Toutes ces menaces de bruler des Corans ont bien montré, une fois de plus, que la religion peut être un élément diviseur important dans notre société. Sans remonter au temps de l'Inquisition, le mélange de la religion et de la politique dans les temps modernes a refait surface il y a neuf ans, le 11 Septembre. A cette époque et lors de ces évènements, aucun des grands leaders religieux n'avaient le courage, ni le bon sens d'apaiser toutes les passions avant qu'elle ne commencent à faire rage, en appelant cet acte un incident isolé, qui n'avait rien à voir avec l'esprit religieux mais qui aurait dû être relégué à une vile exploitation de la foi. La même chose s'est produite cette semaine avec ce prédicateur dérangé de Gainesville, en Floride, qui a décidé de brûler des livres saints. D'abord, les médias ont donné aux actions de cet individu beaucoup trop de poids et ensuite le monde religieux est resté assis sur ses mains bien trop longtemps. Il semblerait que chacun adore un « bien meilleur » Dieu, ce qui va bien entendu à l'encontre de l'esprit religieux et du tronc commun qui réuni les religions dites Abrahamiques, mais en réalité, la concurrence entre toutes ces confessions ou branches est à la fois vive et indéniable, du genre: « mon Dieu est supérieur au votre. »
Face à cette dysfonction, les chefs de gouvernement ont été forcés de se manifester, de prendre des positions et de demander l'instigateur de calmer son jeu, mais cela ne devrait jamais être le cas. Je soupçonne que Sarah Palin, Glenn Beck et tout les membres les plus fondamentaux du parti républicain doivent avoir jeté de l'huile sur le feu de ce conflit et l'ont soutenu dans la mesure où cela leur était possible, mais cela n'a pas vraiment d'importance. Il devrait y avoir une vraie séparation entre l'État et la religion et les gens comme moi, qui sont soit agnostiques, soit non-religieux, ne devraient en aucun cas être pris dans ce feu croisé totalement improductif. Nous ne sommes pas encore une théocratie et n'avons aucun désir d'en devenir une, donc, une fois pour toutes, gardons nos idées religieuses pour le domaine privé.
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