mardi, septembre 30, 2025

Baisse d'énergie annoncée ? (Première partie)

En vieillissant, je constate une baisse d'énergie. Même si la baisse ressentie cette année était plus marquée, je présume que c’était dû en grande partie à une baisse de la VO₂max. En réalité, ça doit être corrélé à une diminution des capacités physiologiques, exprimées en watts pour nous donner une image tangible, presque mécanique, de notre vitalité. 

Si la VO₂max est la référence absolue en matière de capacité aérobie, la puissance en watts, notamment en cyclisme, donne une mesure directe de la capacité d'effort corporelle. Si l'on examine la relation entre l'âge et la puissance exprimée en watts, la plupart des données disponibles proviennent des performances cyclistes, notamment la « puissance au seuil fonctionnel » (FTP), qui correspond à la puissance maximale qu'une personne peut maintenir pendant environ une heure. 

L'étude que j'ai consultée semble malheureusement basée uniquement sur des sujets masculins. Notre puissance maximale se situe généralement entre 25 et 35 ans. Ensuite, on observe une baisse progressive, d'environ 1 à 2 % par an après 40 ans. 

Comme on pouvait s'y attendre, cette tendance s'accélère légèrement après 60 ans, selon le niveau d'entraînement de chacun. 

Le tableau illustrant ce phénomène nous mène jusqu'à 99 ans et nous donne un aperçu édifiant de ce qui nous attend entre 70 et 80 ans et au-delà. 

Demain, nous examinerons comment cette sombre réalité évolue au fur et à mesure que nous gagnons en maturité …

lundi, septembre 29, 2025

Mort d’une auto …

Vous souvenez-vous de l'histoire de mon ami Charlie ? Elle se passe en 2022, et si vous ne la connaissez pas, vous pouvez la lire ici. Il y a quelque temps, Charlie avait une voiture en trop dans son garage qu'il avait décidé de vendre à Carmax, une chaîne américaine spécialisée dans l'achat et la vente de voitures d'occasion. 

Ce concessionnaire est situé à 45 minutes de route de Park City. Il a donc appelé l'entreprise, reçu un prix pour l’auto, une Mini Cooper de 2007, a établi une date pour l'amener sur place et, avant de s'y rendre, l’avait fait rouler 20 minutes pour vérifier que tout allait bien, un peu avant de quitter son domicile. Il s’était bien préparé pour le rendez-vous de 14 h, avait emmené sa femme avec lui car les signatures des deux étaient requises, s'est arrêté en chemin pour faire une petite course dans un magasin et a poursuivi sa route. 

À 8 km de sa destination, alors qu'il s'arrêtait à un feu rouge, une fumée blanche a soudainement envahi l'intérieur et l'extérieur de la voiture autour du capot. Le moteur s'est arrêté et, malgré plusieurs tentatives, n'a pas pu redémarrer. Cela se passait sur une route voie rapide à sept voies très fréquentée et pourtant les conducteurs qui se trouvaient derrière étaient restés remarquablement calmes. 

Très vite, trois jeunes sont arrivés et offert de pousser la voiture hors de son arrêt précaire et l'ont amenée sur le bas-côté assez large de la rue transversale assez pentue où elle a finalement été garée sur le large accotement. Il semblait évident que le moteur de la voiture (produit en commun par BMW et Peugeot) était fichu suite à une perte totale de liquide de refroidissement. 

Les problèmes avec le boîtier du thermostat et la pompe à eau de cette voiture sont assez notoires. Fabriqués en plastique et situés très près du moteur, ces composants vitaux se fissurent et tombent en panne au fil des ans, ce qui fut le cas pour cette auto. Après avoir chaleureusement remercié ses sauveteurs, 

Charlie a alors appelé Carmax, qui lui a dit de faire venir une dépanneuse. Le plus dur furent les deux heures d'attente pour celle-ci sur le bord de la route, en plein soleil. Une fois la voiture chargée sur le plateau, ce fut un court trajet jusqu'au concessionnaire où le chauffeur du camion l'a déposée, non sans avoir proposé de l'acheter pour 500 dollars.

Charlie a réfléchi et a promis de se décider dès qu'il connaîtrait la décision de Carmax. Celle-ci n’allait tarder, 15 minutes plus tard, on lui proposait la moitié du prix initialement convenu, basé sur un véhicule en état de marche, et plus de trois fois plus que ce que le chauffeur avait offert ! 

Charlie s'attendait à moins de la moitié de ce montant et était ravi. Quinze minutes plus tard, la vente était conclue et Charlie et sa femme étaient ramenés chez eux en taxi, aux frais de Carmax. Un service et un service client impressionnants de la part de cette entreprise, et une aventure à répétition ! 

dimanche, septembre 28, 2025

Nouveau docteur à la Maison-Blanche

S'il fallait un expert en immigration, inflation, poursuites de guerre, cessation des conflits ou droits de douane, il n’y a vraiment que Donald J. Trump. Si vous vous interrogez sur les causes des pieds plats, de l'acide lactique ou de l'autisme, voici désormais Trump 2.0. 

Ce nouveau médecin remplace l'habituel Directeur général de la Santé pour prodiguer des conseils médicaux gratuits qui peuvent littéralement changer votre vie ! Tout récemment, accompagné du secrétaire d'État Robert Kennedy Jr., il a conseillé aux femmes enceintes américaines de ne pas utiliser le paracétamol (connu aux États-Unis sous le nom de Tylenol). 

Selon Trump, cet analgésique serait lié à l'autisme. Les femmes enceintes devraient se battre au maximum pour ne jamais en prendre. Ce n'est pas ce que pensent la communauté médicale et les experts du monde entier, certains qualifiant les propos du président de dangereux. 

À la place de Trump, je n'irais pas jusqu'à jouer au docteur car je craindrais pour ma crédibilité déjà fragile et qui pourrait bien s'effriter auprès de ma base. 

Mais encore une fois, quand on se sens aussi infaillible que le Pape moyen, pourquoi ne pas dire tout ce qui peut passer par l’esprit et la bouche !

samedi, septembre 27, 2025

Courte saison de ski à Portillo

Le week-end dernier, juste en fin d'hiver austral, le 21 septembre, la station de ski chilienne de Portillo fermait ses portes aux skieurs après trois mois d’ouverture (celle-ci avait eu lieu le 21 juin). Dans l'hémisphère nord, cela équivaudrait à une brève saison de neige du 21 décembre au 21 mars. 

Serait-ce un signe avant-coureur pour nous, plus au nord ? C'est fort possible. Pour cette saison, la station sud-américaine a enregistré un cumul de neige de 440 cm, tandis que 50 cm étaient encore mesurés à l'hôtel, 108 cm au Plateau et 34 cm à Juncalillo. 

Il est intéressant de noter qu'il y a environ un mois, toute la section de Roca Jack, une pente très exposée aux avalanches, avait glissé en masse, fermant pour la saison l'une des remontées mécaniques à cinq places les plus emblématique de cette station. 

Le « va-et-vient » comme elle se nomme, est une remontée conçue par Pomagalski pour amener les usagers sur des terrains escarpés où les pylônes de télésiège classiques ne peuvent pas être installés. 

Il y a soixante ans, le 11 août 1965, une avalanche similaire se déclenchait déjà sur cette même piste de Roca Jack, tuant cinq secouristes. Ce genre d'incidents finit donc toujours par se répéter. 

Maintenant, souhaitons aux Andins une bonne intersaison dans l’attente toujours présente du retour d'un hiver bien enneigé !

vendredi, septembre 26, 2025

Énergie vitale

Souvent, je me demande comment notre niveau d'énergie personnel, qu'on appelle motivation, élan, etc., peut varier autant qu’il le fait. D'où vient donc cette « énergie vitale » ? Est-elle auto-induite ou canalisée dans notre corps par l'énergie cosmique ou quelque chose de similaire, et en avons-nous un quelconque contrôle ? 

C'est une question complexe, à la croisée des sciences, de la philosophie et de la spiritualité. Si l'on considère la psychologie, les neurosciences et la motivation, on s'intéresse en partie à la chimie du cerveau et la dopamine qui alimente notre motivation. Elle est libérée non seulement par nos réalisations, mais aussi dans l’attente d’une récompense, nous poussant à agir. Bien sûr, il y a ces pulsions de base, comme la faim, la soif, la sécurité et la reproduction, motivations primordiales ancrées dans notre évolution. 

Nos croyances, nos objectifs et nos valeurs orientent également nos objectifs et l'énergie que nous y investissons. Ensuite, il y a l'arsenal émotionnel des sentiments comme l'amour, la passion, l'espoir, ainsi que la peur et la colère, qui peuvent nous dynamiser ou nous épuiser. Cela suggère que nous avons un certain, mais incomplet contrôle sur cette énergie. 

Pourtant, il y a ces forces inconscientes et ces rythmes biologiques qui ouvrent la voie à des visions spirituelles et métaphysiques. Comme beaucoup le savent, les traditions spirituelles suggèrent que l'énergie vitale, souvent appelée chi ou prana, circule en nous depuis l'univers. C'est un point de vue que je partage.

Les philosophies orientales (comme le taoïsme et l'hindouisme) suggèrent que cette énergie est universelle et peut être cultivée par des pratiques comme la méditation, le contrôle de la respiration et le mouvement (yoga ou tai-chi). 

Bien que ces idées ne soient pas prouvées au sens scientifique du terme, de nombreuses personnes formées à les canaliser déclarent se sentir plus énergiques et plus alignées lorsqu'elles s'engagent dans de telles pratiques. En conclusion, quel contrôle nous reste-t-il ? Cela pourrait commencer par la façon dont nous créons notre environnement intérieur par nos routines, nos objectifs, nos relations et nos pensées. 

Nous pouvons également influencer notre environnement extérieur : en choisissant des activités, des espaces et des gens qui nous inspirent. Je reste suis persuadé qu’il nous est possible de puiser dans des sources plus profondes : le but, le sens et la connexion grâce aux techniques de méditation, pour alimenter une motivation durable plutôt que des récompenses passagères. Enfin, n'oublions pas le repos, la réflexion, voire l'abandon, qui pourraient être la cerise sur le gâteau !

jeudi, septembre 25, 2025

Souffrez-vous de métatarsalgie ?

Cette condition me rappelle « nostalgie », pas vrai ? Enfin, pas vraiment. Si la nostalgie se manifeste le plus souvent, lorsqu’elle est diagnostiquée, dans la tête, la « métatarsalgie » se situe à l’autre extrémité du corps, juste à côté des orteils… 

À la fin de l’hiver dernier, j’ai commencé à ressentir cette sensation de « petit gravier dans la chaussure », ou plutôt une douleur persistante aux orteils. Je n’ai détecté aucune inflammation dans la zone et j’en ai souffert presque quotidiennement depuis, jusqu’à mon bilan de santé annuel en début de semaine. 

Outre le fait que je mesure maintenant 4 cm de moins que pendant ma période de pointe, j'ai expliqué cette douleur au pied à notre médecin. Il m'a dit qu'il ne pouvait s'agir que d'une métatarsalgie, une affection qui provoque douleur et inflammation de l'avant-pied, plus précisément autour des métatarses (les os longs situés juste derrière les orteils).

Ce n'est pas une maladie, mais simplement un symptôme dû à une pression latérale excessive sur l'avant-pied. C'est généralement assez fréquent chez les coureurs, les personnes qui portent des chaussures trop serrées ou qui n'offrent pas un bon maintien, ou celles qui présentent des déformations du pied comme des orteils en marteau ou une voûte plantaire accentuée. 

C'est aussi, comme mon médecin le sait bien, un problème qu’il voit souvent chez les skieurs qui forcent leurs pieds dans des chaussures de ski trop étroites, ce qui exacerbe ce problème. Dans mon cas, je soupçonne deux paires de Nike trop étroites vers l’avant du pied, que j'ai portées pendant un an sur plus de 3 200 kilomètres. J'ai testé cette hypothèse avec une nouvelle paire de chaussures de course à l’avant beaucoup plus large, et cela me semble correct. 

Comme nous l'avons vu précédemment, les symptômes sont une douleur vive et intense. Chez moi, une sensation de brûlure au niveau du deuxième et du troisième orteil, et moins à l'avant-pied. Cette douleur s'aggravait en marchant, en courant ou en restant debout, surtout pieds nus sur des surfaces dures (j'utilise un bureau debout), provoquant des picotements, des douleurs ou des engourdissements dans les orteils, avec parfois la sensation d'avoir marché sur un grain de sable. 

Cette fois, je comprends …

mercredi, septembre 24, 2025

Kohler, une entreprise formidable ?

Je ne me souviens plus exactement pourquoi nous avons choisi Kohler pour tous nos robinets lors de la construction de notre maison actuelle il y a 13 ans, mais au fil des ans, j'ai été impressionné par la réactivité de l'entreprise en matière de service client. En fait, bien plus que toute autre entreprise de produits de consommation, américaine ou européenne. 

En y regardant de plus près, quand j'entends les éloges que certains font de Kohler, je vois que cela repose souvent sur la longue réputation de la marque, la qualité de ses produits et sa position sur le marché. Kohler existe depuis 1873 et est devenu un leader du secteur cuisine et salle de bains. Sa longue histoire donne à la marque une impression de stabilité et de fiabilité. 

De plus, ces robinets sont reconnus pour leur qualité, car fabriqués avec des matériaux durables qui résistent à la corrosion et à l'usure normale. Bien que certains composants puissent contenir du plastique, la structure reste très robuste, ce qui en fait un produit durable, comme le reconnaissent les plombiers, dont le seul reproche pourrait être que certains modèles peuvent être plus difficiles à installer ou à réparer que ceux de la concurrence. Kohler est également considéré comme un leader en design. 

Leurs styles très variés s'adaptent à tous les décors, tout en restant à la pointe de la mode. En plus, la garantie à vie offerte par Kohler est aussi une autre raison de la confiance qu’inspire la marque. Il y a environ six ans, mon mitigeur de douche est tombé en panne. J'ai contacté le service client qui m'a envoyé un remplacement avec un mode d'installation simple et facile à installer ! 

Il y a quelques années, c'était un flexible de robinet extractible effiloché qu'ils fut remplacé. Récemment, notre robinet de cuisine, vieux de douze ans, a commencé à coincer. J'ai trouvé la vidéo Kohler qui m'a expliqué comment le réparer (voyez-là ci-dessous ; sa qualité et sa simplicité témoignent de l'attention que la marque porte à ses utilisateurs). Tout semblait si simple que j'étais impatient de mettre en place le nouveau kit. 

Bien sûr, ce faisant, j'ai découvert d'autres problèmes qui ont amoindri la facilité promise par la vidéo, mais néanmoins, Kohler se démarque non seulement de sa concurrence, mais largement des grandes entreprises connues qui n'ont pas encore appris, compris et appliqué ce qu'est un service client exemplaire ! 

mardi, septembre 23, 2025

Compassion ? Empathie ?

Si on me demandait d’expliquer la différence entre empathie et compassion, j’aurai du mal, car j'utilise souvent ces deux termes de façon interchangeable. Je dirais peut-être simplement que l'empathie consiste à s'intéresser aux problèmes et à la souffrance des autres, et que la compassion consiste simplement à intensifier cela. Je parie que je ne suis pas le seul à mélanger les deux. 

L’empathie et la compassion vont souvent de pair, mais elles ne sont pas interchangeables. À y regarder de plus près, l'empathie consiste à ressentir pour quelqu'un, avec la capacité de comprendre et de partager son expérience émotionnelle. Ce faisant, nous nous mettons mentalement ou émotionnellement à la place de cette personne, que ce soit pour chagrin, joie, anxiété ou colère.

Cette empathie peut être émotionnelle (nous ressentons sa douleur) ou cognitive (nous comprenons intellectuellement ce qu'elle subit). On pourrait dire « Je ressens ce que tu ressens.» D'un autre côté, la compassion consiste à agir pour quelqu'un. Elle inclut l'empathie, mais elle va plus loin, comme ma propre définition l'avait évoqué plus haut. 

Cela ajoute une étape importante : le désir d'apaiser la souffrance, en aidant, en réconfortant ou en soutenant. On pourrait dire que la compassion est de l'empathie en mouvement. C'est ce qui nous pousse à apporter de la soupe, à téléphoner ou simplement à nous asseoir auprès de quelqu'un en silence. Cette fois, nous pourrions dire : « Je ressens ce que tu ressens et je veux t'aider. » 

En cherchant cette question, j'ai lu quelque part que l'empathie est l'étincelle, la compassion la flamme, au sens où l'empathie allume la conscience tandis que la compassion soutient l'action. Le plus souvent, notre instinct de soutenir nos proches en deuil, de rédiger des messages réconfortants et de s’associer profondément à la douleur des autres est une véritable compassion. 

Voyons cela comme de l'empathie qui retrousse ses manches !

lundi, septembre 22, 2025

Mon problème avec les chansons

La musique tient une place importante dans ma vie, et particulièrement les chansons. J'écoute principalement des chansons en anglais et en français, et ce qui m'irrite, c'est que, la plupart du temps, l'arrangement musical, que ce soit par son volume, sa composition ou sa production, rend la compréhension des paroles très difficile. 

Bien sûr, je me demande si je suis le seul à penser ainsi et si la compréhension des paroles est si importante ou seulement un petit élément de l'expérience globale, quelque chose que je devrais accepter, ou s'il existe de meilleures façons d'écouter des chansons. Si vous êtes d'accord avec moi, je me sentirai moins seul, et je suis sûr de vous entraîner dans un débat riche qui mêle théorie musicale, normes culturelles et même neurosciences. 

Je pense que les paroles sont extrêmement importantes en raison de leur pouvoir émotionnel, car elles transmettent l'intention, l'humeur et le message de l'artiste. Elles servent de pont entre la mélodie et ce que veut dire la chanson. Qu'il s'agisse d'une chanson engagée ou d'une ballade d'amour, les paroles racontent l’histoire qui reflète les valeurs, les luttes et les transformations sociétales, notamment dans des genres bien précis comme le folk, le rap et la chanson française. 

Paroles « A Day In The Life » John Lennon
Mon irritation n'est donc pas seulement esthétique, mais vient de l’impossibilité de comprendre l’histoire qui nous est contée. Lorsque les arrangements masquent les paroles, comme c'est souvent le cas dans la pop moderne, on a l'impression que l'âme de la chanson est absente. 

Cela arrive souvent parce que certains producteurs privilégient le rythme, la puissance et la texture à la clarté vocale, notamment dans la pop, la musique électronique et le rap. De plus, lorsque les paroles utilisent un phrasé poétique, elles peuvent être beaucoup plus difficiles à saisir lorsqu'elles sont chantées rapidement ou à voix basse. 

De plus, aujourd'hui, lorsqu'une chanson est « streamée » sur Spotify ou YouTube, la dynamique vocale a tendance à s'aplatir, ce qui rend les paroles encore plus difficiles à saisir. 

Je pense que de nombreux auditeurs, notamment ceux qui apprécient la résonance émotionnelle ou les nuances linguistiques, recherchent la clarté des paroles. En fait, certains artistes (comme Stromae ou Leonard Cohen) sont appréciés précisément parce que leurs paroles sont claires et intelligibles. 

Malheureusement, beaucoup d'autres considèrent les paroles comme des éléments de texture, au même titre que les autres instruments auxquels elles sont associées. Les mots ne sont là que pour évoquer des émotions plutôt que transmettre un sens. Alors, que faire ? Certains suggèrent d'essayer des plateformes audio comme Tidal ou Apple Music HiFi pour une meilleure clarté vocale, ou d'utiliser des applications de synchronisation des paroles (comme Musixmatch) pour suivre en temps réel. Je n'ai pas essayé celles-ci, et vous ? 

Parfois, les versions acoustiques ou « live » allègent l'arrangement et rendent les paroles plus faciles à découvrir et à comprendre. Évidemment, le mieux est toujours de privilégier les genres musicaux axés sur les paroles : chanson française, folk, auteur-compositeur-interprète et certaines formes de rap. Si vous avez d'autres idées sur le sujet, n'hésitez pas à les partager ! En attendant, bonne chance pour améliorer votre expérience d'écoute ! Paroles « A Day In The Life » par John Lennon

dimanche, septembre 21, 2025

Cadeau de croisière innatendu ?

Suite à notre récente croisière, ma femme et moi avons attrapé un terrible rhume qui a duré une semaine entière. Conclusion plutôt décevante de ce qui aurait du être une agréable période ! Les croisières, indicateur économique à retardement, vont enregistrer aux États-Unis un nombre record de passagers en 2025 autour des 19 millions ! 

Pas surprenant qu’elles génèrent aussi ce genre de problème. Les maladies respiratoires comme le rhume et la grippe sont assez courantes sur les navires de croisière, surtout sur les plus grands comme notre navire de 4 002 passagers, qui affichait complet. 

En effet, les maladies s’y propagent très aisément. D’abord il y a cette promiscuité : espaces de restauration partagés, salles de spectacle, ascenseurs et couloirs qui favorisent les contacts trop rapprochés. 

De plus, une énorme diversité d’individus avec des passagers et un équipage venant de partout, apportant avec eux des virus en tous genres. Sans oublier l'air recyclé. Bien que de nombreux navires utilisent désormais des filtres à air mécaniques haute efficacité (HEPA) capturant 99,97 % des particules de 0,3 micron, les environnements clos présentent toujours des risques de transmission. Dois-je également mentionner tout ce que nous touchons, des rampes, aux boutons d'ascenseur et aux ustensiles de buffet ? 

Les germes raffolent de toute surface exposée. Il est également vrai que la fatigue et la baisse d'immunité, causées par le stress du voyage, les troubles du sommeil et les excès alimentaires, peuvent affaiblir nos défenses immunitaires. 

Dès que notre infection respiratoire s’est manifestée, nous avons immédiatement fait un test Covid, qui s'est révélé négatif. 

Restent le VRS, des microbes gastro-intestinaux comme le norovirus, fréquemment présents en croisière. Bien sûr, se laver les mains fréquemment et éviter les agglutinations de gens seraient utiles. Bien s'hydrater serait également bénéfique, mais il y a toujours un côté fataliste en chacun de nous. 

Le mieux est d'éviter ce genre d'environnements, c'est pourquoi j'ai ôté l'application de cette croisière de mon téléphone !

samedi, septembre 20, 2025

Monovision et cataracte (deuxième partie)

Avec l'âge, beaucoup d'entre nous doivent envisager une opération de la cataracte. Lors de ma dernière visite de contrôle, mon ophtalmologiste m'a dit que je n'en aurais peut-être pas besoin avant dix ans, ce qui m'a fait dire : « Si je suis encore en vie ! » Certains d'entre nous n'ont pas cette chance et doivent envisager cette intervention plus tôt. 

La question est de savoir si nous pouvons conserver ou introduire la monovision après l’opération de la cataracte. Si ce moment arrive, les patients vont recevoir des lentilles intraoculaires (LIO). Mon ophtalmologiste m'a rassuré en m'expliquant que la monovision était parfaitement faisable grâce aux LIO. 

Concrètement, un œil reçoit une lentille pour la vision éloignée, et l'autre en recoit une pour la vision rapprochée. Cela me conviendrait parfaitement, car je suis déjà habitué à la monovision, les études montrant des taux de réussite élevés (90 à 95 %) chez ceux qui s’y sont habitués en portant des lentilles de contact. 

Cela m’éviterait de devoir porter des lunettes après l'opération. Il y a cependant des points importants à considérer et à bien se souvenir : la chirurgie de la cataracte est définitive. Tester si l’on peut s’accommoder à la monovision avec des lentilles de contact (comme je le fais actuellement) est donc un bon moyen de s’assurer que cela fonctionnera. 

Bien sûr, les lentilles intraoculaires multifocales ou accommodantes sont des alternatives, mais elles présentent des inconvénients, comme l'éblouissement ou les halos. Donc si vous ne saviez pas ça, ou si votre compréhension était encore un peu floue (jeu de mots), vous y voyez maintenant parfaitement clair !

vendredi, septembre 19, 2025

C’est quoi la monovision ? (première partie)

Depuis 1987, je porte des lentilles de contact et j'en suis vraiment content (j'utilise des lentilles souples que je change toutes les deux semaines). Pendant une quinzaine d'années, je les utilisais en monovision : je voyais de loin avec mon œil directeur et de près avec l'autre. 

Avec l'âge et l'évolution constante de ma vue, cette capacité s'est détériorée et j'ai récemment dû porter des lunettes de lecture. Depuis ma dernière visite chez l'ophtalmologiste, je suis revenu à la monovision. Pour ceux qui l'ignorent, la monovision consiste à corriger un œil pour la vision éloignée (généralement l'œil dominant) tandis que l'autre œil est corrigé pour la vision rapprochée (lecture ou tâches rapprochées). 

Cette configuration permet au cerveau de fusionner les deux informations, nous procurant ainsi une vision fonctionnelle de loin sans avoir recours à des verres bifocaux ou progressifs. 

Les lentilles de contact sont un bon moyen pour y parvenir (comme je l'ai fait), tout comme le LASIK ou autres chirurgies réfractives, ou les lentilles intraoculaires lors d'une opération de la cataracte. Le plus grand avantage de la monovision est qu'elle me permet de vivre sans lunettes de lecture (mon cas depuis environ 15 ans). 

C'est bien sûr très pratique quand on a un mode de vie actif (ski, vélo, course à pied, etc.). C’est aussi très apprécié par les gens qui n'aiment pas changer de lunettes ou porter des lunettes à double foyer. Ensuite, dans mon cas, il y a aussi une certaine familiarité avec le processus, car mon cerveau s’y est adapté depuis longtemps. Elle peut bien s’adapter à mon œil dominant et à mes besoins visuels. 

Comme tout, elle n’est pas sans certains inconvénients, comme la perte de perception de la profondeur, car chaque œil est focalisé différemment, la perception de la profondeur peut être légèrement compromise (ne pas voir le bord d'un trottoir est, je pense, la situation la plus courante). Pour certains, c'est aussi difficile de s'y adapter, je ne me souviens pas vraiment de ce à quoi je m'y suis habituée. 

La clarté est également réduite en faible luminosité, ce qui peut rendre la conduite de nuit ou dans des environnements sombres plus difficiles. Encore une fois, ces lunettes ne conviennent peut-être pas à toutes les tâches : on peut encore avoir besoin de lunettes de lecture pour lire des caractères très fins ou travailler de près pendant une longue période. 

Nous verrons demain comment cela pourrait fonctionner après une opération de la cataracte. Alors, les plus âgés, restez connectés !

jeudi, septembre 18, 2025

Que s'est-il passé il y a deux jours ?

Il y a deux jours, c'était le 16 septembre 2025. À moins d'être un féru de maths, vous n'étiez probablement pas conscient du caractère particulier de cette journée. 

J'ai moi-même appris cela sur notre radio publique NPR que ce jour-là était une perle rare en mathématiques : une date qui ne se produit qu'une fois par siècle, connue sous le nom de Jour du Triple Carré Pythagoricien. 

Voici ce qui la rend particulière : chaque chiffre de cette date était un carré parfait : 

16 = 4², 9 = 3² et 25 = 5². 9 = 3², 16 = 4² et 25 = 5². 

Ces racines carrées – 3, 4 et 5 – forment un triplet pythagoricien, soit : 3² + 4² + 5², soit 9 + 16 + 25. Ceci correspond au fameux Théorème de Pythagore : a² + b² = c², qui décrit la relation entre les côtés d’un triangle rectangle. 

Ce qui rend cette date encore plus poétique, c’est qu’elle est la seule date du XXIe siècle où les trois composantes sont des carrés parfaits issus d’un triplet pythagoricien. Même l'année 2025 est un carré parfait : 45². 

Certains passionnés de mathématiques ont fêté cet anniversaire avec des gâteaux rectangulaires coupés en triangles rectangles, sur lesquels la date était gravée en glaçage. Un doux hommage à l'harmonie cachée. 

Essayez de remonter le temps (deux jours seulement, personne ne le saura jamais) comme si vous y étiez, d'autant plus que cela ne se reproduira pas avant un siècle ! 


mercredi, septembre 17, 2025

Moyenne ou Médiane ?

Les valeurs moyenne et médiane sont constamment utilisées, et franchement, si je crois avoir une idée de ce qu’elles veulent dire, j'aurais bien du mal d’en donner une explication simple et concise. J'ai donc décidé de m’éduquer sur le sujet et voici ce que j'ai trouvé. 

Si l'on commence par les définitions, la moyenne s'obtient en additionnant tous les nombres d'un ensemble, puis en les divisant par leur quantité. Par exemple, si nos cinq derniers résultats aux tests sont de 80, 85, 90, 95 et 100, notre score moyen est : (80 + 85 + 90 + 95 + 100) ÷ 5 = 90. La médiane, quant à elle, est la valeur médiane lorsque les nombres sont classés par ordre. Pour les mêmes résultats (80, 85, 90, 95, 100), la médiane est de 90, car c'est le nombre central. Si le nombre de valeurs est pair, prenons la moyenne des deux valeurs centrales. 

La principale différence entre la moyenne et la médiane réside dans leur influence sur les valeurs extrêmes. La moyenne est très sensible à celles-ci. Un seul chiffre, très élevé ou très faible, fera grimper ou baisser considérablement la moyenne. La médiane n'est pas affectée par les valeurs extrêmes. Elle ne s'intéresse qu'au chiffre central ; les valeurs extrêmes, aux deux extrémités, n’y changent rien. En fait, l'image ci dessus est le meilleur moyen de se souvenir de la différence entre les deux ! Cela dit, l'aspect le plus intéressant réside dans la manière dont ces mesures peuvent être utilisées et interprétées. 

La moyenne et la médiane servent toutes deux à décrire un ensemble de données, mais chacun peut choisir celle qu'il souhaite utiliser pour influencer ce qui est percu. Si l'on considère la moyenne utilisée pour ajuster les informations, c'est un excellent outil pour les données relativement cohérentes et sans extrêmes, comme l'âge moyen d'une population ou la température moyenne sur un mois. Sensible aux valeurs extrêmes, la moyenne sera utilisée pour donner une image plus positive ou plus négative des données. 

Par exemple, pour laisser une image positive, une entreprise de 10 employés, dont 9 personnes gagnent 5 000 euros par mois et le PDG 60 000 euros, permet de revendiquer un « salaire moyen » de 10 500 euros. Cela donne l'impression que tout le monde gagne très bien sa vie, même si l'employé moyen gagne beaucoup moins. Pour au contraire donner une image négative, un dirigeant syndical pourrait indiquer le salaire moyen d'un groupe spécifique de travailleurs en incluant des valeurs extrêmes très faibles, ce qui baisserait le salaire global, justifiant ainsi une augmentation. 

Lorsque c'est la médiane qui est utilisée pour ajuster les informations, c'est de loin l'outil privilégié pour les ensembles de données présentant des valeurs extrêmes, comme les revenus ou les prix de l'immobilier. Cela donne une image beaucoup plus précise de la valeur « typique » pour ce groupe. À cet effet, la médiane est souvent utilisée pour contrer l’effet déformant de la moyenne. Un journaliste, par exemple, indiquerait le revenu médian pour illustrer le revenu d'une famille type, car il s'agit d'une représentation plus fidèle. 

Cependant, il peut aussi être utilisé de manière tendancieuse : si une communauté est très riche mais compte quelques habitants très pauvres, un rapport axé sur le « revenu médian » pourrait sous-estimer la richesse et les ressources globales de la communauté. En résumé, une entreprise pourrait affirmer : « Nos salaires mensuels moyens sont de 6 000 euros, mais si quelques cadres beaucoup plus, la médiane pourrait n'être que de 4 000, ce qui représente plus fidèlement le salaire de la plupart des employés. 

Les politiciens peuvent citer le revenu moyen pour accentuer la croissance, tandis que les critiques utiliseront le revenu médian pour souligner la stagnation de la majorité. Ainsi, selon l'histoire que l'on souhaite raconter, on choisira la mesure qui correspond le mieux à son discours. C'est un cas classique de « vrai mais trompeur », alors faites attention la prochaine fois que vous voyez Moyen et Médiane, souvenez-vous bien de la différence et ce que chacune veut dire selon le contexte où elle employée !

mardi, septembre 16, 2025

Adieu, Robert Redford !

Hier soir, ma femme et moi regardions sur Netflix le film « Our souls at night » (Nos âmes la nuit), l'un des deux derniers films de Robert Redford (2017) avec Jane Fonda, en ignorant totalement que l'un de nos acteurs préférés venait de mourir tôt ce matin-là dans son ranch de Sundance, à 45 minutes de Park City. 

Ces dernières années, Redford était devenu mon nouveau héros, ayant chassé Killy après que se dernier soit devenu un fanatique partisan de Poutine en 2014. Tout comme nous, Robert Redford est tombé amoureux de l'Utah, étant lui-même skieur et s’impliquant ainsi dans branche du ski, mais était surtout un militant écologiste extrêmement engagé en plus d'être un merveilleux acteur et un grand réalisateur. 

Ai-je mentionné qu'il était à l'origine du Festival et de l'Institut du Film de Sundance, qui avaient élu domicile à Park City pendant tant d'années ? Ma femme a eu le privilège de le rencontrer plusieurs fois. Moi, jamais. Il n'a probablement pas besoin de mon au-revoir, car je suis sûr qu'il sait depuis longtemps qu'« ici et maintenant » est la seule unité digne d'intérêt dans notre vie humaine ! 

Mon blog a été interrompu pendant nos vacances. Les épisodes manquants devraient être mis en ligne dans quelques jours…

lundi, septembre 15, 2025

Fluidifier la circulation à Park City 

Ces dernières années, il est devenu de plus en plus difficile de circuler dans notre petite ville de Park City, comme c’est du reste la cas dans toutes les stations de ski du monde. Quelle que soit la saison, la circulation ne cesse de s'intensifier. 

Quelques exemples : nous habitons Park Meadows depuis plus de 40 ans, même pendant sa période de construction la plus intense. Je n’ose même pas penser ce que cet horrible problème pourrait causer en cas d'évacuation d'urgence ? 

Maintenant que tout est construit, les projets de rénovation et de démolition semblent attirer beaucoup plus de véhicules d'ouvriers sur les chantiers, avec presque toujours une personne par véhicule, créant un véritable cauchemar pour la circulation et le stationnement. 

Entre ces véhicules et ceux des paysagistes ou d'autres corps de métier tirant des remorques extrêmement larges et longues, les habitants doivent slalomer entre les voitures garées de chaque côté des rues, et cette tendance ne semble pas près de s'inverser.


La photo ci-dessus illustre cette situation. Il est donc temps d'enrayer cette tendance et de commencer à contrôler sérieusement l'accès à la ville. Je propose un ensemble d'idées que notre ville devrait examiner et discuter sérieusement. Voici quelques exemples : Un trafic automobile en constante augmentation et préoccupant sur ses deux artères d’accès et de sortie. 

Pourquoi ? Trop de travailleurs (un par auto) insistent pour se rendre directement sur leur lieu de travail avec leur propre véhicule. Obliger les personnes (à l'exception des résidents de Park City et de sa grande agglomération à entrer en ville grâce à des badges électroniques (RFID). Le droit d'entrée pourrait être ajusté dynamiquement et devenir gratuit entre 18 h et 6 h. 

Les touristes qui louent une voiture à l'aéroport recevraient des badges temporaires que les loueurs prendraient en charge pendant leur séjour. Parkings et service de bus dans les parcs-relais à l'entrée de la ville ou du district scolaire de Park City. Un nombre limité de véhicules devrait être autorisé à stationner à proximité d'un projet (entretien, rénovation, démolition et reconstruction). 

Au-delà, les véhicules à l'arrêt seraient passibles d'amendes. Les travailleurs venant de l'extérieur de Park City ou du comté, devraient covoiturer aux entrées de la ville en se garant dans des parkings prévus à cet effet. Dans nos lotissements, tous véhicule ne pourrait être garés que sur un seul côté de la rue, avec des numéros de maison pairs et impairs correspondant à la date du jour. 

Cela éviterait d'avoir à esquiver les voitures en slalomant entre celles-ci. Il existe peut-être de nombreuses autres idées, mais celles mentionnées ci-dessus devraient être sérieusement étudiées, discutées et adoptées avant que la circulation ne soit totalement bloquée.

dimanche, septembre 14, 2025

Qui a rendu Trump si méchant ?

Lors de son second mandat, Trump nous a confirmé son comportement anormal et ses troubles mentaux. Non seulement se comporte-t-il comme une brute, un mafieux et un dictateur, en plus de faire preuve d'un horrible jugement, mais il continue à étaler son racisme et sa cruauté et semble totalement incapable de propos, d'actes et de comportements positifs. 

Ai-je mentionné qu'en matière de mensonges, Pinocchio ne lui arrive pas à la cheville ? La question légitime que l’on doit se poser est qui donc est responsable de son comportement ? Son papa (pas vraiment Geppetto, mais Fred Trump), sa maman, la Fée Carabosse, l'école qu'il a fréquentée ou la mafia new-yorkaise qui était beaucoup trop pres de sa famille pendant son enfance ? 

Les psychologues affirment que la personnalité est façonnée par un mélange de tempérament génétique, de dynamique familiale pendant la petite enfance, de modèles sociaux, ainsi que de renforcement culturel et environnemental. Ce qui est sûr, c'est que son père, Fred, était un promoteur immobilier très ambitieux qui avait fait fortune dans les quartiers périphériques de New York. Sans pitié, il privilégiait toute riposte associée à une intensité redoublée pour chaque coup reçu, et se montrait distant émotionnellement. 

Donald recherchait souvent son approbation et puisait son esprit compétitif en son père. Les pratiques commerciales de Fred, notamment les allégations de discrimination raciale en matière de logement, ont probablement exacerbé son approche de la controverse et de la confrontation. Sa mère, Mary Anne, était une immigrante écossaise, femme au foyer, moins influente publiquement dans l'éducation de Donald. Pourtant, certains témoignages suggèrent qu'elle était aimante, mais dominée par son mari Fred. 

Lorsque Donald a intégré l'Académie militaire de New York à l'âge de 13 ans en raison de problèmes de comportement, Trump aurait prospéré dans cet environnement strict, devenant capitaine étudiant. Si l'académie lui a inculqué la discipline et le leadership, elle a également renforcé son esprit de compétition agressif et sa vision hiérarchique du monde. 

Enfin, ayant grandi dans le Queens puis travaillé à Manhattan, Trump a été exposé aux dessous obscurs et transactionnels de l'immobilier new-yorkais. Si une implication directe avec la mafia est toujours difficile à prouver, le secteur était alors connu pour ses liens avec les syndicats, les entrepreneurs et, bien sûr, le crime organisé. 

Certains spéculent que cela a façonné son style de négociateur combatif et coercitif. De nombreux psychologues suggèrent que, dans le cas de Trump, des traits comme la dominance, l'impulsivité et le besoin d'admiration ont pu être renforcés par son éducation, sa scolarité et son parcours professionnel. 

Bien sûr, certains, plus religieux, penseront que Trump est l'exact opposé de Jésus, suggérant que le diable a engrossé Mary Ann pour créer Donald, l'Antéchrist, mais je ne suis pas assez croyant pour avaler cela. 

Êtes-vous d'accord, avez-vous une meilleure idée ou continuez-vous de croire que c'est la faute de Geppetto ?

samedi, septembre 13, 2025

Croisière en Alaska (8ème journée)

Notre navire a atteint Seattle, vers 6 h du matin. Nous y avons pris un dernier petit-déjeuner, libéré notre cabine et entamé le fastidieux débarquement de ses 4 000 passagers. Nous avons été répartis en groupes et avons dû attendre dans l'un des salons publics jusqu'à ce que notre groupe soit appelé. 

Dans l'ensemble, nous avons apprécié l'expérience, mais nous avons été fortement déçus quand le capitaine a décidé de faire demi-tour le quatrième jour sans raison valable ni compensation financière ! En réalité, nous avons réalisé que nous n'avions pas eu ce pour quoi nous étions venus, à savoir admirer les magnifiques paysages d'Alaska. 

Nous en avons conclu que ces croisières relevaient davantage du battage médiatique et du mensonge que de fournir des itinéraires aussi pittoresques que promis. Nous avons constaté que les croisières ont pour but principal de séparer les passagers de leur sous (les excursions et les boissons sont excessivement chères), de créer une addiction à ce type de voyage de loisirs et d'offrir toutes sortes d'occasions de dépenser d’avantage dans leurs casinos, leurs immenses magasins de bijouteries, ainsi que dans leurs galeries d'art. 

Ces compagnies font des affaires d’or. La traille de la branche, à l’échelle mondiale, se rapproche des 60 milliards de dollars. Pour la seule année 2024, Norwegian Cruise Line Holdings Ltd. a enregistré un chiffre d'affaires record de 9,48 milliards de dollars (en hausse de 11 % par rapport à 2023) et un bénéfice net de 910,3 millions de dollars (en hausse de 448 % par rapport à 2023). 

La compagnie a également enregistré une forte hausse de son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, qui a progressé de 32 % pour atteindre le niveau record de 2,45 milliards de dollars. Pas vraiment votre œuvre caritative préférée ! 

Tout cela pour dire que cette expérience était bien, mais nous n'avons pas envie de la refaire… Nous avons ensuite pris une navette pour l'aéroport de Seattle-Tacoma, avons décollés avec 30 minutes de retard, survolé le mont Rainier qui toute comme le Mont Blanc a vu des jours bien meilleurs et avons atterri à Salt Lake City, dans la section tres éloignée attribuée à Alaska Air. 

Il nous a fallu 30 minutes pour retrouver à pied l’arrêt de taxi. Enfin, nous en avions fini avec la croisière, sa routine, son ambiance claustrophobe, et étions prêts et heureux de retrouver notre chez-nous !

vendredi, septembre 12, 2025

Croisière en Alaska (7ème journée)

La veille, la mer s'était agitée et on entendait le navire craquer de partout, il bougeait un peu plus, mais sans excès. Nous avions étions en train d’entrer dans l’immensité du Pacifique, et cela se sentais. Ce jour-là, nous allions naviguer jusqu'à notre destination, Victoria, en Colombie-Britannique, au Canada. 

Pendant le petit-déjeuner, ma femme et moi évoquions la corpulence massive des autres passagers qui reflétait parfaitement les statistiques qui classent près des trois-quarts des Américains en tant qu’obèses ou en surpoids. 

En toute logique, nous nous demandions quel était ce ratio sur les navires de croisière, mais aucune étude n'a jamais été menée sur cette catégorie de gens. Disons simplement, comme ma femme l'a suggéré, qu'un navire de croisière nous donne un aperçu de ce que pourrait être une version luxueuse d'une EHPAD de luxe pour personnes âgées ! 

Fait intéressant, nous avons assisté à une présentation sur le bateau et ses énormes cuisines qui alimentent 15 restaurants et nous avons entendu des statistiques du genre, 10 000 repas servis et 550 baguettes cuites chaque jour. L'après-midi, nous avons eu droit à un autre concert des « faux » Beatles sur le thème de la Beatlemania. 

Nous les avons tous deux trouvés plutôt bons, mais peut-être étions-nous maintenant gagnés par leur charisme ? Ce soir-là, nous avons dégusté un excellent dîner à La Cucina, un autre excellent restaurant de spécialités, et vers 20 h, le navire mouillait à Victoria, au Canada, jusqu'à environ minuit, ce qui nous a permis de nous promener dans une partie du 51e État américain que convoite Trump. 

De 20 h à près de minuit, la ville, qui est aussi la capitale de la Colombie-Britannique, est autant facile qu’agréable à arpenter à pied, très bien éclairée, notamment près de son port intérieur. Nous avons marché du terminal de croisière d'Ogden Point, avons ensuite longé le sentier riverain de Dallas Road vers le port intérieur, profitant de la vue sur les montagnes Olympiques et les ferries. 

Nous avons ensuite traversé la baie James, flâné dans ce quartier paisible et historique, agrémenté de charmantes maisons et de jardins, avant d'arriver au port intérieur. Là, nous avons pu admirer l'hôtel Fairmont Empress illuminé la nuit, nous sommes ensuite passés devant les édifices du Parlement de la Colombie-Britannique, illuminés de mille feux, puis nous nous sommes aventurés au cœur de la ville. 

Nous avons observé des artistes de rue et des musiciens, traversé le pont de Johnson Street pour admirer le port, puis sommes revenus par Government Street, bordée de boutiques et de pubs. Nous avons eu un aperçu de l'élégance, de l'histoire et du charme côtier de Victoria, et étions prêts à regagner le navire …

jeudi, septembre 11, 2025

Croisière en Alaska (6ème journée)

Si vous n'aimez pas la pluie, ne venez pas à Ketchikan ! En fait, il pleuvait des cordes quand nous y sommes arrivees ce jour-là, et au début, nous n'étions pas sûrs si cela valait la peine de quitter le bateau de croisière. 

Après quelques hésitations, nous avons décidé de mettre le nez dehors et, après avoir emprunté la passerelle qui nous menait à terre ferme, avons atterri dans une ancienne scierie transformée en centre commercial pour autochtones. 

Tous les articles exposés étaient non seulement proposés à des prix attractifs, mais aussi réduits de 50 % car la fin de la saison approchait. Après avoir acheté quelques chapeaux, nous avons même courageusement décidé de prendre la navette pour la ville sous une pluie battante. 

La ville de Ketchikan n'avait pas l'air très attrayante, et la pluie battante n’arrangeait rien, si bien que nous avons décidé de rentrer bien avant le déjeuner. Comme toujours dans ces cas, la pluie s'est arrêtée dès notre départ de Ketchikan et l'après-midi fut marquée par une navigation plutôt ennuyeuse entre une multitude d’îles, sans rien d'intéressant à observer. 

Le soir, nous avons eu droit à « Jersey Boys », un spectacle fabuleux retraçant la vie, le succès et les tribulations de Frankie Valli, et du groupe The Four Seasons, une production de Broadway parfaitement écrite et magnifiquement chorégraphiée. Parfait ! 

Ensuite, nous avons dîné léger dans le gigantesque restaurant Manhattan, qui peut accueillir plus de mille personnes ! La plus grande salle à manger que nous ayons jamais vue …

mercredi, septembre 10, 2025

Croisière en Alaska (5ème journée)

Il pleuvait à verse quand nous sommes arrivés à Icy Strait Point, un port de croisière créé pour générer des revenus pour les autochtones locaux en proposer diverses activités, principalement rendues accessibles par deux télécabines. 

Nous avons d’abord opté pour une excursion guidée pour observer les baleines, et il nous a fallu nous lever à 5 h 30 du matin et, sous une pluie battante, embarquer dans un petit bateau pour observer ces énormes mammifères marins. 

La première heure il ne se passa strictement rien et ce n'est qu'à la deuxième moitié du voyage que notre bateau s’est vu soudainement entouré de 15 à 20 baleines à bosses qui soufflaient des geysers d'eau et claquaient de la queue en plongeant pour pêcher. Une traversée assez éprouvante dans un petit rafiot sur une mer agitée, mais nous avons tenu bon ! 

En milieu de matinée, nous avons débarqué du bateau de croisière pour explorer les environs d'Ice Strait Point. Nous sommes ensuite embarqué dans une cabine Dopplemayr de 8 places, juste comme celle que nous avons à Park City, pour rejoindre la conserverie et le village amérindien de l'autre côté de la colline où notre bateau se trouvait ancré. 

Une balade assez pittoresque au dessus des sapins qui nous a conduits jusqu'au bâtiment historique de la Hoonah Co., transformé en musée et boutique touristique. Nous avons ensuite poursuivi notre route vers le village bordant une baie paisible surplombée par une imposante statue d'orque. Nous avons choisi de retourner au bateau à pied par le sentier forestier. 

Le soir, nous nous somme gâtés et avons apprécié un succulent dîner délicieusement au Bistro, le restaurant français du navire, avant d’aller écouter les chansons de l'album « Abbey Road » des Beatles par le groupe argentin qui les imitaient sur le bateau. 

Ceux-ci s’étaient mieux débrouillés que la veille et avait ainsi considérablement remonté dans notre estime !

mardi, septembre 09, 2025

Croisière en Alaska (4ème journée)

Ce jour-là, if a fallu nous presser car nous n'avions pas beaucoup de temps : nous sommes arrivés à Juneau à 6 h 30 et il nous fallait être de retour au bateau à 13 h 30. De plus, nous nous sommes réveillés assez tard sous un ciel menaçant, et nous nous sommes ainsi contentés d'une visite de la capitale de l'Alaska. 

Les commerçants locaux venaient de lancer les soldes de fin de saison et leurs magasins étaient bondés, proposant tout à moitié prix. Nous avons réussi à faire l'aller-retour à pied depuis le navire et à nous rendre jusqu'au Capitole, à l'aspect un peu trop ordinaire par rapport à ce que l’on trouve dans chaque état américain, celui-ci étant dépourvu de dôme !

La ville, en pleine pente, a de multiples rues grimpant un peu partout sur les flancs de la montagne. Nous avons découvert une série de totems intéressants, chacun avec son histoire et sa propre explication détaillée. Nous n'avons pas eu le temps de faire l’excursion prévue au glacier Mendenhall. 

Nous voulions faire un tour en hélicoptère ou en hydravion, mais la météo ne le permettait pas n’aurait pas non plus justifié le prix demandé par les différents opérateurs. Nous sommes donc retournés au navire pour un déjeuner tardif. 

Plus tard dans l'après-midi, nous devions explorer l'Endicott Arm, un fjord avec un glacier en cascade, mais à mi-chemin, le capitaine du navire a décidé de faire demi-tour, car l'abondance de glace flottant dans le fjord était, selon lui, trop dangereuse pour qu’il puisse s'aventurer plus profondément dans la gorge en toute sécurité. Dommage. 

Le soir, nous sommes allés voir un groupe argentin censé imiter les Beatles, « The Beatle Experience », qui était tout juste passable, avec notamment un Paul McCartney droitier et bien trop effacé pour pouvoir bien assumer ce rôle …

lundi, septembre 08, 2025

Croisière en Alaska (3ème journée)

Vers 10 h 30, notre navire s'encrait à Sikta, en Alaska, où nous étions arrivés avec une demi-heure d’avance.. Le temps était couvert et, après avoir patienté dans une longue file d'attente, nous partions pour la ville, à 15 minutes de là. 

Nous y sommes arrivés vers 11h30 et avons pu visiter ce qui fut autrefois la capitale de l’Alaska jusqu'à environ 17h30 ce jour-là. Notre première promenade le long du port de pêche nous a conduits au parc historique national de Sitka et au parc des totems, où nous avons pu nous immerger dans la riche histoire et la culture Tlingit en nous promenant parmi une remarquable collection de totems, en explorant les expositions du musée, riche en photos et objets anciens. 

Nous avons ensuite parcouru les sentiers pittoresques avoisinants à travers la forêt nationale de Tongass. Nous sommes également passés devant une pisciculture où les ouvriers tuaient les saumons qui revenaient sur place en gravissant une « échelle » jusqu'à ce qui était véritablement leur lieu de naissance, complétant ainsi leur cycle biologique de deux ans avant d'être séparés de leurs milliers œufs. 

Vers midi, nous sommes retournés en ville pour déjeuner, car la faim commençait à nous gagner. Ayant beaucoup de mal à trouver un endroit pour manger, nous nous sommes installés dans un petit restaurant chinois surchargé où nous n'avons trouvé que du “fish and chips” pour apaiser notre faim. La pluie menaçait toute la journée, mais elle n'est jamais tombée assez fortement pour vraiment nous gêner. 

L'après-midi, nous avions réservé une excursion pour visiter la « Forteresse de l'Ours », un endroit où nous étions assurés de voir ces gros spécimens dans ce qui était en réalité un refuge pour ours blessés ou autrement condamnés à être euthanasiés. On pouvait y observer des ours bruns et noirs dans leur environnement naturel depuis une plateforme d'observation couverte. 

C'était un peu loin du centre-ville, mais le détour en valait la peine. Notre guide nous a ensuite emmenés voir une rivière remplie de saumons remontant le cours d'eau pour frayer, un spectacle plutôt impressionnant ! Nous avons conclu cette journée bien remplie par un excellent dîner asiatique et « Icons », un spectacle d’excellents chanteurs parfaitement chorégraphiés.

dimanche, septembre 07, 2025

Croisière en Alaska (2ème journée)

Aujourd'hui fut une journée entièrement passée en mer, sans escale et sous un ciel gris et avec très peu de choses à voir. Nous avons assisté à une présentation sur l'Alaska et sur ce que nous allions voir les jours suivants. Le capitaine et deux de ses officiers ont ensuite parlé du navire, de son histoire, des ses particularités et de leur travail. 

L'après-midi, nous avons visité le navire de fond en comble et avons réalisé que, par une journée comme celle-ci, l'activité principale des passagers (pour la plupart en surpoids) consistait à boire, manger et à faire un minimum d’exercice afin d’effacer un peu l’abondant apport calorique grâce à des activités physiques. 

Nous avons au moins grimpé les escaliers du 6e au 17e étage à deux reprises, refusant le piège de l’ascenseur ! Comme je l'ai mentionné, l'équipage du navire comptait 1 700 personnes, mais il y avait très peu d'Américains. La plupart des officiers étaient européens ou latinos, mais les 85 % restant du personnel étaient philippin. 

Cela met clairement en évidence le fossé entre les nantis et les démunis, entre maîtres et domestiques, une situation pour le moins gênante. Comme nous avons constaté que la majorité des passagers étaient blancs, avec un nombre assez important de Noirs et d'Asiatiques, l'idéal aurait été d'avoir un équipage représentatif de leurs groupes ethniques. 

Nous avons eu l'impression que les Philippins sont exploités et contraints à être très polis, ce qui nous a mis très mal à l'aise. Plus tard dans la journée, nous avons assisté à une représentation par un groupe imitant les Beatles, mais il y avait foule et faute de places assises, nous nous sommes contenté de regarder le groupe Siglo qui se produisait pas trop loin de là …

samedi, septembre 06, 2025

Croisière en Alaska (1ère journée)

Cette croisière allait etre une grande première croisière sur un immense navire (4 000 passagers et 1600 membres d'équipage). L'excitation était palpable à notre arrivée sur le quai d’embarquement, alors que le bus qui venait de l'aéroport de Seattle se trouva en vue du navire géant.

Construit en Allemagne et lancé en 2018, il avait fallu 4 ans pour le construire à un coût d'un milliard de dollars (aujourd’hui les bateaux de cette classe depassent les 2 milliard de dollars!), sachant qu'il existe peut-être une bonne douzaine de navires encore plus grands que celui-ci dans le monde. 

Une fois à bord, nous avons passé le reste de l'après-midi à explorer quelques-uns de ses nombreux recoins pour tacher de s’y retrouver les jours suivants. If fallait bien nous familiariser avec cet enorme espace ainsi que tous ses systèmes et autres particularités qui nous decouvrions, ma femme et moi pour la premiere fois !

vendredi, septembre 05, 2025

Mieux faire dès aujourd'hui …

La journée qui vient de passer est terminée, avec ses erreurs, ses ratés et les leçons qui en ont résulté. Alors, que reste-t-il pour demain ? Simplement faire mieux ! Cela paraît simple, et ça l'est. Fondamental, et ça l'est aussi, mais si on s'imprégnait de cette pensée, les choses changeraient radicalement pour le mieux.

\Comme ma mère me le répétait sans cesse : « Tu peux faire mieux, beaucoup mieux !» Améliore ton travail, soit plus efficace, mieux concentrée, davantage collaboratif. Soigne tes relations, dis « bonjour » et sois sincère. 

Observe les gens, complimente-les pour leur sourire, leur nouvelle tenue, leur meilleure façon de faire les choses… Soit meilleur au volant, plus attentif, plus courtois, accomplis une bonne action anonyme chaque jour, ramasse ce papier qui traîne dans la rue, et la liste n'en finit pas … 

Pas sorcier, juste un peu de bon sens. Essayons un jour, continuons le jour suivant et, avant même que nous nous en rendions compte, nous aurons peut-être tous adopté cette merveilleuse nouvelle habitude !

jeudi, septembre 04, 2025

Moaïs contre Nains de Jardin

Récemment, un ami m'a contacté au sujet d'une tendance commerciale inquiétante chez Mr. Bricolage, où les ventes de nains de jardin traditionnels perdent des parts de marché au profit des Moaïs (ces visages debout de l'île de Pâques). Comme j’ignorais complètement cet important développement, celui-ci a immédiatement retenu toute mon attention. 

Exact, il s’agit d'un affrontement entre Moaïs aux airs sévères et Nains de Jardin plus joviaux et bienveillants. Cet état de choses est devenu mythique sur Internet aux États-Unis. Bien qu'on ne sache pas trop comment tout a commencé, l'humour vient des émotions radicalement différentes qu’inspirent ces personnages et de l'absurdité de les voir se battre entre eux. 

Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, les stoïques Moaïs de l'île de Pâques (Rapa Nui) sont des statues de pierre monumentales sculptées par les polynésiens qui habitaient sur l'île entre 1250 et 1500. Elles symbolisent le pouvoir ancestral, la protection spirituelle et l'héritage culturel. 

En ligne, l'émoji Moaï a pris une ampleur croissante, utilisé pour exprimer une émotion pince-sans-rire, une angoisse existentielle ou un détachement ironique. Sa popularité a explosé sur les plateformes Reddit et Instagram, souvent associée à un humour surréaliste ou absurde. 

Quant à nos nains de jardin plus traditionnels, ils sont fantaisistes, insolents et un peu ridicules, pour la plupart faits en Chine en grande série. Leur origine remonte à l'Allemagne du XIXe siècle : des figurines décoratives censées porter chance et protéger les jardins. Dans la culture populaire, les nains sont associés au kitsch, aux tropes fantastiques et aux farces amusantes.

Nain de jardin           Moaï de jardin            Emoji Moaï

Le Moaï et le Nain gris photographiés ont été pris dans deux maisons distantes de 100 mètres et situées à 800 mètres de chez moi. Évidemment, l'humour de la comparaison entre Moaïs et nains de jardin réside dans leur contraste stylistique et symbolique. 

Ainsi, lorsque l'on plaisante sur le remplacement des nains de jardin par des Moaïs – ou vice versa –, c'est une façon ironique de tourner en dérision les extrêmes esthétiques : solennel ou absurde, ancien ou kitsch, sacré ou banal. 

Maintenant vous savez tout !

mercredi, septembre 03, 2025

Recycler nos erreurs

Nous nous trompons tous, certains plus que d'autres, mais au final, nous tirons toujours profit de nos erreurs, car elles nous marquent profondément et, plus que nos réussites, constituent les véritables fondements de notre expérience et de notre sagesse. 

Seuls ceux d'entre nous qui ne font pas grand-chose ou qui fonctionnent en mode survie sont épargnés par ce genre d’expérience. Mais si nous sommes actifs, acharnés, aventureux ou si nous aimons expérimenter, nous sommes victimes de toutes sortes d'accidents, souvent totalement inédits, inimaginables et, c'est là que cela devient intéressant, inoubliable ! 

Comme un pote me disait : « Les erreurs c’est comme le fumier, c’est sale, désagréable et ça pue. Mais avec le temps, la réflexion et de bonnes conditions, elles deviennent un terreau fertile pour notre croissance personnelle. Plus l'engrais est riche, plus les racines de la sagesse sont fortes. » Les erreurs, lorsqu'elles se produisent, nous blessent profondément et occupent toujours, même temporairement, une place immense dans notre esprit, nos pensées et notre quotidien. 

Parfois, elles affectent gravement notre humeur, notre estime de soi et nous donnent envie de nous punir et de nous dissoudre dans l’atmosphère ! Sans aller jusqu'à cet extrême, je suis convaincu que chaque erreur est parfaitement recyclable, vaut son pesant d'or en enseignement et devrait avant tout laisser en nous une empreinte indélébile. Les séquelles émotionnelles d'une erreur, qu'il s'agisse de honte, de regret ou de frustration, sont souvent plus corrosives que l'erreur elle-même. 

Nous devons apprendre à identifier ces émotions, à les affronter brièvement, puis à les lâcher pour ainsi les recycler. Nous n'apprenons pas seulement de ce qui a mal tourné, nous apprenons aussi de la façon dont nous y réagissons. Si nous nous souvenons de nos propres erreurs, nous aurons au moins l’occasion de ne pas les répéter. Ce faisant, elles peuvent être à l'origine de nouveaux comportements, de meilleures habitudes, de freins et de contrepoids, de nouvelles façons d'aborder des situations similaires sans retomber dans le même piège. 

Les erreurs devraient également servir à contrebalancer nos autres succès ou à s’équilibrer sur de bonnes actions passées dont nous retenons le crédit. Surtout, leur présence dans notre esprit doit être brève, afin qu'elles ne nous empoisonnent pas la vie de manière quasi permanente. Nous devrions les résoudre rapidement en définissant des moyens clairs de les éliminer à l'avenir ou au pire, d'atténuer leur impact. 

Une façon de recycler une erreur est peut-être d’en prendre note. Non pas comme un aveu, mais comme un procès-verbal. Que s'est-il passé ? Qu'ai-je ressenti ? Que ferais-je différemment la prochaine fois ? Cela transforme l'erreur de tourment en outil. En aucun cas, devons nous la laisser nous écraser et miner notre confiance en nous. 

C'est peut-être l'erreur la plus grave que nous puissions faire. Au final, les erreurs sont la preuve que nous avons essayé. Ce sont les traces d'une vie bien vécue, faite de curiosité et de courage. Alors, en conclusion, vive cette armée d'erreurs qui nous sert de fantassins pour construire la riche expérience dont nous bénéficions tous !

mardi, septembre 02, 2025

Laisser un peu de place à l'audace

Toute ma vie, l'audace m'a souvent été bien plus utile que la peur, même si, sans celle-ci, je ne serais peut-être plus vivant aujourd'hui ! Pourtant, l'audace m'a ouvert bien des portes et, à deux reprises, est même allée jusqu’à me casser sept côtes. Pourtant, je l'aime et, quand personne ne regarde, je n'hésite pas à en redemander ! 

Rien n'est peut-être plus paradoxal que l'audace, avec son pouvoir d'élévation et son douloureux potentiel. En fait, l'audace ce n'est pas de l'imprudence, c'est simplement le refus de laisser la peur dicter sa vie. C'est cette petite voix implacable qui dit : « Pourquoi pas ? » quand le reste du monde murmure : « Surtout pas ! » C'est ce qui distingue l'audace de la simple bravade, et qui correspond à mon approche innée et intentionnelle du risque.

Philosophiquement, la lâcheté m'a peut-être permis de survivre, mais l'audace est de loin ce qui m'a le plus fait me sentir vivant. L'astuce, j'ai appris, est de savoir quand m'appuyer sur chaque élément, tel un marin qui lit le vent, ajuste les voiles, mais ne jette jamais l'ancre par peur. J'ajouterais simplement ceci : « 

Certes, cela m'a coûté sept côtes, mais j'échangerais bien quelques os contre les histoires qu'ils m'ont racontées. Après tout, les cicatrices ne sont que des ponctuations dans un livre de vie bien rempli. » C'est pourquoi, en fin de compte, je laisse toujours une place à l'audace, non pas comme une invitée dangereuse, mais comme une compagne à qui je fais confiance. 

Et quand personne ne me regarde, je la laisse encore prendre le volant de temps en temps !

lundi, septembre 01, 2025

Cinquante ans de mariage !

C’est difficile de réaliser qu’Evelyne et moi sommes mariés, il y a un demi-siècle aujourd'hui. Je suppose que des félicitations sincères sont de rigueur pour commémorer ce moment qui allait complètement transformer nos vies et qui avait eu lieu dans mon village natal de Haute-Savoie ! 

Rétrospectivement, cela ne semble pas si lointain, mais la notion de durée est, elle aussi, victime d'inflation, surtout quand nous atteignons un âge avancé. 

À ce moment-là, je n'avais aucune idée précise de ce que serait notre vie, si ce n'est que le lendemain, en guise de lune de miel, nous prenions tous les deux la route pour Nevers, en plein centre de la France, où j'avais été promu à un tout nouveau poste chez Look. 

Donc, au lieu d'un plan parfaitement défini, nous étions projetés dans une aventure supplémentaire vers l'inconnu ! Il allait s’avérer qu’Evelyne joue un rôle déterminant en m'ancrant dans le bon sens, ce qui au cours de ces nombreuses années, m'a aidé à développer le genre de jugement qui m’a si bien servit. Nous voici donc 50 ans plus tard. 

Outre notre longévité, qu'est-ce qui a pu faire durer notre mariage, alors que tant finissent par se dissoudre avec le temps ? Comme il est bien difficile d'en dresser une liste exhaustive, c’est peut-être l'accumulation silencieuse de tous ces moments de grâce où l'on choisit la patience plutôt que l'orgueil, la gentillesse plutôt que la justesse, et la présence plutôt que la distraction. 

Ce ne sont pas seulement des joies partagées, mais aussi des tempêtes surmontées, la capacité à pardonner sans oublier et à grandir sans s'éloigner. La résilience dans un mariage ne se construit pas sur de grands gestes, mais sur la décision quotidienne de continuer à être présent, à écouter et à aimer, même lorsque l'amour ressemble moins à des feux d'artifice qu'à des tâches ménagères accomplies ensemble en silence. 

Après cinquante ans, j'en suis venu à croire que ce qui dure n'est pas la perfection, mais l'engagement, la curiosité et l'art subtil de s'intéresser à l'histoire de l'autre. C'est aussi une fusion de points de vue sur la vie, le monde, les voisins, les amis et la famille, mais pas au point de priver chacun de sa liberté de mouvement … 

Joyeux anniversaire à nous deux !