Outre cette bonne nouvelle, le nouveau pape s'est montré clair dans son intervention sur les conflits en Ukraine, à Gaza et en Iran depuis le début de son pontificat. Concernant la guerre en Ukraine, il l'a condamnée comme « absurde ». Il a également exprimé sa solidarité avec les gréco-catholiques ukrainiens lors d'un pèlerinage jubilaire, reconnaissant leurs souffrances et les exhortant à la foi dans l'adversité. Dans son tout premier discours dominical en tant que pape,
Léon a appelé à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à une aide humanitaire sans restriction. Suite aux frappes aériennes américaines sur les sites nucléaires iraniens en juin, le pape Léon XIV a lancé un appel à la paix, avertissant que la guerre ne faisait qu'« amplifier les problèmes » et causer de « profondes blessures ». Il a également condamné « l'intimidation et la vengeance », exhortant toutes les parties – y compris Israël, l'Iran et les États-Unis – à poursuivre le dialogue et la diplomatie. Les interventions papales ont été peu relayées par des médias largement obsédés par Trump.
Outre ces prises de position, le pape Léon XIV pourrait considérablement renforcer son influence en s'appuyant sur le rôle unique du Vatican en tant qu'organisme neutre et autorité spirituelle. Il pourrait par exemple convoquer un sommet interreligieux pour la paix réunissant de hauts responsables du christianisme, de l'islam et du judaïsme – en particulier ceux influents au Moyen-Orient et en Europe de l'Est – et en profiter pour condamner la violence et appeler à des cessez-le-feu, à des couloirs humanitaires et à des négociations.
Il pourrait également lancer une campagne mondiale de « pèlerinage pour la paix » avec des partenaires interconfessionnels afin d'organiser des événements synchronisés – prières, jeûnes et forums publics – axés sur la paix en Ukraine, à Gaza et en Iran. Il pourrait aussi s'engager plus activement et plus directement auprès des dirigeants politiques pour contester l'accumulation d'armes et l'érosion du droit international.
D'un point de vue religieux, il devrait soutenir évêques, imams et rabbins dans les zones de conflit en leur fournissant des ressources et des plateformes pour lutter contre les discours de haine et promouvoir la réconciliation et protéger les civils.
De même, il pourrait encourager les conseils interreligieux d'Ukraine, de Gaza et d'Iran à publier des déclarations communes et à apaiser les tensions locales. Fort de sa clarté morale et de son rayonnement international, je suis convaincu que le pape Léonard de Vinci a le pouvoir de traduire ses paroles en actions coordonnées, notamment avec d'autres chefs religieux, et de contribuer à faire passer le discours de la vengeance à la réconciliation.
En attendant qu’il se mette vraiment au travail, je lui souhaite un bon séjour à Castel Gandolfo !
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