misérable. Les gènes influencent la façon dont nous réagissons à notre environnement : par exemple, une prédisposition génétique à l’anxiété peut conduire une personne à être plus affectée par des événements stressants de la vie. 

La sagesse conventionnelle répète sans cesse que même si nous ne pouvons pas contrôler les traits génétiques avec lesquels nous sommes nés, nous devons assumer la responsabilité de la façon dont nous les gérons, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, car il faut d’abord identifier et comprendre les problèmes sous-jacents ainsi que percevoir la solution pour les surmonter et être conscient qu’on peut changer tout ça. 

En fin de compte, même si nous ne sommes pas responsables de nos traits et défauts génétiques, nous sommes tenus responsables de la façon dont nous y réagissons, quelles que soient les circonstances ou l’environnement. Ce n’est qu’en reconnaissant et en acceptant nos prédispositions génétiques et nos expériences passées que nous pouvons prendre des mesures pour surmonter les défis et nous efforcer de nous épanouir et de nous améliorer. 

Un défi de grande taille, à mon avis !

lundi, juin 03, 2024

Je vois un futur peuplé de robots ...

Si les choses continuent à évoluer comme elles l’ont fait jusqu’à présent, avec les progrès de l'intelligence artificielle et la croissance continue de la puissance de traitement des données ainsi que le rôle croissant joué par les drones militaires, les voitures autonomes, etc., pouvons-nous envisager un avenir rempli de robots, effectuant des tâches subalternes, jouant le rôle de soldats, d'enseignants, de médecins, de pompiers, d'agriculteurs, de cosmonautes et même de PDG ? 

À ce stade, la majorité de l'humanité serait-elle reléguée au second plan, percevant une sorte de revenu de base universel et se prélassant dans les loisirs, l'éducation, l'engagement social et d'autres intérêts ? De l'autre côté de cette vision utopique, il pourrait également y avoir une multitude de préoccupations et de défis associés à ma vision du futur.

Nous devrions également nous demander comment la richesse pourrait et devrait être distribuée et comment l'humanité peu résister à la dérive vers une société encore plus inégalitaire. Le bien-être mental devrait également être soigneusement pris en compte, car l'absence de travail et de toutes sortes d'activités obligatoires pourrait conduire à l'ennui, la dépression et à bien d'autres maux. 

Je ne parle meme pas du côté funeste que pourrait revêtir une utilisation malveillante de l’IA et des robots, ainsi que de tous les problèmes liés à l’environnement et au changement climatique. Mais avant même d’aborder ces sujets, que pensez-vous de ma vision ?

dimanche, juin 02, 2024

Un temps pour semer …

Jeudi, j’ai commencé à semer mes laitues, un travail toujours précis et délicat. Alors avant de me mettre au travail, je me suis demandé s’il existait une très bonne technique que j’ignorais encore pour semer de petites graines, bien espacées, sans avoir trop de légumes trop serrés. C’est ainsi que j’ai entamé mes propres recherches et dont je vous résume le résultat si jamais vous êtes intéressé à faire la même chose. 

Si je pouvais catégoriser mes découvertes, les voici : Il y a d’abord le mélange des graines, présenté comme une méthode courante et peu coûteuse. Il faut mélanger ces minuscules graines avec une substance sèche et fine comme du sable, de la vermiculite ou même de la semoule de maïs. 

Un point de départ serait une pincée de graines pour une cuillère à soupe de cette poudre. Une fois mélangé, il faut transférer la mixture dans une salière pour permettre une distribution uniforme au fur et à mesure que je saupoudre les graines, puis les presser doucement avec un outil plat ou ma grosse main pour assurer un bon contact avec le terrain et une bonne germination. 

Ensuite, il y a la méthode du papier WC qui consiste à préparer une bande de papier de toilette à la longueur souhaitée et à l’humidifier légèrement avec un vaporisateur. Sur cette bande de papier humide, je dépose les graines avec une pince à épiler en laissant l’espacement désiré, avant de plier le papier toilette dans le sens de la longueur pour contenir les graines, je place ensuite cette bande de papier en forme de V directement dans un sillon peu profond avant de recouvrir légèrement le tout de terre. 

Enfin, il existe toujours des outils mécaniques à disposition comme les épandeurs de graines qu’ils soient manuels ou électriques. Même si j’ai aimé l’idée du papier toilette, je l’ai trouvée trop fastidieuse et chronophage et n’ai donc suivi aucune de ces recommandations. 

J’ai donc procédé comme d’habitude, c’est-à-dire en pinçant une petite quantité de graines entre mon pouce et mon index et en les libérant très soigneusement (presque) une graine à la fois. J’ai bien pris mon temps, j’étais satisfait de mon travail, et après avoir si bien semé, je devrais être récompensé par une belle récolte !

samedi, juin 01, 2024

Janek « Yan » Kunczynski, 1944-2024

Janek Kunczynski était un immigrant polonais et ancien coureur à ski qui avait d'abord travaillé comme ingénieur avec Jean Pomagalski dans l’entreprise du même nom en France. Il avait quitté Poma en 1965 pour s’établir aux États-Unis et fonder la société Lift Engineering pour construire ses propres remontées mécaniques. L'un de ses premiers clients fut Squaw Valley. 

Le nom « Yan » est l'orthographe anglaise de son prénom et la marque sous laquelle Kunczynski vendait ses remontées. « Yan », comme on l'appelait, était célèbre pour dîner avec des clients potentiels après avoir skié avec eux au lieu de simplement négocier de façon traditionnelle, il dessinait des plans sur des serviettes en papier et concluait sur le champ. 

Outre la création de modèles plutôt bien stylés, faciles à utiliser et à entretenir, un autre élément attrayant pour les acheteurs était un prix nettement inférieur à celui des grands fabricants. 

Vendus principalement en Amérique du Nord, ses télésièges ont étaient aussi vendus en France (Val d'Isère), en Espagne et en Iran, entre autres pays. Pendant un certain temps, Yan a été un important fabricant de remontées mécaniques en Amérique du Nord. Basée à Carson City, dans le Nevada, l'entreprise a construit au moins 200 télésièges à pinces fixes, ainsi que 31 télésièges quatre places débrayables. 

Surtout à cause de l'introduction de ses télésièges débrayables entre 1987 et 1995, l'entreprise a été malheureusement impliquée dans une série d’accidents causant la mort de cinq personnes et au moins 70 blessés, le pire bilan chez les fabricants de remontées mécaniques en activité en Amérique du Nord. Cela a conduit Lift Engineering à la faillite et à l’arrêt de l’entreprise. 

À Park City, il existe toujours deux télésièges biplace Yan à pinces fixes en service (Jupiter et Thaynes) et au moins un triplace à Deer Valley. Un modèle débrayable resterait encore en service en Iran. Avec le décès de Yan en mars dernier à l'âge de 80 ans, une page un peu sinistre se tourne dans l'histoire du ski...