Essayez de vous transporter dans le temps, il y a 40 ou 50 ans, et rappelez-vous de vos meilleurs amis de l’époque. C'est bien ça, autrefois et là-bas. Vous viviez dans le même coin, parmi les mêmes traditions, les mêmes joies et les mêmes chagrins.
Maintenant, rembobinez vos souvenirs jusqu'à ce jour. Le temps a fait son incroyable travail d'érosion, des choix de vie et de carrière vous ont éloignés sans parler de vos lieux de résidences parfois distants de milliers de kilomètres sans parler d'expériences personnelles qui ont toutes étés fortement différentes. L'appréciation est toujours là, mais il est devenu beaucoup plus difficile de bien communiquer et de se comprendre mutuellement.
Chaque partenaire a manqué suffisamment de vos circonstances personnelles pour qu'il lui soit possible de tout comprendre et de bien accepter votre évolution. Chacun fait alors de son mieux, mais parfois, les différences deviennent si grandes qu'elles semblent tout d'un coup infranchissables. L'amitié, tout comme les fleurs, a besoin d'attention constante et même quand elle est là, elle demeure toujours une réalité fragile et fugace. Les amitiés ordinaires ne supportent guère la séparation, les contacts sporadiques et les expériences divergentes.
Seuls les amitiés exceptionnelles ont suffisamment de ressource pour prendre tout ça dans la foulée, parvenant ainsi à survivre et parfois même se renforcer. Mais d'abord, qui a dit qu'il pouvait y avoir assez de place pour tant d'amitiés exceptionnelles ? Ne sommes nous pas censés les compter sur juste quelques doigts d'une seule main ?
mercredi, juin 27, 2012
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