Après avoir été élu président des Français, François Hollande a maintenant une solide majorité au Sénat et à l'Assemblée. Il sera donc en mesure de diriger le pays, y apporter ses réformes promises, sans aucune entrave politique et bien sûr, sans aucune excuse. Le ton de son mandat est susceptible d'être « hyper-socialiste. »
Même si par moment Hollande voulait baisser le ton de sa rhétorique de gauche, il sera entouré d'un bloc d'individus l’influençant fortement et tout à fait déterminés à voir sa politiques s'encrer solidement dans cette direction. Bien sûr, cela n'ira pas dans le sens des pays européens qui soutiennent une politique d’austérité et en particulier, cela ne facilitera guère ses relations avec ses homologues Allemands.
Tous les experts politiques conviennent que Hollande aura peu de marge de manœuvre, ce qui ne manquera pas éventuellement d'étouffer ses promesses politiques très ambitieuses. Son seul moyen de sauver la face sera de déclarer d’entrée (à savoir, immédiatement) que Sarkozy a dépensé tout ce qui restait, a vidé les coffres, qu'il était donc très mauvais, et que tout ce que lui, Hollande, pensait offrir aux français ne pourra pas être financé.
Affaire à suivre ...
lundi, juin 18, 2012
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