À bien y réfléchir, le ski de vitesse, pour moi, se résume à glisser en ligne droite et à terminer par un un coup de dérapage-frein. Une pratique assez élémentaire à laquelle s'ajoutent l'audace, une force considérable et un équilibre permettant de résister à des vitesses élevées, mais sans aptitudes comparables à celles requises par le ski alpin ou même le ski acrobatique.
Bien que cette discipline était une épreuve de démonstration aux J.O. de 1992, la décision de ne pas la conserver aux Jeux olympiques d'hiver suivants a été prise pour plusieurs raisons essentielles. Le ski de vitesse s'est avéré extrêmement dangereux. Même avec les meilleures mesures de sécurité, les vitesses pratiquées (bien au-delà de 200 km/h) peuvent engendrer des forces d'impact extrêmement élevées en cas de chute ou de collision.
Le décès du skieur suisse Nicolas Bochatay avait endeuillé la discipline lors des Jeux d'Albertville en 1992. Cet accident, parmi d’autres, avait poussé le Comité international olympique (CIO) à renoncer à intégrer cette discipline.Le manque de participation massive avait également pesé dans la décision, tout comme le nombre limité de sites et leur accès, ainsi qu’un attrait fort limité pour les spectateurs par rapport aux autres épreuves, s'agissant essentiellement d'une ligne droite, sans virages ni sauts, ce qui restreignait le spectacle pour le grand public.
Au final, le danger extrême, la participation mondiale limitée et les exigences spécifiques des sites ont conduit le CIO à décider d’abandonner cette épreuve.
Bien sûr, si vous y tenez quand même et que vous êtes un jeune fou de vitesse doté d'une force et d'un équilibre exceptionnels, pourquoi ne pas tenter de battre ces records ? Il vous suffira d'avoir du cran, du temps et de l'argent, et vous devriez être paré. Bonne chance !
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