Contrairement au ski alpin, le VTT est basé sur des itinéraires bien tracés et parfaitement définis. Comme pour un livre a colorier, il convient donc de suivre les lignes préalablement indiquées (dans ce cas, un sentier étroit) à la perfection, et d'essayer de se rappeler de l'inclinaison, de l’état de surface changeant et de toutes les particularités du chemin en question.
Si on ne connait pas ou si on n'est pas fichu de se rappeler du parcours cela va coûter très cher en termes de frustration, d'efforts physique et de concentration mentale. Par exemple, si on ne connait pas ou si on ne se rappelle pas des lieux, comment conserver son élan à la fin d'une descente pour l'utiliser dans la section plus raide qui suit ?
Cela représente aussi un énorme fardeau pour le cerveau, qui est déjà saturée par toute l'information qu'il doit traiter afin de rester très concentré et de faire attention en permanence à tout ce qui peut clocher. Celui-ci n'a aucun désir de composer avec des problèmes supplémentaires, comme l'anxiété au coin du tournant ou la grosse frayeur provoquée par quelque surprise inattendue.
J'ai toujours pensé que l’épuisement mental est le pire, car notre petit cerveau consomme goulument notre énergie et quand les conditions sont difficiles, le réservoir se vide rapidement, et on se retrouve très vite avec les « jambes coupées. »
Donc, en résumé, si vous vous aventurez sur des sentiers de VTT que vous ne connaissez pas et qui sont assez difficiles, attendez-vous à dépenser 80% d'énergie supplémentaire (je n'ai pas mesuré, mais faites-moi confiance c'est le bon chiffre !)
Si 24 kilomètres d'un itinéraire que vous connaissez bien ne vous pose pas problème, contentez-vous seulement de 13 kilomètres sur un parcours équivalent qui vous est inconnu. Cela devrai vous suffire amplement !
samedi, juin 23, 2012
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