Un vieux copain a parfaitement répondu à mon blog précédent, en expliquant que pour lui, investir consistait davantage à suivre un processus qu'à utiliser une stratégie. La stratégie implique souvent de prévoir et de réagir aux forces externes (marchés, politiques des banques centrales, tendances macroéconomiques), tandis que le processus repose sur la discipline, la cohérence et la concentration sur ce qui est contrôlable, comme la répartition des actifs, la tolérance au risque et le rééquilibrage.
Cela fait écho à ce que pensent de nombreux investisseurs expérimentés et économistes : on ne peut pas contrôler le vent, mais on peut ajuster ses voiles. Il a ensuite fait la distinction entre « richesse en plus » et épargne. La richesse en plus est en fait un excédent : elle n'est pas destinée aux urgences ou aux besoins liés au mode de vie, mais ce capital peut être investi et exposé au risque de marché sans compromettre notre bien-être. L'épargne, quant à elle, constitue un filet de sécurité essentiel.
C'est là que les liquidités, les obligations, les actions et l'immobilier – tous générateurs de liquidités – entrent en ligne de compte et constituent le revenu dont nous avons besoin. Il évite les actifs spéculatifs et privilégie la prévisibilité, la liquidité et les rendements tangibles, reflétant la philosophie qui sous-tend de nombreux portefeuilles de retraite et autres fonds, en d'autres termes, que le cash-flow soit roi.Dans son plan, il n'y a pas de place pour la spéculation et il évite les actifs comme l'or, les cryptomonnaies, le pétrole et les devises, un choix délibéré pour éviter tout ce qui ne produit pas de revenus. Enfin, une activité de rééquilibrage constant qui consiste à maintenir l'objectif stratégique entre liquidités, obligations, actions et immobilier après les hausses (vente) et les baisses (achat) des marchés est indispensable.
Ce faisant, mon ami réduit la prise de décision émotionnelle, évite la surexposition à une classe d'actifs en particulier et pratique une forme de contrarianisme systématique. Une façon conservatrice et émotionnellement intelligente de contrôler ses propres finances.

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