J’ai appris quelques langues étrangères au fil des ans (en commençant par l’anglais, puis l’allemand et l’italien), le tout avec la « Méthode Assimil », cette méthode autodidacte assez rudimentaire. Je sais à quel point l’apprentissage d’une langue étrangère peut être difficile.
Surtout lorsque l’étudiant doit reconstituer la bonne prononciation à partir d’un bouquin ennuyeux, puis lire une phrase à voix haute et essayer de s’en souvenir avec sa construction, ainsi que de quelques nouveaux mots qu’on avait fourré dedans. Ce que je peux dire, c’est que c’était difficile, imprécis, très chronophage et éprouvant.
Tout au long du processus, le danger de tomber en proie au découragement et à l’abandon était disproportionné. Aujourd’hui, en ce 21e siècle, avec nos smartphones et les nombreuses applications de langues étrangères qui ont peuplé ce paysage éducatif, on assiste à un changement radical dans cet apprentissage !
Comme nous prévoyons de bientôt partir en vacances avec des amis dans un pays hispanophone, j’ai enfin décidé d’apprendre la langue de Cervantès, comme je menace de le faire, mais sans jamais m’y mettre vraiment depuis maintenant 10 ans, et qui est ma résolution récurrente du nouvel an.
Il y a moins de 2 semaines, je réactivais ainsi l’application Duolingo qui dormait inutilisée sur mon téléphone et j’ai découvert qu’elle avait été considérablement améliorée par rapport à l’ère pré-Covid lorsque j’avais brièvement essayé de l’utiliser.
J’ai immédiatement trouvé la nouvelle version totalement addictive et du coup, j’en suis devenu accro. Bien sûr, mon enthousiasme vient de la terrible « Méthode Assimil » d’antan qui était à cette nouvelle méthode ce qu’est une calèche tirée par des chevaux comparée à une Tesla.
Bien sûr, Duolingo est la méthode la moins intellectuelle, mais parfaite pour un type comme moi qui n’a jamais compris les règles de grammaire de base du français, et des autres langues que j’ai apprises, et qui considère que parler une langue étrangère constitue une prise de risque ou un jeu de hasard.
On me dit qu’il existe de meilleurs outils que Duolingo, comme Babble, Rosetta Stone ou Pimsleur, mais ils sont tous à la fois moins amusants et plus chers, et puis je n’ai jamais eu pour objectif de parler espagnol comme Don Quichotte ! Je vous tiendrai au courant de l’évolution de ce projet …
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