mercredi, juillet 17, 2024

En quête d’implants dentaires

Pour ceux d’entre nous qui ont de mauvaises dents, un peu parce que nous sommes nés au mauvais endroit, au mauvais moment, ou dans ces deux cas, quand une dent est fichue et qu’une couronne ou un bridge ne font pas l’affaire, il reste la solution de l’implant dentaire. 

Le système ne date pas d’hier ; dans les années 1950, un chirurgien orthopédiste suédois, Per-Ingvar Brånemark, a découvert par hasard le processus d’ostéointégration, dans lequel des implants en titane pouvaient se souder aux os de la mâchoire. En 1965, un premier patient avait reçu un tel implant en titane, marquant le début de la procédure. 

Son succès suivi de progrès constants en la matière ont conduit à de nouvelles avancées dans la conception et dans les matériaux des implants, faisant de ceux-ci un traitement efficace pour remplacer les dents manquantes. J’ai eu mes deux premiers implants à la fin des années 80, mais ceux-ci avaient échoué et avaient dû être remplacés.

Aujourd’hui, j’en ai trois de plus, plus un autre qui doit être placé le mois prochain, donc j’ai pas mal d’expérience dans ce domaine, mais il me reste encore beaucoup à apprendre … En général, les implants sont constitués d’une vis en titane qui remplace la racine de la dent manquante, et qui viennent sous des formes multiples selon leur utilisation finale et le fabricant. La majorité des implants dentaires sont fabriqués en titane pur, mais certains sont des alliages. 

La plupart offrent une surface texturée (par gravure, oxydation anodique ou sablage) pour augmenter la surface de contact et l’intégration avec l’os. Tant que l’alliage contient plus de 85 % de titane, un alliage formera une couche en surface d’oxyde de titane qui isolera les autres métaux, les empêchant d’entrer en contact avec l’os et de compromettre la liaison avec celui-ci. 

Il existe également des implants non-métalliques, comme la zircone, adaptés aux patients allergiques aux métaux. Plus malléables que le titane, ils s'adaptent plus facilement au pilier et sont également moins coûteux que le titane. Chez les patients plus âgés comme moi, une greffe osseuse est nécessaire lorsque l’os est insuffisant pour stabiliser l’implant. 

En général, l’objectif est d’avoir un minimum de 10 mm de hauteur osseuse et de 6 mm de largeur. Pour pallier un manque d’os, différentes techniques de greffe osseuse sont disponibles, utilisant soit de l’os naturel provenant du patient, soit de l’os cadavérique. Un mélange d’os broyés est tassé dans la cavité existante, puis recouvert d’une membrane semi-perméable permettant la cicatrisation. 

Durant la phase de cicatrisation qui peut durer plusieurs mois, le greffon forme la nouvelle base osseuse qui recevra l’implant. Demain, nous parlerons de la popularité croissante des implants, de leur marketing et de leur coût pour le patient… (A suivre)

Aucun commentaire: