Bien qu'il semble évident que revenus et bonheur soient bel et bien liés, au-delà d'un certain niveau de revenu, il ne semble plus y avoir d’amélioration dans la façon dont un individu mesure sa dose de bonheur supplémentaire. C'est du moins c'est ce que semblent dire des experts de Princeton qui ont constaté que, selon des données provenant de la firme de sondage Gallup, ce seuil de revenu annuel semblerait se situer autour des 75.000 dollars aux États-Unis.
Ce que cela à de commun avec le titre du blog d'aujourd'hui est tout simplement qu'une fois qu'un certain niveau de revenu est franchi, ce qui nous passe par les mains ne fait plus tellement de différence et que les gens les plus fortunés pourraient facilement payer plus d'impôts sans que cela les tue. Au lieu de ça, les américains super-riches ne payent guère en pourcentage de leur revenus que la moitié de ce que doivent débourser leurs collègues des classes moyennes.
À mon avis, il convient d’éliminer cette inégalité, même si je suis carrément contre le fait de « saigner » les riches à blanc comme veut le faire Hollande en France. Je suis en faveur de ne pas reconduire les abattements d'impôts que Bush avait instauré en 2001. D'accord, mais avec cependant quelques conditions :
D'abord, le gouvernement devrait aussi réduire ses dépenses et simultanément, commencer à rembourser la dette nationale, dans les mêmes ordres de grandeur que ceux qui nous ramèneraient à notre ancien régime fiscal. Trop souvent, notre débat public se concentre sur la réduction des dépenses (républicains) ou l'augmentation des impôts (démocrates).
En tant qu'indépendant, je propose un tabouret à trois pattes incluant une réduction des dépenses, une hausse des impôts et un remboursement de la dette, le tout en proportions égales, qui ne nous tueraient pas, mais exigeraient de tous de vrais sacrifices assez douloureux. Des sacrifices ? Ça n'est pas tabou ; c'est juste une approche pratique et pleine bon sens!
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