Il y a à peine 47 ans, nous avons changé de pays et, ce faisant, avons reçu en échange le 4 juillet, une autre fête nationale, mais nous avons perdu le 14 juillet qui nous avait si bien servi le reste du temps.
Pendant environ deux décennies, depuis que j’étais petit et que mes parents avaient ouvert leur restaurant aux Lindarets, au dessus de Morzine-Avoriaz, le 14 juillet était synonyme de travail, travail, travail, et nous espérions juste que le temps se maintiendrait pour que nous puissions profiter du jour de congé de nos clients et faire une bonne recette.
Il est vrai qu’en plus de ces jours de travail, j’ai également raté deux de ces jours fériés français lorsque je me suis retrouvé à travailler en Australie, mais je ne m’en suis même pas rendu compte, car j’étais bien trop occupé à faire des choses que j’aimais.
Aujourd'hui, toujours en Amérique, nous n’ignorons jamais ce jour spécial et même si nous ne faisons pas flotter le drapeau français devant notre maison, nous le ressentons quelque part, au plus profond de nos cœurs, au son faible mais parfaitement clair de « La Marseillaise »…
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