lundi, juillet 07, 2025

C'est quoi le snobisme ? (première partie)

S'il y a un trait de caractère que je déteste, c'est bien le snobisme. Ça m'irrite au plus haut point. Pour ceux qui ne s’en rappellent plus, le snobisme consiste à revendiquer une supériorité fondée sur un statut, des goûts ou des connaissances perçus dans un domaine particulier, puis à utiliser cette prétendue supériorité pour rabaisser ou exclure les autres. Sympa, non ? 

Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne s'agit pas seulement d'avoir des goûts de luxe ; il s'agit aussi de faire en sorte que les autres se sentent inférieurs parce que les snobs ne les aiment pas, les trouvent inferieurs, ou parce qu'ils ne s’emboitent pas dans des cases spécifiques (et souvent arbitraires). 

Si vous êtes un observateur attentif de la société qui vous entoure, le snobisme se manifeste par un besoin maladif d'appartenir à un groupe perçu comme « élitiste » et de se distancer de ceux considérés comme « inférieurs » ou « communs ». 

Dans le même ordre d'idées, les snobs jugent facilement les autres en fonction de leurs biens, de leur origine, de leur éducation, de leurs goûts ou de leur adhésion à certaines normes sociales. On reconnaît généralement un snob à ses manières affectées ou à l'étalage exagéré de ses connaissances ou de sa sophistication pour impressionner les autres ou renforcer le statut désiré. 

Les snobs affichent sont convaincus de la justesse des hiérarchies sociales et des places qu'on y occupe (généralement au sommet, ou presque). Comme je l'ai mentionné plus haut, le snobisme ne se limite pas à la richesse ; certains intellectuels rabaissent les autres parce qu'ils ne lisent pas certains livres ou ne comprennent pas des théories complexes. 

Certains gourmets se moquent de ceux qui n'apprécient pas la haute cuisine ou certains millésimes. Bien sûr, il existe aussi de nombreux snobs de la mode qui jugent les autres parce qu'ils ne portent pas de marques ou ne suivent pas certaines tendances, des snobs culturels qui méprisent la culture populaire ou le divertissement grand public, et des snobs de l'éducation qui se vantent de leur école tout en minimisant l'éducation des autres. 

Enfin, il y a « l'exception qui confirme la règle » et les « snobs inversés », qui se disent snobs et méprisent ceux qui affichent des signes conventionnels de richesse ou de statut. Attention ! Nous pourrions tous être snobs ! D'accord ?

Demain, nous étudierons les racines profondes du snobisme, alors restez bien à l’écoute …

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